Étiquette : sorcière (Page 7 of 15)

Nos lectures « Hänsel et Gretel »

Je continue de compiler les contes traditionnels que nous lisons. Cette fois, il s’agit de différentes versions de Hänsel et Gretel. Ce conte traditionnel est paru pour la première fois dans Les Contes de l’enfance et du foyer des Frères Grimm, en 1812. Les Frères Grimm ont eu même modifié, à plusieurs reprises, leur conte. Ce conte fait d’ailleurs penser à celle du Petit Poucet et à Baba Yaga.

Des versions classiques:

  • Hänsel et Gretel de Lorenzo Mattotti, d’après les Frères Grimm (éd. Gallimard Jeunesse, 2009), un album jeunesse grand format à partir de 8 ans et recommandé par le Ministère de l’Éducation Nationale pour le cycle 2 de l’école primaire. L’album alterne texte et illustrations en noir et blanc faisant ressentir la peur ressentie par les deux enfants lorsqu’ils sont abandonnés dans la forêt ou lorsqu’ils sont capturés par la méchante sorcière. 
  • Hänsel et Gretel de Matteo Gaule (éd. Sassi Junior, 2017), un album jeunesse à découpes et à partir de 5 ans, une version avec un texte simplifiée et de fines illustrations au laser plus colorées et moins sombres malgré son propos que l’album illustré par Lorenzo Mattotti.
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Des versions détournées/revisitées du conte:

  • Hansel et Gretel de Solène Gaynecoetche et Laurent Tardy (éd. Bilboquet, 2016), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui revisite le conte originel en alternant les points de vue entre à gauche, celui des enfants et à droite, celui de vieille dame ayant confectionné une maison toute en sucreries et que l’on disait sorcière.
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Des histoires reprenant le(s) personnage(s) du conte:

  • Dans la grande forêt de Jeanne Boyer et Caroline Hüe (éd. Milan, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans, Rosalie devant se défaire de la méchante sorcière de Hänsel et Gretel.

Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Au fil des pages avec Les oies de Baba Yaga

J’emprunte à la médiathèque Les oies de Baba Yaga d’Alain Serres et Alessandra Vitelli (éd. Rue du Monde, coll. Papagoya, 2012), un album jeunesse à partir de 4 ans, d’après un conte russe. Les parents d’Irina et d’Ivan partent vendre leur récolte de betteraves au marché. Ils demandent à Irina de bien veiller sur son petit frère Ivan. Mais la petite fille distraite par ce qui l’entoure oublie de le surveiller. Ivan se fait enlever par les oies de Baba Yaga. Aidée d’une grenouille avec qui elle a été honnête, Irina parviendra-t-elle à sauver son petit frère?

L’histoire est construite comme un conte-randonnée, la petite fille croisant sur sa route, un four à pain, un pommier et une rivière de lait. Elle leur demande son chemin mais refuse à chaque fois de goûter ce qu’ils leur proposent de façon hautaine (galette de seigle, pomme et lait). Ils ne l’aident donc pas. Irina arrive toutefois à retrouver son frère. Mais en fuyant, elle se montre plus aimable envers eux. Dès lors, ils acceptent de l’aider à se cacher des oies de la Baba Yaga. J’avoue qu’à la lecture, je ne voyais pas trop où voulait en venir le conte avec ces trois rencontres et l’attitude de la petite fille (qui aurait pu décliner de peur de perdre du temps pour retrouver son frère par exemple). Je l’ai finalement lu comme une règle de savoir-vivre et de politesse en Russie, encore en vigueur aujourd’hui dans la plupart des pays slaves (accepter de goûter tout plat ou verre proposé lors d’un repas même trop copieux pour ne pas blesser son hôte). Il y est aussi question d’honnêteté et de courage de la petite fille face à Baba Yaga pour réparer son erreur de protection envers son frère.

Ce conte reprend l’histoire des Oies Sauvages repris dans un recueil de Contes populaires russes d’Alexandre Afanassiev paru en  1873, la sorcière Baba Yaga étant aussi présente. Elle me fait aussi penser à un conte des Frères Grimm, Dame Hiver dans lequel on retrouve les épreuves du four et du pommier, la jeune fille devant retirer du four du pain déjà cuit et cueillir des pommes déjà mûres. D’ailleurs, j’ai trouvé le message d’une aide réciproque plus pertinente dans Dame Hiver que dans Les oies de Baba Yaga. Un moment de lecture dépaysant, le livre finissant avec un petit carnet de Russie comportant de brèves informations sur la vie quotidienne, la culture et les traditions russes!

Participation #14 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte russe

Participation #4 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Participation #16 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Galette de seigle, pomme et lait

Au fil des pages avec La malédiction de l’anneau d’or

Après avoir lu Anya et Tigre blanc, je lis La malédiction de l’anneau d’or de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2017), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans et préquel du premier. L’histoire revient sur la vie de la sorcière maudite, Cornélia qui avait réussi à duper le couple royal du pays du Grand Blanc en propageant une fausse malédiction pour enlever les enfants du royaume.

Cornélia est une jeune orpheline aveugle qui grandit dans un orphelinat avec son amie et confidente, Virginia, sous le regard de Jack, un corbeau sauvé par Cornélia petite. Toutes les deux sont fascinées par la légende de l’Anneau d’or selon laquelle quiconque réussira à passer cet anneau à son doigt deviendra riche et célèbre. Année après année, elles se rendent régulièrement, la nuit, dans le Temple perdu de la forêt du Mont Battois espérant à chaque fois être l’élue de l’anneau d’or. Elles admirent également l’un de leurs enseignants, Génius la main froide au point que leur amitié est mise en mal lorsque ce dernier jette son dévolu sur Cornélia. Virginia arrivera-t-elle à sauver son amie d’un destin funeste lorsque Cornélia réussit à porter l’anneau d’or, l’ombre de Génius n’étant pas loin?

Les illustrations de François Roca sont tout aussi magnifiques que dans l’album précédent, dans un décor cette fois-ci médiéval. Le narrateur n’est plus le temps mais un corbeau recueilli par Cornélia. L’histoire renvoie à celle d’Anya et Tigre blanc et permet de répondre à certaines questions laissées en suspens et d’apprendre que Cornélia n’a pas agi seule mais sous l’emprise de Génius la main froide.

Toutefois,  il existe des différences/incohérences entre la sorcière décrite dans le premier tome et Cornélia devenue aveugle enfant après avoir été touchée par la foudre qui a emporté ses parents et non du fait de détenir l’anneau d’or. D’ailleurs, si on observe d’un peu plus près les illustrations de la sorcière dans Anya et Tigre blanc, elle ne porte pas d’anneau. Les traits de son visage, et plus généralement sa silhouette, sont plus soignés et plus gracieux dans La malédiction de l’anneau d’or. D’autre part, l’histoire interroge sur ce qu’une personne peut faire par amour ou par amitié, sur comment aider un proche qui se perd et in fine s’il est possible de tout pardonner, même quand l’impardonnable est commis. Un très bon moment de lecture!

Pour un autre avis sur cet album: Bidib.

Participation #6 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Objet: « Anneau d’or »

Au fil des pages avec Anya et Tigre blanc

J’emprunte à la médiathèque Anya et Tigre Blanc de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2015), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans. Au pays du Grand Blanc, dans des temps anciens, après la naissance du prince héritier du royaume gouverné par un Roi cruel et injuste, de nombreux enfants de la même génération que le prince disparaissent un à un. C’est le cas du frère jumeau d’Anya, enlevé bébé. Des animaux les remplacent. C’est ainsi qu’Anya grandit au côté d’un tigre blanc, les animaux et les hommes pouvant communiquer ensemble. Mais, à 12 ans, Anya est à son tour enlevée par une sorcière aveugle et maudite. Sera-t-elle à l’origine de la révolte qui gronde pour retrouver tous ces enfants?

L’histoire est contée par le temps, un narrateur qui se veut le plus neutre possible sur ce qu’il nous révèle, « blanc comme neige ». Les illustrations sont magnifiques et très réalistes, surtout les animaux et me plongent dans le froid de cette contrée lointaine, avant la Grande Fonte. Il y est question de malédiction royale, de travail forcé des enfants et de révolte avec une jeune héroïne forte et courageuse face à la tyrannie du couple royal secondé ou plus exactement dupé par une sorcière maléfique. Un très bon moment de lecture que je poursuis avec la suite, La malédiction de l’anneau d’or qui revient sur la vie de la sorcière maudite!

Participation #5 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Couleur: « Blanc »

Au fil des pages avec Anika et la sorcière des neiges

Nous lisons un de nos derniers emprunts à la médiathèque, Anika et la sorcière des neiges de Linda Sunderland et Daniel Egnéus (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 selon l’éditeur mais plutôt pour les plus grands, à partir de 5 ans. Pendant qu’Anika reste au Jardin des neiges avec son père, sa mère part cueillir des gentianes bleues, fleurs porte-bonheur de sa fille. Mais elle est capturée par la maléfique Sorcière des Neiges. Anika part la sauver avec son père. Aidée d’un corbeau et d’un renard polaire, aura-t-elle assez de magie en elle pour faire face à la sorcière?

Anika est une petite fille bien courageuse et amie des corbeaux qui lui ont offert une belle robe de plumes. Elle s’épanouit au sein d’une famille unie et en harmonie avec les animaux sauvages, les soignant au besoin en toute simplicité et gentillesse. Elle n’hésite donc pas une seconde pour aider son père dans le sauvetage de sa mère. Il est ainsi question d’aventure, d’amour filial, de respect des animaux et de magie du cœur. A l’instar de la magnifique couverture pleine page, les illustrations sont jolies dans les tons bleutés, même si parfois j’ai trouvé bizarres des animaux avec deux yeux de profil au lieu d’un seul. Un très bon moment de lecture avec ce joli conte initiatique hivernal qui rappelle celui d’Hans Christian Andersen, La Reine des neiges, la jeune Gerda partant sauver son ami Kay prisonnier dans le palais de la reine!

Participation #2 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Météo: « neiges »

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