En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.
Nos lectures du 8 au 14 juillet 2024:
Des lectures jeunesse:
Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin.
Des lectures adulte:
- (Romance historique) Les cœurs ardents de Milena Ribault
Ayant passé un bon moment de lecture avec sa romance historique précédente, La passion du lys et le thème de juillet du Défi Romance Historique 2024 étant « Âme sœur / friends to lovers », j’ai lu, en e-book, Les cœurs ardents de Milena Ribault (éd. Autoédition, juin 2024, 429 pages), une romance historique se déroulant à la fin de la Guerre de Cent ans, en 1453, entre Bordeaux, la bataille de Castillon, l’île de Ré ou bien encore Saint-Émilion, sous fond de prophétie de Merlin. J’ai apprécié cette plongée dans les enjeux politiques et commerciaux, la guerre faisant rage entre Anglais et Français mais aussi entre les différents clans viticoles, la romance entre Margaux de Soler et Tristan de Colomb restant plus en retrait. J’ai toutefois noté quelques facilités scénaristiques même si l’autrice les justifie, comme par exemple, les retrouvailles entre les deux amis d’enfance et le fait qu’ayant prêté allégeance au Roi de France, Tristan ne soit pas plus inquiété que ça, tout comme l’intervention du groupe de bohémiens. J’ai retrouvé un peu d’Ivanhoé dans l’histoire. Encore un bon moment de lecture richement documenté!
- (Romance historique) La bonne fortune de Nicholas de Caroline Linden
J’ai lu le tome 4 dans la série Les paris du péché, même si ce n’est pas précisé dans l’édition française: La bonne fortune de Nicholas de Caroline Linden (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures et Passions, juin 2024, n°14117, 365 pages), une romance historique se déroulant à Londres, Emilia Greene, gouvernante d’une petite fille âgée de 8 ans, Lucinda ayant retrouvé le futur héritier du vicomté afin de sauver de la misère la petite fille et d’un tuteur malhonnête et négligent, son père, le vicomte de Sydenham étant décédé plusieurs mois auparavant, cet héritier étant Nicholas Dashwood, le propriétaire du Vega, un club de jeu londonien. J’avais d’ailleurs lu les tomes précédents dont nous recroisons les couples vers la vers la fin de ce tome et qui ont un lien avec le Vega. Un bon voire très bon moment de lecture! J’ai bien apprécié l’alchimie entre les deux personnages, avec un slow burn « enemies to lovers », leurs deux caractères faisant des étincelles, chacun des deux se ressemblant bien plus qu’ils ne le supposaient et voulant protéger chacun un proche. Peut-être y aura-t-il un autre tome avec lady Arabella, la meilleure amie d’Emilia, au vu de la fin de ce tome.
- (Roman court contemporain) Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam
J’ai lu, en e-book, Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam (éd. La dilettante, janvier 2000, 192 pages), un roman court contemporain dont j’avais vu l’adaptation en film réalisé par Philippe Lioret et sorti en 2006 avec Mélanie Laurent dans le rôle d’Élise « Lili ». Dans le roman, la jeune femme se prénomme Claire. Caissière à Shopi et âgée de 22 ans, elle sombre depuis le départ deux ans plus tôt de son frère, Loïc, de 2 ans son cadet après une dispute avec leur père. Après un très long silence, elle reçoit de brèves cartes postales de sa part. Quand elle prend une semaine de congés, en été, elle se rend dans le dernier endroit dont elle a reçu une lettre de Loïc. Arrivera-t-elle à le retrouver? Le style est cru, bref et centré surtout sur les états d’âme de Claire, ses parents étant peu présents. Il y a beaucoup de non-dits, malgré l’amour qui les unit. La tension est à son comble tout comme la peur de ses parents que Claire découvre le secret autour de la disparition de Loïc est palpable. Premier roman de l’auteur, il n’est pas sans défauts. On y retrouve des thèmes chers à Olivier Adam. Il y est ainsi question de secrets de famille, de deuil, de suicide, d’anorexie, de dépression… J’ai trouvé le film bien plus abouti et plus marquant émotionnellement que le roman éponyme, bien qu’il prenne des libertés scénaristiques.
Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 986 pages lues sans compter les livres jeunesse lus ou non avec mon mini lutin.
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