Étiquette : saisons (Page 2 of 7)

Au fil des pages avec Les Musiciens de la Nouvelle-Brême

Nous avons lu Les Musiciens de la Nouvelle-Brême de Pierre Delye et Cécile Hudrisier (éd. Didier Jeunesse, 2010), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui revisite le conte traditionnel des frères Grimm paru pour la première fois en 1819 en le situant au Canada. Franky le caribou, Max le castor, Dexter le raton laveur et Charlie le grizzli sont tous les quatre passionnés de musique. Ils décident de se rendre à la Nouvelle-Brême mais en chemin, ils voient des braconniers. Que décideront-ils de faire: continuer leur chemin ou mettre fin au braconnage?

Nous apprécions toujours autant les illustrations de Cécile Hudrisier qui accompagnent toujours aussi bien le texte en randonnée et rigolo de Pierre Delye: les animaux sont ceux de la forêt canadienne et non plus allemande, chacun d’eux étant associé à une saison et les voleurs sont devenus des braconniers. Nous avions d’ailleurs beaucoup apprécié de ce duo auteur/illustratrice leur version de La petite poule rousse et de La Grosse Faim de P’tit Bonhomme. Un très bon moment de lecture rigolo avec ce conte qui se termine sur une jolie morale et qui fait la part belle à la musique (qui swingue), à l’amitié et à l’entraide! Sans oublier un petit passage gourmand avec le sirop d’érable.

Participation #26 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Conte revisité

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Art: « Musiciens »

Participation #14 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Conte revisité

Participation #98 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Participation #48 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Gourmandises canadiennes

Au fil des pages avec Le cerf-volant de Toshiro

Lors d’un Mois au Japon 2021, nous avions lu Le cerf-volant de Toshiro de Ghislaine Roman et Stéphane Nicolet (éd. Nathan Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur (mais je dirai plutôt 5/6 ans) et qui a fait partie de la sélection CE1 du 31e Prix des Incos en 2020.  Un jour de printemps, un petit garçon mutique vient de finir de fabriquer un cerf-volant avec son grand-père âgé et au dos voûté. Ils lancent le cerf-volant mais son grand-père ne peut le voir dans le ciel. Le petit garçon a alors l’idée de le lui montrer grâce à une flaque d’eau. Et c’est ainsi que les saisons défilent.

Les jolies illustrations épurées avec quelques touches de couleurs qui font penser aux estampes japonaises accompagnent un texte mettant en avant l’amour intergénérationnel entre un petit garçon et son grand-père, chacun des deux prenant soin de l’autre et profitant du temps passé ensemble à observer la Nature qui les entoure pendant que le cerf-volant est lancé. Un très bon moment de lecture avec cette bienveillante, tendre et complice relation se tissant au fil des saisons!

Participation #6 Un Mois au Japon 2022 d’Hilde et Lou #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Objet: « Cerf-volant »

Participation #30 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Au fil des pages avec Gros Loup et la petite bête

Ces derniers jours, nous lisons et relisons Gros Loup et la petite bête de Rob Hodgson (éd. Belin Jeunesse, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui a fait partie de la sélection Maternelle du 30e Prix des Incos en 2019. Dans une ambiance automnale, un loup guette une petite bête qui se cache dans une grotte. Arrivera-t-il à l’attraper?

L’histoire est très rigolote et loufoque, le suspense allant crescendo dans les tentatives du loup pourtant malin pour déloger la petite bête pour la manger et notre envie de connaître l’identité de cette petite bête jusqu’à la chute finale hilarante, inattendue et son retournement de situation qui permet de relancer l’histoire. Les illustrations épurées sont jolies et dynamiques dans l’esprit BD, le loup étant expressif et reprennent bien le temps qui passe avec les différentes saisons. Il est également amusant de s’arrêter sur deux autres petites bêtes de l’histoire qui apparaissent en arrière-plan, le ver de terre et l’escargot. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui nous a donné envie de manger des donuts, ce que nous avons fait samedi dernier!

Participation #2 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Auteur anglais

Participation #19 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais #Album jeunesse

Participation #57 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Donut

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Animal: « Loup »

Au fil des pages avec On sème un peu, beaucoup…

Nous lisons On sème un peu, beaucoup… de Laura Hedon (éd. A2MIMO, 2021), une autrice que nous avions découverte avec son précédent album printanier tout aussi joli, adorable et poétique que celui-ci, Allons chercher le printemps. Dans cet album sans texte, nous suivons une minuscule petite fille qui voyage accrochée à une graine de pissenlit jusqu’à arriver dans une ville. Et si la nature avait aussi sa place en ville, à l’image des mauvaises herbes pas si mauvaises qui y poussent?

Les illustrations aux couleurs pastels sont douces, arrondies et dynamiques à la façon d’une BD et suivent le cycle des plantes. La toute petite fille qui fait penser à une Poucette des villes vit en osmose avec sa graine de pissenlit jusqu’à poursuivre cette harmonie avec la végétation urbaine. Un très joli message écologique en compagnie des petits êtres de la Nature avec cet album jeunesse à partir de 5 ans et qui se termine par un petit volet documentaire de Sophie Bordet-Petillon! D’ailleurs, de plus en plus de jardins ou potagers coopératifs se développent dans les villes et qui permettent des échanges conviviaux comme décrits dans cet album jeunesse.

Cette lecture accompagne parfaitement nos petites plantations de ces dernières semaines puisque certains de nos haricots ont germé et sont devenus des petits plants qui depuis que j’ai pris la photo ont été plantés dans notre jardinière.

challenge 2021 lire au féminin

Participation #30 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Nos lectures en haïkus

Pour cette nouvelle journée du Mois au Japon 2021, j’avais envie de m’arrêter sur la poésie japonaise et les haïkus. En première photo d’illustrations, j’en ai choisi sur le thème printanier, avec bien sûr, les cerisiers en fleurs puisque nous sommes au printemps.

  • J’écris des haïkus

Pour en savoir plus sur les haïkus, j’ai emprunté à la médiathèque J’écris des haïkus de Véronique Brindeau et Sandrine Thommen (éd. Picquier Jeunesse, 2016), un livre documentaire jeunesse à partir de 9 ans pour apprendre à écrire des haïkus et que j’ai trouvé très bien fait et pédagogue. L’autrice reprend les différentes règles pour les écrire en évoquant les grandes fêtes japonaises comme par exemple la fête du 3 février (premier jour de la nouvelle année autrefois) appelée la fête des fèves  pour chasser les démons à la nouvelle année – et les poètes célèbres de haïkus comme Matsuo Bashô (XVIIe siècle), Yosa Buson (XVIIIe siècle) ou encore la poétesse Chiyo-ni (XVIIIe siècle). J’ai noté ce haïku de Matsuo Bashô repris d’ailleurs en épigraphe dans Entre Neige et Loup: « Dans le vieil étang//une grenouille qui plonge//ô le bruit de l’eau! ». Les illustrations de Sandrine Thommen ponctuent toutes ces informations de façon douce.

Mais avant de pouvoir en écrire, il faut comprendre l’essence des haïkus. Alors qu’est-ce qu’un haïku? Ce sont des poèmes extrêmement brefs. Leur simplicité n’est qu’apparente car ils sont en réalité très codifiés, les trois règles à suivre ayant été fixées au XVIIe siècle par Matsuo Bashô, un poète japonais. Ils se composent de peu de mots (pas plus de 12 dont un « mot de saison ») formant 17 syllabes suivant une alternance 5-7-5 et respectant la règle de la « coupure ». Ils doivent pouvoir se lire à voix haute en une seule respiration. Ils se présentent en une seule colonne verticale au Japon et sur trois lignes horizontales en France. S’ancrant dans les saisons, la nature, des instants/instantanés de la vie quotidienne ou encore du temps qui passe, ils reflètent des observations ou des souvenirs et  suscitent l’émotion. Comme l’a écrit Jack Kerouac (XXe siècle), « Le haïku est une phrase douce et courte, avec un sursaut de pensée ».

La fin du livre se termine sur le grand jeu du kukai. Et si maintenant nous nous lancions également dans des écrits de haïkus? C’est ma participation pour la journée consacrée aux éditions Picquier du 22 avril 2021 du Mois au Japon.

  • Mon livre de haïkus, à dire, à lire et à inventer

J’ai aussi emprunté Mon livre de haïkus, à dire, à lire et à inventer de Janik Coat et Jean-Hugues Malineau (éd. Albin Michel Jeunesse, 2012), un recueil de 100 haïkus à partir de 6 ans. Je trouve qu’il complète bien le livre précédent en en étant une application puisque nous y retrouvons des haïkus traditionnels japonais ou d’auteurs français contemporains mais aussi des créations d’élèves d’école primaire ou de collégiens.

Des conseils sont aussi donnés pour tenter à notre tour d’écrire des haïkus. Le livre est illustré de façon épurée par Janik Coat dont nous avions déjà lu un abécédaire animalier, A B C bestiaire (éd. Autrement Jeunesse, 2012). Je me suis d’ailleurs notée quelques-uns des haïkus comme celui-ci de Ryôkan: « Le voleur a tout emporté//Mais il a oublié la lune//À ma fenêtre » et qui me rappelle le deuxième conte d’un album jeunesse, Petits contes zen de Jon J. Muth (éd. Circonflexe, 2005), « Oncle Tsukimi et la lune ».

  • La balade de Koïshi

Nous lisons aussi La balade de Koïshi d’Agnès Domergue et Cécile Hudrisier (éd. Grasset Jeunesse, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans en forme de livre-accordéon dont les deux extrémités peuvent se rejoindre. Nous suivons de sa naissance à sa mort, Koïshi, un petit être « né d’une rizière et du soleil levant », conservant précieusement dans sa poche un grain de riz. Coup de cœur pour cet album jeunesse aux magnifiques illustrations et contant de façon poétique le cycle de la Vie!

  • Entre Neige et Loup

Puis je relis une nouvelle fois Entre Neige et Loup d’Agnès Domergue et Hélène Canac (éd. Jungle, 2019), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Élevée par son père, Lila vit cloitrée dans sa maison, sur une île enneigée. Depuis son plus jeune âge, son père la protège d’une malédiction et d’un démon. Un jour qu’il s’absente plus longuement, Lila l’imagine déjà prisonnier du démon et décide de partir à sa recherche. Accompagnée de son chat Bambou et de ses deux grenouilles, Mochi et Moshi, la jeune fille découvre alors une forêt endormie sous la neige, peuplée de jizos énigmatiques parlant en haïkus et d’un loup blanc. Il y est question de quête initiatique, d’amitié, de relations parent/enfant et d’aventures. Un très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse fantastique aux magnifiques illustrations et empreinte de folklore japonais!

Participation #19 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Lecture jeunesse


challenge 2021 lire au féminin

Participation #25 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya

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