Étiquette : sorcière (Page 11 of 15)

Au fil des pages avec Blanche-Neige

J’emprunte à la médiathèque Blanche-Neige illustré par Mayalen Goust, d’après les Frères Grimm (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2009), un album jeunesse en petit format souple à partir de 3 ans selon l’éditeur. Le texte reprend celui, parfois cruel, des Frères Grimm avec les différentes tentatives sous fond de sorcellerie de la belle-mère de Blanche-Neige pour la tuer. Réfugiée chez les sept nains, Blanche-Neige n’est pourtant pas méfiante et ne tient pas compte de leur mise en garde. Finira-t-elle par croquer la pomme empoisonnée?

J’ai beaucoup apprécié les illustrations de Mayalen Goust, avec un style japonisant, à la fois sombre et rouge, le rouge prédominant à chaque page. Blanche-Neige grandit au fil des pages, de petite fille à jeune femme, sa beauté provocant l’ire et la jalousie de la Reine. Coup de cœur pour cette très jolie version illustrée! Avec ce conte traditionnel, je participe au jeu de pistes du Mois des Contes et Légendes de Bidib pour la piste n°8, « Escale en Europe ».

Pour d’autres avis sur cet album jeunesse: Pedro Pan Rabbit.

Participation #41 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Escale en Europe

année

Participation #11 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Prénom: « Blanche-Neige »

Au fil des pages avec Le Magicien d’Oz

J’emprunte à la médiathèque Le Magicien d’Oz de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe, d’après Lyman Frank Baum (éd. Albin Michel Jeunesse, 2018),  un album jeunesse à partir de 9 ans voire un peu plus puisqu’il s’agit plutôt d’un roman illustré. Quelle superbe adaptation de l’œuvre de L.F. Baum publié en 1900!

Le narrateur de l’histoire est ici l’épouvantail qui prend vie dès les premières pages. L’histoire débute ainsi par la rencontre de Dorothy et de l’épouvantail, et non de l’arrivée de Dorothy au Pays d’Oz après la tornade qui a emporté la ferme de son oncle et de sa tante au Kansas. A peine âgé de quelques heures, l’épouvantail grandit au fil des pages en compagnie de ses compagnons de route – la jeune Dorothy avec son chien Toto et qui ne peut pas rentrer chez elle au Kansas, l’Homme de fer sans cœur et le lion sans courage –  vers la Cité des Émeraudes pour rencontrer le Magicien d’Oz, seul à même de lui donner un cerveau. Et si au fond, il possédait déjà tout en lui?

Les illustrations de Benjamin Lacombe sont magnifiques, avec cette prédominance de vert (vert métallisé, vert émeraude…) qui contraste avec le gris des terres fermières du Kansas. L’écriture de Sébastien Perez est très plaisante et fluide, accessible pour un jeune lecteur. Dans cette version, ce n’est pas Dorothy mais l’épouvantail qui est le personnage central de l’histoire – un personnage très attachant, tour à tour naïf et enfantin dans sa découverte du monde mais aussi astucieux et perspicace malgré lui. Cette idée de tout décrire de son point de vue n’oublie toutefois pas toutes les étapes-clés du romande L.F. Baum à partir de la rencontre de Dorothy et de l’épouvantail.

Il y est ainsi question de quête initiatique, d’aventures faites de rencontres et de dangers, d’amitié, d’entraide et de confiance en soi! Coup de cœur pour cette adaptation réussie du Magicien d’Oz, joli conte fantastique et initiatique! C’est aussi une critique sociale de la société américaine, ce que rappelle les dernières pages de l’album. Avec ce roman illustré, je participe au jeu de pistes du Mois des Contes et Légendes de Bidib pour la piste n°5, « Escale en Amérique ».

Participation #39 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Escale en Amérique

année

Participation #10 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

america

Le Mois Américain de Titine #Album jeunesse/roman illustré

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Personne réelle: « Magicien d’Oz »

Au fil des pages avec Dans la grande forêt

Nous empruntons à la médiathèque Dans la grande forêt de Jeanne Boyer et Caroline Hüe (éd. Milan, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Répondant à la demande d’une certaine Mamie Gâteau malade, Rosalie tout de rose vêtue part la rejoindre avec un panier de provisions en passant dans la grande forêt. Rien ne semble lui faire peur, pas même le loup du Petit Chaperon Rouge ou la sorcière de Blanche-Neige. Rosalie est ravie de ne pas avoir été dupée grâce à la lecture des contes de fées jusqu’à ce qu’elle aperçoive une maison de pain d’épices. Mais Rosalie a-t-elle vraiment lu tous les contes de fées? Ses parents l’ont-ils bien préparée à affronter tous les dangers de la forêt?

Les autrices s’amusent à détourner les codes des contes traditionnels des Frères Grimm. Rosalie est une petite fille cultivée, maligne et sûre d’elle (peut-être trop). Nous rions beaucoup devant la répartie de Rosalie, les caractères du loup ou des sorcières à l’opposé de ce que nous pourrions attendre d’eux: un loup sot, une sorcière peu effrayante, etc. Il y est ainsi question du pouvoir des livres qui permet à l’héroïne de s’instruire et de mettre au point sa stratégie pour braver la sorcière de Hänsel et Gretel mais aussi de courage, d’humilité et de confiance en soi. Les jeunes lecteurs seront contents de reconnaître les méchants des contes traditionnels dès la couverture de l’album et de chanter à leur tour le refrain de Rosalie. Coup de cœur pour cet album jeunesse rempli d’humour et qui fait gentiment peur!

Participation #30 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Conte détourné

Au fil des pages avec La potion magique de Georges Bouillon

Sachant que le Mois Anglais 2020 allait commencer, je suis allée récupérer des livres laissés dans le grenier de mes parents pour constituer ma PAL de ce mois de juin. Alors pour la première soirée du RAT, j’ai relu plus de 25 ans après, un roman jeunesse étudié au collège: La potion magique de Georges Bouillon de Roald Dahl (éd. Gallimard, coll. Folio Junior, 1993), un album jeunesse à partir de 9 ans et qui est paru pour la première fois en 1981. Et comme nous sommes le 13 juin 2020, ce roman participe à la journée « Lecture jeunesse » du Mois Anglais.

Un samedi matin, Georges, un petit garçon de 8 ans, reste seul avec sa grand-mère à la maison, une ferme dans la campagne anglaise. Mais Georges n’apprécie guère Grandma, sa grand-mère vieille, aigrie, petite et grincheuse qu’il compare à une sorcière. Elle ne se cesse d’ailleurs toute la matinée de râler et de lui faire peur, tout en lui rappelant de ne pas oublier de lui donner son médicament à 11h00. C’est alors que Georges a l’idée de remplacer son médicament par une potion magique, pensant ainsi changer le caractère de sa grand-mère et même s’en débarrasser. Il va ainsi de pièce en pièce pour fabriquer la potion, mélangeant des produits plus dangereux et toxiques les uns que les autres: des lotions dans la salle de bain, des médicaments pour animaux de la ferme dans la grange et même des  pots de peinture, etc… Et à 11 heures, il fait boire un peu de potion à sa grand-mère qui va grandir, grandir… Sa grand-mère va-t-elle revenir comme avant? Comment vont réagir ses parents à leur retour?

De ma précédente lecture, je ne me souvenais que de peu de choses si ce n’est qu’il s’agissait d’une histoire magique, drôle et qu’elle m’avait plu. Avec cette relecture adulte et de parent, je pensais « Olala que de produits toxiques mis dans les mains d’un enfant! ». Et forcément, quand les effets magiques de la potion se réalisent, je suis aussi surprise que le jeune héros, m’attendant au pire pour cette grand-mère pourtant si antipathique. Pour les enfants, ce sont surtout le comique de répétition et les transformations de la grand-mère et des animaux qui font rire, grandissant ou rapetissant à la manière d’Alice au Pays des Merveilles. Mais l’histoire ne se résume point à cela puisque l’auteur aborde, avec humour, les relations familiales où des tensions peuvent exister entre les membres de la famille, le père de Georges n’appréciant pas non plus sa belle-mère mais aussi une critique de l’élevage intensif et de l’utilisation d’engrais chimiques et pesticides.

Un bon moment de lecture qui me donne envie de relire Le Bon gros géant ou Matilda! Les illustrations expressives et en noir et blanc de Quentin Blake accompagnent à merveille le récit, donnant vie aux transformations loufoques de la potion magique sur la grand-mère qui a vraiment l’air d’une sorcière terrifiante et sur d’autres animaux de la ferme!

Le Mois Anglais de Lou et Titine  #Lecture jeunesse

Au fil des pages avec Le pire des chevaliers

Nous avons emprunté à la médiathèque, il y a déjà quelques semaines, Le pire des chevaliers d’Anna Kemp et Sara Ogilvie (éd. Milan, 2015), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui a été publié après La Pire des princesses. Il était une fois petit crapaud, surnommé « Riquiqui » par ses amis mais qui préférait de loin le prénom « César ». Il part en quête d’une princesse pour devenir chevalier, après avoir lu un soir un conte extraordinaire. Après avoir croisé sur sa route, ogre, sorcière et autre créature, parviendra-t-il à rencontrer une princesse et ainsi devenir un héros comme il se l’imagine (grand et costaud bien sûr)?

Que d’humour dans ce conte de fées détourné tout en rimes et qui s’amuse avec les clichés des contes traditionnels! Exit le grand héros et la pauvre princesse en détresse! Chaque personnage a ses particularités et n’en est pas moins héros à sa façon. Cela nous rappelle la détermination de Petit Pois et l’importance de l’estime de soi. Un très bon moment de lecture!

Participation #169 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Mot au pluriel: « Chevaliers »

Participation #15 Contes & Légendes 2020 de Bidib #contes de fées

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