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Point lecture hebdomadaire #58

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 5 au 11 septembre 2022:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, mon mini lutin ne m’a fait relire cette semaine que des histoires qu’il connaissait déjà et qu’il apprécie beaucoup comme par exemple Hulotte de Juliette Lagrange, Puisette et Fragile d’Estelle Olivier, Laure Poudevigne et Samuel Ribeyron ou encore Satanés lapins! de Ciara Flood…

  • (Album jeunesse) Un Amour Américain de Daniela Volpari ♥

J’ai lu Un Amour Américain de Daniela Volpari (éd. Marmaille & Compagnie, 2015, 56 pages), un album jeunesse magnifiquement illustré et à partir de 6 ans selon l’éditeur. Marqué par son premier amour Laura dont il conserve précieusement une photo, James recherche toute sa vie cette femme aimée qu’il ne peut oublier malgré les années, ce qui le ramènera aux États-Unis, après avoir parcouru le monde. Un très bon moment de lecture empreinte de mélancolie et d’une douce nostalgie qui parlera sans doute plus aux lecteurs adultes qu’aux jeunes enfants!

  • (Album jeunesse) Lubie de Frédéric Clément

J’ai lu Lubie de Frédéric Clément (éd. Albin Michel Jeunesse, 2012), un album jeunesse à partir de 8 ans et sous-titré Le peintre des fleurs et son grain de folie. L’auteur s’inspire de la vie du peintre flamand, Jan Brueghel (1568/1625) qui connut tardivement le succès. Chaque année, à son anniversaire et aux premiers coquelicots de l’été, Lubie, une petite démone revient hanter le jeune peintre et le pousse à utiliser le pot de peinture rouge « sang-dragon » offert par son père, illustre peintre, Pieter Brueghel. Il y est question de création artistique, de tâtonnement et de persévérance du peintre dans son processus créatif, en particulier du choix de la couleur utilisée et de la difficulté de Jan Brueghel de trouver sa propre cohérence artistique et de se démarquer de son héritage paternel. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux magnifiques illustrations – mélange de photographies, peintures à l’huile et de mises en scène avec de petits objets qui reproduisent la peinture baroque flamande!

  • (Roman jeunesse) Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern

J’ai lu Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern (éd. L’école des loisirs, coll. Maximax, 1996, rééd. 1998, 210 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur. Ernest a 10 ans et vit avec sa grand-mère paternelle, après le décès de sa mère le jour sa naissance et le départ de son père 3 jours après. Sa vie est synonyme d’ennui, sans joie de vivre, chaque moment de ses journées suivant une routine bien établie. C’est un très bon élève solitaire et taciturne, parlant peu, lisant beaucoup et sans amis mais beau garçon. Puis un jour, à l’école, l’arrivée d’une nouvelle élève, Victoire, vient chambouler Ernest. Elle déborde d’énergie au sein d’une grande famille unie et bruyante de 14 enfants avec deux parents aimants et bienveillants. Et si le jeune garçon se donnait le droit de vivre pleinement?

Il y est question d’amitié, de recherche des origines et du père, d’abandon et de deuil, de relation intergénérationnelle entre un enfant et sa grand-mère, du poids des non-dits et et des secrets de famille…  Un bon moment de lecture initiatique, optimiste et « feel-good » avec un jeune garçon attachant qui s’ouvre à la vie, laissant derrière lui le poids du passé qui pèse depuis sa naissance sur lui!

Des lectures adulte:

  • (Roman graphique) Jours de sable d’Aimée de Jongh

J’ai lu Jours de sable d’Aimée de Jongh (éd. Dargaud, 2021, 288 pages), un roman graphique qui suit un jeune journaliste photoreporter de 22 ans, John Clark qui a été engagé par la FSA (Farm Security Administration) pour témoigner des difficiles conditions de vie des agriculteurs du Dust Bowl, en 1937 souffrant de pauvreté, maladies liées à la sécheresse, aux tempêtes de sable et qui poussent beaucoup d’entre eux à migrer en Californie. Son travail le touchera au plus profond de lui-même au point de remettre en question sa mission et même son choix de vie. Il y est ainsi question de voyage initiatique, du travail du photographe, du rôle de l’image qui peut être manipulée ou non, d’écologie…

L’autrice s’est inspirée de nombreux témoignages recueillis à l’époque et a intégré à son histoire des photographies des archives de la FSA prises entre  1935 et 1937, certaines m’étant familières comme celle de la photographe Dorothea Lange, « Migrant Mother » datée de 1936. Un très bon moment de lecture avec ce roman graphique qui avait aussi beaucoup plu à Bidib! Cela m’a donné envie de lire Les raisins de la colère de John Steinbeck (éd. Gallimard, coll. Folio, n°83, rééd. 2013, 639 pages), roman paru pour la première fois en 1939.

  • (Romance feel-good) La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman

Après avoir été attirée par le titre poétique et la jolie illustration de couverture, j’ai lu La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman (éd. L’Archipel, coll. Instants suspendus, 2022, 282 pages), une romance feel-good contemporaine. À 33 ans, Claire vit depuis plus de 3 ans avec Julien dans leur appartement parisien. Mais leur routine la pèse, son quotidien avec Julien se finissant souvent en disputes ou en non-dits et silences dans le meilleur des cas. La jeune femme est lasse de ne plus vivre leur amour des débuts et râle beaucoup, ne s’épanouissant plus dans sa relation de couple. Après une énième dispute à l’approche des vacances d’été, Claire décide de louer, seule, pour 15 jours, une maison avec piscine à Ceilan-sur-Mer en suivant les pas d’Anna, l’héroïne du livre acheté par hasard dans une librairie et qui a trouvé l’amour en Toscane. Elle a besoin de réfléchir sur ce qu’elle veut dans sa vie, loin de Julien et des réseaux sociaux. Cette parenthèse bretonne sera-t-elle son épiphanie?

Avec une écriture fluide et agréable, ce roman se lit rapidement et prend le contrepied d’une romance feel-good que j’avais lue il y a quelques mois avec également une jeune femme qui décide de faire un break dans son couple et qui tombe amoureuse de son voisin, Notting Hill with Love… Actually d’Ali McNamara. Il y est question de relation de couple, d’adultère, de seconde chance, du poids de la maternité sur la femme, de l’impact des réseaux sociaux comme Instagram, des apparences trompeuses ou bien encore le difficile équilibre vie privée/vie professionnelle… Une lecture mitigée ayant apprécié certains questionnements de l’héroïne malgré des rebondissements souvent stéréotypés voire clichés mais pas la fin bien trop fleur bleue et bien loin du tempérament initial de la jeune femme, son adultère lui ayant permis de rentrer dans « le moule » mariage/enfant!

Au fil des pages avec Anne de Green Gables

L’année dernière, j’avais lu Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery (éd. Monsieur Toussaint Laventure, 2020, 384 pages), un roman jeunesse à partir de 13 ans et à la magnifique couverture pleine page de Paul Blow. Dans ce roman initiatique, on suit l’histoire d’Anne Shirley de ses 11 à 16 ans et de son quotidien dans la petite ville d’Avonlea, sur l’île du Prince Édouard, au Canada, à la fin du XIXe siècle.

Jeune orpheline de 11 ans, Anne Shirley est adoptée par erreur par la sévère Marilla et le timide Matthew Cuthbert, une sœur et un frère âgés et sans enfants qui voulaient adopter un garçon pour les seconder dans les travaux de la ferme de Green Gables. La jeune fille vient chambouler leur quotidien bien rôdé en leur redonnant le sourire. Ont-ils fait le bon choix en gardant auprès d’eux cette enfant maigrichonne et rousse avec des taches de rousseur qui parle beaucoup trop et qui a tendance à rêvasser? Anne a-t-elle enfin trouvé le foyer tant de fois rêvé auprès d’eux, après une enfance solitaire, dans la pauvreté, sans joie, amour ni amis et à s’occuper d’enfants en bas âge?

Au fil des années, Anne s’épanouit et trouve sa place au sein de la petite communauté d’Avonlea, que ce soit au sein d’une famille aimante que représente Marilla et Matthew ou à l’école, entretenant une amitié forte avec son amie de cœur Diana Barry du même âge qu’elle ou une rivalité tenace avec Gilbert Blythe de 3 ans son aîné pour être premier de la classe puis plus tard pour réussir l’examen d’admission à Queen’s pour devenir institutrice.

Bavarde, sans filtres et tête en l’air, la jeune fille commet maladresses sur maladresses, que ce soit ses coups de colère à l’encontre de Rachel Lynde ou Gilbert Blythe, ses erreurs qui prennent des proportions tragiques lorsqu’elle sert par exemple du vin de groseille à Diana au lieu du sirop de framboises lors de leur après-midi thé, lorsqu’elle fait un gâteau au liniment analgésique au lieu de la vanille…

D’une sensibilité à fleur de peau, le moindre événement peut prendre des proportions gigantesques, que ce soit dans une joie extrême lorsque par exemple Matthew lui offre pour Noël une robe aux manches bouffantes ou bien dans un désespoir profond lorsque Marilla a perdu sa broche d’améthyste et accuse Anne ou bien encore lorsque l’adolescente se teint les cheveux en vert…

De même qu’elle le fait avec son quotidien, la jeune fille transforme et sublime la Nature qui l’entoure en quelque chose de merveilleux, romantique ou féérique, comme c’est le cas avec le Chemin blanc des délices, le Lac scintillant ou bien encore le Sentier des amoureux…

L’autrice transpose avec tendresse et humour les états d’âme d’Anne, pleine d’imagination dans ce qu’elle vit et ressent et qui l’emporte très souvent dans de grandes envolées lyriques et mélodramatiques. Anne se révèle très attachante au point qu’elle arrive à se faire aimer de tout son entourage. Pleine de vie, elle ne laisse personne indifférent. Il est très agréable de voir grandir Anne et de voir le monde à travers elle, elle qui s’émerveille d’un rien. Coup de cœur pour ce premier tome des aventures d’Anne Shirley, une jeune fille certes rêveuse mais pétillante, vive et intelligente!

Au cours de ma lecture, je me suis rappelée des passages du premier des trois téléfilms canadiens de Kevin Sullivan, Le bonheur au bout du chemin (1985) avec Megan Follows dans le rôle d’Anne Shirley et que j’avais vus il y a très longtemps à la télévision quand j’étais adolescente, sans savoir, à l’époque qu’il s’agissait d’une adaptation d’un roman paru pour la première fois en 1908.

Pour un autre avis sur ce tome 1: MissyCornish.

Participation #8 Challenge Cottagecore 2022 de MissyCornish #Retour aux sources

Participation #11 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Classique canadien

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Couleur: « Green »

Participation #71 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Canada

Point lecture hebdomadaire #54

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours.

Nos lectures du 8 au 14 août 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) L’étrange mystère du lac perdu de Paddy Donnely ♥

Nous lisons et relisons L’étrange mystère du lac perdu de Paddy Donnely (éd. Kimane, 2022), un album jeunesse à partir de 3 ans. En Irlande du Nord, Ella va chez son grand-père qui vit au bord du lac Loughareema avec la loutre Cara. Un étrange mystère entoure ce lac qui disparaît régulièrement. La petite fille percera-t-elle ce mystère? Il y est question de Nature, d’émerveillement et d’imagination.  Coup de cœur pour cet album jeunesse aux très jolies illustrations et qui se termine sur une double page documentaire sur le lac Loughareema!

  • (Album jeunesse) Une si belle journée! de Richard Jackson et Suzy Lee

Nous avons lu Une si belle journée! de Richard Jackson et Suzy Lee (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2022), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Il pleut. Et si c’était pourtant une belle journée pour profiter de la Nature? Nous apprécions toujours autant les illustrations de Suzy Lee que nous avions découverte avec La vague. Il y est question de joie de vivre et du monde de l’enfance.  Un très bon moment de lecture tout mignon qui permet aux plus grands de replonger en enfance!

  • (Album jeunesse) Renard et Petit Georges de Thibault Prugne ♥

Nous lisons et relisons Renard et Petit Georges de Thibault Prugne (éd. Margot, 2022), un album jeunesse à partir de  4 ans. Un renard, un mulot et un haricot se retrouvent piégés au fond d’un puits. Serait-ce un haricot magique? Il y est question d’amitié et d’entraide, l’auteur s’amusant à détourner la chaîne alimentaire. Coup de cœur pour cet album jeunesse aux magnifiques illustrations qui nous rappelle l’histoire de Jules et le renard de Joe Todd-Stanton!

  • (Roman jeunesse) Le secret de Lost Lake de Jacqueline West

J’ai lu Le secret de Lost Lake de Jacqueline West (éd. Seuil Jeunesse, 2022, 283 pages), un roman jeunesse fantastique pour les 9/12 ans selon l’éditeur. Fiona Crane, âgée de 11 ans vient de déménager dans la petite ville de Lost Lake avec ses parents et sa sœur aînée, Arden, âgée de 13 ans afin de permettre à cette dernière, athlète de haut niveau de poursuivre plus facilement ses entraînements de patinage artistique. La jeune fille vit mal ce déménagement se sentant délaissée par ses parents au détriment de sa sœur aînée et se réfugie dans la lecture d’un étrange et inquiétant livre découvert à la bibliothèque et racontant l’histoire de deux sœurs, Astrée et Perle et d’une disparition. Troublée par ce livre qui se déplace tout seul et dont l’histoire fait écho à sa propre vie, Fiona décide de résoudre ce mystère et de connaître la fin de cette histoire. Mais est-ce sans dangers? Il y est question de sororité, de jalousie/rivalité entre sœurs, de performance juvénile et de culpabilité. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman jeunesse que j’aurai pu garder pour Halloween puisqu’il y est question de fantômes!

Des lectures adulte:

  • (BD adulte) Beauté de Hubert et Kerascoët (T1, T2 et T3)

J’ai lu le triptyque Beauté de Hubert et Kerascoët (éd. Dupuis), une BD adulte (bien que classé à partir de 12 ans selon l’éditeur), un conte de fées décalé, cruel et à l’humour noir dans lequel je retrouve des thèmes récurrents chez Hubert: Désirs exaués (T1, 2011), La reine indécise (T2, 2012) et Simples mortels (T3, 2013). Au Moyen-Âge, Morue, une pauvre, peu intelligente et laide paysanne adolescente délivre la fée Mab qui lui accorde le don d’être perçue comme très belle par quiconque la regarde. Mais rien ne se passe comme l’avait espéré Morue. Certes, elle sort de la pauvreté en se sauvant avec le seigneur Eudes puis en épousant le roi Maxence, s’intéressant plus à sa petite personne qu’à la guerre faisant rage contre le Roi Sanglier qui a bientôt vent de son incroyable beauté. Mais sa beauté fait-elle le bonheur? Comment vivre avec ce don qui s’est révélé plutôt être une malédiction? Et si Morue avait été trompée par la fée Mab? La fin arrive peut-être un peu vite, Morue atteignant une maturité bienvenue mais que je ne lui aurai pas soupçonné au vu de son caractère naïf, frivole et peu avisé.

  • (Roman adulte) Ainsi gèlent les bulles de savon de savon de Marie Vareille

J’ai lu, en e-book, Ainsi gèlent les bulles de savon de Marie Vareille (éd. Charleston, 2022, 323 pages), un roman choral qui suit la vie de trois personnes autour de la maternité et de la littérature: Claire qui vit, en France, sa première grossesse entre joies, craintes et déceptions, une mystérieuse jeune femme qui vient de s’enfuir en  Indonésie, en laissant derrière elle son bébé et qui tente de se reconstruire comme elle peut et Océane, âgée de 19 ans qui a décidé après le récent divorce de ses parents de vivre avec son père pour sa première rentrée universitaire aux États-Unis. Il y est ainsi question des difficultés entourant la maternité qui sont souvent non-dits et culpabilisants: désir ou non-désir d’enfant, de baby blues/dépression post-partum, de relation de couple, de liberté ou bien encore de parentalité (difficulté d’être mère, de se sentir mère)… Un bon moment de lecture dont la structure narrative m’a rappelé La tresse de Laetitia Colombani!

  • (Roman policier historique) Blood & Sugar de Laura Shepherd-Robinson

J’ai lu Blood & Sugar de Laura Shepherd-Robinson (éd. 10/18, 2022, 546 pages), un roman policier historique se déroulant en juin 1781 en Angleterre. Le capitaine Harry Corsham enquête entre Londres et Deptford sur le meurtre de son ami, Tad Archer, avocat et militant abolitionniste qui était sur le point de dévoiler un secret pouvant mettre un terme à la Traite négrière. Entre fausses pistes, mises en garde, silences et difficultés à pouvoir accorder sa confiance, Harry tente de démêler le vrai du faux, en cachant ses propres opinions et faisant fi de mettre en péril sa famille, sa future carrière politique et même sa vie. Mais son enquête dérange jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir bien hypocrites quant au sort réservé aux esclaves noirs considérés comme de simples marchandises dont il ne faut en tirer que du profit, morts ou vivants. L’écriture est fluide et addictive, les personnages nuancés. Un très bon moment de lecture qui nous plonge dans un contexte social anglais du XVIIIe siècle dur et éprouvant!

Ma lecture en cours:

(Roman feel-good contemporain) Au comptoir des murmures de Tia Wolff

J’ai commencé à lire en e-book jusqu’à la page 212 Au comptoir des murmures de Tia Wolff (éd. Autoédition, 2020, 278 pages), un roman feel-good contemporain se déroulant, sur quelques semaines, dans un pub irlandais. Depuis le départ de son père 3 ans auparavant et son retour à Killorglin, Erynn tente de sauver de la faillite le pub familial, The Whispering Druid. Mais ce retour aux sources était-elle une bonne décision? Une lecture pour le moment bien agréable en suivant le quotidien d’Erryn et des habitués du pub, que ce soit son frère, ses amies ou les habitants de la petite ville!

Point lecture hebdomadaire #53

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du  1er au 7 août 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Le rêve de Jonas de Marlies van der Wel

Nous lisons et relisons Le rêve de Jonas de Marlies van der Wel (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse au format à l’italienne à partir de 5 ans. Lorsque Jonas découvre la mer à l’âge de 2 ans, il rêve alors de vivre au milieu des poissons. Mais est-ce possible, les pêcheurs riant de lui? Il y est question de persévérance, de patience, de croire en ses rêves, de pollution marine… Au fil des pages, nous voyons Jonas grandir: 2 ans, 8 ans, 18 ans, 30 ans puis 80 ans et fabriquer des inventions de plus en plus élaborées pour réaliser son rêve à partir des déchets rejetés par la mer. Dans le même temps, nous voyons également évoluer les techniques de pêche des pêcheurs. Les illustrations sont très jolies, jouant avec les ombres et lumières et en nous immergeant, comme Jonas, dans les profondeurs de la mer. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui s’inspire du court-métrage d’animation, Jonas and the sea, réalisé par l’autrice elle-même en 2017 et que nous avons aussi regardé!

  • (BD jeunesse) La boîte à musique, Les plumes d’aigle douce de Gijé et Carbone (T5)

J’ai lu le tome 5 (le dernier tome actuellement paru et fin du premier cycle) de La boîte à musique, Les plumes d’aigle douce de Gijé et Carbone (éd. Dupuis, 2021, 56 pages), une BD jeunesse à partir de 6 ans et graphiquement jolie. Alors que Nola veut retourner chez elle auprès de son père, elle découvre en pleurs et horrifiée qu’elle ne peut plus quitter Pendorient, la clef de la boîte à musique étant tombée par terre. Le seul moyen de remettre la clef en place est de fabriquer de la poudre de lévitation. Mais malheureusement, Telio, l’herboriste aveugle et ancien chasseur aguerri n’a plus de plumes d’aigle douce, un des ingrédients indispensables de la potion. Et voilà Nola et ses amis, Andréa et Igor, en quête d’une aigle douce, un oiseau en voie de disparition! Est-il vraiment nécessaire de la tuer pour récupérer ses plumes, comme le soutiennent les chasseurs? En découvrant encore un peu plus Pendorient, ce tome aborde les thèmes de la protection de l’environnement et de la préservation des espèces. Un bon moment de lecture même si j’ai plutôt hâte d’en savoir plus sur la mère de Nola, Hanna!

  • (Roman jeunesse/ado) D’or et d’oreillers de Flore Vesco

J’ai lu D’or et d’oreillers de Flore Vesco (éd. L’école des loisirs, coll. Médium+, 2021, 235 pages), un roman pour les adolescents, à partir de 13 ans selon l’éditeur. En 1813, dans le Sud de l’Angleterre, le jeune et riche lord Adrian Handerson (à peine âgé de 20 ans et avec une rente de plus de 80.000 livres) a décidé de se chercher une épouse. A cette fin, il a décidé d’inviter dans son manoir, Blenkinsop Castle, les prétendantes à passer une nuit chez lui. Faisant fi des convenances, Mrs Watkins envoie ses trois filles accompagnées de leur femme de chambre, Sadima à Blenkinsop Castle. Les trois filles Watkins ratent le test du jeune lord et rentrent chez elle sans Sadima, la jeune fille de 17 ans décidant elle-aussi de passer ce test scandaleux. Sera-t-elle la future épouse du lord?

L’autrice s’amuse à revisiter le conte de La princesse au petit pois de Hans Christian Andersen paru pour la première fois en 1835 tout en faisant référence à d’autres contes classiques, que ce soit par exemple Alice au pays des Merveilles, Cendrillon, La Belle et la Bête… Il y est question de condition de la femme au XIXe siècle, de sexualité, de sensualité sous fond de magie et de sorcellerie. Un bon moment de lecture fantastique et féministe!

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Un cœur en Écosse de Liv Fox

J’ai lu, en e-book, Un cœur en Écosse de Liv Fox (éd. Autoédition, 2022, 405 pages), une romance historique se déroulant en Écosse en 1820 et le premier tome de la saga des Maclean. Charlene Brighton, une Anglaise timide de 23 ans se voit contrainte d’épouser un jeune laird écossais, Neil Maclean. Ce mariage arrangé profite aux affaires du père de la jeune femme et de son futur époux, ce dernier pensant qu’il pourra mettre fin à l’exode de sa population menée par les Campbell. Mais pour Charlene, comment vivre ainsi seule et malheureuse sur l’île de Mull, Neil lui accordant pas la moindre attention, lui préférant sa maîtresse et la confiant à sa jeune sœur? Un moment de lecture plaisant en compagnie de ce duo Charlene/Neil, Charlene se découvrant elle-même en brisant petit à petit sa timidité et les convenances sociales qui lui ont été inculquées pour devenir une lady anglaise et qui ont brimé sa véritable nature!

  • (Roman fantastique) 669 Peony Street de Mélanie Launay

J’ai lu 669 Peony Street de Mélanie Launay (éd. Michel Lafon, janvier 2022, 238 pages), un roman fantastique se déroulant en Angleterre, à l’époque victorienne. Des habitants de Sleepy Hawthborn, un petit village anglais, montent à bord du Blooming Greenfield, un train faisant remonter chez chacun des souvenirs et secrets, leur destin s’entremêlant. Parmi eux, il y a Simeon Lake qui attend depuis 10 ans de rencontrer la belle et troublante Peony – Miss D. et qui a enfin reçu un courrier pour se rendre au 669 Peony Street.

L’intrigue énigmatique progresse de chapitre en chapitre en passant du point de vue d’un des nombreux personnages (même d’un rat), que ce soit dans le passé, 10 ans auparavant ou dans le présent du train. Il y est ainsi question de secrets, de rumeurs, de scandales et même de la Mort qui lient inéluctablement les habitants de Sleepy Hawthborn. Un bon moment de lecture avec ce roman à la magnifique couverture qui dans sa construction narrative m’a rappelé Les Sept Morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turton!

  • (Romance policière) Cupcake & co(caïne) de Fleur Hana (T1)

J’ai lu, en e-book, Cupcake & co(caïne) de Fleur Hana (éd. Autoédition, 2019, 381 pages), le premier tome d’une trilogie se déroulant sur la Côte d’Azur, Charlotte Monroe, propriétaire d’une cupcakerie se retrouvant mêlée malgré elle dans un trafic de stupéfiants entre mafia russe et italienne, après sa rencontre rocambolesque avec Maxence Vasseur, lieutenant à la Brigade des Stupéfiants en charge de cette affaire. Malgré les invraisemblances policières, un bon moment de lecture avec ce duo Charlotte/Maxence au tempérament diamétralement opposé et à l’origine de joutes verbales explosives, déjantées et rigolotes! Sans oublier Gina, la grand-mère italienne de Maxence qui vient mettre son grain de sel dans la relation de son petit-fils.

Point lecture hebdomadaire #51

En ce (presque) début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours.

Nos lectures du  18 au 24 juillet 2022:

Des lectures jeunesse:

Encore beaucoup de relectures cette semaine car nous ne sommes pas allés à la médiathèque depuis la fin juin. Mais nous n’avons pas encore tout lu de nos derniers emprunts, notamment des histoires sur les insectes et en particulier les fourmis puisque nous attendions d’avoir chez nous une fourmilière pour mieux les observer (ce sont des messor barbarus).

  • (Album jeunesse) Suivons une fourmi de Tsutomu Kikuchi

Nous lisons et relisons Suivons une fourmi de Tsutomu Kikuchi (éd. L’école des loisirs, 1993), un album jeunesse à partir de 2/3 ans aux magnifiques illustrations de fourmis très réalistes. L’histoire est simple: comme le titre l’indique, nous suivons une fourmi qui s’empare d’un petit bout de biscuit pour le ramener jusqu’à son nid. Un très bon moment de lecture!

  • (Documentaire jeunesse) Les fourmis de Stéphanie Ledu et Anne Rouquette

Puis nous lisons et relisons Les fourmis de Stéphanie Ledu et Anne Rouquette (éd. Milan Jeunesse, coll. Mes p’tits docs, 2018), un documentaire jeunesse pour les 3/6 ans. Nous en apprenons un peu plus sur les fourmis rousses des bois: leur mode de vie dans la fourmilière, l’organisation dans leur nid, leur mode d’alimentation, les dangers qui les guettent, etc. Il y a également quelques pages sur d’autres espèces de fourmis. Un chouette documentaire accessible aux plus jeunes et qui peut donner le goût à la myrmécologie!

  • (Album jeunesse) Les idées sont de drôles de bestioles d’Isabelle Simler

Nous lisons Les idées sont de drôles de bestioles d’Isabelle Simler (éd. Éditions courtes et longues, 2021), un album jeunesse à partir de 6 ans et à la couverture intrigante puisque ne présentant aucune information (ni titre/nom de l’auteur ni résumé de quatrième de couverture…). Dans cet album jeunesse surprenant, Isabelle Simler explique ce qu’est une idée. Pour y répondre, elle crée des analogies entre nos pensées et des animaux familiers qui se dessinent et disparaissent aussi vite qu’une idée. Un bon moment de lecture originale, abstraite, poétique et philosophique avec un graphisme si reconnaissable!

  • (Roman jeunesse) Moi, Charybde, piégée avec Scylla de Sylvie Baussier et Tristan Gian (T6)

J’ai lu Moi, Charybde, piégée avec Scylla de Sylvie Baussier (éd. Scrineo, coll. Mythologie, 2022, 111 pages), un court roman jeunesse à partir de 10 ans avec dans les premières pages de jolies illustrations en noir et blanc de Tristan Gian et qui se place du point de vue des monstres de la mythologie grecque et non des héros. Après avoir assouvi sa faim en mangeant un bœuf volé à Héraclès, Charybde, la fille de Gaïa et de Poséidon, a été lourdement punie par Zeus qui l’a transformée pour l’éternité en tourbillon en pleine mer, la condamnant à avaler pour l’éternité, trois fois par jour, tout ce qui passe à sa portée. Le temps qui passe devient pesant pour elle, se remémorant sans cesse l’acte l’ayant conduit à cet état, la rendant triste et dépressive, malgré la présence de Scylla, une nymphe dont le bas du corps a été transformée en 6 chiens attachés à sa taille par la magicienne Circé, jalouse d’elle ou plus précisément de l’amour non réciproque que lui porte le dieu marin Glaucos.

Cette punition était-elle vraiment légitime et n’était pas cruelle pour mettre fin à la trop grande gourmandise de Charybde? Tout comme pour Scylla, victime de la jalousie de Circé, il y est question de justice/injustice, de destinée sous le jonc des dieux et des déesses. Leur destin est mis en opposition avec celui plus favorable réservé à Ulysse, Jason ou Énée qui n’apparaissent dans ce récit que comme personnages secondaires… Il y a la fin un petit dossier documentaire sur le mythe de Charybde et Scylla ainsi qu’un cahier de jeux sur la compréhension de l’histoire. Un bon moment de lecture instructif, à la portée des jeunes lecteurs avec ce tome 6 que j’ai bien plus apprécié que la série de romans jeunesse L’enfance des Dieux.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman fantasy historique) Une plume et des crocs, La nuit des loups de Delphine Montariol (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la trilogie Une plume et des crocs, La nuit des loups de Delphine Montariol (éd. Belle Époque, 2022, 349 pages), un roman de fantasy historique. A Paris, en mai 1889, Aurore Martin tente de devenir journaliste. A la recherche d’un fait-divers qui pourrait lui permettre de l’être, elle est amenée à enquêter sur une série de meurtres sanglants et fait la rencontre des membres de la brigade lupine, en particulier l’inspecteur principal Gabriel Lysenko. Dans un Paris de la Belle Époque, les goules menacent, osant même sortir le jour.L’autrice développe ainsi tout un univers fantastique rempli de nombreuses créatures surnaturelles avec magie blanche ou magie noire (loup-garou, élémentaire, sorcière, vampire, goule…). Une lecture agréable bien que prévisible et même si des facilités scénaristiques, la jeune femme en pleine quête initiatique faisant à chaque fois des rencontres opportunes à point nommé comme sa rencontre avec le vampire peintre et une romance convenue sorcière/loup-garou un peu trop vite concrétisée à mon goût alors qu’il y a encore deux tomes à paraître! 

  • (Romance historique) L’institutrice d’Emerson Pass de Tess Thompson (T1)

J’ai lu en e-book le tome 1 d’Emerson Pass, L’institutrice de Tess Thompson (éd. Autoédition, 2022, 372 pages), une romance historique se déroulant dans les montagnes du Colorado, aux États-Unis à l’automne 1910.  Quinn Cooper, une jeune femme pauvre âgée de 22 ans vivant avec sa mère et sa jeune sœur de 16 ans quitte seule Boston pour devenir institutrice de l’école qui vient d’ouvrir à Emerson Pass, une ancienne ville minière remise en état après un incendie par Lord Alexander Barnes, de 15 ans son aîné, riche veuf généreux et tolérant venu d’Angleterre et père de 5 enfants. Et si la jeune femme devenait plus qu’une gouvernante mais une épouse et une mère malgré les différences sociales et d’âge? Il y est question de seconde chance, de tolérance, de droit à l’éducation pour tous (enfants et adultes), quelle que soit son origine sociale et ethnique, de résilience pour la famille Barnes marquée par le décès survenu 3 ans auparavant de l’épouse d’Alexander qui souffrait d’une maladie mentale… Une lecture douce, fleur bleue et prévisible avec beaucoup de bons sentiments et où tout finit bien dans cette petite communauté multiculturelle et soudée! Il existe 4 autres tomes sur les enfants Barnes que je vais lire dans les jours à venir.

  • (Roman policier) Les enfants sont rois de Delphine de Vigan

Ce week-end, j’ai lu Les enfants sont roi de Delphine de Vigan (éd. Gallimard, 2021, 348 pages), un roman policier se déroulant dans l’univers des réseaux sociaux et en particulier des très jeunes enfants influenceurs. Le 10 novembre 2019, Kimmy Diore, âgée de 6 ans, a disparu alors qu’elle jouait avec son frère aîné, Sammy, âgé de 8 ans et d’autres enfants de la résidence. Très vite, les enquêteurs en charge de l’enlèvement comme Clara Roussel, une « procédurière », s’intéresse aux activités de la famille, la mère des deux enfants, Mélanie Claux mettant en scène les deux jeunes enfants sur une chaîne YouTube et son compte Instagram. L’enlèvement est-il en lien avec cette surmédiatisation de leur vie privée? Kimmy était-elle si heureuse, comme le soutient la mère, d’être ainsi mise à nu sur les réseaux sociaux? 

J’avais vu passé de nombreux avis très élogieux de ce roman et pourtant, je l’ai trouvé sans plus, malgré le propos que je peux partager (la nécessité de la protection de la vie privée des enfants, les dérives de la surmédiatisation de leur vie, le problème de consentement, de choix, de libre-arbitre et de soumission au diktat de leurs parents qui à travers eux peuvent combler un vide affectif, un besoin de reconnaissance et d’être aimé, de droit à l’oubli ou bien encore la question d’une vie avec ou sans réseaux sociaux…). Cela rappelle déjà les critiques à l’égard des enfants comédiens, musiciens ou mannequins (les concours de Mini Miss, les castings…) avec le destin parfois tragiques des anciens enfants stars et leur mal-être affectif/social (troubles psychologiques, dépendance affective, à l’alcool, aux drogues ou bien encore inadaptation sociale…).

Le style d’écriture de Delphine de Vigan est très plat, sans envolée romanesque et bien trop sommaire et descriptif, plus proche de l’article de presse ou d’un mémoire de sociologie d’un étudiant en licence… Les personnages sont sans réelle nuance et peu approfondis, même lorsque le roman se projette dans le futur, dans les années 2030 lorsque Sammy et Kimmy sont devenus adultes et doivent vivre avec leur célébrité et les choix parentaux, en particulier de leur mère. Je ressors de ma lecture très mitigée, l’autrice n’ayant pas réussi, à mon sens, à choisir entre l’essai et la fiction.

Ma lecture en cours:

(Cosy Mystery) Cadavres à l’écossaise de Marilou Rouge

Dimanche soir, j’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 14 un cosy mystery se déroulant dans la campagne écossaise, Cadavres à l’écossaise de Marilou Rouge (éd. City Éditions, 2022, 303 pages). Desdemona « Mona » Morgan, designer d’intérieur londonienne âgée de 26 ans obtient grâce à sa meilleure amie, Lady Liv un travail pour rénover un vieux château du domaine de Belfort appartenant depuis un an à Lord Iago Saint-Clair, un passionné de vieilles motos de collection et qui va avoir 30 ans. Mais au cours des travaux de rénovation, Mona découvre le cadavre d’une femme qui remonterait à environ 30 ans et est bien décidée à découvrir le coupable, des mystères et secrets de famille entourant le passé de ce château (que ce soit du côté des anciens propriétaires ou des domestiques actuels…).

L’histoire est pour le moment plaisante et se lit très rapidement même si les personnages sont assez caricaturaux et auraient très bien pu se fondre dans un décor historique comme celui par exemple de Son espionne royale (l’humour reposant sur leur antagonisme) avec Mona la blonde, une citadine pauvre marmonnant tout le temps et n’appréciant guère la campagne, Liv la brune, sa meilleure amie oisive et bavarde, Iago, beau brun ténébreux qui donne une seconde chance à ceux qu’il emploie… ou même un peu trop invraisemblables comme les parents de Mona qui dirigent une compagnie itinérante de théâtre tout en étant des voleurs.

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