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Point lecture hebdomadaire #37

En ce (presque) début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours.

Nos lectures du  11 au 17 avril 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Interdit aux éléphants de Lisa Mantchev et Taeeun You

Nous lisons Interdit aux éléphants de Lisa Mantchev et Taeeun You (éd. Les Éditions des Éléphants, 2015), un album jeunesse à partir de 4 ans. Un petit garçon a un mini-éléphant comme animal de compagnie. Il est heureux de se rendre au Club des animaux mais est bien déçu quand on lui refuse l’entrée. Et s’il ouvrait un club ouvert à tous? Un bon moment de lecture avec cette histoire joliment illustrée et qui aborde les thèmes du vivre ensemble, de la différence, de l’exclusion, de tolérance et d’amitié!

  • (Album jeunesse) Un drôle de papa! d’Agnès de Lestrade et Quentin Gréban

Nous lisons également Un drôle de papa! d’Agnès de Lestrade et Quentin Gréban (éd. Lito, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui nous en rappelle d’autres comme Papa coin coin! de Rosalinde Bonnet, Le grand méchant renard de Benjamin Renner ou bien encore Maman Ours de Ryan T. Higgins. Un renard s’occupe d’une poule pour mieux la manger lorsqu’elle sera bien dodue. Mais un jour, la petite poule l’appelle papa. Le renard en est tout ému. Arrivera-t-il à la manger? Une histoire toute mignonne tout comme la chute rigolote!

  • (BD jeunesse) Les Quiquoi et l’étrange attaque du coup de soleil géant de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec

Nous lisons ensuite Les Quiquoi et l’étrange attaque du coup de soleil géant de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2017), une BD jeunesse à partir de 6 ans, au format à l’italienne et proche d’un album illustré. Olive a dessiné un énorme soleil. Ses amis ont bien chaud. Olive décide de faire apparaître un ventilateur mais qui s’avère trop puissant, Raoul étant emporté au loin avec son parasol. Où a-t-il bien pu aller? Un bon moment de lecture loufoque avec cette histoire estivale et qui rappelle avec humour les dangers de l’exposition au soleil et l’importance de s’en protéger! Dommage que parfois le vocabulaire ne soit pas adapté pour les plus jeunes lecteurs (j’ai par exemple changer « engueuler » en « gronder »).

  • (Album jeunesse) Picotine et la chasse au chocolat de Domitille Béthune et Kim Moutoussamy

Nous lisons Picotine et la chasse au chocolat de Domitille Béthune et Kim Moutoussamy (éd. Autoédition, 2021), un album jeunesse à partir de 2 ans avec Picotine, une petite poule tellement gourmande qu’elle mange, chaque jour, tout le chocolat de la fermière.Un bon moment de lecture avec cette histoire toute mignonne et gourmande aux jolies illustrations!

  • (Album jeunesse) La surprise de Pâques de Jan Brett

Nous lisons aussi La surprise de Pâques de Jan Brett (éd. Gautier-Languereau, 2011, rééd. 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans avec l’histoire d’un lapin, Hoppi qui, en ce début de printemps, a bien l’intention de gagner le concours d’oeufs pour accompagner le Lièvre de Pâques dans sa tournée. Un très bon moment de lecture avec cette histoire tendre et mignonne, aux jolies illustrations un brin vintage pleines de détails qui rappellent celles de Beatrix Potter mais avec une mise en page graphique propre à Jan Brett (les petits encadrés) où il est question d’entraide, de générosité et de persévérance!

  • (Album jeunesse) Les Chiens Pirates, Dans les griffes de Barbechat! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert (T3)

Nous lisons le tome 3 des Chiens Pirates, Dans les griffes de Barbechat! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert (éd. L’école des loisirs, 2022, 77 pages), un album jeunesse à partir de 6 ans, les chiens pirates partant sauver Barbechat, le plus redoutable de tous les flibustiers. Encore un tome plein d’humour et d’aventures en compagnie des chiens pirates bien malmenés par le sanguinaire Barbechat! En bonus, à la fin, une chanson tout aussi loufoque que les aventures des chiens pirates à écouter grâce à un QR-code!

Des lectures adultes:

  • (Roman adulte) L’auberge de la Jamaïque de Daphné Du Maurier

J’ai fini de lire cette semaine L’auberge de la Jamaïque de Daphné Du Maurier (éd. Le livre de poche, n°77, 1941, rééd. 2021, 318 pages). J’ai apprécié la façon dont l’autrice nous plonge dans l’atmosphère oppressante de l’auberge de la Jamaïque dans laquelle atterrit avec horreur Mary alors qu’elle vient de perdre sa mère et qu’elle conservait un souvenir heureux de sa tante Prudence au moment de son mariage avec Josh. J’ai vite compris le secret entourant cette auberge lugubre et délabrée. Il restait alors à savoir comment Mary allait le découvrir et surtout comment elle allait y échapper. Un bon moment de lecture en compagnie de cette héroïne déterminée, ingénieuse mais un brin naïve!

  • (Romance surnaturelle) Les Anges d’Elysium, Plume d’Olivia Wildenstein (T1)

J’ai lu le tome 1 de la trilogie Les Anges d’Elysium, Plume d’Olivia Wildenstein  (éd. Autédition, 2020, 454 pages), une romance surnaturelle avec l’amour impossible entre Leigh, une jeune plumarde de 20 ans et Jarod Adler, un chef de la mafia parisienne de 25 ans et considéré comme un Triple. Leigh va tenter de faire faire à Jarod une bonne action afin d’obtenir 100 plumes et ainsi compléter ses ailes pour monter à Elysium et permettre à Jarod de sauver son âme. Mais à trop se rapprocher de ce beau pêcheur, Leigh ne va-t-elle pas perdre ses plumes? L’autrice décrit un univers surnaturel dans lequel il n’y a aucun démon mais un monde divin, l’Elysium très hiérarchisé (chaque ange faisant partie d’une classe qui lui offre plus ou moins de droits et libertés) et aux règles de vie très anciennes dont certaines, bien discriminatoires, devraient être abrogées. Un moment de lecture plaisant pour le thème « Anges et Démons » du challenge Contes et Légendes! Je lirai volontiers les deux tomes suivants, Céleste et Étincelle.

Ma lecture en cours:

(Roman) La saison des roses de Victoria Connelly

J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 7 (58 pages lues) La saison des roses de Victoria Connelly (éd. Amazoncrossing, 2017, 344 pages), un roman avec le retour de Céleste Hamilton, âgée de 30 ans dans le manoir de son enfance en bien mauvais état et la roseraie familiale auprès de ses deux sœurs cadettes Evelyne et Gertrude. Les trois sœurs parviendront-elles à prendre les difficiles décisions qui leur permettront de conserver le manoir qui a besoin de lourds travaux de rénovation? Pour le moment, je découvre le manoir au travers des souvenirs de chaque sœur et surtout de Céleste qui ne pensait plus y mettre un pied, s’étant fâchée trois ans auparavant avec sa mère.

Au fil des pages avec Les Terriens

En novembre 2021, j’avais lu Les Terriens de Sayaka Murata (éd. Denoël, 2021, 242 pages), un roman japonais bien plus sombre et noir que ne le laisse supposer le hérisson tout mignon de la couverture. Je retrouve dès les premières pages le style et les préoccupations sociétales que l’autrice avait déjà abordées dans Konbini (le poids de la famille et de la société japonaise, le conformisme social, le bonheur…).

Natsuki, une jeune fille âgée de 10/11 ans se réfugie dans son monde imaginaire, avec pour seul ami sa peluche hérisson doté de pouvoirs magiques, Pyûto. Elle est une mahô shôjo (une magicienne pouvant jeter des sorts avec sa baguette magique pour sauver le monde comme Sailor Moon par exemple) pour affronter la maltraitance subie par sa mère qui la rabaisse et la frappe quotidiennement ou les viols subis par le professeur de ses cours privés. Comme chaque année, en été, pour le festival de l’O-Bon, elle retrouve chez ses grands-parents, dans la haute montagne d’Akishina, son cousin du même âge, Yû qui est lui aussi spécial qu’elle: il est un extraterrestre attendant le retour de son vaisseau spatial pour regagner sa planète, Pohapipinpobopia. Ils se font la promesse de survivre, quoi qu’il arrive.

De cette première partie, j’ai trouvé touchant et révoltant ce que subit Natsuki, enfant victime qui ne trouve aucun adulte ni ami pour l’aider au point de songer au suicide. Il m’est revenue en tête un principe d’éducation bienveillante selon lequel il ne faut pas coller d’étiquette à un enfant, Natsuki se déclarant la poubelle de sa famille ou bien encore Yû que sa mère suicidaire traite d’extraterrestre.

Comment se construire et survivre pour des enfants face à de telles violences (physiques, sexuelles, psychologiques)? Les deux cousins tentent de ne pas finir Terrien dans la grande Fabrique à humains où chaque adulte devient un outil en travaillant et/ou en procréant. Mais le soir des funérailles du grand-père, les deux cousins amoureux l’un de l’autre sont séparés par leur famille. 

Puis nous sommes projetés 23 ans plus tard, avec le retour de Natsuki avec son mari Tomoomi dans la maison familiale d’Akishina et ses retrouvailles avec son cousin Yû. Natsuki a fait un mariage arrangé avec Tomoomi (mariage sans sexe et sans enfants), ce que leurs parents respectifs découvrent et condamnent. Akishina sera-t-il comme autrefois une bulle salvatrice? A partir de ce moment-là, le roman bascule petit à petit dans la folie et l’horreur jusqu’au dégoût (tentative d’inceste, cannibalisme). Un roman étrange et dérangeant!

Participation #5 Un Mois au Japon 2022 d’Hilde et Lou #Roman

Participation #29 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Japon

Au fil des pages avec Le serveur de Brick Lane

Lors du RAT indien et gourmand, j’ai lu Le serveur de Brick Lane d’Ajay Chowdhury (éd. Liana Levi 2021, 301 pages), un roman policier se déroulant à l’époque contemporaine. Après avoir été démis de ses fonctions de sous-inspecteur de police à Calcutta à la suite de l’enquête dont il était chargé sur le meurtre d’Asif Khan, un acteur star de Bollywood trois mois plutôt, Kamil, trentenaire, pense avoir mis de côté son passé en devenant serveur dans le restaurant tenu par les époux Saibal et Maya Chatterjee, dans le quartier londonien de Brick Lane et chez qui il vit avec leur fille Anjoli. Mais le décès d’un riche entrepreneur et ami de son père et de Saibal, Rakesh Sharma lors de sa soirée d’anniversaire pour laquelle il est de service vient tout changer. Très vite, Neha, la seconde épouse de Rakesh est arrêtée par la police. A la demande de la famille Chatterjee qui considère Neha comme leur fille, Kamil commence à enquêter sur Rakesh, assisté par Anjoli; ce qui l’amène à remettre en question l’image qu’il portait sur son père dont il a embrassé comme lui la même carrière de policier. Et si les deux affaires étaient liées?

Les chapitres alternent entre le passé trois mois plus tôt à Calcutta de Kamil alors policier et fiancé à  et son présent ou passé proche à Londres en tant que serveur dans un restaurant indien. Je me suis laissée prendre par l’intrigue qui permet d’aborder des thèmes actuels comme par exemple la corruption en Inde des élites politiques et de la police, les violences policières, le poids des traditions familiales, les préjugés ou bien encore la double culture indienne/anglaise sur les jeunes générations…

J’ai également apprécié le duo formé par Kamil, un sous-inspecteur de police intègre, honnête, un brin naïf, fleur bleue et amateur d’Hercule Poirot dont il partage avec lui la moustache et par Anjoli, diplômée d’un Master de psychologie, parfois un peu trop directe et fonceuse, vivant dans sa double culture tout en s’assumant comme en témoignent ses tee-shirts à messages.

Un très bon moment de lecture qui se termine sur une fin à la Hercule Poirot où la famille prime sur la vérité et la Justice! J’ai lu qu’une adaptation par la BBC était prévue et que ce roman pourrait très bien faire partie d’une série livresque mettant en scène le duo Kamil/Anjoli.

Curry indien

Pour le challenge Des livres (et des écrans en cuisine), j’ai enfin noté beaucoup de références à la cuisine indienne tout au long du roman, notamment les passages dans le restaurant des époux Chatterjee, le Tandoori Knights comme par exemple le menu pour la fête d’anniversaire de Rakesh Sherma (p.12) composé d’amuse-gueules (beignets de pomme de terre aloo tikki chat, beignets de fromage poneer pakoda, beignets de poissons et brochettes de poulet boti), de plat principal (côtelettes d’agneau tandoori, agneau biryani, poulet tandoori, pommes de terre mutter, brochettes malai, daal makhani avec des naans, de la raita pour la sauce) et de desserts (shahi tukda, gulab jamun et gajar ka Halwa…), ou bien encore dans un restaurant de Calcutta, chez Nizam et dans lequel Kamil fait découvrir à Anjoli des duto mutton Kathi roll accompagnés de nimbu pani c’est-à-dire des brochettes roulées et de la citronnade sucrée-salée (p.263/264). Cela m’avait d’ailleurs donné envie de manger un curry indien à base de poulet.

Participation #2 Les Étapes Indiennes 2022 de Hilde et Blandine #Roman policier

Participation #4 Challenge British Mysteries 2022 de Hilde et Lou #Roman policier

Participation #11 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Participation #25 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Inde

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Lieu: « Brick Lane »

Au fil des pages avec le tome 1 du Poids des secrets

Pour la lecture commune du 8 avril d’Un mois au Japon,  j’ai choisi de découvrir Tsubaki d’Aki Shimazaki (éd. Actes Sud, coll. Babel, n°712, 1999, rééd. 2016, 115 pages), un roman court constituant le premier tome de la première pentalogie Le poids des secrets de cette autrice japonaise.

Dans les années 1990, Yukiko, dans la soixantaine, vient de mourir et laisse à sa fille Namiko deux lettres écrites trois semaines avant sa mort, une à son attention et la seconde qu’elle doit remettre à un certain Yukio Takahashi dont Namiko n’a jamais entendu parlé. Qui était-il pour sa mère? Quel terrible secret familial cachait Yukiko qui avait pourtant survécu à la bombe atomique tombée sur la ville de Nagasaki le 9 août 1945?

En lisant cette lettre-testament, Namiko est sous le choc des révélations de sa mère sur son enfance paisible à Tokyo puis son adolescence de 14 à 16 ans à Nagasaki en pleine Seconde Guerre mondiale mais aussi sur son grand-père paternel qui a certes péri lors du bombardement atomique mais pas de la façon dont elle le pensait. Yukiko y décrit sa vie d’alors, son premier amour impossible avec Yukio, la découverte des mensonges et choix de son père qui se révèle derrière un père aimant bien lâche, égoïste et manipulateur en mari infidèle…

J’ai beaucoup apprécié ce court roman à l’écriture simple, épurée et pourtant rempli d’émotions contenues. L’autrice aborde, de façon pudique et délicate, des thèmes graves et douloureux à travers une histoire de famille centrée sur le père d’Yukiko qui se mélange à la grande Histoire: deuil, poids pesant des traditions familiales dans le Japon du début du XXe siècle et ses conséquences sur la relation de couple (mariage arrangé, adultère…), conditions de vie pendant la Seconde Guerre mondiale (travail des enfants dans l’effort de guerre, difficulté pour se nourrir, cruauté des soldats japonais, racisme à l’égard des Coréens, prisonniers américains, bombe atomique des Américains…), etc.

Un très bon moment de lecture avec Tsubaki qui signifie camélia, la fleur préférée d’Yukiko qui voulait mourir de la même façon que le camélia rouge et qui était l’emblème des Samouraïs! J’ai hâte de pouvoir lire les tomes suivants de ce premier cycle qui permettent d’en découvrir un peu plus sur les personnages et les faits évoqués dans ce premier tome ainsi que les cycles suivants.

Pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine, j’ai enfin noté quelques passages gourmands comme par exemple un repas du matin japonais (p.65): « du riz, de la soupe miso, des œufs et des nori », le petit déjeuner des parents de Namiko, cette dernière préférant « manger du pain avec de la confiture et du lait ».

Pour d’autres avis avec cette LC autour d’un livre d’Ari Shimazaki: Hilde avec Sémi (tome 2 du cycle 4) et qui avait aussi lu Tsubaki comme Lou, Maggie avec Mitsuba (le tome 1 du cycle 2, Au cœur du Yamato) et Katell avec Azami (tome 1 du cycle 3, L’ombre du chardon).

Participation #2 Un Mois au Japon 2022 d’Hilde et Lou #LC autour d’un livre d’Ari Shimazaki

Participation #10 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Participation #24 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Japon

Billet de suivi: Un mois au Japon 2022

Après une Quinzaine British Mysteries le mois dernier, Hilde et Lou organisent au mois d’avril 2022 Un mois au Japon. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur leurs blogs. Il est notamment prévu trois lectures communes avec un titre au choix d’Aki Shimazaki pour le 8 avril 2022, d’Yoko Ogawa pour le 15 avril 2022 et d’Hiro Arikawa pour le 25 avril 2022.

Ce billet sera actualisé au fil du mois en tenant compte uniquement de nos lectures sur le Japon tout en faisant un billet séparé pour chaque participation.

Semaine 1 du Mois au Japon:

Nous avons déjà commencé en début de semaine notre escale au Japon en lisant deux albums jeunesse d’Ayano Imai, Pendant qu’il dort… (éd. Minedition, 2013) et Songe dans la forêt (éd. Minedition, 2018) et dans lesquels nous retrouvons une même thématique avec la protection de l’environnement.

Semaine 2 du Mois au Japon:

Mardi 5 avril 2022, je suis allée à la médiathèque et ai pris deux nouvelles lectures pour le Mois au Japon: un album jeunesse rigolo sur la filiation avec Mon papa et moi de Tadao Miyamoto (éd. Mango, 1995) – un petit ours demandant à son père, lors d’une partie de pêche à la ligne, comment il peut être sûr qu’il est son père et une nouvelle pour adulte avec L’étrange bibliothèque d’Haruki Murakami et illustré par Kat Menschik (éd. Belfond, coll. 10/18, n°5134, 2005, rééd. 2016, 73 pages). L’album jeunesse a été lu comme histoire du soir dès le soir même.

Samedi 9 avril 2022, j’ai lu dans la matinée Tsubaki d’Aki Shimazaki emprunté la veille à la médiathèque avec d’autres romans japonais comme La Marche de Mina d’Yoko Ogawa (éd. Actes Sud, 2008, 318 pages) pour la LC du 15 avril 2022, Le Dévouement du suspect X de Keigo Higashino (éd. Actes Sud, 2011, 316 pages), un roman policier et qui se passe avant Un café maison que j’avais lu l’année dernière et 4 des 5 romans du cycle 3 d’Aki Shimazaki, L’ombre du chardon.

  • (Album jeunesse) Mon papa et moi de Tadao Miyamoto (éd. Mango, 1995), un album jeunesse à partir de 3 ans qui aborde avec humour et tendresse la question de la filiation lors d’une partie de pêche à la ligne de Papa Ours et son fils
  • (Roman adulte) 8 avril 2022/LC autour d’un livre d’Aki Shimazaki: Tsubaki (éd. Actes Sud, coll. Babel, n°712, 1999, rééd. 2016, 115 pages), un roman court constituant le premier tome de la première pentalogie Le poids des secrets de cette autrice japonaise avec l’histoire familiale d’Yukiko, une survivante de la bombe atomique tombée sur la ville de Nagasaki et qui cache un lourd secret familial qu’elle révèle à sa fille dans une lettre-testament à son décès.

Cette semaine, Hilde et Lou ont proposé deux check-lists pour pimenter le challenge de quelques défis, et ce de façon facultative.

Semaine 3 du Mois au Japon:

En cette semaine de vacances, je vais essayer de chroniquer d’anciennes lectures et visionnages de films qui nous avait plu les années précédentes et dont j’avais pu parler très brièvement au détour d’un RAT, d’un billet de suivi ou d’un point lecture. J’ai également emprunté des romans japonais à la médiathèque la semaine dernière.

  • (Film d’animation) Le conte de la princesse Kaguya d’Isao Takahata, film d’animation japonais de 2013 du Studio Ghibli, à partir de 10 ans et s’inspirant d’un conte traditionnel japonais, Le conte du coupeur de bambou datant sans doute du IXe ou Xe siècle
  • (Album jeunesse) La neige en été de Régine Joséphine et Bing Liu (éd. Anna Chanel, 2010), un album jeunesse à partir de 6 ans avec la rencontre avec d’un cerisier et d’une princesse qui se déroule en Chine mais qui aurait pu l’être au Japon.
  • (Roman adulte) Les Terriens de Sayaka Murata (éd. Denoël, 2021, 242 pages), un roman japonais bien plus sombre et noir que ne le laisse supposer le hérisson tout mignon de la couverture avec la promesse de deux cousins, Natsuki et Yû faite lorsqu’ils étaient enfants de survivre, quoi qu’il arrive comme ne pas finir Terrien dans la grande Fabrique à humain et rejoindre la planète, Pohapipinpobopia.
  • (Album jeunesse) Le cerf-volant de Toshiro de Ghislaine Roman et Stéphane Nicolet (éd. Nathan Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui a fait partie de la sélection CE1 du 31e Prix des Incos en 2020, avec la bienveillante et complice relation entre un jeune garçon mutique et son grand-père âgé et au dos voûté au fil des saisons.
  • (Roman adulte) 15 avril 2022/LC autour d’un livre d’Yoko Ogawa: La Marche de Mina (éd. Actes Sud, 2008, 318 pages), un roman se déroulant dans les années 70 au Japon avec l’histoire de Tomoko, une petite fille de 12 ans qui au décès de son père va vivre pour un an chez son oncle et sa tante.

Ce week-end, outre des (re)lectures de Pâques, nous avons relu Le pique-nique de la famille Souris de Kazuo Iwamura (éd. L’école des loisirs, 1988, rééd. 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans tout mignon et aux jolies illustrations dans lequel nous suivons la famille Souris partir en pique-nique.

Semaine 4 du Mois au Japon:

Ce 20 avril 2022, nous allons à la médiathèque en début d’après-midi et après plusieurs parties de jeux de société (puzzles et dobble), nous rentrons non sans emprunter trois albums jeunesse d’auteurs japonais ou se déroulant au Japon: Kimiko et le botaniste d’Hideko Ise (éd. Seuil Jeunesse, 2009), L’Arbre de Sobo de Marie Sellier et Charlotte Gastaut (éd. de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2018) et La formidable aventure du chat de Maître Kuniyoshi de l’Atelier SAJE à savoir Emma Giuliani et Ariane Grenet, d’après les estampes d’Utagawa Kuniyoshi (éd. Paris Musées, 2015).

  • (Album jeunesse) Le pique-nique de la famille Souris de Kazuo Iwamura (éd. L’école des loisirs, 1988, rééd. 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans que nous relisons régulièrement depuis que nous l’avons découvert à la médiathèque il y a trois ans.
  • (Manga) le tome 1 de Kamisama, La mélodie du vent de Keisuke Kotobuki (éd. Ki-oon, 2014, rééd. 2021, 136 pages), un manga entièrement en couleurs à partir de 6 ans et que j’ai repéré chez Pativore.
  • (Roman jeunesse) le tome 4 de Charlock, Attaque chez les Chats-Mouraïs de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, 2021, 77 pages), un roman jeunesse pour les 8/10 ans et qui est pour le moment de le dernier paru de cette série livresque. Cette fois-ci, Charlock enquête en 2020 à Tokyo sur d’étranges chats.

Pendant le week-end, je lis Azami (éd. Actes Sud, 2015, 134 pages), Suisen (éd. Actes Sud, 2017, 162 pages) et Fuki-no-tô (éd. Actes Sud, 2018, 146 pages) à savoir 3 des 5 romans courts composant la troisième pentalogie d’Aki Shimazaki, L’Ombre du chardon, ayant pu en emprunter 4 à la médiathèque à l’exception du deuxième, Hôzuki. Je commence également dimanche soir le dernier tome de cette pentalogie: Maïmaï. Ces courts romans abordent la famille, la relation de couple, la sexualité au Japon encore bien régi par le poids des traditions familiales.

Semaine 5 du Mois au Japon:

Le 25 avril 2022, je continue et finis de lire Maïmaï d’Aki Shimazaki (éd. Actes Sud, 2019, 174 pages), un roman court qui se focalise cette fois sur Tarô, désormais âgé de 26 ans, sa mère, Mitsuko venant de décéder. Pour l’une des histoires du soir, nous lisons L’Arbre de Sobo de Marie Sellier et Charlotte Gastaut.

Ce 26 avril 2022, j’emprunte à la médiathèque des albums jeunesse: des petits contes zen avec Akiko et Takiji d’Antoine Guilloppé (Akiko la courageuse, Akiko la voyageuse et Takiji l’audacieux, éd. Picquier Jeunesse), L’Odyssée de Kumiko L’Odyssée de Kumiko de Nancy Guilbert et Marie-Alice Harel (éd. Gautier-Languereau, 2018) et (avec retard pour la LC) Les mémoires d’un chat d’Hiro Arikawa (éd. Actes Sud, rééd. 2019, 324 pages).

  • (Roman adulte) 25 avril 2022/LC autour d’un livre d’Hiro Arikawa: Les mémoires d’un chat (éd. Actes Sud, rééd. 2019, 324 pages), un roman que j’avais emprunté à la médiathèque l’année dernière mais que je n’avais finalement pas lu.
  • (Album jeunesse) L’Arbre de Sobo de Marie Sellier et Charlotte Gastaut (éd. de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2018), un album jeunesse grand format à partir de 6 ans.
  • (Album jeunesse) L’Odyssée de Kumiko de Nancy Guilbert et Marie-Alice Harel (éd. Gautier-Languereau, 2018), un album jeunesse que j’avais repéré lors de l’édition de l’année dernière d’Un Mois au Japon chez Fondant et Blandine.
  • (Roman adulte) Les Délices de Tokyo de Durian Sukegawa (éd. Albin Michel, 2016), un roman que j’ai lu l’année dernière et qui a fait l’objet d’une adaptation cinématographique que je n’ai pas encore vu.
  • (Album jeunesse) Noa et ses origamis de Céline Lavignette-Ammoun et Baptistine Mésange (éd. Akinomé, 2020), un album jeunesse à partir de 4 ans que nous avions déjà lu les années précédentes. Après la lecture, nous avions même essayé de faire des origamis à partir des explications fournies à la fin de l’histoire.
  • (Album jeunesse) C’est peut-être une pomme de Shinsuke Yoshitake (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans qui nous a bien fait rire avec un petit garçon qui procrastine devant une pomme.  Un très bon moment de lecture complètement loufoque, absurde autour de l’imagination débordante d’un petit garçon ou bien plus philosophe et scientifique qu’il n’y paraît, ne se fiant pas à ses sens et aux apparences, mettant alors en pratique le doute cartésien!

Le 27 avril 2022, à peine emprunté, nous lisons et relisons C’est peut-être une pomme de Shinsuke Yoshitake (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. Je commence également à lire, avec retard pour la LC du 15 avril, La Marche de Mina d’Yoko Ogawa (éd. Actes Sud, 2008, 318 pages).

Petit bilan de cette édition du Mois au Japon: encore une jolie évasion livresque au Japon cette année! Merci encore à Hilde et Lou pour l’organisation! Comme Le mois au Japon se poursuit en mai comme l’année dernière, je poursuis mon escale le mois prochain avec nos dernières lectures et billets. J’espère aussi prendre le temps de visionner quelques films… À l’année prochaine!

Un mois au Japon 2022 de Lou et Hilde

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