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Point lecture hebdomadaire #42

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours. Une semaine avec beaucoup de BD!

Nos lectures du  16 au 22 mai 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Sidonie Souris de Clothilde Delacroix

Nous lisons Sidonie Souris de Clothilde Delacroix (éd. L’école des loisirs, coll. Moucheron 2020, rééd. 2022), un album jeunesse pour les 6/8 ans et que nous avons reçu dans le cadre de notre abonnement Kilimax. Sidonie, une jeune souris adore écrire. Mais un jour, elle est en panne d’inspiration.  Comment se sortir de cette situation? Heureusement, elle pourra compter sur sa famille et surtout sa mère. Nous avons beaucoup apprécié les illustrations pleines de tendresse et d’espièglerie de Clothilde Delacroix. Il y est ainsi question de l’enfance et de l’apprentissage de l’autonomie. Un très bon moment de lecture en compagnie d’une souris toute mignonne!

  • (Album jeunesse) Les Monsieur Madame et la Petite Souris de Roger Hargreaves

Nous lisons Les Monsieur Madame et la Petite Souris de Roger Hargreaves (éd. Hachette Jeunesse, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans avec l’histoire de Madame Pourquoi qui voudrait en savoir plus sur la petite souris. Parviendra-t-elle à satisfaire sa curiosité en découvrant à quoi ressemble la petite souris et où elle habite? Une histoire rigolote et parfaite pour accompagner un enfant qui vient de perdre sa première dent!

  • (Album jeunesse) Le merveilleux voyage de la petite abeille de Britta Teckentrup

Nous lisons Le merveilleux voyage de la petite abeille de Britta Teckentrup (éd. Hatier Jeunesse, 2016), un album jeunesse à découpes et à partir de  3/4 ans. Avec de très jolies illustrations, l’histoire aborde la pollinisation. Un bon moment de lecture en compagnie d’une petite abeille dans une journée de récolte!

  • (Album jeunesse) La chasse au Trésor de Monsieur Taupe de Katerina Gorelik 

Nous lisons également La chasse au Trésor de Monsieur Taupe de Katerina Gorelik (éd. Sarbacane, 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans et lauréat du 33e Prix des Incos 2021/2022 dans la sélection CE1. Après que Maître Blaireau a lu un soir un nouveau livre, La chasse au trésor, aux habitants de la forêt, Monsieur Taupe se demande ce qu’est un trésor et part explorer le monde souterrain autour de sa galerie. Arrivera-t-il à découvrir un trésor? Il est question d’aventures, de partage, de solidarité et d’amitié. Un très bon moment de lecture avec cette histoire, Monsieur Taupe passant à côté de trésors ne sachant pas leur nature, contrairement à nous, lecteur! Et si pourtant celui qu’il arrive à trouver était le plus précieux de tous?

  • (BD jeunesse) La soupe aux Schtroumpfs de Peyo (T10)

Nous lisons le tome 10 des Schtroumpfs, La soupe aux Schtroumpfs de Peyo (éd. Dupuis, 1976, rééd. , 30 pages), une BD jeunesse à partir de 6 ans. Ce tome comprend surtout une histoire principale, un géant affamé, Grossbouf arrivant à pénétrer dans le village des Schtroumpfs après avoir rendu une visite à Gargamel. Le Grand Schtoumpf trouvera-t-il une solution pour assouvir la faim de Grossbouf? Une histoire rigolote même si les gags étaient un peu trop redondants à mon goût!

  • (BD jeunesse) La queue du Marsupilami de Batem, Greg et André Franquin (T1)

J’ai fait découvrir à mon mini lutin le premier tome du Marsupilami: La queue du Marsupilami de Batem, Greg et André Franquin (éd. Marsu productions, 1987, rééd. 2002, 48 pages), une BD jeunesse. Bring M. Backalive se rend en Palombie pour chasser le marsupilami. Aidé de Tapamilastiko, un Indien Chahutas, il est bien décidé à capturer cet animal insaisissable. Le marsupilami parviendra-t-il à lui échapper et à mettre à l’abri sa famille? Comme pour les Astérix ou les Schtroumpfs, je ne me souvenais pas qu’il y avait autant de bagarres dans les Marsupilami. Un moment de lecture nostalgique plein de « houba houba »!

  • (BD jeunesse) Eli & Gaston, La forêt des souvenirs de Céline Deregnaucourt et  Ludovic Villain (T2)

Je lis le tome 2 d’Eli & Gaston, La forêt des souvenirs de Céline Deregnaucourt et  Ludovic Villain (éd. Ankama, 2021, 104 pages), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Alors qu’elle passe ses vacances d’automne chez sa grand-mère Jo avec son chat Gaston, Eli vient en aide à une jeune fille dont le grand-père également Gardien a perdu la mémoire. Arriveront-ils à temps sur l’île oubliée sur laquelle se trouve le remède? Comme je le supposais à la fin de la lecture du tome précédent, j’en apprends plus sur les gardiens de la forêt et le passé de la grand-mère d’Eli. Les illustrations de Céline Deregnaucourt sont tout aussi mignonnes que dans le premier tome. Un bon moment de lecture qui permet à la jeune fille de poursuivre sa quête initiatique en faisant preuve de courage et d’entraide!

Des lectures adulte:

  • (Roman fantasy) Emma Paddington, Le manoir de Dark Road End de Catherine Rolland (T1)

J’ai lu le tome 1 d’Emma Paddington, Le manoir de Dark Road End de Catherine Rolland (éd. Books on demand, 2021, 236 pages), un roman fantasy avec l’histoire d’Emma Paddington, une jeune femme de 22 ans qui vient d’hériter d’un manoir d’une tante. Psychologue de formation, Emma va devoir composer avec un univers magique, découvrant que sa tante était une sorcière qui protégeait la Terre de sombres créatures, aidée en cela par trois Djins avec lesquels Emma va devoir cohabiter. Un bon moment de lecture avec une jeune femme qui va de découverte en découverte surprenante tout comme nous, lecteur! Il existe un tome 2, Le fantôme hypocondriaque.

  • (BD fantasy) Ténébreuse de Hubert et Vincent Maillé (T1)

J’ai lu le tome 1 du diptyque Ténébreuse de Hubert et Vincent Maillé (éd. Dupuis, 2021, 80 pages), une BD fantasy à partir de 15 ans selon l’éditeur et qui a été classée en adulte par ma médiathèque. Arzhur, un chevalier déchu est engagé par trois mystérieuses vieilles femmes pour sauver une jeune princesse en détresse. Mais la réalité est tout autre, Islen s’étant retirée de son plein gré dans le château noir avec ses animaux monstrueux. Les deux jeunes gens partent alors pour le château du père d’Islen. Quelle destinée les attend?

Côté scénario, l’histoire est bien moins classique qu’il n’y paraît, Hubert s’étant amusé à prendre le contrepied des codes traditionnels des contes et légendes. Graphiquement, j’ai beaucoup apprécié cet ambiance médiévale, sombre et fantastique. Il se dégage une grande complexité et expressivité du duo Arzhur/Islen, chacun devant vivre avec le poids de son passé et ses démons intérieurs. Il y est question du poids du regard de l’autre, d’héritage familial, de déterminisme, de libre arbitre, de rédemption ou bien encore de seconde chance. Un très bon moment de lecture dont les péripéties et rebondissements s’enchaînent rapidement et qui se finit en plein suspense épique! Le passé va-t-il se reproduire? J’ai hâte de découvrir le second et dernier tome qui paraîtra en septembre 2022, Hubert ayant pu l’écrire avant son décès en 2020.

  • (BD adulte/Roman graphique) Edelweiss de Cédric Mayen et Lucy Mazel

Je lis ensuite Edelweiss de Cédric Mayen et Lucy Mazel (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2017, 96 pages), un roman graphique où il est question d’amour, de passion pour l’alpinisme et d’handicap. Lors d’un bal d’après-guerre, à l’été 1947, Olympe et Edmond se rencontrent. Passionnée d’alpinisme, Olympe rêve d’escalader le Mont-Blanc comme son aïeule, Henriette d’Angeville. Au fil des ans, la détermination d’Olympe reste intacte, malgré la routine quotidienne et les aléas de la vie, Edmond lui apportant aide et soutien. Un très bon moment de lecture!

  • (BD adulte/Roman graphique) Malgré tout de Jordi Lafebre

J’ai également lu Malgré tout de Jordi Lafebre (éd. Dargaud, 2020, 152 pages), un roman graphique ado/adulte avec l’histoire d’un amour à rebours. Cela commence en effet par le chapitre 20. Un très bon moment de lecture avec cette histoire pétillante et légère, à la structure narrative étonnante sous forme de puzzle amoureux dans lequel chaque pièce du passé permet d’arriver au dénouement qui n’est pas une fin mais la concrétisation d’un amour!

Ma lecture en cours:

(Cosy Mystery) Son espionne royale et l’héritier australien de Rhys Bowen (T7)

J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 9 (p.100) le tome 7 de Son espionne royale, Son espionne royale et l’héritier australien de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, 2021, 363 pages), un cosy mystery se déroulant cette fois, en mars 1934, dans le Comté du Kent, en Angleterre. Lady Georginia vient en aide à Jack Altringham, héritier du duc d’Eynsford venu d’Australie et principal suspect dans le décès de ce dernier. Qu’il est agréable de poursuivre cette série livresque et de replonger dans les aventures de Lady Georginia and co! 

Notre sélection « Sorcières » pour le Challenge Halloween 2021

J’avais prévu de nombreuses lectures sur la thématique « Sorcières » et j’ai eu envie de les regrouper, comme l’année dernière, sous un billet commun. Alors voici notre sélection « Sorcières » qui a évolué au-fur-et-à-mesure de nos lectures de cette nouvelle édition du Challenge Halloween organisé par Hilde et Lou. Au passage, je coche la case 1 « Sorcières » et la case 25 «Bookshelf / book selection» du bingo.

Des albums jeunesse:

  • (Album jeunesse) Sorcidonie et les magipotirons de Nora Thullin et Ana Duna

Sorcidonie et les magipotirons de Nora Thullin et Ana Duna (éd. Fleurus, 2021), un album jeunesse à partir de 4 ans, chaque histoire abordant une émotion ressentie par l’un des magipotirons (chagrin, colère, timidité et peur). Des histoires sous fond de sorcellerie mais évoquant des épisodes de vie quotidienne pour mettre des mots sur les émotions et des astuces pour apprendre à les gérer!

  • (Album jeunesse) La petite sorcière et la forêt noire de Chiaki Okada et Mutsumi Ishii

La petite sorcière et la forêt noire de Chiaki Okada et Mutsumi Ishii (éd. Seuil Jeunesse, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. Par une nuit de pleine lune, Grande Sorcière emmène Petite Sorcière dans une cabane afin de soigner la forêt, sous le regard inquiet des animaux la peuplant. Il y est question de Nature, de sorcellerie, et de transmission d’un savoir magique et écologique entre une mère et sa fille. Les illustrations sont magnifiques, poétiques et très expressives. Coup de cœur pour cet album jeunesse!

  • (Album jeunesse) La sorcière Crabibi de Laurent et Olivier Souillé et Frédéric Pillot

La sorcière Crabibi de Laurent et Olivier Souillé et Frédéric Pillot (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 6 ans rigolo et aux jolies illustrations. La sorcière Crabibi rêve de remporter le concours du Sorcier de l’année. Bien qu’impulsive et s’emportant facilement au point de tout rater, elle est certaine de réussir les différentes épreuves (course de balai, sortilèges et potions magiques). Et ce n’est pas un autre concurrent un peu trop collant à son goût qui va la déconcentrer. Il y est ainsi question de confiance en soi et d’amour. Un très bon moment de lecture!

  • (Album jeunesse) Ah! Les bonnes soupes de Claude Boujon

Ah! Les bonnes soupes de Claude Boujon (éd. L’école des loisirs, 1994, rééd. 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. La sorcière Ratatouille décide de concocter une soupe magique la rendant aussi belle qu’un mannequin des magazines. A défaut de recette dans ses grimoires, elle crée ses propres soupes qu’elle fait goûter à ses familiers (chauve-souris, crapaud, hibou..). Mais les soupes auront-elles l’effet escompté? Une histoire rigolote avec des soupes peu ragoûtantes et aux effets surprenants! 

  • (Albums jeunesse) Joyeux anniversaire Pélagie! de Valérie Thomas et Korky Paul

Joyeux anniversaire Pélagie! de Valérie Thomas et Korky Paul (éd. Milan Jeunesse, 2008), un album jeunesse à partir de 3 ans et dans lequel Pélagie la sorcière prépare, avec son chat Rodolphe, une garden-party pour son anniversaire qui aura lieu un vendredi 13.  Le jour de la fête, de nombreux invités viennent et lui offrent des cadeaux. La fête se déroulera-t-elle sans problème? Encore une chouette histoire de Pélagie qui trouve toujours des solutions pour tout arranger! Sans oublier une note gourmande avec l’immense gâteau d’anniversaire (les pages du livre se dépliant alors).

  • (Album jeunesse) Une soupe 100% Sorcière de Quitterie Simon et Magali Le Huche

Une soupe 100% Sorcière de Quitterie Simon et Magali Le Huche (éd. Glénat Jeunesse, 2007, rééd. 2020), un album jeunesse au format à l’italienne et à partir de 3 ans: la sorcière Kroquela voudrait préparer une soupe mais tous ses bocaux sont vides. Elle part en balai récupérer les ingrédients nécessaires chez ses voisins (carotte, pomme de terre et poireau). Une histoire rigolote qui reprend les personnages des contes traditionnels (Petit Chaperon rouge et Petit Poucet).

  • (Album jeunesse) Capucine, la petite sorcière de Tanguy et Quentin Gréban

L’intégrale de Capucine, la petite sorcière de Tanguy et Quentin Gréban (éd. Mijade, rééd. 2020), un album jeunesse comprenant trois histoires. Dans la première histoire, Capucine est victime d’un sort qui la rend toute petite après avoir avalé par mégarde une perle du collier d’une gentille sorcière volée par son père. Elle part rencontrer la sorcière pour briser le sortilège. Dans la deuxième, Capucine apprend la sorcellerie commettant parfois des erreurs, son ami Nicolas se transformant en dragon après qu’elle a raté un sort. Et dans la troisième histoire, un robot pénètre avec Capucine au pays des rêves mais aucun des deux ne sait comment en ressortir. Il est ainsi question de magie, d’amitié, d’apprentissage, de persévérance et de courage. Un bon moment de lecture avec cette apprentie sorcière!

  • (Album jeunesse) Nina et le petit chat perdu de Nicola Killen

Nina et le petit chat perdu de Nicola Killen  (éd. Quatre Fleuves, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Nina part se promener avec son chat Citrouille dans une forêt aux teintes automnales et découvre un chat noir perdu. A qui peut-il bien être? Un chat noir, Halloween, une maison dans les bois… Que d’indices distillés pour le jeune lecteur! Une histoire toute mignonne et poétique comme déjà dans Nina et le doudou magique! Coup de cœur!

  • (Album jeunesse) Grommelle et Bretelle de Christine Naumann-Villemin et Pascal Vilcollet

Grommelle et Bretelle de Christine Naumann-Villemin et Pascal Vilcollet (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2008), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui se lit dans les deux sens. Nous commençons par Grommelle une petite sorcière qui voudrait faire peur puis par Bretelle, un petit clown qui voudrait faire rire. Et si leur rencontre leur permettait de retrouver le sourire? Réponse au milieu du livre. Un bon moment de lecture!

(Album jeunesse) Les cauchemars sont dans de beaux draps! de Sandra Nelson et Nicolas Francescon

Les cauchemars sont dans de beaux draps! de Sandra Nelson et Nicolas Francescon (éd. Gautier-Languereau, 2014), un album jeunesse à partir de 3 ans. La petite sorcière Gisèle s’occupe chaque soir d’attraper et croquer les vilains cauchemars. Mais que faire des gentils cauchemars? Les illustrations pourraient très bien prendre vie en dessin animé. Une chouette histoire pour dédramatiser la peur des cauchemars!

Des BD jeunesse:

  • (BD jeunesse) Pome de Marie Desplechin et Magali Le Huche

Pome de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, 2018), à partir de 8/9 ans. Verte fait la connaissance d’une autre sorcière de son âge, Pome et qui va elle aussi apprendre la sorcellerie auprès d’Anastabotte, la grand-mère maternelle de Verte qui n’oublie jamais de remettre du rouge à lèvre lorsque Raymond, le grand-père paternel de Verte est dans les parages et qui est toujours prête à faire des crêpes entre deux études de sortilèges. La BD est fidèle au roman mais sans l’écriture chorale comme dans le premier tome, ne retenant que le point de vue de Verte. Un bon moment de lecture!

  • (BD jeunesse) Amelia Woods, Le manoir de Lady Heme de Carole Breteau et Morgane Lafille (T1)

Le tome 1 du diptyque Amelia Woods, Le manoir de Lady Heme de Carole Breteau et Morgane Lafille (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2021), une BD jeunesse fantastique dans laquelle en 1899, Amelia Woods venue étudier les oiseaux migrateurs à St-Mickael’s Bay est rattrapée par le passé mystérieux et magique de sa mère, récemment décédé. Un premier tome introductif pour les jeunes lecteurs (les révélations se faisant rapidement) et qui me donne envie de connaître la suite, ayant apprécié les illustrations!

  • (BD jeunesse) Sorcières sorcières, Le mystère des mangeurs d’histoires de Joris Chamblain et Lucile Thibaudier (T2)

Le tome 2 de Sorcières sorcières, Le mystère des mangeurs d’histoires de Joris Chamblain et Lucile Thibaudier (éd. Kennes, 2015), une BD jeunesse à partir de 6 ans. Harmonie enquête sur une étrange maladie qui contamine les enfants du village de Pamprelune en les privant de leur magie. Les illustrations sont toujours aussi mignonnes et rigolotes que dans le premier tome, avec un univers magique qui met en scène des petits monstres qui ont une bouille trop mignonne. Encore un bon moment de lecture avec ce deuxième tome que j’ai plus apprécié que le premier même s’il est tout aussi convenu et qui plaira surtout à de jeunes lecteurs!

Des romans jeunesse:

  • (Roman jeunesse) Les tribulations d’Esther Parmentier, Cadavre haché Vampire fâché, Une enquête sang pour sang de Maëlle Desard

Les tribulations d’Esther Parmentier, Cadavre haché Vampire fâché, Une enquête sang pour sang de Maëlle Desard (éd. Rageot, 2019, 383 pages), un roman jeunesse pour adolescents. La narration est à l’image du titre du roman, avec de nombreuses références à la pop culture et beaucoup d’humour, avec les premiers pas d’Esther Parmentier en tant que sorcière stagiaire auprès de l’agent Loan qui est chargé d’enquêter sur la disparition d’adolescents à Strasbourg et alentour. La jeune femme de 19 ans a un tempérament explosif et ne se laisse pas faire par son tuteur, l’agent Loan, même si au vu de son inexpérience du monde magique et de son jeune âge, elle arrive quand même à tout démêler très rapidement. Un très bon moment de lecture en compagnie d’Esther, une sorcière atypique mais attachante!

  • (Roman jeunesse) Les sept sorciers de Caro King

Les sept sorciers de Caro King (éd. Prisma, 2012, 376 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans. Une jeune fille, Nin est la seule à se souvenir de son petit frère Toby qui a été enlevé par Skerridge, un croquemitaine pour être livré à Monsieur Strood. Alors que Skerridge tente de l’enlever à son tour, elle s’enfuit et se retrouve plongée dans le pays magique de la Dérive où régnaient autrefois les Sept Sorciers. Que d’aventures pour Nin dans cette histoire fantastique! Heureusement elle pourra compter sur sa bonne étoile (peut-être trop, roman jeunesse oblige) et aussi sur un garçon un peu plus âgé, Jonas ainsi que sur Jik, un bonhomme de boue. Il est question de quête initiatique, d’univers parallèle et de courage. Un roman jeunesse qui se lit facilement mais sans plus. À réserver peut-être à de jeunes lecteurs friands d’héroïc fantasy mais suffisamment grands pour ne pas être effrayés par les êtres plus cauchemardesques les uns que les autres de l’histoire!

  • (Roman jeunesse) Magic Charly, L’apprenti d’Audrey Alwett (T1)

Le tome 1 de la trilogie Magic Charly, L’apprenti d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, 2019, 416 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 12 ans et avec une magnifique illustration de couverture de Stan Manoukian. Charly Vernier, un adolescent noir de 14 ans découvre qu’il fait partie d’une famille de Magiciers. Comme dans tout tome introductif, Audrey Alwett prend le temps de poser le décor très riche et détaillé en emmenant le lecteur dans un monde magique à la fois drôle et fantaisiste, même si on sent déjà un côté sombre et inquiétant. Avec une imagination foisonnante couplée à un vocabulaire déjanté fait de mots inventés et de mots-valises, l’autrice fourmille d’idées magiques farfelues. Un très bon moment de lecture en compagnie d’un trio d’adolescents attachants et qui se termine en plein suspense!

  • (Roman jeunesse) Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (T2)

Le tome 2 de Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, 2021, 523 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 12 ans. Charly et Sapotille sont envoyés à Saint-Fouettard, une institution pour jeunes magiciers indisciplinés à Thadam, en Bretagne. L’endroit est lugubre et glacial avec des professeurs peu enclins à leur apprendre la magie et des pensionnaires surveillés par des croquemitaines et des rumeurs qui se faufilent partout pour tout rapporter au directeur. L’avenir de Charly et Sapotille semble bien compromis. Arriveront-ils à se sortir de ce mauvais pas? Un très bon moment de lecture, encore plus que pour le tome 1.

  • (Roman jeunesse) Elsie Ciboulette apprentie sorcière de Kaye Umansky et Ashley King

Elsie Ciboulette apprentie sorcière de Kaye Umansky et Ashley King (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2019, 192 pages), un roman jeunesse pour les 8/10 ans et avec des illustrations en noir et blanc. Après avoir accepté l’offre d’emploi de Magenta Vif, la sorcière rouge de la forêt pour être gardienne de sa tour pendant une semaine, Elsie Ciboulette s’initie à la magie alors qu’elle s’était jurée de ne jamais en faire. Une histoire qui plaira à de jeunes lecteurs avec des rebondissements certes, pour un lecteur adulte, prévisibles mais avec de bons sentiments qui font la part belle à l’amitié et à l’entraide comme dans tout roman d’apprentissage, avec une sorcière plus fée marraine que méchante!

  • (Roman jeunesse) La pathétique histoire de Birdie Bloom de Temre Beltz

La pathétique histoire de Birdie Bloom de Temre Beltz (éd. Seuil Jeunesse, 2019, 351 pages), un roman jeunesse pour les 9/12 ans. Le narrateur est un livre qui nous raconte, à travers essentiellement des notes de bas de page, ce qui semble être une improbable amitié entre une vieille sorcière et une jeune orpheline du Foyer Salles-Cardeur à Fabulia. Un bon moment de lecture avec ce roman jeunesse qui aborde l’amitié et la confiance en soi!

  • (Roman jeunesse) Sacrées Sorcières de Roald Dahl et illustré par Quentin Blake

Sacrées Sorcières de Roald Dahl et illustré par Quentin Blake (éd. Gallimard Jeunesse, Folio Junior, n°613, 1990, rééd. 2001, 238 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans, paru pour la première fois en 1983 et que j’avais déjà lu dans ma jeunesse. Un jeune garçon orphelin part habiter en  Norvège chez sa grand-mère qui l’initie à repérer les sorcières qui par nature détestent les enfants et dont les plus méchantes vivent en Angleterre. Il pense pouvoir vivre loin d’elles mais un séjour de convalescence pour sa grand-mère va tout changer. Réussira-t-il à échapper aux sorcières qui se sont réunies dans l’hôtel pour leur congrès annuel présidé par la Grandissime Sorcière? Un très bon moment de lecture avec ce classique de la littérature jeunesse anglaise rempli de rebondissements loufoques et d’humour tout en abordant des thèmes comme la mort, la maladie et les relations enfant/adulte!

  • (Roman jeunesse) Winterwood, La forêt des âmes perdues de Shea Ernshaw

Winterwood, La forêt des âmes perdues de Shea Ernshaw (éd. Rageot, 2020, 399 pages) confirmant mes intuitions sur l’intrigue sentimentale et magique. Descendante d’une lignée de sorcières et âgée de 17 ans, Nora Walker vient en aide à Oliver Huntsman, après l’avoir découvert dans la neige une nuit de pleine lune dans la sombre forêt de Wicker Woods et alors que celui-ci a disparu depuis 15 jours du camp de redressement, en pleine tempête hivernale. Les chapitres alternent les points de vue entre Nora et Oliver sous fond de huis-clos oppressant et qui permettent au lecteur de reconstituer les faits de la nuit de la disparition d’Oliver Hunstman. Il y est question également de parcours initiatique, Nora Walker découvrant son pouvoir. Un bon moment de lecture!

  • (Roman jeunesse) Sorcière Blanche d’Anne-Marie Desplat-Duc

Sorcière Blanche d’Anne-Marie Desplat-Duc (éd. Rageot, 2006, 221 pages), un roman jeunesse à partir de 12 ans pour la thématique Wicca, sorcellerie et paganisme. Le roman retrace la vie d’Agathe de Préault-Aubeterre, de sa naissance à son mariage à 17 ans, au XVIIe siècle et de son initiation aux secrets des plantes et de la découverte de son don de guérison (coupeur de feu) auprès d’une vieille guérisseuse bretonne puis d’un vieux sage de Saint-Domingue, Zaka, ce qui lui permet d’être engagée comme assistante d’un apothicaire. Il y est aussi question de la condition des femmes (et un questionnement autour du mariage qui me rappelle celui de La Belle et la Bête), du sort des esclaves et des engagés (« les 36 mois ») dans les territoires d’Outre-Mer au XVIIe siècle.

  • (Roman jeunesse) Esther et Mandragore, Une sorcière et son chat de Sophie Dieuaide et Marie-Pierre Oddoux (T1)

Le tome 1 d’Esther et Mandragore, Une sorcière et son chat de Sophie Dieuaide et Marie-Pierre Oddoux (éd. Talents Hauts, 2016, 125 pages), un roman jeunesse pour les 8/12 ans. A l’école des Sorcières, Esther Fleurdefer, élève de première année, se voit décerner le premier prix de curiosité lui permettant de se rendre quand elle le souhaite dans l’Autre Monde, chez les Humains avec son chat Mandragore (un familier râleur) avec interdiction de se servir de sa magie. C’est ainsi qu’elle va vivre chez la sorcière Agatha et qu’elle va aider une petite Zoé à retrouver son chaton noir Puce. Il est question d’amitié, d’entraide et de l’amour que l’on peut porter à son animal de compagnie. Une histoire pour les jeunes lecteurs amateurs de sorcellerie et de chat!

Des romans adulte:

  • (Cosy Mystery) Son espionne royale et les douze crimes de Noël de Rhys Bowen (T6)

Son espionne royale et les douze crimes de Noël de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020, 395 pages). En décembre 1933, pour échapper à un morne Noël familial au château de Rannoch, Lady Georginia répond à une petite annonce d’hôtesse mondaine pour les festivités traditionnelles organisées par Lady Camilla Hawse-Gorzley qui n’est autre que la tante maternelle de Darcy O’Mara. Tout semble sourire à Lady Georginia. Mais plusieurs décès viennent noircir son soudain bonheur ainsi que l’évasion de trois détenus de la prison voisine. Ces décès ne sont-ils qu’accidentels et sans rapports les uns les autres? Où sont-ils liés à la malédiction de la Lovey qui frappe le village, une sorcière revenant à chaque Noël se venger d’avoir été brûlée sur le bûcher dans les années 1700? Encore une fois une lecture agréable et addictive en compagnie de Lady Georginia plus mûre mais toujours aussi indépendante et obstinée, avec cette fois une série de décès dans un petit village anglais pourtant d’ordinaire si paisible sous fond de Noël traditionnel mais aussi une dose halloweenesque avec une sorcière.

  • (Roman) Les Sorcières de Pendle de Stacey Halls

Les Sorcières de Pendle de Stacey Halls (éd. Michel Lafon, 2020, 399 pages), un roman historique prenant comme toile de fond le procès  de Pendle ayant eu lieu en Angleterre, dans le Lancashire en 1612 et qui rappelle ceux de Salem, aux États-Unis.  Il s’agit avant tout de l’histoire initiatique de Fleetwood Shuttleworth, une jeune châtelaine de 17 ans et enceinte pour la quatrième fois après trois fausses couches. Marquée par ces fausses couches qui privent son mari Richard d’héritier, elle pense pouvoir aller cette fois-ci jusqu’à son terme grâce à l’aide d’Alice Gray, une jeune femme guérisseuse, à peine plus âgée qu’elle, qu’elle engage comme sage-femme. Mais bientôt, Alice Gray fait partie d’une chasse aux sorcières diligentée par un ami des époux Shuttleworth, Roger Nowell, ancien haut sheriff qui entend bien impressionner le Roi en faisant condamner le plus possible de sorcières lors du procès de Pendle. Sans aucune magie, il y est question de la condition de la femme au début du XVIIe siècle. Un bon moment de lecture!

  • (Roman) Le réveil des sorcières de Stéphanie Janicot

Le réveil des sorcières de Stéphanie Janicot (éd. Albin Michel, 2020), un roman policier sous fond de sorcellerie sur les terres bretonnes, du côté de Brocéliande. Après le décès de Diane le Goff, réputée être une femme sorcière guérisseuse, dans un accident de la circulation, ses deux filles, Viviane âgée de 19 ans et Anne-Sophie surnommée Soann, une adolescente de 13 ans font appel à l’amie d’enfance de leur mère décédée qui vient habiter avec elles. Cette amie – la narratrice – se remémore alors son amitié avec la défunte qu’elle n’avait pas revu depuis un certain temps, depuis son départ pour Paris pour être romancière. Comment faire son deuil? L’ambiance des terres bretonnes avec ses légendes celtes et arthuriennes apportent une dimension magique à une enquête plus classique pour déterminer si la mort de Diane était accidentelle ou criminelle. Il y est également question de deuil, de maternité, de relations parent/enfant, de transmission intergénérationnelle et aussi du pouvoir de l’écriture. Un bon moment de lecture notamment à travers le personnage de Soann!

Des essais/documentaires jeunesse:

  • (Documentaire) Secrets de sorcières de Julie Légère, Elsa Whyte et Laura Pérez

Lors du Halloween cosy RAT, j’ai lu Secrets de sorcières, Une initiation à notre histoire et à no savoirs de Julie Légère, Elsa Whyte et Laura Pérez (éd. de la Martinière Jeunesse, 2019, 77 pages), un livre entre documentaire et manuel pour toute apprentie sorcière en reprenant les grandes figures de la sorcière.

  • (Documentaire) Sorcières! de Pauline Duclos-Grenet

J’ai également lu Sorcières! Une histoire des sorcières à travers l’Art de Pauline Duclos-Grenet (éd. Seuil Jeunesse, 2020, 61 pages), un documentaire qui décrypte 25 œuvres d’art à travers la représentation de la sorcière à travers les siècles, que ce soit la sorcière guérisseuse, la sorcière sachante qui connaît les plantes médicinales, la femme pratiquant la magie noire, verte ou blanche par exemple, ce qui en dit long également sur la condition de la femme à travers les siècles.

Des BD/romans graphiques adulte:

  • (BD adulte) Les filles de Salem de Thomas Gilbert

Les filles de Salem, Comment nous avons condamné nos enfants de Thomas Gilbert (éd. Dargaud, 2018, 198 pages), une BD adulte. Une jeune fille de 14 ans, Abigail Hobbs est accusée de sorcellerie avec une centaine d’autres filles et femmes de son village sous la pression du révérend Samuel Parris. Entre attaques des Indiens Wabanaki et mauvaises récoltes, le mal semble se répandre au sein de la petite communauté de Salem Village. Serait-ce le fait de sorcières sous l’emprise du Malin? Qui survivra à la série de pendaisons annoncée? Thomas Gilbert s’inspire très librement des procès des sorcières de Salem en 1692.

  • (Roman graphique) L’homme gribouillé de Serge Lehman et Frederik Peeters

L’homme gribouillé de Serge Lehman et Frederik Peeters (éd. Delcourt, 2018), un roman graphique surprenant sur la vie de la famille Couvreur (la grand-mère Maud, la mère Betty souffrant d’aphasie et sa fille adolescente Clara) vivant dans un Paris pluvieux et ayant affaire à un mystérieux et inquiétant individu habillé en corbeau, Max Corbeau. Mère et fille partent alors dans un voyage à la recherche de leurs origines pour tenter de comprendre ce qui se passe, en attendant que Maud sorte du coma. Avec des illustrations en noir et blanc, l’intrigue mélange secrets de famille, Histoire, croyances religieuses et fantastique avec du suspense savamment dosé rendant la lecture prenante.

Participation #29 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Cases 1 et 25 du bingo

 

Point lecture hebdomadaire #5

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière, celle en cours et sans doute nos prochaines.

Nos lectures du30 août au 5 septembre 2021:

Des albums jeunesse:

  • (Album jeunesse) Le Grand Poulpe d’Angélique Villeneuve et Anaïs Brunet

Nous lisons Le Grand Poulpe d’Angélique Villeneuve et Anaïs Brunet (éd. Sarbacane, 2018), un album jeunesse à partir de 5 ans. Un grand poulpe se définit à travers chacun de ses 8 tentacules, sauf un qui semble ne servir à rien jusqu’à ce qu’une murène le lui dévore. Il est question d’identité, d’amour avec un poulpe amoureux d’une femme-homard et de résilience avec ce huitième tentacule qui repousse un peu. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux illustrations colorées qui nous permet de finir l’été au bord de la mer!

  • (Album jeunesse) Le talisman du loup de Myriam Dahman, Nicolas Digard et Júlia Sardà (éd. Gallimard Jeunesse, 2020)

J’avais repéré il y a un moment cet album jeunesse et attendais l’automne (je sais, c’est encore l’été) pour le lire, attirée par la magnifique illustration de couverture de Júlia Sardà. Très loin dans le Nord, un loup vit dans la forêt avec un secret, à savoir écouter le chant mélodieux d’une jeune femme qui le rend heureux. Mais un jour, la jeune femme endeuillée ne chante plus. Le loup part alors à la recherche d’un talisman. Un très bon moment de lecture avec ce conte d’une amitié entre un loup et une jeune femme!

Des BD/Roman graphique:

  • (BD jeunesse) 3 nouvelles aventures de Polo de Régis Faller (T4)

Nous lisons 3 nouvelles aventures de Polo de Régis Faller (éd. Bayard Jeunesse, 2016), une BD jeunesse à partir de 2 ans et sans texte comprenant trois histoires: Polo dans l’espace (une histoire d’amitié entre Polo et des extraterrestres dont le vaisseau spatial est tombé en panne), Polo et la flûte magique et Polo (une aventure extraordinaire où il est question d’orque, de flûte magique, de tapis volants et d’amitié) et sa bonne étoile (Polo venant en aide à un vieil homme qui deviendra le Père Noël).  Il y est question d’aventures, de rêves et d’amitié avec Polo, un personnage attachant que nous avions découvert avec Polo et le dragon.

  • (Roman graphique) Peau d’Homme d’Hubert et Zanzim

Après l’avoir vu à de nombreuses reprises, sous des avis plutôt positifs, sur Instagram, j’ai lu à mon tour Peau d’Homme d’Hubert et Zanzim (éd. Glénat, 2020, 160 pages), un roman graphique pour les adolescents, à partir de 15/16 ans et qui a reçu de nombreux prix comme par exemple le Fauve des Lycéens à Angoulême en 2021.

Dans l’Italie de la Renaissance, alors qu’elle est sur le point de se marier, Bianca, une jeune femme de 18 ans de bonne famille découvre un secret de famille bien gardé qui lui est révélé par sa marraine: une peau d’homme qui lui permet en l’enfilant de devenir un homme, Lorenzo et ainsi approcher son futur mari, Giovanni pour mieux le connaître, ce dernier se révélant homosexuel et tombant amoureux d’elle ou plutôt de son double masculin, Lorenzo.

Il est ainsi question des rapports Homme/Femme, de genre et de sexualité avec une jeune femme indépendante et émancipée, qui veut avoir le choix de choisir son époux et de disposer de son corps comme elle l’entend et non de se voir imposer un mariage arrangé et un jeune homme homosexuel contraint au mariage et qui doit taire son orientation sexuelle au regard des pressions et même persécutions sociétales et religieuses.

Une lecture dans l’ère du temps, avec une héroïne féministe bien que pensée et dessinée par deux hommes, Hubert y ayant mis une part autobiographique. De ma lecture, j’en retiendrai certes une réflexion, parfois drôle et burlesque même si bien moins légère qu’il n’y paraît, sur la condition de la femme mais celle surtout  d’une personne homosexuelle voire transsexuelle, Bianca apparaissant plus souvent en Lorenzo et la question de la masculinité étant plus présente que celle de la féminité.

Des romans:

  • (Roman jeunesse) L’enfant Pan d’Arnaud Druelle

Je finis lundi L’enfant Pan d’Arnaud Druelle (éd. Gulf Stream, 2021, 231 pages), un roman jeunesse  à partir de 13 ans et commencé la veille. Au Pays-de-Nulle-Part, l’enfant Pan, Egon se sent bien triste et seul sans sa sœur et d’autres enfants. Deux sylphes – Malice et Etincelle sont envoyées à Londres, en 1881, pour lui ramener un ami. C’est ainsi qu’un groupe d’enfants placés à L’Oiseau Blanc, école d’éducation morale pour garçons dans l’East End, dont Peter Hawkson arrivent au Pays-de-Nulle-Part. Ils y font la rencontre d’Egon, des pirates du Jolly Ranger commandé par la redoutable capitaine Jane Crown ainsi que des Indiens de la Tribu des Kabakos et autres créatures fantastiques comme les sirènes ou les gubbins.

Mais les garçons sont venus avec leur passé douloureux et ne forment pas un groupe soudé, certains étant amis avec Peter comme Jimmy Jarvis et d’autres ennemis comme Eddy Squeeler. Ce nouveau monde qui leur semble plein d’espoir comporte également sa part d’ombre. Le Pays-de-Nulle-Part se prépare-t-il à un nouveau cycle avec un nouvel enfant Pan?

Une bonne lecture avec ce roman jeunesse qui me ramène aux origines de Peter Pan, l’auteur dont ce préquel est son premier roman, ayant sa propre idée sur les raisons qui poussent Peter Pan à ne pas vouloir grandir et aussi sur sa future rivalité avec le Capitaine Crochet. La recherche d’une figure maternelle omniprésente dans le conte originel de James Matthew Barrie ne l’est pas ici puisqu’il est avant tout question de figer le temps dans le temps de l’enfance – une enfance joyeuse et insouciante, faisant la part belle à l’imagination et l’amitié et ainsi de bloquer la roue du temps qui inéluctablement fait qu’un enfant devient adulte.

  • (Cosy Mystery) Son espionne royale et la fiancée de Transylvanie de Rhys Bowen (T4)

J’ai pu enfin emprunter à la médiathèque le tome 4 de Son espionne royale (et aussi le 6 que je garde pour le moment de côté vu qu’il se passe à Noël, le 5 n’étant pas disponible), Son espionne royale et la fiancée de Transylvanie de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020, 345 pages), un cosy mystery. J’ai bien apprécié retrouver Lady Georgiana qui une fois encore doit empêcher un incident diplomatique et enquêter sur un meurtre à l’arsenic dans un huis-clos dépaysant en novembre 1932.

En effet, cette fois-ci, tout se passe bien loin de l’Angleterre, Lady Georgiana devant représenter la Couronne britannique lors du mariage de la princesse de Roumanie, Maria Theresa, ancienne camarade d’école en Suisse et le prince de Bulgarie organisé dans un château isolé par la neige et inquiétant, le château de Bran en Transylvanie. Il y a également Darcy et Belinda, même si moins présente et fantasque et aussi un nouveau personnage, Queenie, la nouvelle femme de chambre de Lady Georginia sans oublier la mère de la jeune femme. On sent bien à quel point l’autrice s’amuse en rendant hommage au Dracula de Bram Stoker. Une lecture rapide et toujours aussi plaisante!

  • (Roman) Les Sorcières de Pendle de Stacey Halls

Entamant mes lectures halloweenesques, je lis ensuite Les Sorcières de Pendle de Stacey Halls (éd. Michel Lafon, 2020, 399 pages), un roman historique prenant comme toile de fond un procès ayant eu lieu en Angleterre, dans le Lancashire en 1612.

Il s’agit avant tout de l’histoire initiatique de Fleetwood Shuttleworth, une jeune châtelaine de 17 ans et enceinte pour la quatrième fois après trois fausses couches. Marquée par ces fausses couches qui privent son mari Richard d’héritier, elle pense pouvoir aller cette fois-ci jusqu’à son terme grâce à l’aide d’Alice Gray, une jeune femme guérisseuse, à peine plus âgée qu’elle, qu’elle engage comme sage-femme. Mais bientôt, Alice Gray fait partie d’une chasse aux sorcières diligentée par un ami des époux Shuttleworth, Roger Nowell, ancien haut sheriff qui entend bien impressionner le Roi en faisant condamner le plus possible de sorcières lors du procès de Pendle.

Sans aucune magie, il y est question de la condition de la femme au début du XVIIe siècle. En effet, on sait que sous couvert de sorcellerie, de nombreuses femmes ont été persécutées et condamnées. D’ailleurs, dans le roman, Roger n’hésite pas à menacer Fleetwood que son comportement pourrait l’amener à être elle-aussi arrêtée pour sorcellerie, son statut social ne la protégeant pas. Et si Fleetwood n’en était pas une au sens noble du terme? Une femme courageuse et indépendante, prête à tout pour vivre comme elle entend. Un bon moment de lecture!

Ma lecture en cours:

(Roman) La fabrique de poupées d’Elizabeth Macneal

En week-end, je commence à lire La fabrique de poupées d’Elizabeth Macneal (éd. Presse de la Cité, 2019, 471 pages) jusqu’à la page 304 qui se déroule à Londres, en 1850 où va bientôt avoir lieu l’Exposition universelle au Crystal Palace.

Dans ce roman choral, s’y croisent Iris Whittle, une jeune femme de 21 ans à la clavicule déformée, travaillant avec sa sœur jumelle Rose, à la beauté à jamais gâchée par la variole, dans un magasin de poupées et rêvant d’être artiste peintre, Silas Reed, taxidarmiste amateur de macabre et de curiosités qui rêve de voir exposer ses trouvailles comme des chiens siamois empaillés au Crystal Palace, Albie un jeune orphelin débrouillard de 10 ans vivant avec sa sœur aînée se prostituant dans un taudis et Louis Frost, jeune artiste fortuné faisant partie de la FPR – Fraternité préraphaélite qui voudrait voir son talent reconnu et qui est à la recherche d’un nouveau modèle.

Le roman est à la fois un roman social, en décrivant les bas-fonds londonien de l’époque victorienne avec son lot de misères et de débrouillardises avec Albie, un roman d’amour entre Iris et Louis mais aussi un thriller avec l’inquiétant Silas. Quelle fin attend Iris?

Nos prochaines lectures envisagées:

  • (Roman jeunesse illustré) Alice, De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll et illustré par Benjamin Lacombe et traduite dans sa version intégrale par Henri Parisot (éd. Soleil, coll. Métamorphose, 2016, 295 pages), un roman jeunesse pour les adolescents, à partir de 13 ans. Après nos billets communs avec Blandine autour d’Alice au pays des Merveilles, nous avons eu envie de prolonger nos lectures avec la suite. LC prévue pour le 18 septembre 2021.
  • (Livre de recettes) Le pain perdu du Petit Poucet et autres recettes de contes de fées de Seymourina Cruse et Marie Caudry (éd. Thierry Magnier, 2014), un livre de recettes dans lequel j’ai bien envie d’en tester certaines pour les Gourmandises de Syl.
  • (Roman jeunesse) Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott et illustré par Thomas Gilbert (éd. L’école des loisirs, coll. Illustrés classiques, 2019), un roman jeunesse à partir de 13 ans et qui est une version abrégée du texte originel.

Au fil des pages avec Diane

L’été dernier, lors du RAT gourmand d’août 2020, j’avais lu Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand (éd. Michel Lafon, éd. Pocket, n°15716, 2014), le premier roman court de l’autrice. Un an après le terrible accident de la circulation qui a emporté son mari Colin et sa fille Clara, Diane part seule s’enterrer – se reconstruire – en Irlande, à Mulranny, se raccrochant au fait que son défunt mari adorait la guiness. Elle quitte Paris, son meilleur ami et employé Félix à qui elle confie la gestion du café littéraire nommé « Les gens heureux lisent et boivent du café ». Elle loue un cottage à un couple âgé, Abby et Jack dont le neveu, Andrew, un photographe solitaire et bourru vivant avec son chien, vit dans la maison voisine. Rien ne semble pouvoir les rapprocher. Et pourtant?

Cette petite romance se laisse facilement lire, l’histoire changeant très vite de style dès la rencontre entre Diane et Andrew, le deuil de son mari et de sa petite fille passant en second plan. J’avais été un peu déçue de ma lecture, tant dans le style d’écriture que dans une romance du type Harlequin, surtout après avoir lu sur le même thème, Des vents contraires d’Olivier Adam.

Pourtant, cette semaine, en me rendant à la médiathèque, j’ai vu l’adaptation en roman graphique de ce roman, Les gens heureux lisent et boivent du café de Véronique Grisseaux et Cécile Bidault, d’après Agnès Martin-Lugand (éd. Michel Lafon, 2019). Je l’ai empruntée avec la suite de ce roman, La vie est facile, ne t’inquiète pas d’Agnès Martin Lugand (éd. Michel Lafon, éd. Pocket, n°16442, 2016).

S’agissant du roman graphique, je l’ai trouvé fidèle au roman d’autant que certains traits caricaturaux des personnages, comme Félix, ont été atténués. Même la question du deuil est plus présente, l’évolution physique de Diane dans les illustrations y contribuant largement. Je pense qu’il est préférable de lire le roman avant pour comprendre certaines ellipses ou raccourcis de l’adaptation due à son format.

Puis je lis la suite, La vie est facile, ne t’inquiète pas. L’histoire reprend un an après le départ de Diane de Mulranny. Elle semble avoir repris sa vie en main, à Paris, avec son fidèle ami, Félix, même si la douleur est encore bien présente, surtout la perte de sa fille Clara l’empêchant tout contact avec un enfant. Elle est sur le point de racheter les parts de ses parents du café littéraire et vient de rencontrer Olivier, un homme éperdument amoureux d’elle. Mais alors que tout semble aller pour le mieux, elle revoit Andrew, lors d’une exposition de ses photos, qui lui apprend qu’Abby est très malade. Ni une ni deux, elle retourne à Mulranny où elle doit aussi faire face à une rencontre inattendue et déstabilisante. Arrivera-t-elle à surmonter un nouveau décès?

J’ai bien apprécié cette suite, un court roman feel good que j’ai trouvé mieux construit et mieux écrit que Les gens heureux lisent et boivent du café. En retrouvant sa « seconde » famille irlandaise si soudée malgré les blessures enfouies ou non de chacun des membres, Diane sera plus forte qu’elle ne le pense, parvenant malgré ses hésitations et ses angoisses, à vivre avec le décès de sa fille. La romance accompagne bien mieux la vie d’après la perte. Il y a même un peu plus de références au paysage irlandais et à ses plats typiques (et non plus que la guiness) comme le pain noir, l’irish stew et l’irish breakfeast (« ça sentait le bacon, les œufs, les toasts grillés »). Un bon moment de lecture avec cette suite!

Pour d’autres avis: Enna (roman graphique).

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégories Être humain: « Gens », Adjectif: « Facile » et Aliment/Boisson: « Café »

Participation #6 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine irlandaise

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