Tristesse et désolation après les intempéries de début décembre 2017 sur la plage de Saint-Aygulf au niveau de l’embouchure de l’Argens. Près de 200 mètres de plage ont ainsi été emportés par les pluies. Cela faisait déjà plusieurs mois que la situation se dégradait, l’Argens grignotant de plus en plus la zone de baignade réservée aux kite-surfeurs et naturistes. Nous espérons que cela se résorbera d’ici l’été prochain, comme le laissent entendre certains…
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Avec ce temps bien estival, nous recherchons en ce beau dimanche de juin 2017 un petit coin de fraîcheur. Nous mettons le cap sur le Lac Saint-Cassien. Après de multiples allers-retours sur le Pont du Pré-Claou, nous arrivons enfin à nous garer. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée de sortie familiale. Il n’est pas non plus simple de trouver une petite place pour s’installer à l’ombre des arbres. Après avoir pique-niqué, nous profitons de l’eau bien chaude pour la saison. L’après-midi est rythmé par les allées et venues des pédalos. Il est alors temps de rentrer.
Nous optons le lendemain pour y revenir, mais dans un coin un peu plus éloigné du bord de la route. Nous empruntons une des voies pour la mise à l’eau des bateaux puis bifurquons par un petit sentier. Nous trouvons l’endroit idéal pour nous poser, bien au calme, contrairement au tumulte de la veille. Qu’il est agréable de pique-niquer les pieds dans l’eau !
Ces journées « plage » nous changent de la balade champêtre faite à l’automne 2013 du côté de la réserve de Fondurane, à l’Est du lac. Lors de cette balade, l’ambiance était bien plus naturaliste, sous les chants des oiseaux. Quelques pêcheurs étaient ici et là sur les berges bien asséchées du lac pour tenter d’attraper carpes et autres poissons.
Cela faisait bien trop de fois que nous passions au-dessus du parking d’accès au barrage de Malpasset sur l’autoroute A8, à quelques kilomètres au Nord de Fréjus, sans prendre le temps de nous y rendre. C’est chose faite ce 15 août 2015, malgré le temps qui commence à tourner et qui fait écho à cette grande catastrophe ayant conduit à la rupture de ce barrage-voûte le 2 décembre 1959.
Le sentier témoigne encore de l’horreur inouïe de ce soir-là : de-ci de-là, des morceaux de ferrailles sortent de nulle part du sol tandis qu’à d’autres endroits, des blocs immenses de pierre et de béton nous font face alors que le barrage est encore loin. Et une fois arrivés au pied du barrage détruit, nous nous sentons bien petits et sans voix.
Pour autant, la nature a repris ses droits, à l’instar d’autres grandes catastrophes du XXe siècle. La végétation a bien repoussé, comme ces mûriers accolés au barrage même. Les gouttes d’eau se font de plus en plus ressentir et nous décidons de rentrer.
Un peu d’histoire : Après des pluies torrentielles en novembre 1959, le barrage de Malpasset, rempli à ras bord, a cédé à 21h13. L’eau ainsi libérée du Reyran (près de 50 millions de m3) s’est transformée en une vague de plus de 40 mètres de hauteur et, en à peine 20 minutes, a emporté 423 vies, de nombreux animaux et détruit tout sur son passage (habitations, voies ferrées, routes, plantations…) jusqu’à la Mer à hauteur de Fréjus. Des causes naturelles et humaines sont à l’origine de ce drame ; ce qui ressort des suites judiciaires (Cass. Crim. 7 décembre 1967 (N°66-91852) ; CE, Ass. 28 mai 1971 (N°76216)).
Ce 28 février 2009, nous partons à Seillans pour faire le circuit des bories. Nous serons certains d’en voir sur ce sentier balisé, même si d’autres sont visibles à travers les champs. Nous étions déjà venus à Seillans mais pour une toute autre raison. En effet, le 18 juin 2005, la commune avait accueilli un festival gratuit de musique. Dans tout ce village perché, il y avait alors foule dans le labyrinthe des ruelles et des nombreuses places et fontaines. Nous nous déplacions au gré des groupes de musique de tout style se produisant cette nuit-là : rock, musique classique, blues, etc. Aujourd’hui, les ruelles sont désertes, à l’exception de quelques chats.
La randonnée débute à 2 kilomètres au Sud-Est de Seillans, au niveau de Notre-Dame-de-l’Ormeau, chapelle romane datant du XIIe siècle. Nous marchons sur le bord de la D19 sur une centaine de mètres puis tournons à droite et plusieurs centaines de mètres plus loin nous commençons à chercher les premières bories.
Nous voyons une borie et y entrons. Dans le Sud-Est de la France, ces bories sont des cabanes en pierre sèches qu’utilisaient les paysans et les bergers pour entreposer du matériel, parfois se protéger des intempéries ou abriter leurs animaux… Elles datent des XVIIIe et XIXe siècles.
Nous restons un petit moment avant de reprendre notre marche. Nous passons à travers un bois. Plusieurs arbres n’ont pas résisté aux intempéries. Certains sont tombés sur le sentier.
Nous passons un petit cours d’eau, le Riou, avant de poursuivre par un sentier moins ombragé. Nous suivons une ancienne voie ferrée pour revenir à nouveau sur le D19 et rejoindre le village. Il est temps de rentrer. La collection de Max Ernst, l’un des membres du mouvement dadaïste et surréaliste, et de sa femme, Dorothéa Tanning sera pour une prochaine fois.
Ce 27 février 2009, nous nous garons sur le parking de Trigance. Il est déjà 11 heures et nous nous dirigeons vers le GR49 en remontant la route principale de la commune puis par un sentier qui monte sur la gauche.
Nous arrivons bientôt sur une plaine qui conduit au hameau d’Entreverges. Nous faisons une pause pique-nique, la neige parsemant de-ci de-là la végétation et les ruines. Nous reprenons des forces sans savoir qu’un peu plus tard, la neige nous attendra aussi sur le sentier.
Nos chaussures de randonnée sont malgré tout suffisantes pour continuer le sentier en direction des gorges du Verdon. Nous passons dans les sous-bois.
Nous arrivons bientôt en haut du canyon du Verdon, au niveau du belvédère de Rancoumas. La neige cède alors le pas aux falaises de calcaire.
La vue est impressionnante : l’immensité des falaises accentue les abîmes dans lesquels coulent les eaux turquoises du Verdon. Dans les gorges, nous apercevons le sentier Martel. Gare au vertige! En face de nous, nous voyons aussi le belvédère de Trescaire.
Au-dessus de nos têtes, virevoltent des grands corbeaux et des vautours fauves. Les falaises sont aussi prisées par des grimpeurs profitant de cet immense mur d’escalade.
Puis nous reprenons le sentier par le Col de Breis pour retourner à Trigance et laissons derrière nous la neige et les vautours. Au détour du sentier arboré, nous avons une belle vue sur Rougon, son rocher et son château. D’ailleurs de Rougon, le Point Sublime offre une des plus belles vues sur les Gorges du Verdon.
Il est déjà 19 heures et le soleil se couche sur la commune. Il est temps de rentrer chez nous.
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