Étiquette : Sujata Massey (Page 1 of 2)

Au fil des pages avec Le Prince de Bombay (T3)

En mai dernier, j’ai lu la troisième enquête de Perveen Mistry, Le Prince de Bombay de Sujata Massey (éd. Charleston, avril 2023, 489 pages), un roman policier se déroulant en novembre 1921 avec la venue du Prince Edward à Bombay. Lors du passage du convoi princier à l’université de Woodburn, le corps sans vie de Freny Cuttingmaster, un étudiante faisant partie du Syndicat des étudiants hostile à la venue du Prince est victime d’une chute mortelle. Perveen Mistry avait reçu deux jours avant la jeune femme de 18 ans à son Cabinet, cette dernière voulant connaître les conséquences d’un refus à se rendre à la parade en l’honneur du Prince Edward.

Se sentant coupable de ne pas avoir pu éviter ce drame, elle mène son enquête pour découvrir le coupable, mettant en doute la thèse du suicide, que ce soit sur le lieu du drame, à l’université grâce à l’aide de son amie anglaise, Alice qui y enseigne. Mais celle-ci est rendue compliquée par les émeutiers prônant l’indépendance et les services secrets protégeant le Prince. Pourra-t-elle compter sur ses retrouvailles avec Colin Wythe Sandringham qui se voit confier la mission de rester aux côtés du Prince Edward le temps de sa visite, ayant fait ses études avec lui?

Il y est ainsi question de la condition de la femme, non à travers la purdah comme dans les deux premiers tomes mais sous l’angle de l’émancipation féminine: accès aux études supérieures plutôt que le mariage pour Freny ou l’accès à la salle du coroner pour Perveen qui en tant qu’Avocate ne peut toujours pas plaider et qui assiste la famille endeuillée. Il y est, en effet, aussi question du deuil au sein de la communauté parsie avec les rites funéraires à suivre, la famille du défunt se retirant au sein du Doongerwardi, à Malabar Hill et de l’enquête du coroner de Bombay, Mr King afin de déterminer les causes du décès de Freny.

Dans cette nouvelle enquête, l’autrice s’attache cette fois à décrire les inégalités sociales et les empêchements sociaux et moraux à des unions mixtes, que ce soit entre Indiens mais de castes différentes ou entre Anglais et Indiens, Perveen ne pouvant être vue en compagnie de Colin au risque de mettre à mal sa réputation et même plus largement celle de la Maison Mistry et du Cabinet de son père.

Outre la violence à l’égard des Britanniques, des oppositions fortes existent également entre les Indiens, notamment à  l’égard des Parsis, communauté à laquelle appartient Perveen et qui sont considérés comme partisans du Raj britannique en place.

J’ai trouvé ce thème intéressant mais peut-être pas suffisamment approfondi et l’enquête un peu trop confuse, l’autrice s’arrêtant un peu trop à mon goût sur les apitoiements de Perveen et ayant choisi un motif de meurtre classique, d’autant que j’avais encore en mémoire ma lecture L’attaque du Calcutta-Darjeeling d’Abir Mukherjee (éd. Liana Levi, octobre 2019, 400 pages) qui se déroule quasiment à la même période, en avril 1919 et qui traite également de la condition des Anglo-indiens et du mouvement indépendantiste dans une ambiance plus sombre et teintée des conséquences de la Première Guerre mondiale.

De même, pour la romance qui avance bien trop eu à mon goût mais qui s’explique par leur statut différent qui empêche tout rapprochement malgré des sentiments partagés.  Un bon moment de lecture, malgré quelques longueurs et même s’il reste en deçà du premier tome qui est mon préféré et qui pouvait se suffire à lui-même! Si un quatrième paraissait, je continuerai toutefois la série.

Sans oublier les passages gourmands faits de plats indiens parsis ou lors d’un deuil.

Pour d’autres avis sur cette lecture commune du mois de mai des Étapes Indiennes 2024 avec une des trois enquêtes de Perveen Mistry: Hilde, Nathalie (tome 2), Katell (tome 2) et Eimelle. Et aussi mes billets sur le tome 1, Les veuves de Malabar Hill et le tome 2, La malédiction de Satapur.

Participation #3 Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde #LC

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Participation #13 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Personne humaine: « Prince »

Participation #3 Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Romance historique

Week-end à 1000 – mai 2024

Ce week-end, du vendredi 17 mai 19h à dimanche minuit se déroule un week-end à mille. Il s’agit d’un défi livresque où l’objectif est de lire au moins 1000 pages, quel que soit le support ou genre (romans, albums illustrés, BD, romans graphiques, mangas, livres audio…). Mais ce nombre de pages à lire reste libre, chaque participant pouvant se fixer un objectif de lecture plus petit ou plus grand, en se constituant ou non une petite PAL pour l’occasion. Un thème facultatif a été prévu ce week-end: « Ménage de printemps de la PAL ». Pour plus d’infos, n’hésitez pas à y participer à votre tour et à rejoindre le groupe FB dédié: ici.

Ce billet de suivi sera actualisé tout le long du week-end et sera ponctué aussi par les passages sur les blogs et/ou réseaux sociaux des autres participantes comme Pativore, Nathalie (IG)..

Vendredi 17 mai 2024

En soirée, j’ai repris au chapitre 18 et fini de lire, en e-book, La berceuse des sorcières de Hester Fox (éd. Faubourg-Marign, janvier 2023, 310 pages), un roman à la double temporalité suivant les points de vue de Margaret et d’Augusta, 150 ans séparant les deux femmes. Augusta Podos, âgée de 28 ans est engagée à Harlowe House devenue un musée à Tynemouth, dans le Massachusetts et qui a été autrefois le domicile de Margaret Harlowe dont l’âme habite les lieux. Celle-ci a disparu du passé familial des Harlowe, seul un tableau la représentant sans doute. J’ai été déçue de ma lecture bien loin du « conte obsédant » annoncé, n’ayant pas réussi à m’attacher aux personnages et trouvant l’intrigue bien fade et les dialogues creux malgré la touche fantastique et les thèmes abordés. Il y est ainsi question de sorcellerie, d’amour, de condition de la femme, de violences faites aux femmes, d’anorexie, d’adultère, de seconde chance, de rupture amoureuse… Le personnage de Margaret, ayant vécu en 1876, se veut libre et loin des conventions sociales de l’époque mais il est bien trop moderne pour l’époque, surtout pour une jeune femme de 18 ans issue d’une famille aisée. J’espère que ma prochaine lecture me plaira plus (+170 pages lues).

Samedi 18 mai 2024

Dans l’après-midi, j’ai lu deux BD mettant en scène deux femmes ayant existé: Nellie Bly, alors âgée de 23 ans, en 1887, lorsqu’elle s’est volontairement laissée enfermée dans un asile psychiatrique, le Blackwell’s Island Hospital de New York afin de mener son enquête pendant 10 jours sur cette institution en vue d’être engagée par Joseph Pullitzer comme journaliste d’investigation au New York World dans le tome 1 de Pionnières, Nellie Bly de  Nicolas Jarry, Guillaume Tavernier et Guillaume Lopez (éd. Soleil, août 2020, 60 pages), une BD biographique lue en version numérique et Alicia Alonso, une danseuse étoile cubaine dans Alicia, Prima ballerina assoluta d’Eileen Hofer et Mayalen Goust (éd. Rue de Sèvres, avril 2021, 152 pages), un roman graphique que j’ai lu en version numérique, le ballet national étant alors un outil de propagande pour la dictature cubaine (+212 pages lues).

En fin d’après-midi, j’ai commencé à lire le tome 4 des Chroniques de Bridgerton, Colin de Julia Quinn (éd. J’ai lu, Intégrale, tomes 3 & 4, rééd. mars 2021, 857 pages), après avoir regardé jeudi soir les 4 premiers épisodes de la saison 3 de la série éponyme et en attendant les 4 suivants le 13 juin prochain, cette romance historique étant dans ma PAL depuis un moment déjà. Je l’ai fini en soirée (+427 pages).

Dimanche 19 mai 2024

Nous avons prévu un très court séjour en Italie entre ce dimanche et demain alors je n’ai lu que très peu dimanche soir, même si les livres n’étaient jamais loin. Nous nous sommes arrêtés sur un stand de livres à Ceriale, mon mini lutin s’étant fait dédicacer un album jeunesse en italien. J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 6 la troisième enquête de Perveen Mistry, Le Prince de Bombay de Sujata Massey (éd. Charleston, avril 2023, 489 pages), un roman policier se déroulant en novembre 1921 avec la venue du Prince Edward à Bombay (+76 pages).

Petit bilan du mardi après-midi: j’ai finalement lu plus que je ne l’aurai cru, même si je ne m’étais fixée aucun objectif, et encore moins 1000 pages à lire.

Throwback Thursday Livresque: Passages dans le passé

TTL n°262 chez Carole #Passages dans le passé

Ce jeudi 9 mai 2024, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Passages dans le passé ».

J’ai eu plusieurs idées de lecture en tête à la lecture de ce thème, plusieurs de mes lectures se déroulant sur une double voire triple temporalité en suivant la vie de personnages d’époque mais qui se retrouvent avec un point commun. Mais j’ai finalement choisi trois romans dont le personnage principal fait fasse à son passé:

  • (Roman dystopique) Les âmes fragmentées de Charlotte Monsarrat (éd. Anne Carrière, février 2023, 223 pages), un thriller psychologique d’anticipation se déroulant dans un futur proche, Veronica, en couple avec sa compagne Rémi, remettant en question tout son passé qui, après avoir reçu des souvenirs d’un trafiquant de mémoires et inventeur de l’extraction mémorielle, Joachim Beckett, s’aperçoit en les dérushant qu’elle le connaissait et que pire encore elle avait entretenu avec lui une relation amoureuse dont elle ne se souvient plus du tout.
  • (Roman historique policier) le tome 1 de Monk: Un étranger dans le miroir d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, juillet 1998, 415 pages), un roman policier se déroulant dans le Londres des années 1850, à l’époque de la Guerre de Crimée, William Monk, un inspecteur de police devenu amnésique après un grave accident de cab étant amené à enquêter sur le meurtre d’un aristocrate tout en essayant de se rappeler qui il est.
  • (Roman policier historique) Les veuves de Malabar Hill de Sujata Massey (éd. Charleston, janvier 2020, 495 pages), la première enquête de Perveen Mistry, un roman policier se passant dans les Indes britanniques au début du XXe siècle, à travers des va-et-vient entre les années 1916 et 1921 de la vie de la jeune femme.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Personnage à lunettes ».

Au fil des pages avec La malédiction de Satapur (T2)

J’ai lu la deuxième enquête de Perveen Mistry, La malédiction de Satapur de Sujata Massey (éd. Charleston, juin 2021, 485 pages), un roman policier historique se déroulant en 1922 dans les Indes britanniques. Perveen Mistry, désormais avocate associée au sein du cabinet de son père accepte la mission du gouvernement britannique de se rendre dans le petit État princier de Satapur afin de résoudre un différend entre la maharani douairière et sa belle-fille quant à l’éducation à donner au jeune maharadjah héritier de 10 ans, Jiva Rao. En effet, l’agent britannique sur place, Colin Wythe Sandringham se heurte à sa condition d’homme, ne pouvant approcher les deux femmes pratiquant la purdah, même si certains hommes sont tolérés au palais, comme Mr. Basu, le vieux précepteur des deux enfants royaux, Adytia « le Bouffon » ou l’oncle royal des enfants, le Prince Swaroop. Et si la vie même du jeune héritier était en danger, après celle de son père et de son frère aîné, les deux étant décédés dans de troublantes circonstances et en raison des craintes d’empoisonnement au palais? Perveen arrivera-t-elle à trouver un compromis entre les deux maharanis sans mettre sa propre vie en danger?

J’ai trouvé l’intrigue et surtout l’enquête policière moins prenante que dans le tome précédent et même avec des longueurs, même si j’ai été surprise par la tournure prise par la rencontre entre Perveen et l’agent britannique, tuteur des deux enfants royaux. Au-delà de la mission confiée à la jeune femme, il y est une nouvelle fois question de la condition de la femme, d’inégalités sociales (comme par exemple entre la famille royale et les domestiques du palais), d’injustices ou de relations amoureuses qui se heurtent aux différences de classes ou de castes, d’us et coutumes au sein du palais royal… J’aurai apprécié que l’autrice s’attarde plus sur le rôle de l’Agence de Kolhapur dans la gestion de cet État princier mis sous tutelle britannique plutôt que d’appuyer longuement sur la mésentente entre les deux maharanis.

Un bon moment de lecture même si j’ai préféré le premier tome, ce deuxième tome reprenant des thèmes similaires, voire redondants tout en introduisant un début de romance qui, je suppose, sera encore plus présent dans le prochain tome, Le Prince de Bombay!

J’ai enfin noté de nombreux passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 avec de nombreux plats indiens, que ce soit les repas préparés par Rama, le domestique de Colin, à base de poulet rôti: « une soupe froide de tomates en entrée ainsi que du riz, deux sortes de légumes marinés, du curry de pommes de terre et du dal », avec « deux bouteilles de vin: un bordeaux (…) et une bouteille de champagne » que ceux au palais royal, exceptés ceux empoisonnés, comme par exemple lorsque Perveen « savour(e) les riches effluves de safrans et d’oignons doux » lors du premier repas au palais: « du curry d’agneau, du curry de pommes de terre, des paneer kofta, du pilaf au safran ainsi que du riz blanc, du dal, du raïta de concombre et des feuilles de fenugrec frites » ainsi que des douceurs: « gâteau de riz et des gulab jamum ».

Participation #2 Challenge Les Étapes Indiennes 2023 de Hilde et Blandine #Roman policier historique

Participation #15 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #États-Unis

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Lieu: « Satapur »

Point lecture hebdomadaire #65

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures), avec une semaine dédiée à un marathon de lectures pour le challenge Halloween.

Nos lectures du 24 au 30 octobre 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Un fruit rouge d’Yi Gee Eun

Nous lisons Un fruit rouge d’Yi Gee Eun (éd. Rue du Monde, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans tout mignon et poétique avec un petit ourson qui grimpe dans un arbre à la recherche d’un fruit rouge à manger. Il y est question d’aventure, de lever et coucher de soleil, de relation parent/enfant. Un bon moment de lecture!

  • (BD jeunesse) Le loup en slip n’en fiche pas une de Paul Cauuet, Wilfrid Lupano et Mayana Itoïz (T4)

Nous lisons le tome 4 du Loup en slip, Le loup en slip n’en fiche pas une de Paul Cauuet, Wilfrid Lupano et Mayana Itoïz (éd. Dargaud, 2019, 40 pages), une BD jeunesse toujours drôle, philosophique et sarcastique, la brigade anti-loup arrêtant pour vol le loup en slip et menant son enquête pour savoir comment il peut avoir de l’argent sans travailler. Le loup en slip est toujours aussi généreux et altruiste. Un très bon moment de lecture!

  • (Album jeunesse) Le phare de Sophie Blackhall

Nous lisons Le phare de Sophie Blackhall (éd. Les éditions des éléphants, 2021), un album jeunesse à partir de 5 ans où l’on suit la vie d’un gardien de phare dans les années 20 jusqu’à l’arrivée de l’éclairage électrique qui remplaça les lampes à huile. Chaque jour, dans la solitude puis au côté de son épouse, le gardien de phare note scrupuleusement dans son journal de bord ce qu’il fait. Son quotidien est rythmé par l’entretien du phare et les ravitaillements, parfois perturbé par les tempêtes. Un très bon moment de lecture instructif et aux jolies illustrations vintage!

  • (Album jeunesse) Par une sombre nuit de tempête de Bill Martin et Barry Root

Nous lisons et relisons Par une sombre nuit de tempête de Bill Martin et Barry Root (éd. Mijade, rééd. 2008), un album jeunesse à partir de 3/4 ans construit en randonnée avec de nombreux objets s’animant lors d’une sombre nuit de tempête: fantôme, tabouret, bougie, porte, hibou, sorcière… Comment tout cela peut-il finir, le vent s’immiscant à son tour? Une histoire halloweenesque qui a beaucoup plu à mon mini sorcier!

  • (Album jeunesse) Un ami par magie de Lu Fraser et Sarah Massini

Nous lisons Un ami par magie de Lu Fraser et Sarah Massini (éd. Kimane, 2022), un album jeunesse joliment illustré. Pour rompre sa solitude, une jeune et gentille sorcière tente de créer une potion d’amitié. Mais il lui manque un des ingrédients de la recette de son grimoire: la fourrure d’un ours éborgné. Et si l’amitié était finalement au rendez-vous? Repéré à sa parution pour le thème et les illustrations de Sarah Massini, j’avais réservé la lecture de cet album jeunesse pour Halloween. Un bon moment de lecture avec cette histoire halloweenesque!

  • (Album jeunesse) Les monstres de la nuit de Magdalena et Christine Davenier

Nous lisons et relisons Les monstres de la nuit de Magdalena et Christine Davenier (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2016) avec Petit Louis, un petit garçon qui n’arrive pas à dormir après que son père lui a lu une histoire de monstres. Seul dans sa chambre, il voit défiler devant lui des monstres: un ogre, une sorcière, un troll et un loup. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse tendre et rigolo, construit en randonnée et qui aborde les rituels du coucher! Même à la fin, les monstres ont droit à un doudou pour dormir. Une histoire qui a également beaucoup plu à mon mini sorcier!

  • (Album jeunesse) Je veux mon chapeau de Jon Klassen

Nous lisons Je veux mon chapeau de Jon Klassen (éd. Milan Jeunesse, 2012), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Ayant perdu son chapeau rouge et pointu, un ours questionne les autres animaux pour le retrouver. Mais personne n’a l’air d’avoir ce chapeau. Un moment de lecture rigolo avec cet album jeunesse avec une chute inattendue!

  • (BD jeunesse) La Sentinelle du Petit Peuple, La pommade de fée de Carbone et Véronique Barrau et Charline Forns (T1)

J’ai lu le tome 1 de La Sentinelle du Petit Peuple, La pommade de fée de Carbone et Véronique Barrau et Charline Forns (éd. Dupuis, 2021, 56 pages), une BD jeunesse à partir de 6 ans. Alors qu’elle est tenue de se soigner en maison de repos, Adélaïde, la grand-mère d’Elina lui révèle son plus grand secret: elle est la sentinelle du Petit Peuple. Afin qu’Elina puisse prendre sa relève, elle lui transmet la recette de la pommade de fée qui permettra à la jeune fille de voir le petit peuple et de lui apporter son aide, l’ondine du lac ayant disparu. Il y est question de disparition, d’enquête, d’amitié et de bienveillance au coeur d’un Petit Peuple enfantin. Un moment de lecture mignon, bienveillant, joli graphiquement, qui rappelle La Boîte à musique et qui pourra plaire aux jeunes lecteurs amateurs de fantastique et de merveilleux!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance historique) Jamais avec le vicomte! de Caroline Linden (T1)

J’ai lu en e-book Jamais avec le vicomte! de Caroline Linden (éd. Harpercollins, rééd. 2022, 471 pages), une romance historique « ennemies to lovers » se déroulant à Londres, en 1822, entre Lady Joan Bennett et Lord Tristan Burke, le meilleur ami de son frère. J’ai bien apprécié ce duo et leurs joutes verbales, chacun d’eux revenant sur la perception qu’il avait de l’autre. Un bon voire très bon moment de lecture légère!

  • (Romance historique) Rivalités, Rendez-vous au printemps de Kate Bateman (T1)

J’ai lu le tome 1 de Rivalités, Rendez-vous au printemps de Kate Bateman (éd. J’ai lu, 2022, 380 pages), une romance historique se déroulant en 1815 entre deux familles de la haute aristocratie anglaise rivales depuis plusieurs siècles, les Montgomery et les Davies mais dont les derniers descendants, en particulier Madeline Montgomery et Gyffud Davies, qui se connaissent depuis l’enfance pourraient mettre un terme à cette rivalité en tentant d’arrêter des contrebandiers, après la découverte d’une grotte sur une parcelle commune aux deux familles. Une lecture agréable et légère, même si parfois les attitudes et échanges entre Madeline et Gyffud étaient trop modernes, surtout pour une jeune femme de la haute aristocratie anglaise qui devait respecter de nombreuses règles de savoir-vivre et de savoir-être hautement chaperonnée et certains rebondissements un brin trop rocambolesques!

  • (Cosy mystery) Les aventures de Lady Swift, Un goût pour le meurtre de Verity Bright (T3)

J’ai lu le tome 3 des aventures de Lady Swift, Un goût pour le meurtre de Verity Bright (éd. La City, 2022, 304 pages), un cosy mystery se déroulant en Angleterre dans les années 20, Lady Eleonor Swift ayant hérité de son oncle du manoir familial, Henley Hall. Après le décès suspect d’un homme politique lors d’un repas, la cuisinière est la principale suspecte. Mais Lady Swift la pense innocente et tout en briguant le mandat politique du défunt, elle décide de mener son enquête avec l’aide de son majordome, Clifford.

Dans cette enquête, il est question de la condition de la femme dans les années 20, en particulier du droit de vote (limitée à certaines femmes âgées de 30 ans) et du rôle des suffragettes pour faire modifier la loi même si cette thématique aurait pu être plus développée, ne servant que de ressort dramatique pour permettre à la jeune femme d’interroger les différents candidats et possibles suspects. Le duo Eleonor/Clifford fonctionne toujours aussi bien, leurs échanges étant toujours aussi vifs et non dénués d’humour. J’ai apprécié également que Lancelot soit peu présent, même si je regrette une nouvelle fois qu’Eleonor se soit entichée de lui plutôt que du commissaire divisionnaire Seldon qui est trop peu présent à mon goût. La série livresque comptant désormais 12 tomes en VO, j’espère que la romance tournera bientôt entre la jeune femme et Seldon plutôt qu’avec le très puéril et peu charismatique Lancelot.

Mes lectures en cours:

  • (Saga feuilletonnée fantastique) Blackwater, La crue de Michael Mcdowell (T1)

J’ai commencé à lire (118 pages lues) le tome 1 de Blackwater, La crue de Michael Mcdowell (éd. Monsieur Toussaint Louverture, 2022), une saga fantastique feuilletonnée qui comprend 6 tomes sur la famille Caskey. Après la crue qui a ravagé Perdido, une petite ville ségrégationniste du Sud de l’Alabama en 1919, les habitants attendent la décrue pour tenter ce qui peut l’être. Accompagné de son domestique noir, Oscar Caskey est surpris en découvrant dans un des hôtels de la ville, une jeune femme: Elinor Dammert. Pour le moment, je ne suis pas emballée par ma lecture, le ressort fantastique autour du personnage d’Elinor Dammert étant trop flagrant et sans subtilités même si ses intentions restent pour le moment mystérieuses et les habitants de Perdido très caricaturaux, en particulier la riche et puissante famille Caskey.

  • (Roman policier historique) Une enquête de Perveen Mistry, La malédiction de Satapur de Sujata Massey (T2)

J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 6 (78 pages lues) la deuxième aventure de Perveen Mistry, La malédiction de Satapur de Sujata Massey (éd. Charleston, 2021, 485 pages), un roman policier historique se déroulant en 1922 dans les Indes britanniques, Perveen Mistry, désormais avocate associée au sein du cabinet de son père accepte la mission du gouvernement britannique de se rendre dans le petit Etat princier de Satapur afin de résoudre un différend entre la maharani douairière et sa belle-fille quant à l’éducation à donner au jeune maharadjah héritier de 10 ans. Et si la vie même de ce dernier était en danger? Pour le moment, j’apprécie ma lecture avec l’arrivée de Perveen Mistry chez l’agent britannique, Colin Wythe Sandringham. 

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