Étiquette : Un Mois au Japon 2024 (Page 2 of 3)

Instant créa: des fleurs en origami

Cette semaine, je rejoins avec retard les copinautes de notre Atelier créatif au Japon avec Syl, Isabelle, Hilde et Claude et qui a lieu tous les jeudis du mois d’avril. Sur une idée d’Hilde qui en a réalisé une jeudi dernier et en suivant ses nombreux conseils (en particulier au moment de l’étape 6), j’ai fait une première fleur en origami en utilisant du papier origami 20x20cm. Mon rouleau de scotch double-face me paraissant un peu trop épais, j’ai utilisé de la colle pour assembler les 5 pétales de la fleur.

Pour tous les détails, n’hésitez pas à aller voir le billet d’Hilde: ici. Elle a suivi le modèle de fleur en origami issu du livre créatif, L’Atelier de papier japonais d’Adeline Klam (éd. Marabout, 2023).

Pour d’autres jolies créations: des marque-pages japonais chez Hilde, un coussin Kawai et une ceinture Obi chez Syl, point de croix effet kimono chez Isabelle, du sashiko (broderie japonaise) chez Claude.

Participation # Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Atelier créatif

 

 

Au fil des pages avec L’enfant et le bonsaï

Lors du RAT du Mois au Japon 2024, nous avons lu L’enfant et le bonsaï de José Campanari et Luciano Lozano (éd. Belin Jeunesse, octobre 2016, 48 pages), un album jeunesse pour les 3/5 ans selon l’éditeur et qui a été classé parmi les albums illustrés du rayon « adolescents » par ma médiathèque.

Yoshi, un petit garçon laisse sa mère s’occuper de lui pour tous les actes de la vie courante, comme se nourrir, se laver ou se couper les ongles. Chaque jour, il grandit tout en observant son voisin qui s’occupe d’un bonsaï. Prenant conscience qu’il ne veut pas être comme le bonsaï de son voisin, parviendra-t-il à gagner en autonomie!

Les illustrations donnent l’impression que l’histoire se passe dans un Japon ancien et suranné alors que quelques détails, comme la tétine du petit garçon, l’ancre dans une époque moderne. J’ai trouvé l’idée rigolote de comparer la croissance du petit garçon à un bonsaï (entraînant une angoisse et une prise de conscience chez lui). Un bon moment de lecture avec cette jolie histoire, non dénuée d’humour, sur le fait de grandir avec Yoshi, un petit garçon qui était aussi petit qu’un bonsaï et qui apprend à être autonome, sous le regard de son chat!

Participation #4 Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Personne humaine: « Enfant »

Participation #8 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Participation #6 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Argentine (auteur) et Espagne (illustrateur)

Au fil des pages avec Nipponia Nippon

Dimanche dernier, pendant le RAT du Mois au Japon 2024, j’ai lu Nipponia Nippon d’Abe Kazushige (éd. Philippe Picquier, mai 2016, 143 pages), un court roman qui suit Haruo Tôya, un adolescent de 17 ans qui a un projet lié à l’ibis japonais, oiseau en voie d’extinction et symbole de la Nation japonaise, les derniers spécimens ayant été réintroduits grâce à la coopération du Japon avec la Chine, sur l’île de Sadô, centre de sauvegarde. Son projet est-il de les libérer ou de les tuer?

Reclus seul dans un appartement de Tokyo, loin de sa famille et sans travail comme peut l’être un hikikomori, il prépare mois après mois son projet, grâce à de nombreuses recherches et achats sur Internet. Il y est ainsi question du poids de la solitude, du passage à l’âge adulte, de l’éveil à la sexualité, de harcèlement scolaire, de la condition de la jeunesse dans la société japonaise… 

Ce récit a une certaine « étrangeté » que j’ai pu constater dans d’autres livres d’auteurs japonais, entretenant une part de malaise, les pensées de Haruo étant troublantes, agressives voire dérangeantes, ce dernier, pathologiquement instable, liant son destin à celui des ibis qui l’obsèdent comme une adolescente Sakura dont il est épris et dont il a été séparé. Rien ne semble pouvoir le tirer de cette spirale obsessionnelle, pas même ses parents. Tout cela ne peut que mal finir, le style d’écriture renforçant le mal-être et le passage à l’acte inéluctable. Un roman un brin insolite qui permet de rentrer dans la peau d’un adolescent japonais perturbé et qui se termine sur une fin ouverte et quelque pessimiste, son cas ne semblant pas isolé!

Participation #3 Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Roman court

Participation #7 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Japon

 

Au fil des pages avec Mon voyage à moi

Nous lisons et relisons Mon voyage à moi d’Akiko Miyakoshi (éd. Syros,  septembre 2022, 40 pages) un album jeunesse à partir de 5/6 ans et que j’avais repéré dans les nouveautés d’une des annexes de notre médiathèque, appréciant cette autrice. Un hôtelier accueille chaque jour des voyageurs, certains devenant des amis, dans son hôtel « Solitude » et rêve qu’un jour, lui aussi, partira explorer le monde. Mais sautera-t-il le pas?

Nous retrouvons l’ambiance feutrée, surannée, onirique et si particulière de cette autrice avec de magnifiques illustrations au fusain, comme dans une de ses autres histoires: Quand il fait nuit d’Akiko Miyakoshi (éd. Syros, 2016): des illustrations en noir et blanc quand l’hôtelier travaille et ressent le poids de la solitude de la ville, malgré l’accueil de nombreux clients de passage puis colorées lors de ses songes propices à l’évasion.

Il y est ainsi question de solitude, de désir d’évasion, d’exploration du monde et d’aventures… Malgré la répétition de son travail quotidien, l’hôtelier n’en oublie pas son rêve de voyages. Encore un très bon moment de lecture! Sans oublier des passages gourmands, que ce soit les petits déjeuners de l’hôtel, les pique-niques rêvés sur la plage ou à bord de l’avion…

Participation #2 Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Lieu: « Moi » (Ville de Norvège)

Participation #7 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant

Participation #5 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Japon

RAT du Mois au Japon 2024

Nous finissons cette première semaine d’avril avec un read-a-thon du 5 avril au 7 avril 2024 minuit, ce marathon de lectures (mais pas que) étant coorganisé par Hilde et Lou dans le cadre de leur challenge Un Mois au Japon 2024. Ce sera l’occasion d’une escale livresque au Japon et de cuisiner avec la Brigade des Marmitonnes d’Isabelle.

Alors que vais-je lire pendant ce RAT?Je suis déjà passée à la médiathèque mardi après-midi et ai récupéré quelques titres japonais que ce soit en jeunesse ou en adulte, même si j’ai cherché en vain dans les rayonnages le tome 3 des Carnets de l’Apothicaire. J’ai également quelques titres dans ma liseuse. 

Ce billet de suivi sera actualisé tout le long du marathon et sera ponctué aussi par les passages sur les blogs et/ou réseaux sociaux des autres participantes.

Pour d’autres idées autour du Japon (lectures, recettes et autres activités), les autres participantes: Hilde, Lou, Nathalie (IG), Tiphanya (stories IG), Pativore

Vendredi 5 avril 2024

En fin d’après-midi, je commence ce read-a-thon par un passage chez les copinautes et réseaux sociaux. Lou et Hilde ont déjà commencé des activités et lectures. Ce soir pour le repas, j’ai prévu des gyozas.

En fin d’après-midi, je lis Japorama de Marco Reggiani et Sabrina Ferrero (éd. Casterman Jeunesse, octobre 2019, 224 pages), un documentaire jeunesse à partir de 11 ans, entre guide pratique et carnet de voyage. Intrigué, mon mini lutin a voulu que je lise à voix haute tout en regardant les jolies illustrations. Une bien jolie plongée dans la culture japonaise qui donne envie de faire nos bagages!

Puis après un repas de gyozas, j’avais prévu au départ de lire, en soirée, Contes merveilleux du printemps. Mais finalement, j’ai surfé sur Internet pour en savoir plus sur Tsukimi, la fête de la pleine lune et la légende japonaise selon laquelle la lune est habitée par un lapin. Cela m’a d’ailleurs fait penser à une estampe japonaise de Toshiyuki Enoki que Kiona a partagée sur le groupe FB. J’ai en particulier lu cet article fort intéressant sur cette fête: ici. J’ai ainsi repéré quelques prochaines lectures comme par exemple Le garçon de la Lune de Lee Young-Lou (éd. Clair de Lune, décembre 2009, 174 pages), un manga classé à partir de 12 ans par ma médiathèque.

Samedi 6 avril 2024

Ce n’est que ce matin que je lis Contes merveilleux du printemps de Monday Recover, d’après l’œuvre originale de Shuang-tsu Yang  (éd. Maho, mai 2022), un manga à partir de 10 ans selon l’éditeur mais je dirai, vu les thèmes abordés, à partir de 16 ans, certaines librairies le classant en mature shôjo. Contrairement à ce que je m’attendais en lisant le titre, le résumé de 4e couverture et l’illustration très colorée, joyeuse et printanière du manga, les 4 nouvelles sont bien plus sombres et abordent, avec une grande part surnaturelle, des romances lesbiennes à travers des femmes de la famille Lin, des expatriés chinois à Taïwan, qui ont le don de pouvoir voir les fantômes. Les 3 premières se passent en 1936 et la dernière, plus légère, à notre époque.

Il est temps d’aller préparer le déjeuner. Ce sera des crêpes accompagnées de frites et de cidre (du jus d’orange bien sûr pour le mini lutin). Puis je suis allée à la médiathèque avec ma petite liste de lectures sélectionnées hier soir, suite à notre lecture de Joparama et des idées lecture repérées chez les autres participantes comme par exemple le livre d’art des éditions Hazan chez Hilde.

A mon retour, après un goûter de crêpes sucrées, j’ai pioché dans les documentaires, estampes japonaises et récits du folklore japonais mettant en avant les fleurs de cerisiers. J’ai d’ailleurs pris une photo de cet instant livresque « Sakura« . Parmi ces derniers ouvrages empruntés, il y a des extraits suivants:

  • du coffret La lune par les grands maîtres de l’estampe japonaise d’Anne Sefrioui (éd. Hazan, octobre 2021, 186 pages), un livre accordéon aux magnifiques estampes ayant pour thème commun la lune et accompagné d’un livret en noir et blanc des estampes imprimées. Un magnifique livre d’art que j’ai déroulé délicatement!
  • Esprits & créatures du Japon de Lafcasio Hearn et Benjamin Lacombe (éd. du Soleil, coll. Métamorphose, décembre 2020, 172 pages), un recueil de nouvelles magnifiquement illustré et que j’avais déjà eu le plaisir d’emprunter, comme par exemple Le cerisier du seizième jour que j’ai relu.
  • Cerisiers du Japon et autres Prunus d’ornement de Franck Sadrin (éd. Ulmer, mars 2014, 224 pages), un documentaire avec des photographies de nombreuses variétés de cerisiers du Japon.
  • L’estampe japonaise de Gabriele Fahr-Becker (éd. Taschen, septembre 1994, 180 pages), un documentaire regroupant une sélection d’estampes japonaises.

Pendant ce temps-là, mon mini lutin a lu un des autres livres empruntés: L’enfant et le bonsaï de José Campanari et Luciano Lozano (éd. Belin Jeunesse, octobre 2016, 48 pages), un album jeunesse pour les 3/5 ans selon l’éditeur et qui a été classé parmi les albums illustrés du rayon « adolescents » à ma médiathèque. Une jolie histoire sur le fait de grandir avec Yoshi, un petit garçon qui était aussi petit qu’un bonsaï et qui apprend être autonome.

Puis j’ai commencé à lire le début d’un essai sur l’art japonais, Le Jeu de l’éternel et de l’éphémère de Nelly Delay.

Pour l’histoire du soir, mon mini lutin après avoir relu une partie d’un tome de Mortelle Adèle, a voulu relire avec moi Caroline au carnaval de Pierre Probst (éd. Hachette Jeunesse, 1992, rééd. novembre 2011, 32 pages), un album jeunesse que j’avais emprunté, à  nouveau, cette année pour le carnaval et que je n’ai pas encore rendu à la médiathèque. Un classique de mon enfance qui est toujours aussi rigolo avec les pitreries et facéties des amis de Caroline!

Dimanche 7 avril 2024

Au programme aujourd’hui, j’ai prévu de lire Nipponia Nippon d’Abe Kazushige (éd. Philippe Picquier, mai 2016, 143 pages), un court roman paru pour la première en 2004 au Japon et de commencer à lire Tant de nuances de pluie d’Asha Lemmie (éd. HarperCollins, octobre 2023, 534 pages), le premier roman de l’autrice se déroulant dans le Japon de l’après-guerre.

Finalement, je me replonge plus longuement qu’hier dans les estampes japonaises et l’histoire de l’ukiyo-e qui apparaît au XVIIe siècle, à Edo (désormais Kyoto) avec L’estampe japonaise de Gabriele Fahr-Becker (éd. Taschen, septembre 1994, 180 pages), chaque illustration étant accompagné d’un texte explicatif comme par exemple les estampes de comédiens, « maisons de thés » /maisons closes du quartier des plaisirs d’Edo ou courtisanes… J’ai trouvé ce livre d’art très intéressant.

En fin de matinée, après un petit tour chez les autres participantes et les réseaux sociaux, je fais un point sur leur lecture du moment: Ikiro chez Hilde et Lou, des mangas chez Pativore, Tant que le café est encore chaud chez Nathalie, les 3 premiers tomes d’un manga, Shy chez Tiphanya. C’est aussi cuisine japonaise chez les marmitonnes: cheesecake japonais chez Isabelle, chirashi saumon avocat chez Eimelle, des onigiris œufs brouillés chez Hilde ou bien encore un billet spécial thé chez Claude. Cela donne faim de regarder tous ces plats! Il est temps d’aller déjeuner.

Cet après-midi, j’ai lu Nipponia Nippon d’Abe Kazushige (éd. Philippe Picquier, mai 2016, 143 pages), un court roman qui suit Haruo Tôya, un adolescent de 17 ans qui a un projet lié à l’ibis japonais, oiseau en voie d’extinction et symbole de la Nation japonaise, les derniers spécimens ayant été réintroduits grâce à la coopération du Japon avec la Chine, sur l’île de Sadô, centre de sauvegarde. Son projet est-il de les libérer ou de les tuer? Reclus seul dans un appartement de Tokyo, loin de sa famille et sans travail comme peut l’être un hikikomori, il prépare mois après mois son projet, grâce à de nombreuses recherches et achats sur Internet. Ce récit a une certaine « étrangeté » que j’ai pu constater dans d’autres livres d’auteurs japonais, entretenant une part de malaise, les pensées de Haruo étant troublantes, agressives voire dérangeantes, ce dernier, pathologiquement instable, liant son destin à celui des ibis qui l’obsèdent comme une adolescente Sakura dont il est épris et dont il a été séparé. Il y est ainsi question du poids de la solitude, du passage à l’âge adulte, de l’éveil à la sexualité, de harcèlement scolaire, de la condition de la jeunesse dans la société japonaise… 

En soirée, j’ai lu le tome 1 du Garçon de la Lune de Lee Young-Lou (éd. Clair de Lune, décembre 2009, 174 pages), un manga qui suit l’histoire de deux lycéens Myung-Ee et Yu-Da, des lapins ayant fui la Lune pour la Terre et dont les ennemis sont les renards de la Lune. 

Petit bilan de ce read-a-thon: étant retournée à la médiathèque samedi après-midi, j’ai un peu dévié de ma PAL prévue pour ce week-end. Je lirai lundi Tant de nuances de pluie d’Asha Lemmie. J’ai validé au passage la plupart des suggestions de la check-list: des femmes, un chat, les éditions Philippe Picquier,  manga, lecture gourmande, art et fantastique. Encore merci à Hilde et Lou d’avoir organisé ce RAT! Il ne me restera à trouver le temps pour écrire mes billets sur ces lectures.

Participation # Un mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #RAT

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