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Point lecture hebdomadaire #8

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière, celle en cours et sans doute nos prochaines, ponctuées de passages à la librairie et à la médiathèque.

Nos lectures du 20 au 26 septembre 2021:

Des albums jeunesse:

Nous continuons nos relectures et découvertes d’histoires d’automne et d’Halloween mais pas que avec des histoires de dinosaures.

  • (Album jeunesse) Toute la vérité sur les dinosaures de Guido Van Genechten

Nous lisons Toute la vérité sur les dinosaures de Guido Van Genechten (éd. Mijade, 2018), un album jeunesse à partir de 4 ans. Se disant être un dinosaure, une poule court chercher son album photos et nous parle de ses ancêtres, les dinosaures comme les Vélociraptor, Diplodocus ou autre Tricératops… et qui ont disparu à la suite d’un astéroïde ayant frappé la Terre. Tous? Pas vraiment. Une histoire rigolote, l’auteur s’amusant à faire interagir la poule avec le lecteur!

  • (Album jeunesse) L’hôpital des dinosaures de Hye-Won Kyung

Nous lisons et relisons L’hôpital des dinosaures de Hye-Won Kyung (éd. Versant Sud Jeunesse, 2020), un album jeunesse à partir de 5 ans. Dans la salle d’attente du docteur, des dinosaures attendent leur tour: un stégosaure dont les plaques sur le dos le gênent, un diplodocus qui s’est fait un torticolis, une mère maiasaura épuisée et malnutrie à force de s’occuper de ses petits… Hasard des emprunts, cette histoire met aussi en scène une poule, l’infirmière Poulette qui ici amène les dinosaures auprès du médecin et nous en apprend un peu plus sur eux. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui alterne entre histoire rigolote et documentaire!

  • (Album jeunesse) La fête d’automne de la famille Souris de Kazuo Iwamura

Je pensais que nous avions lu toutes les histoires de la famille Souris mais non. Alors nous lisons en ce début d’automne, La fête d’automne de la famille Souris de Kazuo Iwamura (éd. L’école des loisirs, 1993, rééd. 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Pendant une partie de cache-cache, Pierrot a disparu. Les autres membres de la famille Souris partent à sa recherche. Encore une histoire toute mignonne avec des illustrations remplies de petits détails! Nous en profitons pour relire La famille Souris et le potiron.

  • (Album jeunesse) Un thé à l’eau de parapluie de Karen Hottois et Chloé Malard

Nous lisons et relisons également Un thé à l’eau de parapluie de Karen Hottois et Chloé Malard (éd. Seuil Jeunesse, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Par une journée pluvieuse d’automne, Elmo, un blaireau invite ses amis à un thé à l’eau de parapluie accompagné de bichons au citron. Une histoire cosy, douce, poétique et réconfortante à lire le soir ou blotti sous un plaid! Un très bon moment de lecture!

  • (Album jeunesse) Le Crafougna de Stéphane Servant et Anne Montel

Nous lisons aussi Le Crafougna de Stéphane Servant et Anne Montel (éd. Didier Jeunesse, 2012), un album jeunesse à partir de 5 ans. Un dimanche soir à l’approche du carnaval, le Crafougna élit domicile dans la famille d’un petit garçon. Il semble le seul à le repousser, ses parents et sa sœur se transformant à leur tour en un monstre gris, velu et crafougnant. Arrivera-t-il à repousser le Crafougna de chez lui? Une façon rigolote d’aborder la mauvaise humeur, surtout celle du dimanche soir avant de commencer une nouvelle semaine! Le déguisement du petit garçon m’a fait penser aux personnages de Bergères guerrières, une BD jeunesse illustrée par Anne Montel en duo avec Loïc Clément.

Des BD jeunesse:

  • (BD jeunesse) Ana Ana L’histoire incroyable (T18)

Pré-commandé à la librairie et paru le 17 septembre 2021, nous lisons et relisons le dernier tome, le 18 d’Ana Ana, L’histoire incroyable d’Alexis Dormal et Dominique Roques (éd. Dargaud, 2021), une BD jeunesse pour les 3/6 ans et qui – pur hasard du calendrier halloweenesque – parle d’un monstre buveur de thé. Une histoire rigolote qui reprend le jeu du téléphone arabe ou sans fil. L’anecdote de Goupille qui a pris la tasse pendant qu’il nageait est transformée d’un doudou à un autre pour le plus grand plaisir du jeune lecteur!

  • 109 rue des soupirs, Fantômes à domicile de Mr. Tan et Yomgui Dumont (T1)

Après l’avoir repéré lors de l’édition précédente du Challenge Halloween de Hilde et Lou, je lis le tome 1 de 109 rue des soupirs, Fantômes à domicile de Mr. Tan et Yomgui Dumont (éd. Casterman, 2019, 125 pages). Elliot, un petit garçon de 9 ans laissé très souvent seul par ses parents devient ami avec les fantômes hantant le 109 Rue des Soupirs, trouvant auprès d’eux une seconde famille. Aucune baby-sitter n’arrive à rester jusqu’à l’arrivée de Madame Von Schloss. Ne serait-elle pas en réalité une chasseuse de fantômes? Parviendra-t-il à protéger ses nouveaux amis? Une BD rigolote par Antoine Dole alias Mr. Tran, l’auteur de Mortelle Adèle, ce dernier faisant d’ailleurs un clin d’œil à sa BD, Elliot ayant une poupée Adèle.

  • 109 rue des soupirs, Fantômes sur le grill de Mr. Tan et Yomgui Dumont (T2)

J’enchaîne avec le tome 2 de 109 rue des soupirs, Fantômes sur le grill de Mr. Tan et Yomgui Dumont (éd. Casterman, 2020, 127 pages), Elliot et ses amis fantômes devant faire face à une nouvelle menace, un inspecteur fantôme étant chargé de contrôler l’aptitude des fantômes à terroriser. Encore une chouette histoire avec ces fantômes sympathiques et dont on apprend un peu plus leur histoire!

Des romans jeunesse:

  • (Roman jeunesse) Les sept sorciers de Caro King (éd. Prisma, 2012, 376 pages)

Je finis de lire, en reprenant au chapitre 6, Les sept sorciers de Caro King, un roman jeunesse à partir de 9 ans. Une jeune fille, Nin est la seule à se souvenir de son petit frère Toby qui a été enlevé par Skerridge, un croquemitaine pour être livré à Monsieur Strood. Alors que Skerridge tente de l’enlever à son tour, elle s’enfuit et se retrouve plongée dans le pays magique de la Dérive où régnaient autrefois les Sept Sorciers. Que d’aventures pour Nin dans cette histoire fantastique! Heureusement elle pourra compter sur sa bonne étoile (peut-être trop, roman jeunesse oblige) et aussi sur un garçon un peu plus âgé, Jonas ainsi que sur Jik, un bonhomme de boue. Il est question de quête initiatique, d’univers parallèle et de courage. Un roman jeunesse qui se lit facilement mais sans plus. À réserver peut-être à de jeunes lecteurs friands d’héroïc fantasy mais suffisamment grands pour ne pas être effrayés par les êtres plus cauchemardesques les uns que les autres de l’histoire!

  • (Roman jeunesse) La rencontre de Stéphanie Demasse-Poirier et Marie Poirier

Nous lisons La rencontre de Stéphanie Demasse-Poirier et Marie Poirier (éd. de l’Étagère du bas, 2021), un roman jeunesse à partir de 6 ans. A la recherche d’un ami, un pingouin seul sur sa banquise accroche un petit morceau de papier sur un poisson qui est trouvé par un chat. Bientôt, le pingouin et le chat se rencontrent. Une histoire simple et mignonne d’une rencontre atypique entre un manchot et un chat! Il est question d’amitié et de vivre ensemble.

Ma lecture en cours:

(Roman jeunesse) Amélia Fang et le trésor des Yétis de Laura Ellen Anderson (T5)

Je commence à lire jusqu’au chapitre 7 le tome 5 d’Amélia Fang, Amélia Fang et le trésor des Yétis de Laura Ellen Anderson (éd. Casterman, 2021, 237 pages), Amélia, Florence, Grimaldi et Tangine passant un séjour au mont des Yétis pour les 350 ans de la grand-mère de Florence. Mais au cours de la fête d’anniversaire, des objets précieux des Yétis commencent à disparaître les uns après les autres. Une nouvelle enquête pour Amélia et ses amis? Il est agréable de retrouver cette petite bande d’amis toujours aussi bien croqués dans les illustrations en noir et blanc de Laura Ellen Anderson.

Ma prochaine lecture envisagée:

(Roman jeunesse) Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (T2)

Pour une LC du T1 et/ou T2 du Challenge Halloween 2021 en octobre: le tome 2 de Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, 2021, 523 pages).

Au fil des pages avec Le don de Lorenzo, enfant de Camargue

Hier soir, je finis de lire Le don de Lorenzo, enfant de Camargue de Michael Morpurgo et illustré par François Place (éd. Gallimard Jeunesse, 2019, 320 pages), un roman junior à partir de 10 ans, en vue de la lecture commune autour de Michael Morpurgo du 20 juin.

Dans les années 80, Vincent, un jeune Anglais part l’été de ses 18 ans en voyage en Camargue. Mais une nuit, il est découvert en plein marais salant fiévreux et très affaibli par un homme âgé, Lorenzo Sully qui le recueille chez lui, dans une ferme isolée de Camargue, près d’Aigues-morte, où il vit avec son amie d’enfance, Kezia Charbonneau. Pendant sa convalescence, il écoute patiemment Kezia lui raconter sa vie à partir de sa première rencontre avec Lorenzo, un jeune garçon autiste passionné par les flamants roses dans les années 40. 

Comme Vincent, je découvre la vie de Kezia marquée par les événements survenus pendant la Seconde Guerre Mondiale, ses parents ayant choisi Aigues-Mortes pour installer leur manège en bois en 1942 et inscrire leur fille à l’école communale. Elle subit alors les moqueries et les propos racistes de ses camarades de classe en tant que Rom. Un jour de marché, alors qu’elle s’occupe du manège avec ses parents, elle rencontre Lorenzo attiré par les flamants roses sculptés dans la rosace du manège. Une amitié se noue immédiatement entre les deux enfants mais aussi entre leurs parents respectifs. En échange de tours de manège gratuit pour Lorenzo, la mère de ce dernier accepte d’instruire chez elle Kezia. Mais en tant qu’enfants différents, le danger les guette avec l’arrivée de l’armée allemande dans la ville d’Aigues-Mortes et notamment le Caporal Willi Brenner. 

L’écriture est plaisante et fluide pour de jeunes lecteurs qui pourront ainsi se plonger facilement dans la période sombre de l’Occupation et de la Seconde Guerre Mondiale avec une intrigue au dénouement heureux (peut-être trop) malgré le contexte historique. Il est ainsi question du régime de Vichy, de l’Occupation, de l’arrivée de l’armée allemande dans la zone libre, de la Milice (montrée ici encore plus vile que les Nazis), du camp de Saliers – un camp d’internement réservé aux Nomades (1942/1944), du Débarquement des Alliés en Provence…

J’avais lu en janvier 2021 dans le cadre du Mois consacré aux légendes arthuriennes du challenge Contes et Légendes Le Roi Arthur de Michael Morpurgo et illustré par Michael Foreman (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, 1994, rééd. 2007), un roman jeunesse à partir de 9 ans.  Le schéma narratif est le même avec des récits enchâssés, la narratrice Kezia âgée racontant avec son regard d’enfant son passé. Mais je l’ai trouvé plus abouti que dans Le Roi Arthur, le jeune anglais Vincent convalescent dans la ferme camarguaise dans les années 80 étant un personnage secondaire jusqu’à la fin du roman et interagissant avec la narratrice.

Michael Morpurgo évoque d’ailleurs les légendes arthuriennes dans ce roman, les deux jeunes héros en étant passionnés, Kezia en apprenant à lire avec le roman et Lorenzo revivant des aventures arthuriennes dans les ruines d’un château surnommé « Lot » (Camelot), lui étant un Arthur tuant des dragons avec une Excalibur imaginaire devant « Nièvre », Kezia-Guenièvre.

J’ai passé un bon moment de lecture plein d’optimiste et d’humanité qui permettra aux jeunes lecteurs, plutôt collégiens, d’aborder la Seconde Guerre Mondiale avant de passer à des textes plus douloureux dont certains autobiographiques comme Le journal d’Anne Franck, L’ami retrouvé de Fred Uhlman, Un sac de billes de Joseph Joffo… Ce peut être aussi une façon de parler (malheureusement encore au XXIe siècle) de racisme vis-à-vis des gens du voyage par exemple ou d’antisémitisme.

C’est enfin une histoire marquée par les paysages camarguais avec sa faune et sa flore de toute beauté. La Nature est omniprésente, véritable havre de paix en ces temps de guerre, comme en témoignent les illustrations en noir et blanc de François Place. Le personnage de Lorenzo voue sa passion aux flamants roses mais aussi à tous les autres animaux de Camargue qu’il recueille ou soigne. Il vit parmi eux en en prenant soin et en l’observant tel un naturaliste. D’ailleurs, la Camargue étant une zone humide où se reproduisent chaque année les flamants roses, y sont menées des opérations de baguage. Cela me rappelle mes séjours en Camargue avec par exemple la visite des salins, de la ville fortifiée d’Aigues-Mortes ou encore la station balnéaire de Saintes-Maries-de-la-Mer, encore aujourd’hui lieu de pèlerinage pour les Roms, Manouches, Tsiganes et Gitans…

Pour d’autres avis autour de nos LC autour de Michael Morpurgo: Le Roi Arthur chez Enna (et Bastien) et Jeanne d’Arc chez Nathalie

Participation #11 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #LC autour de Michael Morpurgo

Participation #27 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman jeunesse

Participation #10 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Au bord de l’eau

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