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Point lecture hebdomadaire 2023 #39

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) qui rentrent presque toutes dans le cadre du Challenge Halloween 2023 qui a commencé depuis le 23 septembre dernier.

Nos lectures du 25 septembre au 1er octobre 2023:

Des lectures jeunesse:

Mon mini vampire a voulu lire, presque tous les soirs, les 3 albums jeunesse de la série de « Noé et la baleine » de Benji Davies. Nous avons également relu Au bois dormant de Karen Jameson et Marc Boutavant, même s’il fait encore bien trop chaud pour la saison et que l’automne tarde à venir cette année.

  • (Roman jeunesse) Manu et Nono, Les fleurs et la planche de Catharina Valckx

Mon mini vampire a lu mercredi Manu et Nono, Les fleurs et la planche de Catharina Valckx (éd. L’école des loisirs, coll. Moucheron, 2021, rééd. 2023), un roman jeunesse à partir de 6/7 ans regroupant 4 histoires, même si nous l’avions reçu dans l’abonnement Kilimax 2022/2023 en février dernier. Il a eu une nette préférence pour « Le bonheur », les deux oiseaux offrant un cadeau à leur amie Ursule. Un moment de lecture tendre et rigolo! Et clin d’œil au challenge Halloween, la pauvre Ursule se retrouvant emmaillotée par de longs bandages comme une momie, après avoir été blessée par un fer à cheval.

  • (Roman jeunesse) Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott et illustré par Thomas Gilbert

J’ai relu pour une lecture commune le 30 septembre 2023 avec Nathalie et Isabelle Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott et illustré par Thomas Gilbert (éd. L’école des loisirs, coll. Illustres classiques, novembre 2019, 208 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur et qui est une version traduite et abrégée par Malika Ferdjoukh du texte originel, Little Women paru pour la première fois aux États-Unis en 1868 pour le premier volume. Un bon moment de lecture plein de bons sentiments, parfois un peu trop moralisateur, avec ce roman d’apprentissage aux personnages attachants et qui donne envie de connaître la suite de la vie des 4 sœurs March et de Laurie, l’histoire s’arrêtant sur les fiançailles de Meg! Une prochaine LC avec Isabelle d’ici Noël pour le volume 2 est d’ores et déjà prévue, son édition s’arrêtant également au même endroit que la mienne. Une lecture idéale pour Noël même si j’ai repéré un passage halloweenesque avec une des pièces de théâtre écrite par Jo au début du roman!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman d’urban fantasy) Les Tribulations d’une pâtissière, Sortilèges et descendance: Donald de Bones Vercetti (T7)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 du spin-off des Tribulations d’une pâtissière,Sortilèges et descendance: Donald de Bones Vercetti (éd. Autoédition, octobre 2023, 223 pages), un roman d’urban fantasy qui se déroule dans le même temps que le tome précédent tout en allant plus loin à travers le couple de Cambridge, la louve répudiée par Erwann 15 ans auparavant, cette dernière ayant pris pour compagnon Donald Payot, héritier d’une redoutable et puissante famille de sorciers. Le couple vit désormais dans un vignoble près de Bordeaux et contre toute attente, Cambridge est enceinte. Mais une série de meurtres de femmes enceintes vient perturber leur quotidien. Le fils de Baba Yaga serait-il le coupable alors que la dernière fois où on avait trouvé sa trace était en Irlande?

L’autrice prend son temps pour installer la grossesse du couple et faire revenir l’intrigue là où on s’était arrêté avec Callum, ce qui était assez frustrant. On arrive vite à la fin en laissant des personnages, dans un état incertain, face à la redoutable Baba Yaga. Le prochain spin-off sera-t-il le début de nouveaux affrontements que Lola et ses amis avaient réussi à contenir jusque-là? Peut-être avec cette fois le couple qui se dessine entre Landon et Savannah? J’ai apprécié une nouvelle fois retrouvé l’univers des Tribulations d’une pâtissière même si l’humour est moins présent, si ce n’est dans la (non-)relation toujours aussi tumultueuse entre Erwann et Yaëlle. J’ai été étonnée par Donald qui n’apparaissait pas vraiment sous un bon jour dans les précédents tomes. À quand la suite?

Ma lecture en cours:

(Romance historique) Héros malgré eux, La belle des hautes terres de Betina Krahn (T2)

J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 5 (page 59) le tome 2 de Héros malgré eux, La belle des hautes terres de Betina Krahn (éd. J’ai lu pour elle (n° 13884), coll. Aventures & Passions, août 2023, 384 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre en 1883. Barclay Howard vient d’être désigné tuteur de son jeune cousin de 6 ans par le testament de son grand-père. Après lui être venu en aide à deux reprises et sur l’idée de son meilleur ami Rafe, il engage Norah Capshaw comme préceptrice. J’ai apprécié leur rencontre improbable lors d’une conférence sur l’amour libre et les droits des femmes où ils sont tous les deux arrêtés par la police, la conférence étant interdite car contraire aux bonnes mœurs. Cela présage-t-il d’un slowburn avec le trope « ennemies to lovers » comme je l’apprécie, même si le duo apparaît convenu entre un homme riche, au physique de grand méchant et qui se prend pour un chevalier blanc du type « Ivanhoé » et une jeune femme écossaise, pauvre, orpheline et dont la vie semble en danger? J’espère apprécier autant ce tome que le précédent.

Au fil des pages avec Les 4 filles du Docteur March

Dans le cadre du challenge 2023 sera classique, le mois de septembre est consacré, comme les années précédentes, à un classique de la littérature américaine. Nathalie a proposé une lecture commune des Quatre filles du Docteur March. Je me suis jointe à elle avec cette relecture tout comme Isabelle. J’ai donc lu Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott et illustré par Thomas Gilbert (éd. L’école des loisirs, coll. Illustres classiques, novembre 2019, 208 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur et qui est une version traduite et abrégée par Malika Ferdjoukh du texte originel, Little Women paru pour la première fois aux États-Unis en 1868 pour le premier volume et en 1869 pour le second (partie qui n’est pas dans ma version abrégée, Good WivesLes filles du Docteur March se marient). Il existe également deux autres romans: Le Rêve de Jo March en 1871 et Jo et sa tribu en 1886.

Mais revenons-en à l’histoire qui suit, pendant un année (d’un Noël à l’autre), la vie quotidienne de 4 sœurs March – Margaret « Meg » une jolie brune âgée de 16 ans, presque 17 qui tient son rôle de grande sœur au sérieux, Joséphine « Jo », âgée de 15 ans, le garçon manqué un brin colérique, la timide et musicienne Beth âgée de 13 ans, presque 14 et l’orgueilleuse Amy âgée de 12 ans – auprès de leur mère et de leur vieille domestique, Hannah pendant que leur père, pasteur nordiste (et non médecin) s’est engagé comme aumônier pendant la Guerre de Sécession.

Elles font très vite connaissance du petit-fils de M. Laurence, leur voisin et qui fut l’ami de leur grand-père maternel. Âgé de 15 ans, presque 16 et timide, Théodore « Laurie » Laurence est venu vivre chez son grand-père paternel, après le récent décès de ses parents et avoir passé une grande partie de sa scolarité dans un pensionnat en Suisse. Son grand-père voudrait le voir aller à l’université et reprendre ses affaires commerciales et a engagé, à cette fin, un précepteur, John Brooke. Il est alors intégré comme membre à part entière du groupe, faisant fi des conventions sociales.

À l’aube de l’âge adulte pour Meg, Jo et Laurie, chacun aspire à un riche et célèbre futur, à l’exception du désir plus modeste de Beth. Meg se voit en femme accomplie au sein d’un foyer riche et chaleureux, Jo en tant qu’écrivain célèbre et indépendante de tout mari, Laurie en tant que musicien célèbre, Beth vivant humblement auprès de sa famille, avec son piano, où tous seraient en bonne santé et Amy en vivant de sa peinture à Rome. Mais qu’est-il attendu d’une jeune femme du XIXe siècle? L’argent fait-il le bonheur, aux dires de Tante March ou est-ce de vivre au sein d’une famille unie et aimante?

Dans un style simple, la narratrice omnisciente passe d’un protagoniste à un autre, que ce soit les 4 sœurs, leur mère, Laurie ou son grand-père, pour nous décrire leur quotidien. Alter ego de l’autrice, Jo apparaît comme une adolescente au discours très moderne et féministe, qui, aurait bien voulu être un garçon afin de gagner sa vie comme elle l’entend et d’être indépendante. Contrairement à sa sœur Meg qui rêve de belles toilettes et qui se rapproche de M. Brooke (un jeune homme aux beaux yeux bruns et instruit), elle n’aspire à aucune histoire amoureuse et ne voit pas les signes de l’amour naissant que lui voue Laurie, le considérant comme un frère.

On est loin de l’imagination débordante d’une Anne Shirley ou d’une Sara Crewe. Mais les 4 sœurs ont en commun leur bonté et leur générosité, leur famille autrefois riche ayant été ruinée lorsque leur père est venu en aide à un ami et continuant à aider les plus pauvres qu’eux comme Mme Hummel, une veuve avec ses enfants en bas-âge ou en tricotant des chaussettes aux soldats…

D’ailleurs, l’attitude des 4 sœurs à être des jeunes femmes modèles, en particulier de l’orgueilleuse Amy qui tente de s’améliorer, m’a fait à plusieurs reprises penser à Sophie, la petite fille qui enchaînent bêtises et maladresses, n’en faisant qu’à sa tête dans Les Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur, roman pour enfants paru pour la première fois en 1858 et que j’ai fait découvrir cet été à mon mini lutin dans une version illustrée.

Surnommées par leur père « petites femmes », on n’en oublierait presque leur jeune âge tant elles font des efforts pour être de petites femmes modèles, travaillant pour les deux aînées (Meg étant préceptrice des enfants Walch et Jo dame de compagnie de Tante March) et chacune participant aux travaux de couture pour Tante March et pour les dons aux soldats. A l’image du livre offert par leur mère, Le voyage du Pélerin de John Bunyan (1678), elles tentent de faire de leur mieux en se comportant comme des adultes qu’elles ne sont pas encore.

La famille tient une place importante dans ce roman initiatique, que ce soit celle des March ou des Laurence. Les 4 sœurs apprennent à prendre la vie du bon côté et surmontent ensemble les épreuves de la vie, que ce soit les difficultés financières, les  châtiments corporels subis à l’école par Amy ou la maladie, comme lorsque Beth tombe très malade à cause de la scarlatine… L’amour qu’elle se porte leur permet de dépasser leurs désaccords et animosités. Les 4 sœurs apparaissent finalement très bien élevées, gentilles et très soudées.

Je ne sais pas si c’est dû à la version abrégée mais je m’attendais à avoir plus de passages religieux (présent à travers les sermons de Meg par exemple ou lorsque les filles s’inspirent dans leur quotidien du Voyage du Pélerin…) et j’ai trouvé parfois le langage de Jo un peu trop contemporain dans son argot alors que le roman a été écrit en 1867, soit peu après la Guerre de Sécession.

Il  y est ainsi question de famille, de condition de la femme au XIXe siècle, d’inégalités sociales, de sororité, d’amitié,  de premiers émois amoureux, du passage de l’adolescence à l’âge adulte, d’entraide, de pauvreté, de bonté, de générosité, de quête identitaire ou de désir de bonheur…

Un bon moment de lecture plein de bons sentiments, parfois un peu trop moralisateur et puritain (notamment s’agissant du péché d’orgueil), avec ce roman d’apprentissage aux personnages attachants et qui donne envie de connaître la suite de la vie des 4 sœurs March et de Laurie, l’histoire s’arrêtant sur les fiançailles de Meg! Leur vie d’adultes sera-t-elle à l’image de leurs rêves et aspirations adolescentes? Auront-ils leur château en Espagne tant de fois rêvé? J’ai d’ailleurs repéré une version intégrale regroupant les deux volumes et traduite par Janique Jouin-de Laurens: Les Quatre filles du Docteur March (éd. Gallmeister, Totem n°166, septembre 2020, 640 pages).

J’ai également noté quelques passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 avec le repas de Noël, les tourtes réconfortantes de la vieille Hannah, les citrons confits qu’apporte Amy à l’école… Et aussi un clin d’œil au Challenge Halloween 2023, la représentation de Noël de la pièce de théâtre, « Malédiction de la sorcière », écrite par Jo et jouée par les quatre sœurs mettant en scène une sorcière, Hagar (p.12/13).

Petit aparté ciné: J’avais vu il y a longtemps à la télévision Les Quatre filles du Docteur March, un film américain de Gillian Armstrong  réalisé en 1994 avec dans les rôles-titres Wynona Ryder (Jo) et Christian Bale (Laurie) et qui m’avait donné envie de lire le roman éponyme. J’en garde un très bon souvenir. Cet été, j’ai regardé une nouvelle version cinématographique qui m’a moins plu même si elle laisse une place plus grande aux 4 sœurs comme dans le roman, Les filles du Docteur March, film américain de Greta Gerwig réalisé en 2019 et diffusé sur Netflix, avec dans les rôles-titres Saoirse Ronan (Jo) et Timothée Chalamet (Laurie), l’histoire démarrant une fois les 4 sœurs adultes, Jo vendant sa première histoire à un journal et Amy en Italie avec Tante March et y retrouvant Laurie puis remontant dans le passé par flash-back.

Pour d’autres avis sur ce roman jeunesse: Isabelle pour le 1er volume (éd. Gallimard, collection 1000 soleils, 1988) et Nathalie dans une nouvelle traduction et illustrée par Nathalie Novi regroupant les 2 volumes (éd. Tibert, septembre 2022, 700 pages).

Participation # Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Classique jeunesse américain

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Maladie/Mort: « Docteur »

Participation #32 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #États-Unis

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #Sorcière

Participation #23 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Cuisine américaine

Point lecture hebdomadaire #10

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière et celle en cours, avec un passage à la médiathèque et qui rentrent presque toutes dans le cadre du Challenge Halloween de Lou et Hilde.

Nos lectures du 4 au 10 octobre 2021:

Des albums jeunesse:

(Album jeunesse) Et si la nuit avait peur de toi? de Peter Vegas et Benjamin Chaud

Encore beaucoup de relectures cette semaine et une découverte avec Et si la nuit avait peur de toi? de Peter Vegas et Benjamin Chaud (éd. Milan Jeunesse, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un très bon moment de lecture avec cette histoire toute mignonne pour dédramatiser l’heure du coucher et la peur du noir chez le jeune lecteur!

Des BD jeunesse et adulte:

  • (BD jeunesse) Spooky, Les contes de travers, Malices de princesse de Carine-M et Élian Black’mor (T3)

En lecture commune avec Hilde, je lis le tome 3 de Spooky, Les contes de travers, Malices de princesse de Carine-M et Élian Black’mor (éd. Glénat Jeunesse, 2017), une BD jeunesse à partir de 9 ans. C’est avec plaisir que je retrouve l’univers de Spooky, une jeune princesse qui est, dans ce tome, dans les préparatifs de sa fête d’anniversaire d’Halloween, étant née un 31 octobre. LC avec Hilde prévue le 13 octobre 2021.

  • (BD adulte) Les filles de Salem de Thomas Gilbert

J’ai lu Les filles de Salem, Comment nous avons condamné nos enfants de Thomas Gilbert (éd. Dargaud, 2018, 198 pages), une BD adulte. Une jeune fille de 14 ans, Abigail Hobbs est accusée de sorcellerie avec une centaine d’autres filles et femmes de son village sous la pression du révérend Samuel Parris. Entre attaques des Indiens Wabanaki et mauvaises récoltes, le mal semble se répandre au sein de la petite communauté de Salem Village. Serait-ce le fait de sorcières sous l’emprise du Malin? Qui survivra à la série de pendaisons annoncée?

Thomas Gilbert s’inspire très librement des procès des sorcières de Salem en 1692 en en reprenant des protagonistes comme Abigail Hobbs ayant été l’une des personnes reconnues coupables de sorcellerie et exécutées. On y retrouve des hypothèses souvent mentionnées pour expliquer ces procès hors norme et la folie qui les ont entourés: une petite communauté isolée, patriarcale et hétéroclite, chacun tentant de défendre ses intérêts, qu’ils soient personnels (conflits entre familles ou voisins), marchands ou religieux/puritain (le pouvoir religieux déclinant) et régulièrement frappée par les attaques des Amérindiens… Nous retrouvons ainsi des figures représentatives des accusées qui me donnent une impression d’accumulations caricaturales: des catholiques irlandaises (mère et fille) tenant la taverne de Salem, une femme déficiente mentale et mise enceinte par le Révérend, une vieille esclave indienne…

Cela faisait un moment que je voulais lire cette BD mais je pense que j’en attendais plus et ai plus apprécié l’illustration de couverture que celles à l’intérieur, les personnages étant parfois à mon goût trop grotesques ou l’intrigue pas assez poussée en particulier celle du troublant Indien Wabanaki.

  • (BD jeunesse) Pome de Marie Desplechin et Magali Le Huche

Je lis également en vue d’une autre lecture commune avec Hilde, l’adaptation en BD jeunesse du roman éponyme lu l’année dernière, Pome de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, 2018), à partir de 8/9 ans. Verte fait la connaissance d’une autre sorcière de son âge, Pome et qui va elle aussi apprendre la sorcellerie auprès d’Anastabotte, la grand-mère maternelle de Verte qui n’oublie jamais de remettre du rouge à lèvre lorsque Raymond, le grand-père paternel de Verte est dans les parages et qui est toujours prête à faire des crêpes entre deux études de sortilèges.

La BD est fidèle au roman mais sans l’écriture chorale comme dans le premier tome, ne retenant que le point de vue de Verte. Un bon moment de lecture! LC avec Hilde prévue le 20 octobre 2021.

Des romans jeunesse:

  • (Roman jeunesse) Winterwood, La forêt des âmes perdues de Shea Ernshaw

Je finis de lire Winterwood, La forêt des âmes perdues de Shea Ernshaw (éd. Rageot, 2020, 399 pages) confirmant mes intuitions sur l’intrigue sentimentale et magique. Descendante d’une lignée de sorcières et âgée de 17 ans, Nora Walker vient en aide à Oliver Huntsman, après l’avoir découvert dans la neige une nuit de pleine lune dans la sombre forêt de Wicker Woods et alors que celui-ci a disparu depuis 15 jours du camp de redressement, en pleine tempête hivernale. Les chapitres alternent les points de vue entre Nora et Oliver sous fond de huis-clos oppressant et qui permettent au lecteur de reconstituer les faits de la nuit de la disparition d’Oliver Hunstman. Il y est question également de parcours initiatique, Nora Walker découvrant son pouvoir. Un bon moment de lecture!

  • (Roman jeunesse) Sorcière Blanche d’Anne-Marie Desplat-Duc

Je lis Sorcière Blanche d’Anne-Marie Desplat-Duc (éd. Rageot, 2006, 221 pages), un roman jeunesse à partir de 12 ans pour la thématique Wicca, sorcellerie et paganisme. Le roman retrace la vie d’Agathe de Préault-Aubeterre, de sa naissance à son mariage à 17 ans, au XVIIe siècle et de son initiation aux secrets des plantes et de la découverte de son don de guérison (coupeur de feu) auprès d’une vieille guérisseuse bretonne puis d’un vieux sage de Saint-Domingue, Zaka, ce qui lui permet d’être engagée comme assistante d’un apothicaire. Il y est aussi question de la condition des femmes (et un questionnement autour du mariage qui me rappelle celui de La Belle et la Bête), du sort des esclaves et des engagés (« les 36 mois ») dans les territoires d’Outre-Mer au XVIIe siècle.

  • (Roman jeunesse) La capucine de Marie Desplechin (T3)

Je lis aussi La capucine de Marie Desplechin (éd. L’école des Loisirs, 2020, 220 pages) avec une jolie illustration de couverture de Mayalen Goust. et qui clôt la trilogie des filles du siècle après Séraphine et Satin grenadine. La jeune héroïne Louise, âgée de 13 ans et travaillant pour un patron qui la bat régulièrement dans un petit village de maraîchers, Bobigny à 10 kilomètres de Paris peut compter sur sa mère, domestique chez de riches bourgeois parisiens et sur Bernadette, douée pour la cuisine et ayant le don de voir des fantômes alors que le spiritisme est en vogue à Paris.

A travers le choix de vie de Louise, jeune fille au fort caractère, indépendante malgré son jeune âge et aux mains vertes, on découvre le quotidien des maraîchers à Bobigny et celui des domestiques à Paris au début du XIXe siècle, époque encore marquée par la Commune (et la chanson de Jean-Baptiste Clément, une ronde pour enfants, Dansons la capucine). Un bon moment de lecture! Pour un autre avis: Bidib.

  • (Roman jeunesse) Esther et Mandragore, Une sorcière et son chat de Sophie Dieuaide et Marie-Pierre Oddoux (T1)

Je lis aussi le tome 1 d’Esther et Mandragore, Une sorcière et son chat de Sophie Dieuaide et Marie-Pierre Oddoux (éd. Talents Hauts, 2016, 125 pages), un roman jeunesse pour les 8/12 ans. A l’école des Sorcières, Esther Fleurdefer, élève de première année, se voit décerner le premier prix de curiosité lui permettant de se rendre quand elle le souhaite dans l’Autre Monde, chez les Humains avec son chat Mandragore (un familier râleur) avec interdiction de se servir de sa magie. C’est ainsi qu’elle va vivre chez la sorcière Agatha et qu’elle va aider une petite Zoé à retrouver son chaton noir Puce.

Il est question d’amitié, d’entraide et de l’amour que l’on peut porter à son animal de compagnie. Une histoire pour les jeunes lecteurs amateurs de sorcellerie et de chat! J’ai également emprunté à la médiathèque les tomes suivants.

  • (Romans jeunesse) Charlock de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (T1 et T2)

Nous lisons le tome 1 de Charlock, La disparition des souris de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, 2020), un roman jeunesse pour les 8/10 ans. Charlock est un chat bleu aux multiples vies et détective. Alors qu’il vit à Paris en 1975 chez Mamzel Marcelle, il se lie d’amitié avec une souris Magali. Mais un jour, son amie disparaît. Charlock réunit leur bande d’amis (un cacaotès, un chat, un chihuahua et un lapin) pour enquêter.

En s’inspirant de Sherlock Holmes, l’histoire est également une revisite rigolote du Joueur de flûte de Hamelin des frères Grimm. Il est question d’amitié, de peur, de tolérance et d’entraide avec des animaux qui a priori n’étaient pas vraiment fait pour s’entendre. Le duo Perez/Lacombe fonctionne toujours aussi bien pour cette fois un lectorat plus jeune. Un bon moment de lecture avec un texte rempli de jeux de mots (en particulier le nom des animaux)! A noter toutefois que pour les jeunes lecteurs, l’histoire révèle le secret de la Petite Souris.

Nous enchaînons avec le tome 2 de Charlock, Le trafic de croquettes (éd. Flammarion Jeunesse, 2020). Cette fois, aidé de Claude, un pigeon voyageur un brin zozo et qui louche, Charlock est chargé de découvrir qui empoisonne des croquettes pour chiens à New York en 1917, sous fond de guerre des gangs entre chiens et chats. Les personnages sont tout aussi bien croqués que dans le tome précédent. De façon rigolote, il est question d’amitié et de liberté pour des animaux vivants à la rue depuis toujours ou après avoir perdu leurs maîtres. Encore un bon moment de lecture!

Nos lectures en cours:

  • (Roman jeunesse) Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (T2)

Je suis en train de lire le tome 2 de Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, 2021, 523 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 12 ans. Dimanche soir, je m’arrête, vu l’heure, au chapitre 13 (264 pages lues). Charly et Sapotille sont envoyés à Saint-Fouettard, une institution pour jeunes magiciers indisciplinés à Thadam, en Bretagne. L’endroit est lugubre et glacial avec des professeurs peu enclins à leur apprendre la magie et des pensionnaires surveillés par des croquemitaines et des rumeurs qui se faufilent partout pour tout rapporter au directeur. L’avenir de Charly et Sapotille semble bien compromis.

  • (Roman jeunesse) Charlock, L’affaire du collier de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (T3)

Après avoir lu samedi en fin d’après-midi les deux premiers tomes de Charlock, nous commençons dimanche soir pour l’histoire du soir le tome 3, avec les deux premiers chapitres: Charlock, L’affaire du collier (éd. Flammarion Jeunesse, 2021), un roman jeunesse pour les 8/10 ans. Cette fois, Charlock, chat détective aux multiples vies doit résoudre une nouvelle enquête qui le conduit en Autriche, en 1763: le collier de la Reine Lisbeth ayant disparu. 

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