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Point lecture hebdomadaire 2023 #5

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 30 janvier au 5 février 2023:

Avec la chandeleur le 2 février 2023 et les crêpes qui vont avec, nous avons relu des histoires gourmandes avec des crêpes et découvert deux nouveaux albums sur ce thème.

Des lectures jeunesse:

  • (Documentaire jeunesse) La grande fabrique à crottes de Nadja Belhadj et Philippe de Kemmeter

Nous avons lu La grande fabrique à crottes de Nadja Belhadj et Philippe de Kemmeter (éd. Saltimbanque, 2021, 48 pages), un documentaire jeunesse loufoque et instructif sur les crottes, que ce soit chez l’être humain ou les animaux. Le duo a réussi à rendre « attractif » les excréments. Nous avons d’ailleurs revu l’information que nous avions déjà lue dans tome 1 de Charamba, hôtel pour chats, Bobine s’en mêle de Marie Pavlenko et Marie Voyelle, la création de papier à partir de bouses d’éléphant. une lecture très intéressante (avec un manchot empereur comme guide) mais à éviter avant de manger!

  • (Documentaire jeunesse) Professeur Astrocat au fond des océans de Dominic Walliman et Ben Newman

Nous avons également lu Professeur Astrocat au fond des océans de Dominic Walliman et Ben Newman (éd. Gallimard Jeunesse, 2020, 68 pages), un documentaire jeunesse magnifiquement illustré et à partir de 7 ans. Au côté du Professeur Astrocat et de ses amis, nous en apprenons plus sur les fonds marins. Un très bon moment de lecture pour apprendre de façon ludique! J’ai déjà repéré qu’il existait d’autres tomes avec le Professeur Astrocat au sujet de l’espace, de la conquête spatiale ou encore du corps humain.

  • (Album jeunesse) Les rhinos ne mangent pas de crêpes d’Anna Kemp et Sara Ogilvie

Nous avons lu Les rhinos ne mangent pas de crêpes d’Anna Kemp et Sara Ogilvie (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. Se sentant délaissée par ses parents et bien seule, Mathilde voit son quotidien chambouler par l’arrivée d’un énorme rhinocéros violet qui adore les crêpes. Et si cette nouvelle amitié lui permettait de renouer avec ses parents tout le temps bien trop occupés pour l’écouter? Il y est ainsi question de famille et de relation parents/enfant unique. Un très bon moment de lecture loufoque et gourmand avec une fin en boucle qui apporte une touche plus réaliste à l’histoire, ancrée dans l’imaginaire de l’enfance!

  • (Album jeunesse) Un goûter parfait de Chinatsu Watanabe

Nous avons lu Un goûter parfait de Chinatsu Watanabe (éd. Bayard Jeunesse, 2020, rééd. 2021), un album jeunesse cartonné pour les tout-petits, paru pour la première fois au Japon en 2014 et avec un effet miroir astucieux qui permet une lecture en trois dimensions, les pages se reflétant l’une dans l’autre en suivant les étapes de la recette des crêpes. Une jolie découverte gourmande!

Des lectures adulte:

Parmi les douze romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de deux.

  • (Romantasy) Nedala, La promise de sang de Lira Vedia (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de Nedala, La promise de sang de Lira Vedia (éd. Autoédition, 2022, 451 pages), une romantasy. Dans les Sept Royaumes, Lewane est destinée à l’âge de 12 ans à être la Nedala d’Aliarena qui est elle-même destinée à être, à l’âge de 13 ans, la Promise qui doit épouser Elion, le futur Grand Maître de Méramar.  Tel en a décidé un Graveur de Sang. En tant que Nedala, la jeune femme de 18 ans doit protéger au péril de sa vie Aliarena. Lorsque cette dernière est kidnappée, Lewane part sur ses traces tenant pour responsable un des gardes haut gradés, Mathioé, âgé de 30 ans. La prophétie de la Promise de Sang est-elle en train d’avoir lieu?

Il est question de prophétie, de secrets de famille, de complots politiques, de quête initiatique, Lewane devant remettre en cause tout ce qu’elle a appris et découvrant sa vraie identité, ayant désormais la faculté troublante de lire les souvenirs des autres. Doit-elle continuer coûte que coûte à ramener Aliarena auprès du futur Grand Maître, Elion ou aux contraires aidés ceux qui l’ont kidnappée? La romance entre Nedala et Mathioé prend son temps et malgré cet amour improbable, je l’ai trouvé bien mieux amenée que dans Mille battements de cœur de Kiera Cass par exemple. Un très bon moment de lecture plein d’action, de rebondissements, de secrets, d’instabilité politique et de romance slow burn! Ce tome finissant en plein suspens, j’ai hâte de pouvoir lire la suite, n’ayant pas vu les pages défiler.

  • (Romantasy steampunk) Le protectorat de l’ombrelle, Sans âme de Gail Carriger (T1)

Repéré depuis très longtemps chez Bidib pour son univers steampunk, j’ai lu, en e-book, le tome 1 du Protectorat de l’ombrelle, Sans âme de Gail Carriger (éd. Calmann-Lévy, 2011, 338 pages), une romantasy steampunk se déroulant dans une Angleterre victorienne où vivent des créatures surnaturelles comme les vampires et les loups-garous et de rares créatures paranaturelles comme Alexia Tarabotti, une lady de 26 ans célibataire (elle se considère comme vieille fille) et sans âme, son contact bloquant les capacités surnaturelles. Au cours d’une soirée ennuyante au sein de la haute aristocratie anglaise, Alexia tue en se défendant un jeune vampire assoiffé de sang qui vient de l’agresser. Lord Conall Maccon, comte de Woolsey et loup-garou écossais centenaire est chargé de mener l’enquête, l’Alpha étant secondé par son Bêta, le professeur Randolph Lyall.

Ce premier tome tient surtout au duo formé entre Alexia et Conall. La jeune femme se révèle intelligente, cultivée et avec un fort caractère, tenant tête au vieux loup-garou bourru qui entre exaspération et attirance ne sait plus comment se comporter avec elle. Leur duo est attachant et fonctionne à merveille, avec un jeu du chat et de la souris plein de joutes verbales rigolotes sur le mode ennemies to lovers. Un très bon moment de lecture avec ce premier tome mêlant enquête policière et romance avec une bonne dose d’humour! Je continuerai avec plaisir cette saga steampunk parue entre 2012 et 2014 et qui comprend 5 tomes, seuls les deux premiers tomes étant disponibles en e-book et les trois premiers tomes ayant été adaptés en mangas.

Au fil des pages avec les tomes 1 et 2 de Princesse Sara

J’emprunte à la médiathèque les deux premiers tomes de Princesse Sara d’Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Boccato (éd. Soleil, coll. Blackberry, 2011), une BD jeunesse d’après le roman, La petite princesse de Frances Hodgson Burnett publié en 1905. Cette série comprend actuellement 12 tomes, les quatre premiers reprenant le roman tout en y apportant quelques variantes notamment dans un style Steampunk avec l’introduction de live-dolls et automates.

Dans le tome 1, Pour une mine de diamants, je découvre la jeune Sara Crewe avec son père, Ralph Crewe à la recherche de sa nouvelle poupée, Emily dans les rues de Londres avant son arrivée au pensionnat de jeunes filles tenu par la redoutable Miss Minchin. Miss Amelia n’est plus la jeune sœur de Miss Minchin mais son assistante automate un brin usagée. Miss Minchin, ressentant immédiatement de l’amerture et du mépris à l’égard de la jeune Sara, n’en oublie pas de la mettre en valeur à la moindre occasion, ne pensant qu’à l’immense richesse de Ralph Crewe, propriétaire d’une fabrique familiale d’automates florissantes et qui a investi dans une mine de diamants aux Indes. Mais cette vie de princesse peut-elle toujours durer? Comme dans le roman, la douceur et la générosité de Sara l’amènent à se lier d’amitié avec la jeune domestique Becky, une autre pensionnaire, Ermengarde Saint-John et à devenir la mère « adoptive » de Lottie, une orpheline de mère tout comme elle de 4 ans. Je retrouve également Mariette, la femme de chambre automate de Sara et une autre pensionnaire, la mesquine Lavinia, jalouse de Sara. Les autrices ont réussi à retranscrire à merveille l’atmosphère du roman, le caractère à la fois adulte et rêveur de Sara, la « Petite Madame » comme l’appelait son père, tout en apportant leur touche personnelle.

Puis dans le tome 2, La Princesse déchue, je reprends l’histoire là où elle s’était arrêtée, le jour fatidique de son douzième anniversaire. Sara Crewe est désormais réduite à être une domestique du pensionnat au même titre que la jeune Becky, vivant dans une chambre mansardée et insalubre du grenier. Vêtue d’un simple ensemble noir bien trop petit pour elle, elle enchaîne les dures besognes et les privations. Son état de santé se détériore. Mais elle garde pourtant son tempérament, sa force de caractère et son imagination débordante pour survivre à la faim, au froid et aux mauvais traitements, ce qui a le don d’énerver encore plus Miss Minchin qui voudrait la voir briser. Elle continue de faire répéter aux plus jeunes filles le Français et s’avère utile dans la réparation d’Amélia. Comme dans le tome précédent, les autrices suivent l’histoire du roman avec la déchéance de Sara, sa rencontre avec la « Grande Famille » (même si un quatrième enfant, James est inventé à la famille Carmichael), l’arrivée de M. Carrisford et de son serviteur, Ram Dass, Melchisédec, le rat apprivoisé… Les mêmes émotions me submergent comme à la lecture du roman ou lorsque moi-même enfant, dans les années 80, je regardai le dessin animé Princesse Sarah.

Coup de cœur pour cette adaptation réussie du roman de Frances H. Burnett! Les illustrations, parfois mangaïsées, sont magnifiques. J’ai hâte de lire les autres tomes et surtout le nouveau cycle à partir du tome 5 dévoilant Sara Crewe adulte et retournant aux Indes.

année

Participation #4 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine #adaptation

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Prénom: « Sara » et #5 Catégorie Lieu: « Mine de diamants »

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