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Throwback Thursday Livresque: Bar et cocktails

TTL n°275 chez Carole #Bar et cocktails

Ce jeudi 8 août 2024, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Bar et cocktails ».

J’ai choisi pour ce thème deux romances contemporaines:

  • L’abus de toi est dangereux (pour mon cœur) de Caro M. Leene (éd. HarperCollins, janvier 2023, 353 pages), une romance contemporaine entre Harper et Liam sous fond de compétition lors d’un concours de barmaids et qui se déroule sur la même temporalité que le tome précédent, Bien cordialement votre employée (complètement folle de vous).
  • Love cocktail de Stéphanie Pradier (éd. HarperCollins, mars 2024, 215 pages), une romance contemporaine entre Lise et Arnaud dont chaque chapitre commence avec une recette de cocktails, deux amies gérantes d’un bar étant au bord de la faillite depuis l’ouverture d’un bar concurrent en face du leur.

J’aurai également pu choisir Le livre de la nuit de Holly Black (éd. De Saxus, janvier 2023, 480 pages), un roman fantasy que je pensais être un one shot mais dont un tome 2 est prévu puisque l’héroïne, Charlie Hall est barmaid, tentant de laisser derrière elle son passé d’escroc auprès des crépusculiens.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Dépassement de soi ».

Point lecture hebdomadaire 2024 #31

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 29 juillet au 4 août 2024:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin encore cette semaine.

Des lectures adulte:

  • (Roman policier) Les vacances d’Hercule Poirot d’Agatha Christie

J’ai lu, en e-book, Les vacances d’Hercule Poirot d’Agatha Christie (éd. Le Masque, rééd. janvier 2013, 210 pages), un roman policier paru pour la première fois en 1941. En vacances dans une station balnéaire d’une petite île au large des côtes du Devon, Hercule Poirot est amené à enquêter sur le décès d’une autre vacancière, Arlena Stuart, starlette dont la beauté fait tourner la tête des hommes et attise la jalousie des femmes. Qui a bien pu la tuer? Son mari? La femme de son dernier amant en date? Encore une enquête rondement menée dans ce huis-clos insulaire estival! J’en reparle très vite.

  • (Romance paranormale) Meya Daeblone, Plat de résistance de Mélodie Smacs (T3)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 de Meya Daeblone, Plat de résistance de Mélodie Smacs (éd. Urban Infinity, février 2023, 319 pages), une romance paranormale entre Meya, une démone de la Gourmandise de 103 ans désormais enfermée dans les Geôles de Cerbère et Nathan, un ange qui va tout tenter pour l’en délivrer. Dans ce tome, l’intrigue se poursuit essentiellement sous le point de vue de Nathan, ce qui permet d’en savoir plus sur lui, ce que j’ai apprécié même si on perd l’humour des tomes précédents. 

  • (Romance paranormale) Meya Daeblone, Mignardises de Mélodie Smacs (T4)

J‘ai continué en lisant, en e-book, le dernier tome de Meya Daeblone, Mignardises de Mélodie Smacks (éd. Urban Infinity, septembre 2023, 274 pages), une romance paranormale qui conclut cette tétralogie tout en répondant aux questions entourant la nature de Meya, l’équilibre précaire entre Paradis et Enfer restant précaire. Les révélations et rebondissements s’enchaînent même si j’ai trouvé que l’intrigue perdait de sa saveur et de son humour au fil des tomes pour devenir plus convenus. 

  • (Romance contemporaine) Love cocktail de Stéphanie Pradier

J’ai lu, en e-book, Love cocktail de Stéphanie Pradier (éd. HarperCollins, mars 2024, 215 pages), une romance contemporaine dont chaque chapitre commence avec une recette de cocktails, Lise et Chloé, deux amies gérantes d’un bar au bord de la faillite depuis l’ouverture d’un bar concurrent en face du leur. Tentant le tout pour le tout, elle organise des speed dating et un concours de musique pour sauver leur bar. Au cours de la première soirée de speed dating, Lise tombe sous le charme du beau et mystérieux Arnaud. Un bon moment de lecture légère et rigolote même si j’ai trouvé que Lise était quand même un peu trop gaffeuse et Arnaud un peu trop parfait! Pour un autre avis: Émilie.

  • (Roman ado) Rouge de Pascaline Nolot

J’ai lu Rouge de Pascaline Nolot (éd. Gulf Stream Éditeur, coll. Électrogène,  mai 2020, 320 pages), un roman à partir de 15 ans selon l’éditeur mais je dirai plutôt plus au vu de la réécriture très sombre du Petit Chaperon rouge et des thèmes abordés. A Malombre, un petit hameau accroché au versant du mont Gris et cerné par Bois Sombre, vit une jeune adolescente de 13 ans, Rouge, rejetée par les siens qui l’accablent de tous les maux, née d’une mère devenue folle, Lisiane et qui aurait fauté avec le Diable et présentant des difformités physiques, la tâche rouge sur son visage étant cause d’infamie. Comme les autres filles avant elle, elle est bannie une semaine après avoir eu ses premières règles pour être livrée à Grand-Mère. Son existence pourrait-il encore pire que sa vie jusqu’à présent? On y retrouve dans des rôles bien différents, la grand-mère, le chasseur et le loup. Le récit alterne entre passé et présent, avec des personnages complexes et bien travaillés, dont un rebondissement pour l’un d’eux m’a même surprise. Une réécriture réussie, sombre et prenante du conte originel, les apparences étant bien trompeuses et  la laideur et la cruauté n’étant pas là où ils semblent être de prime abord!

  • (Romance contemporaine) Speed dating, Ma boss est un dragon de Maryline Piaud (T1)

Après ma lecture précédente bien sombre, j’ai opté pour une comédie romantique légère avec le tome 1 de Speed dating, Ma boss est un dragon de Maryline Piaud (éd. Autoédition, mars 2024, 344 pages). Océane Duvernay se laisse entraîner par sa sœur dans un speed dating. Cheffe d’entreprise accomplie qui tyrannise ses employés qui l’ont surnommée le dragon, elle a laissé de côté sa vie sentimentale qu’elle garde bien secrète. Or quelle n’est pas sa surprise lorsque lors d’un des autres participants n’est autre que l’un de ses employés, Jules Garnier. Et si cette rencontre allait tout bouleverser? J’ai apprécié l’idée de départ et le trope « enemies to lovers » mais j’ai trouvé que les deux personnages aux antipodes sont un brin trop caricaturaux entre la riche et exécrable boss et son pauvre, beau et faussement réservé employé. Océane ne sait pas du tout gérer vie professionnelle/vie privée, manquant de maturité, mais heureusement, l’histoire est rigolote mais sera vite oubliée.

Au fil des pages avec Amour et amitié

Pendant le Mois Anglais 2024, j’ai lu, en e-book, Amour et amitié de Jane Austen (éd. Folio Poche, novembre 2019, 96 pages), un court roman épistolaire, proche de la nouvelle en taille, faisant partie des Juvenilia, les œuvres de jeunesse de l’autrice et écrit vers ses 15 ans, en 1790 et paru pour la première fois, à titre posthume, en 1922, en Angleterre.

Sur l’insistance de son amie Isabel, désormais âgée de 55 ans, Laura consent à livrer à la fille de celle-ci, Marianne, les événements ayant ponctué sa vie jusqu’à présent. Après avoir été élevée dans un couvent français, elle retourne, à 18 ans, à la maison paternelle au pays de Galles, dans la vallée de l’Usk, belle et intelligente, son seul défaut étant une sensibilité trop vive. Quelques années plus tard, un soir de décembre, elle tombe sous le charme d’Edward, un fils de baronnet qu’elle épouse et qu’elle suit chez sa tante dans le Middelesex. Mais très vite, leur mariage n’étant pas approuvé par la famille du jeune homme, ils partent se réfugier chez son meilleur ami, Augustus et sa femme Sophia. Tout comme eux, ils s’étaient mariés sans l’autorisation parentale et bientôt, Augustus est arrêté pour dettes puis Edward, en allant lui rendre ne visite disparaît.  Seules et sans argent, les deux jeunes femmes décident de partir un parent en Écosse de Sophia, au château des Macdonald. Serait-ce la bonne solution à leur malheur? Reverront-elles un jour leur mari?

Les événements absurdes et rocambolesques s’enchaînent. L’autrice s’amuse, avec beaucoup d’ironie et malgré son jeune âge, à jouer avec les codes des romans sentimentaux et gothiques, en vogue et sans grands intérêts de l’époque tout en pointant les travers de la société de son époque. Tout est poussé à l’excès, que ce soit par exemple l’arrivée d’Edward (avec les coups frappés à la porte), les sentiments exacerbés des protagonistes (Laura en tête, irréfléchie, écervelée et aux conseils malavisés)  ou bien leur folle échappée tournée en dérision… Malgré les événements qui les accablent (rejet familial, ruine, mort, rencontre fortuite…), on ne peut que rire à leurs dépens tellement tout est exubérant et improbable. Tout semble devoir finir mal pour cette pauvre Marianne, et pourtant… Un bon moment de lecture rigolo et parodique, dont l’épigraphe donne le ton « trompé en amitié et trahi en amour » et qui tombait bien après certaines de mes dernières lectures dont l’intrigue était cousue de fil blanc et malheureusement sans ironie aucune!

Participation#8 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie

Participation # Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Roman court épistolaire

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Angleterre

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Sentiments : « Amour »

Au fil des pages avec le tome 3 du Pont des Tempêtes

J’ai lu le tome 3 du Pont des Tempêtes, L’héritier insoumis de Danielle L. Jensen (éd. Bragelonne, coll. Fantasy, mars 2024, 552 pages), une romantasy se déroulant dans un monde en guerre et ravagé par des tempêtes sauvages, l’unique voie de passage commerciale étant le pont des tempêtes détenu par le roi d’Ithicana.

Ce tome se déroule parallèlement aux événements des tomes 1 et 2 mais sous le double point de vue du prince héritier de Maridrina, Keris Veliant, le frère de Lara et de la nièce de l’impératrice de Valcotta et sa générale, future héritière, Zarrah. Leur romance se dessinait déjà dans les premiers tomes, apparaissant suffisamment pour me titiller, leurs rapports orageux dévoilant des caractères forts et un trope « amour interdit », chacun faisant partie d’une guerre sans fin qui a pour point d’ancrage la prise de la cité de Nerastis. Là où Lara a été élevée dans le mensonge, Zarrah a vu son deuil être transformé en une arme de vengeance par sa tante. De son côté, Keris refuse de suivre les pas de son tyran de père, rêvant plutôt à la paix sans vraiment sans donner les moyens. Leur rencontre remettra-t-elle en cause leur position, aucun des deux ne dévoilant son identité à l’autre?

Certes, on sait déjà où va l’intrigue mais l’écriture étant addictive, cela ne m’a pas gêné, ayant apprécié d’en découvrir plus sur l’univers imaginé par l’autrice, cette fois dans les rapports haineux entre Maridrina et Valcotta, cette dernière n’étant pas venue en aide à Ithicana. On recroise même rapidement Lara et Aren dans des événements-clés où Keris ou Zarrah avait pu interagir avec eux.

Derrière la romance, il y est ainsi question du poids de l’héritage familial, des préjugés, de complots, de trahisons et du droit à choisir sa propre vie, de deuil, d’emprise… Même si ce tome 3 finit là où s’arrête le tome 2 chronologiquement, j’ai apprécié découvrir cette partie de l’histoire. J’ai hâte de découvrir la suite dans le tome suivant, l’histoire entre Zarrah et Keris n’étant pas terminée. Un très bon moment de lecture, ayant su avant de commencer ma lecture que cela se passait dans la même temporalité que les deux premiers tomes et ayant eu peur alors que ce ne soit qu’une redite!

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Canada

 

Point lecture hebdomadaire 2024 #30

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 22 au 28 juillet 2024:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin encore cette semaine.

Des lectures adulte:

  • (Romance surnaturelle) Fae et chasseuse de reliques, L’épée aux quatre étoiles de Luna Moss (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de Fae et chasseuse de reliques, L’épée aux quatre étoiles de Luna Moss (éd. Autoédition, septembre 2023, 441 pages), une romance surnaturelle qui se déroule en Irlande, l’île ayant été sauvée de la montée imminente des eaux par les Faes qui sont intervenus pour stopper les effets néfastes du réchauffement climatique causés par les Humains qui sont désormais privés de libertés et sous l’emprise du nectar de Fae. Alors que de plus d’incidents liés aux plantes ont lieu sur la planète, Kit, une chasseuse de reliques, mi-humaine et kitsune, est engagée par un académicien, membre d’un groupe anti-fae, afin de retrouver une épée magique qui permettrait de refermer définitivement le portail reliant la Terre au monde des Faes. Mais lors de sa recherche, elle est amenée à s’associer, à contre- cœur, avec Tormàn, un Fae aussi agaçant qu’attirant dont la meilleure amie est un lierre vivant.

J’ai apprécié certaines idées, comme la description d’un monde post-apo où la Nature (les plantes) prend le dessus en attaquant les humains et les Faes et les autres espèces surnaturelles comme Kit et hybrides Fae devant vivre cacher ou bien encore les références à Alice au Pays des Merveilles même s’il m’a manqué ce petit quelque chose pour être plus emballée, notamment dans l’alchimie entre Kit et Tormàn et les références à Lewis Carroll et son non-sense qui renvoient plus à la version Disney (le Chapelier fou en tête) qu’aux jeux de mots et devinettes du roman originel. Il y est ainsi question d’écologie, d’alchimie, d’astronomie avec les constellations… Une lecture plaisante mais sans plus! 

  • (Romance historique) Falcon Club, Le dilemme de Diantha de Katharine Ashe (T3)

J’ai lu le tome 3 de Falcon Club, Le dilemme de Diantha de Katharine Ashe (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures et Passions, n°13893, septembre 2023, 448 pages), une romance historique parue pour la première aux États-Unis en 2012. Si vous n’avez pas encore lu cette série de romances historiques et qui n’ont pas été toutes traduites en français et qui n’ont pas été publiées dans l’ordre de la parution américaine, je vous conseille de commencer par Falcon Club puis de poursuivre avec Le duc diabolique. Grâce à l’aide de sa meilleure amie, Diantha Lucas est partie retrouver sa mère pour Calais, quelques semaines avant ses 19 ans et de la Saison londonienne. Mais quittée par sa femme de chambre, la jeune femme se retrouve seule dans la malle-poste et est bien décidée à ce que Wyn Yale lui vienne en aide, bien malgré lui. J’aurai pu garder ce tome pour le mois prochain, le thème d’août du Défi Romance Historique 2024 étant « Différence d’âge ».

J’ai d’ailleurs enchaîné en relisant, en e-book, le tome 2 du Duc diabolique, Un ami d’enfance (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures et Passions, n°12112, mars 2018, 384 pages) avec la romance fort rocambolesque entre Emily Vale alias Lady Justice et Colin Gray alias Faucon Pélerin, secrétaire du Falcon Club, pour le thème de juillet « Âme sœur / friends to lovers ».

  • (Roman SF uchronie) L’affaire Crystal Singer d’Ethan Chataignier

J’ai lu L’affaire Crystal Singer d’Ethan Chataignier (éd. Albin Michel, coll. Imaginaire, octobre 2023, 288 pages), roman d’uchronie se déroulant sur plus d’une décennie, entre les années 60 et 70, aux États-Unis, le narrateur, Rick Hayworth, ne pouvant oublier la seule femme qui l’aime, Crystal Singer et avec qui, en 1960, il avait réussi, avec trois autres étudiants en mathématiques du MIT, à envoyer, en 1960, dans le désert de l’Arizona, au bord de la route 66, la bonne réponse aux martiens à la dernière équation envoyée 30 ans plus tôt. La communication avec Mars était alors reparti mais très vite, la jeune femme de 24 ans avait disparu, laissant derrière elle Rick, son petit ami de 28 ans inconsolable. Il y est ainsi question de vie extraterrestre, de mathématiques, d’astronomie, de musique mais surtout d’une quête désespérée d’un amour perdu, de nature humaine… Un bon moment de lecture avec ce premier roman à la première personne, à la fois bavard et nostalgique, un brin suranné (et donc quelques longueurs redondantes), profondément humain, au style introspectif et avec l’idée, certes pas nouvelle, d’une musicalité des mathématiques et de la vie en général!

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