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Au fil des pages avec le tome 1 des Carnets de l’Apothicaire

J’ai lu, en octobre 2023, le tome 1 des Carnets de l’Apothicaire de Natsu Hyuuga et Itsuki Nanao (éd. Ki-oon, janvier 2021, 178 pages), un manga Seinen à partir de 15 ans avec l’histoire de Mao Mao qui a été formée, dès son plus jeune âge par un apothicaire du quartier des plaisirs et qui, à  17 ans, a été enlevée pour devenir servante dans le quartier des femmes du Palais Impérial. Elle tente de passer inaperçue parmi les servantes, dames de compagnie et concubines de l’Empereur. Mais lorsque des princes nouveaux-nés meurent mystérieusement, elle ne peut rester sans agir et est repérée par le mystérieux et androgyne Jinshi qui la fait devenir goûteuse pour l’une des favorites de l’Empereur. Parviendra-t-elle à découvrir quel est le poison en cause et sauver leur vie en trouvant le bon remède?

Malgré le jeune âge de l’héroïne, celle-ci se révèle très mature, quoique parfois un brin candide et très perspicace, fine observatrice et aurait pu être plus âgée, surtout au regard du comportement dérangeant de Jinshi. L’intrigue fait de nombreux sauts dans le temps, au fil des chapitres et des enquêtes menées par Mao Mao. Il y est ainsi question de la condition de la femme quel que soit leur statut (servante, dame de compagnie ou concubine), de l’alphabétisation (Jinshi repérant Mao Mao par le fait qu’elle sache lire), de médecine à base de plantes médicinales…

J’ai également apprécié les illustrations qui nous plongent au cœur des intrigues du palais. Un bon moment de lecture avec ce premier tome qui pose le décor et qui donne envie d’en savoir plus, que ce soit sur les mystères, secrets et jalousies du Palais impérial ou sur le passé de Mao Mao! Tout n’est, en effet, pas résolu à l’issue de ce tome. J’ai d’ailleurs depuis lu, en mars dernier, le tome 2 (éd. Ki-oon, mars 2021, 178 pages) mais n’ai toujours pas pu emprunter les tomes suivants à ma médiathèque (12 étant actuellement parus en français).

Participation # Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Manga Seinen historique

Participation #10 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Japon

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Objet: « Carnets »

Point lecture hebdomadaire 2024 #19

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui ont été moins nombreuses que prévues puisque nous avons profité du retour du beau temps et fait le pont.

Nos lectures du 6 au 12 mai 2024:

Des lectures jeunesse:

Avec mon mini lutin, il n’y a eu que des relectures soit prises dans nos bibliothèques soit empruntées à la médiathèque. Il a également relu des tomes de Mortelle Adèle.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Désignées débutantes, Un duc pour Diana de Sabrina Jeffries (T1)

J’ai lu le tome 1 de la trilogie Désignées débutantes, Un duc pour Diana de Sabrina Jeffries (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures & Passions, mai 2024, 384 pages), une romance historique se déroulant à Londres, au printemps 1811. Geoffrey Brookhouse, ingénieur roturier désormais Lord en ayant hérité, à 30 ans, le titre du duché, entend bien offrir à sa sœur cadette, Rosabel « Rosy », sa première saison. N’y connaissant rien au milieu aristocratique et encore moins aux usages d’une saison londonienne, il engage Elegants Occasions, une agence de bonnes manières créée 4 ans auparavant par les sœurs Harper, après le scandale de leurs parents (bien que leur père soit comte) qui a mis fin à toute velléité de mariage pour les deux plus jeunes, Diana et Verity et qui a poussé le mari de l’aînée, Eliza à s’engager dans l’armée. Lady Diana entend bien également apprendre les bonnes manières à Geoffrey. J’ai apprécié le duo formé entre Diana et Geoffrey, les deux ayant un fort tempérament et ne souhaitant, chacun pour des raisons propres (lui en raison des circonstances entourant de le décès de son père et elle préférant rester « vieille fille », à 24 ans, afin de garder son indépendance, ne croyant pas au mariage en raison de celui désastreux de ses parents), ne pas se marier malgré leur attirance. Un bon moment de lecture léger et non dénué d’humour!

  • (Romance historique) Les sœurs Chance, Abigail d’Anne Gracie (T1)

J’ai lu le tome 1 des Sœurs Chance, Abigail d’Anne Gracie (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures & Passions, mai 2024, 384 pages), une romance historique se déroulant à Londres en 1816. Abigail Chantry âgée de 24 ans démissionne de son poste de gouvernante lorsqu’elle doit sauver sa sœur cadette, à peine âgée de 18 ans, Jane qui a été enlevée dans une maison close alors qu’elle quittait l’Institution Pillbury pour filles de ladys en détresse, non loin de Cheltenham, pour être conduite à son poste de dame de compagnie de l’épouse d’un pasteur. Elle est sauvée in extremis avant sa vente aux enchères grâce à l’aide de deux autres jeunes femmes, Damaris également enlevée, pauvre et éduquée orpheline de parents missionnaires et Daisy, servante dans les cuisines de la maison close.

Après un cambriolage raté en désespoir de cause pour soigner sa sœur malade, Abby fait la connaissance de Lady Beatrice Davenham, isolée et maltraitée par ses domestiques, son unique neveu ne semblant faire peu de cas d’elle, plus préoccupé par sa compagnie maritime en Extrême-Orient, après avoir hérité 10 ans auparavant, à à peine 18 ans, du titre de son oncle et de ses dettes, ce qu’il a caché à sa tante. Lady Beatrice décide de faire passer les 4 jeunes femmes pour ses nièces, les sœurs Chance. J’ai apprécié le caractère d’Abby ainsi que celle de Lady Beatrice tout comme sa relation avec son neveu. On retrouve comme dans la romance précédente la condition de la femme, en particulier du sort réservé à la femme mariée et aux veuves. Un bon moment de lecture léger même si parfois certaines situations étaient un peu trop modernes pour l’époque et si Max aurait pu être un peu plus charismatique, avec plus de répondants face aux si forts tempéraments que sont Abby et sa tante!

  • (Romance Steampunk) Aquilon: Rébellion de Nanie Bai (T2)

J’ai lu, en e-book, le second tome du diptyque Aquilon: Rébellion de Nanie Bai (éd. Caméléon, février 2023, 188 pages), une romance steampunk qui reprend là où le premier tome s’était arrêté. Revenue sur Aquilon avec Thomas, Penelope s’investie auprès de la rébellion, la Black Milice, menée par Stuart Perwick et entre, pour espionner une des familles des Quinze, comme domestique au sein de la famille Farewell comme Patty. Une lecture qui clôt avec son lot d’actions, de rebondissements et de révélations une intrigue originale! J’ai apprécié le personnage de Penelope Edenbrooke « Penie Hide » et sa jolie relation avec Thomas, leur vie étant aussi chamboulée que celle de la société aquilonienne et le sort des Primis. Pourra-t-elle compter sur les membres et même son ancien promis, Richard, le fils bégayant de Georges Tennings, sénateur d’Aquilon? Il y est ainsi question de libertés, de quête de soi et de mise en place de la démocratie. Elle veut sa vengeance sur le naufrage du Gloria et l’assassinat de ses parents. Une courte conclusion tout en rebondissements et enjeux politiques dans ce second tome, même si j’ai préféré le premier tome!

Ma lecture en cours:

(Roman choral) Mississippi d’Hillary Jordan

J’avais prévu de lire cette semaine le premier tome de la dernière pentalogie parue d’Aki Shimazaki, Suzuran, la troisième enquête de Perveen Mistry, Le Prince de Bombay de Sujata Massey et le second tome du diptyque YA De Lune et de sang avant de m’apercevoir que je devais rendre mardi prochain à la médiathèque Mississippi d’Hillary Jordan (éd. 10/18, juin 2011, 365 pages), un roman choral – le premier de l’autrice paru pour la première fois aux États-Unis en 2008 – repéré chez Nathalie, en février dernier, pendant l’AAHM Challenge et qui se déroule dans l’après-guerre, dans les années 40, dans une Mississippi ségrégationniste, autour de 2 familles, l’une blanche, Henry McCallan, le frère aîné ayant acheté une ferme pour cultiver du coton, y vivant avec sa femme, Laura, leurs deux petites filles, son père Pappy et son frère cadet, Jamie, aviateur pendant la Seconde Guerre Mondiale et l’autre noire, des métayers sur sa ferme, Florence et Hap Jackson ainsi que leur fils aîné, Ronsel. J’ai commencé à le lire jusqu’à la page 112, le récit étant bien sombre, la tension narrative et le drame couvant. Pour le moment, j’apprécie ce roman, chaque chapitre étant sous le point de point de l’un des 6 personnages principaux. J’ai d’ailleurs vu qu’il avait été adapté en film, Mudbound que je regarderai par la suite.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  1.067 pages lues sans compter les livres jeunesse lus ou non avec mon mini lutin.

Throwback Thursday Livresque: Grumpy/Sunshine

TTL n°261 chez Carole #Grumpy/Sunshine

Ce jeudi 2 mai 2024, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Grumpy/Sunshine », le 3 mai étant la Journée Mondiale du sourire.

Il s’agit d’un trope qui joue sur les différences de caractère, entre un personnage grincheux, de mauvaise humeur et taiseux et son pendant solaire, pétillant et plein de vie. On le retrouve très souvent dans les romances de Noël avec un personnage adorant Noël et l’autre non.

  • (Romance de Noël) Coup de foudre à Manhattan, Noël sur la 5e avenue de Sarah Morgan (éd. HarperCollins, octobre 2021, 496 pages), le troisième tome de cette trilogie se déroulant à Noël avec le couple Eva (sunshine) et Lucas Blade (grumpy), les deux se retrouvant coincés dans l’appartement du jeune homme en plein blizzard new-yorkais.
  • (Romance historique) Même si ce trope est anachronique, je trouve que le couple Fitzwilliam Darcy et Elizabeth Benett reflète cette différence grumpy/sunshine dans Orgueil et préjugés de Jane Austen (éd. 10/18, rééd. avril 2007, 382 pages), un roman paru pour la première fois en 1813. Je rajoute d’ailleurs le couple Mark Darcy (grumpy) et Bridget Jones (sunshine) dans Le journal de Bridget Jones d’Helen Fielding (éd. J’ai lu, 1996), l’autrice s’en étant largement inspirée pour écrire cette romance contemporaine. Je n’ai pas sous la main mon exemplaire de Bridget Jones alors j’ai pris comme illustration l’une des pages de l’Encyclopédie visuelle Jane Austen de Gwen Giret et Claire Saim (éd. Hachette Heroes, octobre 2023, 312 pages).

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Passages dans le passé ».

Au fil des pages avec Tant de nuances de pluie

J’ai lu Tant de nuances de pluie d’Asha Lemmie (éd. HarperCollins, coll. Au gré du monde, octobre 2023, 534 pages), le premier roman de l’autrice dont l’histoire se déroule dans le Japon de l’après-guerre, de 1948 à 1964. Secret honteux et scandaleux de la famille, Nori Kamiza est née d’un adultère de sa mère avec un Afro-américain et du fait de son métissage est abandonnée par sa mère, à 8 ans à sa grand-mère maternelle, une princesse impériale japonaise dans la vaste demeure familiale. Cachée au grenier, elle subit  les coups de sa grand-mère, les piques culpabilisantes et les bains à l’eau de javel afin d’éclaircir sa peau ainsi que le lissage de ses cheveux crépus.

Elle semble résignée à son sort jusqu’à l’arrivée, à l’hiver 1851, d’Akira, son demi-frère aîné légitime, futur héritier de la famille et musicien renommé âgé de 15 ans qui défie leur grand-mère et insuffle un peu de vie, d’espoir et d’amour fraternel à la jeune fille qui en retour lui voue une admiration sans bornes (parfois ambiguë) tout en l’initiant à la musique et en lui apprenant à jouer du violon. Nori laissera-t-elle le poids des traditions familiales l’emporter sur sa soif de liberté et d’amour? Sera-t-elle assez forte pour tenir tête à sa grand-mère comme Akari et comme n’avait pas réussi à le faire leur mère?

Il y est ainsi question de la société japonaise d’après-guerre, les nobles familles impériales comme celle sa grand-mère tentant de maintenir les anciennes traditions face à la modernité et au mode de vie américain, de racisme, d’inégalités sociales, de secrets de famille, du poids des apparences et des préjugés, de la condition de la femme, d’émancipation, de deuil, d’éveil à la musique et à la Nature…

Marcin Piwowarski IG

J’ai apprécié le personnage de Nori dont nous suivons le dur passage à l’âge adulte, combattive et attachante qui, malgré les déceptions et trahisons de personnes en qui elle avait donné sa confiance, cherche sa place dans la société et ne semble pas abandonner l’espoir d’une vie meilleure, malgré les machinations de sa grand-mère, les mois d’absence d’Akari parti en Europe pour ses compétitions de musique, son retour avec des amis anglais, Will et sa cousine Alice ou la découverte des carnets intimes de sa mère…

Un bon moment de lecture avec ce roman choral d’apprentissage malgré une fin abrupte et bien pessimiste, l’histoire s’arrêtant sans que je ne m’y sois attendue! Le passé se répétera-t-il? J’aurai bien continué à tourner quelques pages supplémentaires avec un épilogue plutôt que cette fin ouverte.

Participation # Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Roman historique

Participation #9 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Pause lecture: En attendant Bojangles

Le week-end dernier, j’ai lu En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut (éd. Gallimard, coll. Folio, n°6308, 2016, rééd. mars 2017, 172 pages), un court roman sur l’amour fou des parents du narrateur, un jeune garçon entraîné dans le tourbillon des mensonges à l’endroit et à l’envers de ses parents qu’il voit danser tous les jours sur l’air de « Mr. Bojangles » de Nina Simone et faisant tout pour repousser l’ennui. Comment pour un tel petit garçon trouver sa place et grandir auprès d’un couple si amoureux à en mourir?

J’ai apprécié le style d’écriture poétique, presque « dansant » ou « chantant », avec de nombreuses rimes que ce soit par le biais du narrateur ou des carnets de son père retrouvés des années plus tard. Ce style poétique apporte une touche de légèreté et d’excentricité malgré les thèmes abordés, la mère du narrateur souffrant de troubles psychiatriques. Il y est ainsi question d’une famille vivant hors de la réalité pour chasser l’ennui et la routine du quotidien, faisant fi de la pathologie de la mère jusqu’à ce que cela ne soit plus possible, tel un vieux tourne-disque qui déraille. Même si l’auteur dit avoir entendu cette chanson à la radio quelques jours avant d’écrire son roman sans vraiment savoir où il allait et sans avoir pensé à L’écume des jours, j’ai retrouvé des faux-airs de Boris Vian, même si Olivier Bourdeaut est parfois moins subtil que lui dans son propos.

En se mettant à hauteur d’enfant, ce dernier ne pouvant, du haut de son jeune âge, prendre conscience de tout ce qui se joue au sein de sa famille, l’auteur positionne son récit dans une (fausse) insouciance et une candeur juvénile. Les personnages secondaires que côtoie cette famille atypique et liée par un amour inconditionnel apportent également une touche rigolote, que ce soit Madame Superfétatoire, leur oiseau de compagnie ou l’ami sénateur de la famille. Un très bon moment de lecture avec ce premier roman de l’auteur!

Puis j’ai enchaîné avec En attendant Bojangles d’Ingrid Chabbert et Carole Maurel, d’après Olivier Bourdeaut (éd. Steinkis, janvier 2022, 136 pages), une BD adulte adaptant le roman éponyme et qui était gratuitement consultable en version numérique par ma médiathèque. Une adaptation réussie du roman, retranscrivant à merveille cette bulle de folie hors du temps (années 60/70?) et d’amour inconditionnel! J’ai apprécié les illustrations un brin surannées de Carole Maurel, enjouées et colorées. Je vous conseille toutefois de lire le roman avant, compte-tenu de certaines ellipses et pour comprendre certains passages, par exemple lorsque la mère est hospitalisée en service psychiatrique. 

Sans oublier des passages gourmands avec les nombreuses boissons alcoolisées, la mère du narrateur tenant un verre à la main aussi souvent que son père fume la pipe ou les plats espagnols, comme lorsque mère et fils vont au marché par exemple.

J’ai désormais bien envie de découvrir son adaptation en film éponyme puisqu’un film franco-belge réalisé par Régis Roinsard est sorti en avant-premier en octobre 2021 puis en janvier 2022 avec dans les rôles-titres Virginia Efira et Romain Duris.

TTL n°259 chez Carole #Roman de – de 300 pages

C’est aussi une participation au Throwback Thursday Livresque n°259, le thème proposé ce jeudi par Carole étant « Roman de – de 300 pages ». Il s’agit d’un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné.

Pour d’autres avis sur le roman et/ou la BD: Nathalie (roman), Enna (roman et BD) et Blandine (roman).

Participation #8 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine espagnole et cocktails

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