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Notre sélection « Sorcières » pour le Challenge Halloween 2021

J’avais prévu de nombreuses lectures sur la thématique « Sorcières » et j’ai eu envie de les regrouper, comme l’année dernière, sous un billet commun. Alors voici notre sélection « Sorcières » qui a évolué au-fur-et-à-mesure de nos lectures de cette nouvelle édition du Challenge Halloween organisé par Hilde et Lou. Au passage, je coche la case 1 « Sorcières » et la case 25 «Bookshelf / book selection» du bingo.

Des albums jeunesse:

  • (Album jeunesse) Sorcidonie et les magipotirons de Nora Thullin et Ana Duna

Sorcidonie et les magipotirons de Nora Thullin et Ana Duna (éd. Fleurus, 2021), un album jeunesse à partir de 4 ans, chaque histoire abordant une émotion ressentie par l’un des magipotirons (chagrin, colère, timidité et peur). Des histoires sous fond de sorcellerie mais évoquant des épisodes de vie quotidienne pour mettre des mots sur les émotions et des astuces pour apprendre à les gérer!

  • (Album jeunesse) La petite sorcière et la forêt noire de Chiaki Okada et Mutsumi Ishii

La petite sorcière et la forêt noire de Chiaki Okada et Mutsumi Ishii (éd. Seuil Jeunesse, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. Par une nuit de pleine lune, Grande Sorcière emmène Petite Sorcière dans une cabane afin de soigner la forêt, sous le regard inquiet des animaux la peuplant. Il y est question de Nature, de sorcellerie, et de transmission d’un savoir magique et écologique entre une mère et sa fille. Les illustrations sont magnifiques, poétiques et très expressives. Coup de cœur pour cet album jeunesse!

  • (Album jeunesse) La sorcière Crabibi de Laurent et Olivier Souillé et Frédéric Pillot

La sorcière Crabibi de Laurent et Olivier Souillé et Frédéric Pillot (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 6 ans rigolo et aux jolies illustrations. La sorcière Crabibi rêve de remporter le concours du Sorcier de l’année. Bien qu’impulsive et s’emportant facilement au point de tout rater, elle est certaine de réussir les différentes épreuves (course de balai, sortilèges et potions magiques). Et ce n’est pas un autre concurrent un peu trop collant à son goût qui va la déconcentrer. Il y est ainsi question de confiance en soi et d’amour. Un très bon moment de lecture!

  • (Album jeunesse) Ah! Les bonnes soupes de Claude Boujon

Ah! Les bonnes soupes de Claude Boujon (éd. L’école des loisirs, 1994, rééd. 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. La sorcière Ratatouille décide de concocter une soupe magique la rendant aussi belle qu’un mannequin des magazines. A défaut de recette dans ses grimoires, elle crée ses propres soupes qu’elle fait goûter à ses familiers (chauve-souris, crapaud, hibou..). Mais les soupes auront-elles l’effet escompté? Une histoire rigolote avec des soupes peu ragoûtantes et aux effets surprenants! 

  • (Albums jeunesse) Joyeux anniversaire Pélagie! de Valérie Thomas et Korky Paul

Joyeux anniversaire Pélagie! de Valérie Thomas et Korky Paul (éd. Milan Jeunesse, 2008), un album jeunesse à partir de 3 ans et dans lequel Pélagie la sorcière prépare, avec son chat Rodolphe, une garden-party pour son anniversaire qui aura lieu un vendredi 13.  Le jour de la fête, de nombreux invités viennent et lui offrent des cadeaux. La fête se déroulera-t-elle sans problème? Encore une chouette histoire de Pélagie qui trouve toujours des solutions pour tout arranger! Sans oublier une note gourmande avec l’immense gâteau d’anniversaire (les pages du livre se dépliant alors).

  • (Album jeunesse) Une soupe 100% Sorcière de Quitterie Simon et Magali Le Huche

Une soupe 100% Sorcière de Quitterie Simon et Magali Le Huche (éd. Glénat Jeunesse, 2007, rééd. 2020), un album jeunesse au format à l’italienne et à partir de 3 ans: la sorcière Kroquela voudrait préparer une soupe mais tous ses bocaux sont vides. Elle part en balai récupérer les ingrédients nécessaires chez ses voisins (carotte, pomme de terre et poireau). Une histoire rigolote qui reprend les personnages des contes traditionnels (Petit Chaperon rouge et Petit Poucet).

  • (Album jeunesse) Capucine, la petite sorcière de Tanguy et Quentin Gréban

L’intégrale de Capucine, la petite sorcière de Tanguy et Quentin Gréban (éd. Mijade, rééd. 2020), un album jeunesse comprenant trois histoires. Dans la première histoire, Capucine est victime d’un sort qui la rend toute petite après avoir avalé par mégarde une perle du collier d’une gentille sorcière volée par son père. Elle part rencontrer la sorcière pour briser le sortilège. Dans la deuxième, Capucine apprend la sorcellerie commettant parfois des erreurs, son ami Nicolas se transformant en dragon après qu’elle a raté un sort. Et dans la troisième histoire, un robot pénètre avec Capucine au pays des rêves mais aucun des deux ne sait comment en ressortir. Il est ainsi question de magie, d’amitié, d’apprentissage, de persévérance et de courage. Un bon moment de lecture avec cette apprentie sorcière!

  • (Album jeunesse) Nina et le petit chat perdu de Nicola Killen

Nina et le petit chat perdu de Nicola Killen  (éd. Quatre Fleuves, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Nina part se promener avec son chat Citrouille dans une forêt aux teintes automnales et découvre un chat noir perdu. A qui peut-il bien être? Un chat noir, Halloween, une maison dans les bois… Que d’indices distillés pour le jeune lecteur! Une histoire toute mignonne et poétique comme déjà dans Nina et le doudou magique! Coup de cœur!

  • (Album jeunesse) Grommelle et Bretelle de Christine Naumann-Villemin et Pascal Vilcollet

Grommelle et Bretelle de Christine Naumann-Villemin et Pascal Vilcollet (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2008), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui se lit dans les deux sens. Nous commençons par Grommelle une petite sorcière qui voudrait faire peur puis par Bretelle, un petit clown qui voudrait faire rire. Et si leur rencontre leur permettait de retrouver le sourire? Réponse au milieu du livre. Un bon moment de lecture!

(Album jeunesse) Les cauchemars sont dans de beaux draps! de Sandra Nelson et Nicolas Francescon

Les cauchemars sont dans de beaux draps! de Sandra Nelson et Nicolas Francescon (éd. Gautier-Languereau, 2014), un album jeunesse à partir de 3 ans. La petite sorcière Gisèle s’occupe chaque soir d’attraper et croquer les vilains cauchemars. Mais que faire des gentils cauchemars? Les illustrations pourraient très bien prendre vie en dessin animé. Une chouette histoire pour dédramatiser la peur des cauchemars!

Des BD jeunesse:

  • (BD jeunesse) Pome de Marie Desplechin et Magali Le Huche

Pome de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, 2018), à partir de 8/9 ans. Verte fait la connaissance d’une autre sorcière de son âge, Pome et qui va elle aussi apprendre la sorcellerie auprès d’Anastabotte, la grand-mère maternelle de Verte qui n’oublie jamais de remettre du rouge à lèvre lorsque Raymond, le grand-père paternel de Verte est dans les parages et qui est toujours prête à faire des crêpes entre deux études de sortilèges. La BD est fidèle au roman mais sans l’écriture chorale comme dans le premier tome, ne retenant que le point de vue de Verte. Un bon moment de lecture!

  • (BD jeunesse) Amelia Woods, Le manoir de Lady Heme de Carole Breteau et Morgane Lafille (T1)

Le tome 1 du diptyque Amelia Woods, Le manoir de Lady Heme de Carole Breteau et Morgane Lafille (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2021), une BD jeunesse fantastique dans laquelle en 1899, Amelia Woods venue étudier les oiseaux migrateurs à St-Mickael’s Bay est rattrapée par le passé mystérieux et magique de sa mère, récemment décédé. Un premier tome introductif pour les jeunes lecteurs (les révélations se faisant rapidement) et qui me donne envie de connaître la suite, ayant apprécié les illustrations!

  • (BD jeunesse) Sorcières sorcières, Le mystère des mangeurs d’histoires de Joris Chamblain et Lucile Thibaudier (T2)

Le tome 2 de Sorcières sorcières, Le mystère des mangeurs d’histoires de Joris Chamblain et Lucile Thibaudier (éd. Kennes, 2015), une BD jeunesse à partir de 6 ans. Harmonie enquête sur une étrange maladie qui contamine les enfants du village de Pamprelune en les privant de leur magie. Les illustrations sont toujours aussi mignonnes et rigolotes que dans le premier tome, avec un univers magique qui met en scène des petits monstres qui ont une bouille trop mignonne. Encore un bon moment de lecture avec ce deuxième tome que j’ai plus apprécié que le premier même s’il est tout aussi convenu et qui plaira surtout à de jeunes lecteurs!

Des romans jeunesse:

  • (Roman jeunesse) Les tribulations d’Esther Parmentier, Cadavre haché Vampire fâché, Une enquête sang pour sang de Maëlle Desard

Les tribulations d’Esther Parmentier, Cadavre haché Vampire fâché, Une enquête sang pour sang de Maëlle Desard (éd. Rageot, 2019, 383 pages), un roman jeunesse pour adolescents. La narration est à l’image du titre du roman, avec de nombreuses références à la pop culture et beaucoup d’humour, avec les premiers pas d’Esther Parmentier en tant que sorcière stagiaire auprès de l’agent Loan qui est chargé d’enquêter sur la disparition d’adolescents à Strasbourg et alentour. La jeune femme de 19 ans a un tempérament explosif et ne se laisse pas faire par son tuteur, l’agent Loan, même si au vu de son inexpérience du monde magique et de son jeune âge, elle arrive quand même à tout démêler très rapidement. Un très bon moment de lecture en compagnie d’Esther, une sorcière atypique mais attachante!

  • (Roman jeunesse) Les sept sorciers de Caro King

Les sept sorciers de Caro King (éd. Prisma, 2012, 376 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans. Une jeune fille, Nin est la seule à se souvenir de son petit frère Toby qui a été enlevé par Skerridge, un croquemitaine pour être livré à Monsieur Strood. Alors que Skerridge tente de l’enlever à son tour, elle s’enfuit et se retrouve plongée dans le pays magique de la Dérive où régnaient autrefois les Sept Sorciers. Que d’aventures pour Nin dans cette histoire fantastique! Heureusement elle pourra compter sur sa bonne étoile (peut-être trop, roman jeunesse oblige) et aussi sur un garçon un peu plus âgé, Jonas ainsi que sur Jik, un bonhomme de boue. Il est question de quête initiatique, d’univers parallèle et de courage. Un roman jeunesse qui se lit facilement mais sans plus. À réserver peut-être à de jeunes lecteurs friands d’héroïc fantasy mais suffisamment grands pour ne pas être effrayés par les êtres plus cauchemardesques les uns que les autres de l’histoire!

  • (Roman jeunesse) Magic Charly, L’apprenti d’Audrey Alwett (T1)

Le tome 1 de la trilogie Magic Charly, L’apprenti d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, 2019, 416 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 12 ans et avec une magnifique illustration de couverture de Stan Manoukian. Charly Vernier, un adolescent noir de 14 ans découvre qu’il fait partie d’une famille de Magiciers. Comme dans tout tome introductif, Audrey Alwett prend le temps de poser le décor très riche et détaillé en emmenant le lecteur dans un monde magique à la fois drôle et fantaisiste, même si on sent déjà un côté sombre et inquiétant. Avec une imagination foisonnante couplée à un vocabulaire déjanté fait de mots inventés et de mots-valises, l’autrice fourmille d’idées magiques farfelues. Un très bon moment de lecture en compagnie d’un trio d’adolescents attachants et qui se termine en plein suspense!

  • (Roman jeunesse) Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (T2)

Le tome 2 de Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, 2021, 523 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 12 ans. Charly et Sapotille sont envoyés à Saint-Fouettard, une institution pour jeunes magiciers indisciplinés à Thadam, en Bretagne. L’endroit est lugubre et glacial avec des professeurs peu enclins à leur apprendre la magie et des pensionnaires surveillés par des croquemitaines et des rumeurs qui se faufilent partout pour tout rapporter au directeur. L’avenir de Charly et Sapotille semble bien compromis. Arriveront-ils à se sortir de ce mauvais pas? Un très bon moment de lecture, encore plus que pour le tome 1.

  • (Roman jeunesse) Elsie Ciboulette apprentie sorcière de Kaye Umansky et Ashley King

Elsie Ciboulette apprentie sorcière de Kaye Umansky et Ashley King (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2019, 192 pages), un roman jeunesse pour les 8/10 ans et avec des illustrations en noir et blanc. Après avoir accepté l’offre d’emploi de Magenta Vif, la sorcière rouge de la forêt pour être gardienne de sa tour pendant une semaine, Elsie Ciboulette s’initie à la magie alors qu’elle s’était jurée de ne jamais en faire. Une histoire qui plaira à de jeunes lecteurs avec des rebondissements certes, pour un lecteur adulte, prévisibles mais avec de bons sentiments qui font la part belle à l’amitié et à l’entraide comme dans tout roman d’apprentissage, avec une sorcière plus fée marraine que méchante!

  • (Roman jeunesse) La pathétique histoire de Birdie Bloom de Temre Beltz

La pathétique histoire de Birdie Bloom de Temre Beltz (éd. Seuil Jeunesse, 2019, 351 pages), un roman jeunesse pour les 9/12 ans. Le narrateur est un livre qui nous raconte, à travers essentiellement des notes de bas de page, ce qui semble être une improbable amitié entre une vieille sorcière et une jeune orpheline du Foyer Salles-Cardeur à Fabulia. Un bon moment de lecture avec ce roman jeunesse qui aborde l’amitié et la confiance en soi!

  • (Roman jeunesse) Sacrées Sorcières de Roald Dahl et illustré par Quentin Blake

Sacrées Sorcières de Roald Dahl et illustré par Quentin Blake (éd. Gallimard Jeunesse, Folio Junior, n°613, 1990, rééd. 2001, 238 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans, paru pour la première fois en 1983 et que j’avais déjà lu dans ma jeunesse. Un jeune garçon orphelin part habiter en  Norvège chez sa grand-mère qui l’initie à repérer les sorcières qui par nature détestent les enfants et dont les plus méchantes vivent en Angleterre. Il pense pouvoir vivre loin d’elles mais un séjour de convalescence pour sa grand-mère va tout changer. Réussira-t-il à échapper aux sorcières qui se sont réunies dans l’hôtel pour leur congrès annuel présidé par la Grandissime Sorcière? Un très bon moment de lecture avec ce classique de la littérature jeunesse anglaise rempli de rebondissements loufoques et d’humour tout en abordant des thèmes comme la mort, la maladie et les relations enfant/adulte!

  • (Roman jeunesse) Winterwood, La forêt des âmes perdues de Shea Ernshaw

Winterwood, La forêt des âmes perdues de Shea Ernshaw (éd. Rageot, 2020, 399 pages) confirmant mes intuitions sur l’intrigue sentimentale et magique. Descendante d’une lignée de sorcières et âgée de 17 ans, Nora Walker vient en aide à Oliver Huntsman, après l’avoir découvert dans la neige une nuit de pleine lune dans la sombre forêt de Wicker Woods et alors que celui-ci a disparu depuis 15 jours du camp de redressement, en pleine tempête hivernale. Les chapitres alternent les points de vue entre Nora et Oliver sous fond de huis-clos oppressant et qui permettent au lecteur de reconstituer les faits de la nuit de la disparition d’Oliver Hunstman. Il y est question également de parcours initiatique, Nora Walker découvrant son pouvoir. Un bon moment de lecture!

  • (Roman jeunesse) Sorcière Blanche d’Anne-Marie Desplat-Duc

Sorcière Blanche d’Anne-Marie Desplat-Duc (éd. Rageot, 2006, 221 pages), un roman jeunesse à partir de 12 ans pour la thématique Wicca, sorcellerie et paganisme. Le roman retrace la vie d’Agathe de Préault-Aubeterre, de sa naissance à son mariage à 17 ans, au XVIIe siècle et de son initiation aux secrets des plantes et de la découverte de son don de guérison (coupeur de feu) auprès d’une vieille guérisseuse bretonne puis d’un vieux sage de Saint-Domingue, Zaka, ce qui lui permet d’être engagée comme assistante d’un apothicaire. Il y est aussi question de la condition des femmes (et un questionnement autour du mariage qui me rappelle celui de La Belle et la Bête), du sort des esclaves et des engagés (« les 36 mois ») dans les territoires d’Outre-Mer au XVIIe siècle.

  • (Roman jeunesse) Esther et Mandragore, Une sorcière et son chat de Sophie Dieuaide et Marie-Pierre Oddoux (T1)

Le tome 1 d’Esther et Mandragore, Une sorcière et son chat de Sophie Dieuaide et Marie-Pierre Oddoux (éd. Talents Hauts, 2016, 125 pages), un roman jeunesse pour les 8/12 ans. A l’école des Sorcières, Esther Fleurdefer, élève de première année, se voit décerner le premier prix de curiosité lui permettant de se rendre quand elle le souhaite dans l’Autre Monde, chez les Humains avec son chat Mandragore (un familier râleur) avec interdiction de se servir de sa magie. C’est ainsi qu’elle va vivre chez la sorcière Agatha et qu’elle va aider une petite Zoé à retrouver son chaton noir Puce. Il est question d’amitié, d’entraide et de l’amour que l’on peut porter à son animal de compagnie. Une histoire pour les jeunes lecteurs amateurs de sorcellerie et de chat!

Des romans adulte:

  • (Cosy Mystery) Son espionne royale et les douze crimes de Noël de Rhys Bowen (T6)

Son espionne royale et les douze crimes de Noël de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020, 395 pages). En décembre 1933, pour échapper à un morne Noël familial au château de Rannoch, Lady Georginia répond à une petite annonce d’hôtesse mondaine pour les festivités traditionnelles organisées par Lady Camilla Hawse-Gorzley qui n’est autre que la tante maternelle de Darcy O’Mara. Tout semble sourire à Lady Georginia. Mais plusieurs décès viennent noircir son soudain bonheur ainsi que l’évasion de trois détenus de la prison voisine. Ces décès ne sont-ils qu’accidentels et sans rapports les uns les autres? Où sont-ils liés à la malédiction de la Lovey qui frappe le village, une sorcière revenant à chaque Noël se venger d’avoir été brûlée sur le bûcher dans les années 1700? Encore une fois une lecture agréable et addictive en compagnie de Lady Georginia plus mûre mais toujours aussi indépendante et obstinée, avec cette fois une série de décès dans un petit village anglais pourtant d’ordinaire si paisible sous fond de Noël traditionnel mais aussi une dose halloweenesque avec une sorcière.

  • (Roman) Les Sorcières de Pendle de Stacey Halls

Les Sorcières de Pendle de Stacey Halls (éd. Michel Lafon, 2020, 399 pages), un roman historique prenant comme toile de fond le procès  de Pendle ayant eu lieu en Angleterre, dans le Lancashire en 1612 et qui rappelle ceux de Salem, aux États-Unis.  Il s’agit avant tout de l’histoire initiatique de Fleetwood Shuttleworth, une jeune châtelaine de 17 ans et enceinte pour la quatrième fois après trois fausses couches. Marquée par ces fausses couches qui privent son mari Richard d’héritier, elle pense pouvoir aller cette fois-ci jusqu’à son terme grâce à l’aide d’Alice Gray, une jeune femme guérisseuse, à peine plus âgée qu’elle, qu’elle engage comme sage-femme. Mais bientôt, Alice Gray fait partie d’une chasse aux sorcières diligentée par un ami des époux Shuttleworth, Roger Nowell, ancien haut sheriff qui entend bien impressionner le Roi en faisant condamner le plus possible de sorcières lors du procès de Pendle. Sans aucune magie, il y est question de la condition de la femme au début du XVIIe siècle. Un bon moment de lecture!

  • (Roman) Le réveil des sorcières de Stéphanie Janicot

Le réveil des sorcières de Stéphanie Janicot (éd. Albin Michel, 2020), un roman policier sous fond de sorcellerie sur les terres bretonnes, du côté de Brocéliande. Après le décès de Diane le Goff, réputée être une femme sorcière guérisseuse, dans un accident de la circulation, ses deux filles, Viviane âgée de 19 ans et Anne-Sophie surnommée Soann, une adolescente de 13 ans font appel à l’amie d’enfance de leur mère décédée qui vient habiter avec elles. Cette amie – la narratrice – se remémore alors son amitié avec la défunte qu’elle n’avait pas revu depuis un certain temps, depuis son départ pour Paris pour être romancière. Comment faire son deuil? L’ambiance des terres bretonnes avec ses légendes celtes et arthuriennes apportent une dimension magique à une enquête plus classique pour déterminer si la mort de Diane était accidentelle ou criminelle. Il y est également question de deuil, de maternité, de relations parent/enfant, de transmission intergénérationnelle et aussi du pouvoir de l’écriture. Un bon moment de lecture notamment à travers le personnage de Soann!

Des essais/documentaires jeunesse:

  • (Documentaire) Secrets de sorcières de Julie Légère, Elsa Whyte et Laura Pérez

Lors du Halloween cosy RAT, j’ai lu Secrets de sorcières, Une initiation à notre histoire et à no savoirs de Julie Légère, Elsa Whyte et Laura Pérez (éd. de la Martinière Jeunesse, 2019, 77 pages), un livre entre documentaire et manuel pour toute apprentie sorcière en reprenant les grandes figures de la sorcière.

  • (Documentaire) Sorcières! de Pauline Duclos-Grenet

J’ai également lu Sorcières! Une histoire des sorcières à travers l’Art de Pauline Duclos-Grenet (éd. Seuil Jeunesse, 2020, 61 pages), un documentaire qui décrypte 25 œuvres d’art à travers la représentation de la sorcière à travers les siècles, que ce soit la sorcière guérisseuse, la sorcière sachante qui connaît les plantes médicinales, la femme pratiquant la magie noire, verte ou blanche par exemple, ce qui en dit long également sur la condition de la femme à travers les siècles.

Des BD/romans graphiques adulte:

  • (BD adulte) Les filles de Salem de Thomas Gilbert

Les filles de Salem, Comment nous avons condamné nos enfants de Thomas Gilbert (éd. Dargaud, 2018, 198 pages), une BD adulte. Une jeune fille de 14 ans, Abigail Hobbs est accusée de sorcellerie avec une centaine d’autres filles et femmes de son village sous la pression du révérend Samuel Parris. Entre attaques des Indiens Wabanaki et mauvaises récoltes, le mal semble se répandre au sein de la petite communauté de Salem Village. Serait-ce le fait de sorcières sous l’emprise du Malin? Qui survivra à la série de pendaisons annoncée? Thomas Gilbert s’inspire très librement des procès des sorcières de Salem en 1692.

  • (Roman graphique) L’homme gribouillé de Serge Lehman et Frederik Peeters

L’homme gribouillé de Serge Lehman et Frederik Peeters (éd. Delcourt, 2018), un roman graphique surprenant sur la vie de la famille Couvreur (la grand-mère Maud, la mère Betty souffrant d’aphasie et sa fille adolescente Clara) vivant dans un Paris pluvieux et ayant affaire à un mystérieux et inquiétant individu habillé en corbeau, Max Corbeau. Mère et fille partent alors dans un voyage à la recherche de leurs origines pour tenter de comprendre ce qui se passe, en attendant que Maud sorte du coma. Avec des illustrations en noir et blanc, l’intrigue mélange secrets de famille, Histoire, croyances religieuses et fantastique avec du suspense savamment dosé rendant la lecture prenante.

Participation #29 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Cases 1 et 25 du bingo

 

Au fil des pages avec le tome 1 de Mortina

Pour Halloween, j’ai voulu relire encore cette année les trois premières histoires de Mortina, notre médiathèque n’ayant pas le tome 4, Les vacances au lac Mystère paru en 2020. D’ailleurs, je ne suis pas la seule à avoir apprécié l’univers créé par Barbara Cantini puisque Hilde (tomes 2 et 3) et Blandine (tome 1) ont adoré comme Lou (tome 3). Et c’est là que je me suis rendue compte que je n’avais toujours pas chroniqué cette série livresque sur mon blog.

J’ai ainsi relu le tome 1 de Mortina, Une histoire qui te fera mourir de rire de Barbara Cantini (éd. Albin Michel Jeunesse, 2018), un roman jeunesse illustré à partir de 6 ans. Mortina est une petite fille zombie solitaire qui vit dans la villa Décadente en compagnie de son lévrier albinos mort-vivant Mouron et avec sa tante Trépassée, loin des humains. Malgré les mises en garde de sa tante, elle entend bien se faire des amis parmi les enfants du village voisin. Et si le jour d’Halloween était l’occasion de rencontrer ces enfants en participant à la fête?

Ce premier tome permet de faire connaissance avec Mortina, une zombie attachante et inventive. Il y est question d’amitié et de tolérance. Les illustrations rappellent l’univers gothique et lugubre de Tim Burton ou bien encore la Famille Adam’s avec un humour gentiment macabre par exemple dans les annotations ou les jeux de mots des personnages. Elles fourmillent de détails, l’autrice-illustratrice ayant mélangé plusieurs techniques (dessin, montage-photos parfois réelles, collage…). Un très bon moment de lecture avec cette histoire joliment illustrée, toute mignonne et rigolote qui se déroule en grande partie le jour de la fête d’Halloween, sans oublier une petite touche effrayante pour se faire gentiment peur! Il en est de même dans les deux tomes suivants, L’odieux cousin et L’ami fantôme.

Participation #27 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #70 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice italienne

Point lecture hebdomadaire #14

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (avec surtout des romans) et celles en cours et sans doute à venir, avec deux passages à la médiathèque.

Nos lectures du 1er au 7 novembre 2021:

Des albums jeunesse:

  • (Album jeunesse) Jeu des différences d’Hervé Tullet

Nous lisons Jeu des différences d’Hervé Tullet (éd. Phaidon, 2011), un album jeunesse cartonné à partir de 3 ans dans lequel nous nous amusons à rechercher les différences à chaque double-page (formes, couleurs, personnages ou objets rigolos). Un très bon moment de lecture avec ce livre-jeu comme tous ceux que nous avons pu lire d’Hervé Tullet!

  • (Album jeunesse) Ah! Les bonnes soupes de Claude Boujon

Bien qu’Halloween soit passé, nous lisons Ah! Les bonnes soupes de Claude Boujon (éd. L’école des loisirs, 1994, rééd. 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. La sorcière Ratatouille décide de concocter une soupe magique la rendant aussi belle qu’un mannequin des magazines. A défaut de recette dans ses grimoires, elle crée ses propres soupes qu’elle fait goûter à ses familiers (chauve-souris, crapaud, hibou..). Mais les soupes auront-elles l’effet escompté? Une histoire rigolote avec des soupes peu ragoûtantes et aux effets surprenants! 

Des romans jeunesse:

  •  (Roman jeunesse) Pax et le petit soldat de Sara Pennypacker

J’ai fini de lire Pax et le petit soldat de Sara Pennypacker et illustré par Jon Klassen (éd. Gallimard Jeunesse, 2017, 318 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et qui a reçu le Prix Sorcières 2018 dans la catégorie « Carrément passionnant mini ». Au vu de l’illustration de couverture, je pensais que l’histoire se déroulait en automne or elle se passe au printemps, lors d’un mois d’avril, une guerre étant sur le point d’éclater.

Orphelin de mère, Peter, un jeune garçon âgé de 12 ans abandonne en pleurs et à contrecœur dans un bois Pax, son renard apprivoisé pour aller vivre, très loin de chez lui, chez son grand-père paternel, son père s’étant enrôlé. Mais dès la première nuit, le jeune garçon s’enfuit pour retrouver son renard. Après une mauvaise blessure, il trouve refuge chez Vola, une ancienne militaire vivant dans une maison isolée, encore traumatisée d’avoir perdu une jambe au combat et qui se prend d’affection pour Peter en le soignant. De son côté, le renard attend le retour de son petit garçon si différent des autres hommes et fait connaissance de renards sauvages, Hérissée et son petit frère Avorton. Peter retrouvera-t-il à temps et en vie Pax avant le début de la bataille?

Accompagnée de jolies illustrations en noir et blanc, l’histoire alterne à chaque chapitre entre le point de vue du renard et celui du petit garçon, chacun faisant des rencontres déterminantes pour leur vie future et qui permet au jeune lecteur de s’interroger sur les conséquences de la guerre vue à travers les yeux du renard Pax tant sur les êtres humains (« malades de guerre ») et en particulier les enfants que sur la faune et la flore. Il y est aussi question d’aventures, d’amitié, de courage, de libre-arbitre et de quête d’identité. Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage!

  • (Roman jeunesse) Elsie Ciboulette apprentie sorcière de Kaye Umansky et Ashley King

J’ai également lu Elsie Ciboulette apprentie sorcière de Kaye Umansky et Ashley King (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2019, 192 pages), un roman jeunesse pour les 8/10 ans.Dans le village de Petipont, Elsie Ciboulette accepte l’offre d’emploi de Magenta Vif, la sorcière rouge de la forêt pour être gardienne de sa tour pendant une semaine. Or la jeune fille s’était jurée de ne jamais pratiquer la magie. Mais que faire face à un corbeau ronchon, deux voisines inquiétantes, une jeune nymphe timide et amoureuse d’un bûcheron plus préoccupé par sa personne et qui attend avec impatience un philtre d’amour que devait lui préparer la sorcière avant son départ?

Accompagnée d’illustrations en noir et blanc, l’histoire plaira à de jeunes lecteurs avec cette histoire avec des rebondissements certes, pour un lecteur adulte, prévisibles mais avec de bons sentiments qui font la part belle à l’amitié et à l’entraide comme dans tout roman d’apprentissage, avec une sorcière plus fée marraine que méchante.

  • (Roman) Les Terriens de Sayaka Murata

Je lis Les Terriens de Sayaka Murata (éd. Denoël, 2021, 242 pages), un roman japonais bien plus sombre et noir que ne le laisse supposer le hérisson tout mignon de la couverture. Je retrouve dès les premières pages le style et les préoccupations sociétales que l’autrice avait déjà abordées dans Konbini (le poids de la famille et de la société japonaise, le conformisme social, le bonheur…).

Comme chaque été, pour le festival de l’O-Bon, Natsuki et Yû, deux cousins du même âge se retrouvent chez leurs grands-parents, dans la haute montagne d’Akishina. Les deux enfants, âgés d’environ 10/11 ans, sont inséparables et amoureux l’un de l’autre. Ils se réfugient tous deux dans un monde imaginaire. Natsuki a  pour seul ami sa peluche hérisson doté de pouvoirs magiques, Pyûto. Elle est une mahô shôjo (une magicienne pouvant jeter des sorts avec sa baguette magique pour sauver le monde comme Sailor Moon par exemple) pour affronter la maltraitance familiale (sa mère la rabaissant et la frappant) ou les viols subis par le professeur de ses cours privés. Yû est lui aussi spécial: il est un extraterrestre, comme le lui répète sans cesse sa mère, une femme divorcée et suicidaire, attendant le retour de son vaisseau spatial pour regagner sa planète, Pohapipinpobopia. Ils se font la promesse de survivre, quoi qu’il arrive.

Comment se construire et survivre pour les deux enfants face à de telles violences (physiques, sexuelles, psychologiques)? Natsuki et Yû tentent de ne pas finir Terrien dans la grande Fabrique à humains où chaque adulte devient un outil en travaillant et/ou en procréant. Mais le soir des funérailles du grand-père, les deux cousins sont séparés par leur famille. 

De cette première partie, j’ai trouvé touchant et révoltant ce que subit Natsuki, enfant victime qui ne trouve aucun adulte ni ami pour l’aider au point de songer au suicide. Il m’est revenue en tête un principe d’éducation bienveillante selon lequel il ne faut pas coller d’étiquette à un enfant, Natsuki se déclarant la poubelle de sa famille ou bien encore Yû que sa mère divorcée et suicidaire traite d’extraterrestre.

Puis nous sommes projetés 23 ans plus tard, avec le retour de Natsuki avec son mari Tomoomi dans la maison familiale d’Akishina et ses retrouvailles avec son cousin Yû, sans emploi. Natsuki a fait un mariage arrangé avec Tomoomi qui adhère à la théorie de la grande Fabrique (mariage sans sexe et sans enfants), ce que leurs parents respectifs découvrent. Akishina sera-t-il comme autrefois une bulle salvatrice ou réouvrira-t-il les blessures du passé? A partir de ce moment-là, le roman bascule petit à petit dans la folie et l’horreur jusqu’au dégoût (tentative d’inceste, meurtre, cannibalisme). Un roman étrange et dérangeant que j’ai failli ne pas finir!

  • (Roman jeunesse) Les incorrigibles enfants de la famille Ashton, Une étrange rencontre de Maryrose Wood (T1)

Après Les Terriens, j’ai choisi une lecture jeunesse, plus légère et rigolote avec le tome 1 des Incorrigibles enfants de la famille Ashton, Une étrange rencontre de Maryrose Wood (éd. Flammarion Jeunesse, 2015, 310 pages). Fraîchement diplômée de l’Académie Swanburne pour les filles pauvres mais intelligentes, Penelope Lumley devient la gouvernante, à 15 ans, des Incorrigibles enfants – Alexandre approchant les 10 ans, Beowulf les 7 ans et Cassiopée d’à peine 4 ou 5 ans, des enfants élevés par des loups et trouvés, lors d’une partie de chasse de Lord Fredrick sur le Domaine Ashton. Grâce aux enseignements de Penelope, les trois enfants sauvages se révèlent extraordinairement brillants et bien élevés, en quelques semaines à peine. Mais cela sera-t-il suffisant pour le bal de Noël de Lady Constance?

Malgré son jeune âge, Penelope Lumley est pragmatique, optimiste et attachante, mettant en application toute la théorie apprise à l’Académie Swanburne et en faisant preuve de bon sens, ce qui semble manquer aux parents adoptifs des trois enfants, Lady Constance étant, à 20 ans, plus occupée par son apparence et l’organisation de son premier bal de Noël et Lord Fredrick par son almanach, son club londonien et à exhiber les trois enfants lors de ce bal. De nombreux mystères entourent le passé des trois enfants comme celui de la jeune gouvernante ou bien encore la nature de Lord Fredrick. Peut-être aurais-je des réponse dans le tome 2.

Le style d’écriture de Maryrose Wood est plaisant, avec le point de vue de la jeune gouvernante faisant penser à Mary Poppins et qui accompagne ses réflexions de citations d’Agatha Swanburne, la fondatrice de l’Académie ou bien encore la façon de parler des trois enfants. Un bon moment de lecture avec ce premier tome qui enchaîne les situations fantasques à l’époque victorienne tout en rappelant les us et coutumes de l’époque (la nursery, les domestiques…) et que j’aurai pu garder pour Noël!

Ma lecture en cours:

(Roman jeunesse) Les incorrigibles enfants de la famille Ashton, En route pour Londres! de Maryrose Wood (T2)

Après avoir fini le tome 1, j’ai enchaîné avec le tome 2, Les incorrigibles enfants de la famille Ashton, En route pour Londres! de Maryrose Wood (éd. Flammarion Jeunesse, 2015, 360 pages) et m’arrête dimanche soir au chapitre 13 (240 pages lues). Après le désastre du bal de Noël, Lady Constance se désespère de voir finis les travaux de la vieille maison Ashton. Alors, quand Penelope demande l’autorisation d’emmener les trois enfants à Londres, voilà quasiment toute la maisonnée qui part pour un séjour à Londres, les époux Ashton ayant loué un manoir sur Muffinshire Lane.

Mais le séjour ne se passe pas vraiment comme l’optimiste gouvernante l’avait imaginé entre un étrange guide touristique offert par Charlotte Mortimer, les troublants propos d’une gitane diseuse de bonne aventure et la présence du juge Quinzy emmenant les enfants au zoo… Heureusement pour elle, il y a eu sa rencontre avec Simon Harley-Dickinson qui pourrait devenir un précieux allié pour Penelope. En apprendrons-nous un peu plus sur le passé des trois enfants mais aussi celui de Penelope? 

Nos lectures laissées pour le moment de côté:

  • (Roman) Les Annales du disque-monde, La huitième couleur de Terry Pratchett (T1)

Je n’ai pas repris non plus cette semaine la lecture du tome 1 des Annales du disque-monde, La huitième couleur de Terry Pratchett (éd. L’Atalante, 1996, rééd. 2014, 252 pages), un classique de fantasy paru pour la première fois en Grande-Bretagne en 1983 avec le voyage de Deuxfleurs, un riche touriste dans la cité mal famée d’Ankh-Morpork, non parce qu’elle ne me plaisait pas mais parce que je venais à la date limite d’emprunts d’autres livres. J’en suis donc toujours à la page 54.

  • (Roman jeunesse) Charlock, Attaque chez les Chats-Mouraïs de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (T4)

Avec les vacances, nous avons également mis de côté notre lecture du tome 4 de Charlock, Attaque chez les Chats-Mouraïs de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, 2021, 77 pages), un roman jeunesse pour les 8/10 ans et qui est paru le 20 octobre 2021. Cette fois-ci, Charlock enquête en 2020 à Tokyo sur d’étranges chats. Nous le reprendrons la semaine prochaine.

Au fil des pages avec le tome 1 des Tribulations d’Esther Parmentier

J’ai lu, je dirai même j’ai dévoré, Les tribulations d’Esther Parmentier, Cadavre haché Vampire fâché, Une enquête sang pour sang de Maëlle Desard (éd. Rageot, 2019, 383 pages), un roman jeunesse pour adolescents repéré chez Tiphanya dans ses coups de cœur.

Du jour au lendemain, Esther Parmentier, une jeune femme de 19 ans apprend qu’elle est une sorcière et devient sorcière stagiaire de la Division Grand Est de  l’ACDCS – l’Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles. Bien qu’étant notée 2 sur 82 sur l’échelle des pouvoirs, la jeune femme a la capacité de résister aux pouvoirs de séduction des créatures. Elle est alors plongée dans un monde magique jusque-là totalement inconnu et fait la connaissance de son nouveau patron Verner, un loup-garou alpha et de ses improbables collègues: Dario un djinn séducteur, Mireille une sorcière surpuissante, Marine une banshee, Roger une goule affamée et même Mozzie un fantôme accro aux jeux de rôle en ligne. Esther fait ainsi ses premiers pas en tant que sorcière stagiaire auprès de l’agent Loan, un vampire qui est chargé d’enquêter sur l’affaire du Ghost Challenge avec de nombreuses disparitions inquiétantes d’adolescents à Strasbourg et alentour. Des créatures surnaturelles seraient-elles responsables de ces disparitions?

La narration est à l’image du titre du roman, avec de nombreuses références à la pop culture et beaucoup d’humour. Avec une écriture pétillante, rythmée et moderne, Maëlle Desard a développé tout un univers magique qui bouscule un peu les codes entre une Terre peuplée de créatures surnaturelles aux compétences revisitées et de portails la reliant au Sidh. J’ai également beaucoup apprécié le personnage de Mozzie et la façon dont l’autrice a retranscrit par des smileys et kaomojis sa façon virtuelle de communiquer.

Esther Parmentier est une jeune femme qui a un tempérament explosif, avec une belle répartie et qui ne se laisse pas faire par son tuteur, l’agent Loan, même si au vu de son inexpérience du monde magique et de son jeune âge, elle arrive quand même à tout démêler très rapidement, grâce à ses capacités en informatique. Un très bon moment de lecture en compagnie d’Esther, une sorcière atypique mais attachante tout comme ses coéquipiers! J’ai déjà noté qu’un deuxième tome est paru. Au passage, je valide la case 14 « Plume féminine » du bingo.

Pour un autre avis sur ce tome 1: Samarian.

Participation #25 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Roman jeunesse et Case 14 du bingo

Participation #69 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Point lecture hebdomadaire #12

En ce (presque) début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (avec beaucoup de BD jeunesse) et celles en cours et sans doute à venir, avec deux passages à la médiathèque et un autre à la librairie pour le dernier tome de Charlock.

Nos lectures du 18 au 24 octobre 2021:

Des BD jeunesse:

  • (BD jeunesse) Petit Poilu, Mémé Bonbon de Pierre Bailly et Céline Fraipont (T4)

Nous lisons le tome 4 de Petit Poilu, Mémé Bonbon de Pierre Bailly et Céline Fraipont (éd. Dupuis, 2008, rééd. 2012), une BD jeunesse sans texte à partir de 3 ans. Attiré par des bonbons, Petit Poilu est fait prisonnier par Mémé Bonbon qui le fait travailler dans sa fabrique de bonbons. Parviendra-t-il à se libérer? Dans ce tome, il est question de l’attitude à avoir face à un adulte que l’on ne connaît pas: comment accorder à sa confiance et comment faire face à un adulte qui se révèle trop autoritaire. Encore une chouette aventure de Petit Poilu, un petit bonhomme curieux et débrouillard!

  • (BD jeunesse) Amelia Woods, Le manoir de Lady Heme de Carole Breteau et Morgane Lafille (T1)

Je lis le tome 1 du diptyque Amelia Woods, Le manoir de Lady Heme de Carole Breteau et Morgane Lafille (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2021), une BD jeunesse fantastique dans laquelle en 1899, Amelia Woods venue étudier les oiseaux migrateurs à St-Mickael’s Bay est rattrapée par le passé mystérieux et magique de sa mère, récemment décédé. Un premier tome introductif pour les jeunes lecteurs (les révélations se faisant rapidement) et qui me donne envie de connaître la suite, ayant apprécié les illustrations!

  • (BD jeunesse) Chaque jour Dracula de Loïc Clément et Clément Lefèvre

Je lis aussi Chaque jour Dracula de Loïc Clément et Clément Lefèvre (éd. Delcourt Jeunesse, 2018), une BD jeunesse à partir de 9 ans avec un jeune Dracula victime de harcèlement scolaire, les traits du vampire me rappelant ceux d’Épiphanie dans le tome 1 de L’épouvantable peur d’Épiphanie Frayeur également illustrée par Clément Lefèvre. Un bon moment de lecture!

  • (BD jeunesse) Ninn, Magic City de Jean-Michel Darlot et Johann Pilet (T5)

Je lis le tome 5 de Ninn, Magic City de Jean-Michel Darlot et Johann Pilet (éd. Kennes, 2021, 64 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans et qui commence par un résumé des tomes précédents. Ninn retourne dans les Grands Lointains avec ses amis, Ulrika et Chad. Cette fois-ci, direction Magic City, un ancien parc d’attractions abandonné depuis plus d’un siècle et qui se révèle très inquiétant. Les trois amis font connaissance d’enfants qui tentent de survivre dans cet inquiétant parc, une entité magique les pourchassant. Parviendront-ils sains et saufs à quitter ce lieu? Un bon moment de lecture dans ce monde parallèle magique qui se finit sur un cliffhanger! J’apprécie toujours autant les illustrations.

  • (BD jeunesse) Les Croques de Léa Mazé (T2 et T3)

La semaine dernière, j’avais lu le premier tome du triptyque, Les Croques de Léa Mazé qui finissait sur un fort suspense. Rejointe dans ma lecture par Syl, j’ai lu en fin de semaine le tome 2, Oiseaux de malheurs (éd. de la Gouttière, 2019) et le tome 3, Bouquet final (même éditeur, 2020) qui clôt l’enquête de Céline et Colin, des jumeaux adolescents dans le cimetière attenant aux pompes funèbres gérées par leurs parents. Un très bon moment de lecture avec ce thriller jeunesse à partir de 9/10 ans! LC prévue avec Syl pour le dernier tome le 1er novembre 2021.

  • (BD jeunesse) Des lumières dans la nuit de Lorena Alvarez (T1 et T2)

Attirée par l’illustration de couverture, j’ai emprunté à la médiathèque le diptyque Des lumières dans la nuit de Lorena Alvarez (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2018 (T1) et 2019 (T2)), des BD jeunesse à partir de 9/10 ans et qui s’inspire des souvenirs d’enfance de l’autrice colombienne. Dans le premier tome, je découvre l’histoire de Sandy, une petite fille qui passe ses journées seule à dessiner et à inventer des histoires, que ce soit le soir avant de se coucher ou pour échapper aux cours stricts et austères de l’école catholique qu’elle fréquente. Un jour, elle fait connaissance d’une nouvelle élève, Morfie qui s’intéresse de façon de plus en plus angoissante à ses dessins. Il y est question de créativité enfantine, d’ami imaginaire et de repli sur soi, Sandy s’enfermant de plus en plus dans son monde imaginaire au point de se couper de son entourage. Un bon moment de lecture avec un soupçon de magie avant tout pour les illustrations très oniriques!

Puis j’enchaîne avec le second tome, Hicotea. Je m’attendais à une suite du premier tome, pensant en apprendre plus sur Morfie. Or il s’agit d’une histoire tout à faite indépendante de la première, Sandy laissant libre cours à son imagination lors d’une sortie scolaire, après avoir découvert une carapace de tortue vide. Il y est question cette fois de fable écologique magnifiquement illustrée.

  • (BD jeunesse) La brigade des cauchemars, Nicolas de Franck Thilliez, Yomgui Dumont et Drac (T2)

Je lis également le tome 2 de La brigade des cauchemars, Nicolas de Franck Thilliez, Yomgui Dumont et Drac (éd. Jungle, coll. Frissons, 2018, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 11 ans et qui permet d’en savoir plus sur la clinique du sommeil tout en soignant un nouveau patient adolescent, Nicolas. LC prévue avec Syl le 8 novembre 2021.

  • (BD jeunesse) Le loup en slip se les gèle méchamment de Wilfrid Lupano, Mayana Itoïz et Paul Cauuet (T2)

Nous lisons le tome 2 du Loup en slip, Le loup en slip se les gèle méchamment de Wilfrid Lupano, Mayana Itoïz et Paul Cauuet (éd. Dargaud, 2017, rééd. 2018, 40 pages), une BD jeunesse à partir de 5 ans et qui peut être lu seul par des jeunes lecteurs sachant lire en écritures majuscules et qui n’en oublie pas le lecteur adulte avec un clin d’œil à la fin aux Vieux Fourneaux. Avec le début de l’hiver, le loup se les gèle. Mais que se gèle-t-il? Les habitants de la forêt vont tenter de le découvrir rapidement afin d’éviter que le loup en slip redeviennent un grand méchant loup. Encore un très bon moment de lecture avec ce deuxième tome qui aborde avec humour la pauvreté et les inégalités sociales!

  • (BD jeunesse) La famille Vieillepierre, Le voyage de Kaï de Joe Todd-Stanton (T3)

Nous lisons enfin le tome 3 de La famille Vieillepierre, Le voyage de Kaï de Joe Todd-Stanton (éd. Sarbacane, 2020), une BD jeunesse à partir de 5/6 ans. Après les légendes islandaises et égyptiennes, cette fois-ci nous partons en Chine. Wen et sa fille Kaï sont appelés par les villageois d’un village attaqué par un monstre. Alors que Kaï pense qu’une grande aventure les attend, sa mère Wen les emmène dans une grande bibliothèque  pour trouver une solution dans les livres. La petite fille s’ennuie très vite jusqu’à ce qu’elle trouve un vieux parchemin contant les exploits du Roi des Singes. Serait-ce le début de l’aventure tant recherchée pour la jeune fille? L’histoire de cette petite fille attachante, à la fois impatiente et intrépide comme peut l’être un jeune enfant est très joliment illustrée. Il y est question de transmission familiale, d’aventures, d’autonomie et de légendes chinoises. Un très bon moment de lecture!

Un roman jeunesse:

  • (Roman jeunesse) La pathétique histoire de Birdie Bloom de Temre Beltz

J’ai fini de lire La pathétique histoire de Birdie Bloom de Temre Beltz (éd. Seuil Jeunesse, 2019, 351 pages), un roman jeunesse pour les 9/12 ans. Le narrateur est un livre qui nous raconte, à travers essentiellement des notes de bas de page, ce qui semble être une improbable amitié entre une vieille sorcière et une jeune orpheline du Foyer Salles-Cardeur à Fabulia. Un bon moment de lecture avec ce roman jeunesse qui aborde l’amitié et la confiance en soi!

Ma lecture en cours:

(Roman) Les Annales du disque-monde, La huitième couleur de Terry Pratchett (T1)

Je suis en train de lire le tome 1 des Annales du disque-monde, La huitième couleur de Terry Pratchett (éd. L’Atalante, 1996, rééd. 2014, 252 pages), un classique de fantasy paru pour la première fois en Grande-Bretagne en 1983 avec le voyage de Deuxfleurs, un riche touriste dans la cité mal famée d’Ankh-Morpork. Ce dernier recherche l’aventure et se fait guider par un mage traîne-ruisseau, Rincevent. Bien insouciant et imprudent en distribuant ses pièces d’or, Deuxfleurs fait une proie facile pour les brigands de la cité. Mais est-ce vraiment le cas? L’histoire est loufoque, l’auteur s’amusant à inventer tout un univers farfelu et des mots-valises avec des apartés destinés au lecteur.

Nos prochaines lectures envisagées:

  • (Roman jeunesse) le tome 4 de Charlock, Attaque chez les Chats-Mouraïs de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, 2021, 77 pages), un roman jeunesse pour les 8/10 ans
  • (Roman jeunesse) Sacrées Sorcières de Roald Dahl et illustré par Quentin Blake (éd. Gallimard Jeunesse, Folio Junior, n°613, 1990, rééd. 2001, 238 pages), un roman jeunesse paru pour la première fois en 1983
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