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Point lecture hebdomadaire 2023 #35

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 28 août au 3 septembre 2023:

Des lectures jeunesse:

Mon mini sorcier a cette fois voulu, presque tous les soirs avant de dormir, de nombreux tomes d’Ana Ana, ce qui nous a permis de s’apercevoir que nous n’avions pas le dernier tome paru en mars 2023. Un passage en librairie s’imposait pour avoir notre exemplaire. Il a également choisi des relectures halloweenesques comme Julia et les monstres perdus de Ben Hatke (éd. Dargaud Jeunesse, 2017).

  • (BD jeunesse) Ana Ana, Comment bien dormir avec six doudous de Dominique Roques et Alexis Dormal  (T21)

Nous avons lu et relu depuis jeudi après-midi le tome 21 d’Ana Ana, Comment bien dormir avec six doudous de Dominique Roques et Alexis Dormal (éd. Dargaud, 2023, 28 pages), une bande dessinée pour les 3-6 ans au format à l’italienne et joliment illustré. Un soir, les doudous voudraient bien dormir différemment que les autres soirs, au point de mettre le lit sans dessus dessous. Arriveront-ils finalement à s’endormir avec la petite fille? Nous apprécions toujours autant cette petite fille pleine de pep’s et partageant de nombreuses aventures avec ses doudous qui ont chacun leur personnalité propre. Encore un bon moment de lecture tendre, rigolo et cosy idéal en lecture du soir! Nous avons d’ores et déjà noté que le prochain tome, Joyeux Noël paraîtra le 13 octobre 2023. Mon mini sorcier aimerait bien lire les BD du grand frère d’Ana Ana, Pico Bogue qui sont, selon l’éditeur, à partir de 9 ans.

  • (Roman jeunesse) Oscar et Carrosse, La question de Ludovic Lecomte et Irène Bonacina (T5)

Nous avons lu Oscar et Carrosse, La question de Ludovic Lecomte et Irène Bonacina (éd. L’école des loisirs, coll. Moucheron, 2023, 48 pages), un roman jeunesse à partir de 6 ans. Oscar et Carrosse chantent sur la plage. Sous l’eau, leur amie Manon, le poisson rouge, les entend-elle? Carrosse est bien décidée à percer ce mystère. Mais comment doit-il s’y prendre? Mon mini sorcier a bien ri en la lisant et en découvrant les différentes tentatives du petit chien pour transmettre son message, que ce soit en jetant une bouteille à la mer comme les pirates ou en prenant des coquillages qui finissent par se carapater… Encore un très bon moment de lecture tendre et rigolo avec ce dernier tome paru et qui fait la transition entre l’été et Halloween! J’en reparlerai bientôt pour le Challenge Halloween 2023.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance historique à suspense) Pandore de Susan Stokes-Chapman

J’ai fini de lire Pandore de Susan Stokes-Chapman (éd. Michel Lafon, 2022, 415 pages), un roman se déroulant à l’époque géorgienne et présenté en quatrième de couverture comme une réécriture du mythe de Pandore. Pandora « Dora » Blake vit à Londres, en 1799, avec son oncle dans une boutique d’antiquités et qui rentre en possession, sans doute de façon illégale, d’un mystérieux et immense vase d’argile antique, recouvert de scènes de dieux et héros grecs (Zeus, Prométhée, Athéna, Pandore…) – un pithos. Elle fait la connaissance d’Edward Lawrence qui pense pouvoir enfin réussir à être membre  de la Société des Antiquaires en se rapprochant de la jeune femme. Mais les deux jeunes gens ne mettent-ils pas leur vie en danger en tentant de remonter aux origines du vase et de trouver les membres du trafic d’antiquités? Ce vase sera-t-il aussi maudit que sa légende?

Alternant les points de vue (Dora, Edward et un peu Hezekiah), l’intrigue, au rythme lent, aborde, au-delà des mystères entourant le vase antique grec, la pauvreté du peuple londonien à l’époque géorgienne, la condition de la femme, les secrets de famille, le trafic d’antiquités, la résilience, des quêtes initiatiques… En effet, le mythe de la boîte de Pandore n’est pas le cœur de roman mais est prétexte à suivre la vie de personnages qui seront liés, de près ou de loin, au pithos. Un bon moment de lecture avec ce premier roman de l’autrice qui mélange les genres (historique, suspense, romance…)!

  • (Global manga/Roman graphique) Sans âme, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger et  (T1)

J’ai enfin réussi à emprunter à la médiathèque les 3 tomes adaptant en mangas les 3 premiers romans éponymes du Protectorat de l’ombrelle. J’ai ainsi lu le tome 1, Sans âme, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger et REM (éd. Pika, coll. Black Moon Graphics, 224 pages), une romantasy steampunk à partir de 14 ans selon l’éditeur mais que je conseillerai plutôt pour des lecteurs plus âgés. J’ai apprécié découvrir cette adaptation en retrouvant, avec plaisir, les personnages d’Alexia Tarabotti, une paranaturelle, au fort tempérament, de Lord Conall Maccon, comte de Woolsey et loup-garou écossais centenaire, Alpha de sa meute et chef de la BUR ainsi que Lord Akeldama, un vampire gay.

J’ai retrouvé l’humour si présent dans le roman originel, tant dans les dialogues, les situations que dans la mise en scène graphique avec l’alternance entre des cases « réalistes » et des cases « cartoonesques » si je puis dire, plus grossières et japonisantes, révélant les émotions intenses des personnages. Mon seul petit bémol est dans la morphologie des personnages un peu trop cliché à mon goût (les gros seins d’Alexia par exemple).  Un bon voire très bon moment de lecture avec ce premier tome réussi et adaptant fidèlement le premier roman éponyme que je vous conseille de lire avant! J’ai d’ailleurs aussi apprécié que les premières pages soient en couleurs avant de basculer dans le style en noir et blanc si caractéristique des mangas.

  • (Romantasy) Brumes, La brume et les flammes de Laura Collins  (T2)

J’ai lu, en e-book, le tome 2 de la duologie Brumes, La brume et les flammes de Laura Collins (éd. Alter Real Éditions, 2023, 512 pages), une romantasy dans laquelle le Pacte des Brumes conclu entre Humains, Loups-garous et Faës se fissure. Avec l’aide de Shane, Hazel parviendra-t-elle à sauver son royaume et son peuple de la menace faë? La Dame des Brumes continuera-t-elle à protéger les Humains? Un bon moment de lecture dans l’ensemble, ayant apprécié de retrouver le duo Hazel/Shane, même si je m’attendais à une plus grande confrontation avec les Faës qui finalement restent bien en retrait dans la guerre interne entre Loups-garous!

  • (Romance historique) Le Défi du marquis de Zoé Murat

J’ai lu, en e-book, Le Défi du marquis de Zoé Murat (éd. Addictives, 2022, 347 pages), une romance historique. À peine revenu d’Amérique après 4 ans d’absence, le marquis de Riverdale, Edward est fermement invité par la Reine Charlotte à se marier avec une des débutantes de la nouvelle saison. Comment ne pas se mettre à dos la reine tout en faisant en sorte de ne pas finir marié en humiliant toute prétendante? Et si sa rencontre avec Elizabeth, unique héritière du duc et de la duchesse de Lovehill, allait bouleverser ses plans? Était-elle la prétendante de trop à ne pas rabaisser en plein bal? Il y est question de séduction, de manipulation, de trahisons et secret de famille autour du marquis (mais que j’avais vite deviné) apportant une touche de suspense à l’intrigue au-delà de la romance… Une lecture légère et plaisante même si je m’attendais à un peu plus de piquant dans leurs joutes verbales au vu du trope « ennemies to lovers » et malgré quelques longueurs!

  • (Romance paranormale) La dernière Élite, Les Ailes de Sang  de Galli May (T1)

J’ai lu, en e-book, le premier tome de la trilogie La dernière Élite, Les Ailes de Sang de Galli May (éd. Autoédition, 2023, 581 pages), une romane paranormale se déroulant à New York, où cohabitent les créatures surnaturelles, que ce soient les « démons » et les « anges » ou bien encore les vampires, les métamorphes et même un esprit comme majordome du manoir new-yorkais d’Arakan. Témoin du meurtre de sa mère par Cassiel lorsqu’elle était enfant, Lyrine est déterminée à mener à bien sa vengeance en le tuant, quitte à mettre en danger sa nouvelle identité et même sa vie et celle de ses amis.

J’ai mis un peu de temps, quelques chapitres, avant de rentrer dans l’intrigue, plus ou moins jusqu’à ce qu’Azariel commence sa mission auprès de Lyrine. Puis plus le roman avançait, plus je l’ai trouvé intéressant avec son lot d’actions et de révélations jusqu’au cliffhanger final qui donne envie de connaître la suite, appréciant tout particulièrement le trope « ennemies to lovers ». Il y est question de vengeance, de secrets de famille, de complots politiques, de trahison et de quête de vérité…Un bon moment de lecture, même si l’histoire est assez classique et malgré un peu trop de fautes d’orthographe ou de coquilles comme « quarantenaire » au lieu de quadragénaire! Le prochain tome, Les Ailes de Cendres est prévu pour le 23 février 2024, voire même avant. Entretemps, il me restera à découvrir le quatrième et dernier tome de Gyara de la même autrice qui paraîtra le 24 novembre 2023.

Point lecture hebdomadaire 2023 #34

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 21 au 27 août 2023:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) La princesse aux perles de Mary de Morgan et Yvonne Gilbert

J’ai lu La Princesse aux perles de Mary de Morgan et Yvonne Gilbert (éd. des Éléphants, 2015, 64 pages), un conte de fées anglais paru pour la première fois en 1880 avec l’histoire de Fiorimonde, une princesse d’une grande beauté grâce à la magie noire qui transforme tous ses prétendants en perles, refusant tout mariage. Son attitude causera-t-il sa perte? Surtout lorsque sa jeune servante, Yolande comprend la véritable nature de la princesse, contrairement aux nombreux prétendants bien naïfs qui défilent? Un bon moment de lecture avec ce conte joliment illustré!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains même si je les compterai tous pour calculer le nombre de pages lues pour cette semaine à 1.000.

  • (Romance contemporaine) Puffin Island, À l’horizon, l’Amour de Sarah Morgan (T1)

J’ai fini de lire, en e-book, le tome 1 de la trilogie Puffin Island parue pour la première fois aux États-Unis en 2015, À l’horizon, l’Amour de Sarah Morgan (éd. HarperCollins, 2023, 403 pages), une romance contemporaine se déroulant sur l’île de Puffin Island, au large de New York en reprenant l’histoire au chapitre 5 (314 pages lues). Suite au décès de sa sœur cadette, Emily se voit confier la garde soudaine de sa nièce de 6 ans qu’elle ne connaissait pas, Juliette, appelée Lizzy afin d’éviter les journalistes people et paparazzis. Il lui est bien difficile de devenir mère du jour au lendemain et de s’occuper de la fillette d’autant qu’elle s’est réfugiée sur une île, elle qui a peur de l’eau et qui n’entend s’attacher à personne. Emily réussira-t-elle à surmonter ses peurs en trouvant refuge à Castaway Cottage et en acceptant l’aide de Ryan Cooper, un ami de Brittany qui lui a demandé de veiller sur elle?

Comme je l’avais déjà mentionné la semaine dernière, j’ai trouvé que l’autrice appuyait trop sur les états d’âmes et peur d’Emily tout comme l’attitude de Ryan qui paraît surprenant pour quelqu’un qui n’entend pas s’engager avec une femme, encore moins avec une femme avec enfant. Je n’ai pas accroché à leur romance qui tient plus à un coup de foudre sur leur physique respectif qu’à de réels sentiments amoureux. J’ai également regretté de ne pas connaître les sentiments et ressentis de la petite fille qui du haut de 6 ans a dû bien être déstabilisée par ce changement abrupt de vie auprès d’une tante inconnue et dont l’autrice ne cesse de l’appeler Lizzy, même dans l’intimité, alors qu’elle s’appelle Juliette. J’ai été déçue par ce premier tome alors que j’avais beaucoup apprécié Snow Crystal et Les vœux secrets des sœurs McBride. Je poursuivrais toutefois avec le tome 2 que j’espère plus intéressant.

  • (Roman YA contemporain) Les roches rouges d’Olivier Adam

J’ai fini de lire Les roches rouges d’Olivier Adam (éd. R, 2020, 240 pages), un roman Young Adult contemporain classé au rayon adulte de ma médiathèque de vacances et vendu en roman adolescent par la plupart des librairies. Après s’être rencontrés à Pôle Emploi, Leila, une jeune femme de 21 ans, mariée à un homme violent de 12 ans son aîné et mère d’un enfant de 3 ans et Antoine, un jeune homme ayant perdu le goût de la vie et à peine âgé de 18 ans, commence une liaison. Mais lorsque le mari de Leila le découvre et bat son amant, le jeune couple décide de s’enfuir, de quitter la banlieue parisienne pour la maison de famille d’Antoine, à Agay. Mais un nouveau départ est-il possible? L’histoire alterne les points de vue du jeune couple, celui de Leila à travers des passages de son journal intime et celui d’Antoine.

Il y est question de maltraitance, de pédophilie, de violences conjugales, de deuil ou bien encore de résilience, de droit au bonheur et à la seconde chance. Un destin funeste semble s’abattre à chaque fois sur ce couple improbable qui tente pourtant de s’en sortir. Que de malheurs qui se sont abattus sur Leila et Antoine, voire même un peu trop pour rendre cohérente l’histoire (surtout la dernière partie qui s’accélère en ne tenant plus compte des réalités temporelles d’une enquête judiciaire et d’un procès, surtout dans un contexte franco-italien)! Un moment de lecture dur et âpre comme la vie de ce jeune couple qui se découvre et grandisse ensemble, en quelques semaines, entre non-dits et mensonges sur leur identité, leur passé au sein de famille plus ou moins aimante et dysfonctionnelle et qui se finit sur une fin ouverte, avec peut-être de l’espoir au bout du bout!

  • (Romance contemporaine) Puffin Island, Sur l’île de ton cœur de Sarah Morgan (T2)

J’ai lu le tome 2 de la trilogie Puffin Island, Sur l’île de ton cœur de Sarah Morgan (éd. HarperCollins, 2023, 365 pages), une romance contemporaine faisant suite aux événements du tome précédent et se consacrant à un autre couple, Brittany Forrest et Zachary Flynn qui ne sont pas revus depuis 10 ans, après un mariage qui a duré 10 jours lorsqu’ils étaient jeunes majeurs. Après une blessure qui l’empêche de continuer ses fouilles en Grèce, la jeune femme archéologue revient pour sa convalescence dans son cottage de Puffin Island. Mais elle ne s’attendait pas à y être ramené en avion par le seul homme qui a brisé son cœur, Zachary, ce dernier étant revenu lui aussi sur l’île quelques mois avant pour aider son père adoptif dans la gestion du camp d’été et en tant que pilote d’avion pour les riches touristes. Se donneront-ils une seconde chance? J’ai trouvé les caractères et fêlures des deux personnages principaux mieux amenés et mieux travaillés que dans le tome précédent. Un moment de lecture légère avec ce deuxième tome que j’ai préféré au premier même si on est dans un schéma classique de seconde chance! Le tome 3, Noël au refuge des amoureux paraîtra en français le 4 octobre 2023 et sera consacré cette fois à la troisième amie du trio de femmes, Skylar avec sa relation déjà tendue avec Alec, un historien britannique devenu cynique après son divorce raté.

  • (BD adulte/Roman graphique) Le voile blanc de Romina Denti et Valentino Forlini

J’ai lu Le voile blanc de Romina Denti et Valentino Forlini (éd. Akileos, 2022, 208 pages), une BD/roman graphique – une uchronie se déroulant en 1851, de Londres aux forêts de glace de Novgorod, le froid de l’hiver s’étant répandu depuis 3 siècles sur Terre, avec notamment une revisite du mythe de Perséphone. L’histoire alterne les temporalités, entre celle d’Aglaja, une jeune fille fêtant le solstice d’été, en 1570 à Novgorod et qui se retrouve prisonnière au fond  et de Lady Blodwen Morgan, une jeune biologiste vivant à Londres en 1851 avec son frère Dylan et sa sœur Rhian et qui monte une mission de recherches avec son ex-fiancé, capitaine du navire en charge de l’expédition vers la Russie et d’un prisonnier mutilé venant de Novgorod, jusqu’à ce que leur vie s’entrecroise. Un bon moment de lecture mêlant légendes animistes, mythologique grecque, féminisme, secte religieux!

  • (Romance surnaturelle) Dragon Soul, Cendres sanglantes de Jocabel C. Caballero  (T3)

J’ai lu, en e-book, le dernier tome de la trilogie Dragon Soul, Cendres sanglantes (éd. Autoédition, 2023, 436 pages), une romance surnaturelle qui s’ancre dans l’univers d’Alpha Priors et qui reprend là où s’était arrêté le tome précédent tout en suivant cette fois les points de vue de Liora, une gargouille capable de créer des portails de 23 ans qui fait partie de la famille des 3 dragons millénaires,  Drake Godrick la considérant même comme sa propre fille depuis qu’il l’a recueillie, orpheline, lorsqu’elle avait 13 ans et de Wade, l’aîné des dragons qui vit reclus dans son antre depuis qu’il a perdu il y a 300 ans sa femme, Meyriel et encore plus depuis qu’il a été brisé par la magie noire, quelques mois auparavant.

Rattrapée par son passé, Liora a-t-elle vraiment trahi sa famille d’adoption au point de mettre en péril la vie du bébé à naître de Drake et Sasha? Entre sa souffrance et son devoir, Wade n’est-il pas le seul capable de pouvoir sauver sa famille face au redoutable dragon de glace et de mettre fin à la malédiction de la Déesse de la Lune? J’avoue que j’avais des appréhensions avant de lire ce dernier tome sur la romance entre ces deux personnages mais l’enquête pour débusquer leur ennemi a pris le pas dessus. Un bon moment de lecture avec ce dernier tome, ayant apprécié avant tout le personnage torturé de Wade et moins le dernier choix de Liora (comme c’était le cas pour Hattie dans le tome 3 des Rebelles d’Oxford, Portrait d’un Ecossais d’Evie Dunmore)! Mon tome préféré de cette saga reste toutefois le tome 2.

Ma lecture en cours:

  • (Roman) Pandore de Susan Stokes-Chapman

J’ai lu, dimanche après-midi, jusqu’à la troisième partie, chapitre 36, Pandore de Susan Stokes-Chapman (éd. Michel Lafon, 2022, 415 pages), un roman se déroulant à l’époque géorgienne et présenté en quatrième de couverture comme une réécriture du mythe de Pandore. Pandora « Dora » Blake vit à Londres, en 1799, avec son oncle dans une boutique d’antiquités et qui rentre en possession, sans doute de façon illégale, d’un mystérieux et immense vase d’argile antique, recouvert de scènes de dieux et héros grecs (Zeus, Prométhée, Athéna, Pandore…) – un pithos. Un bon moment de lecture pour le moment avec ce premier roman de l’autrice qui mélange les genres (historique, suspense, romance…)!

Cette semaine c’est une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2023. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.857 pages lues sans compter les lectures jeunesse.

Point lecture hebdomadaire #58

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 5 au 11 septembre 2022:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, mon mini lutin ne m’a fait relire cette semaine que des histoires qu’il connaissait déjà et qu’il apprécie beaucoup comme par exemple Hulotte de Juliette Lagrange, Puisette et Fragile d’Estelle Olivier, Laure Poudevigne et Samuel Ribeyron ou encore Satanés lapins! de Ciara Flood…

  • (Album jeunesse) Un Amour Américain de Daniela Volpari ♥

J’ai lu Un Amour Américain de Daniela Volpari (éd. Marmaille & Compagnie, 2015, 56 pages), un album jeunesse magnifiquement illustré et à partir de 6 ans selon l’éditeur. Marqué par son premier amour Laura dont il conserve précieusement une photo, James recherche toute sa vie cette femme aimée qu’il ne peut oublier malgré les années, ce qui le ramènera aux États-Unis, après avoir parcouru le monde. Un très bon moment de lecture empreinte de mélancolie et d’une douce nostalgie qui parlera sans doute plus aux lecteurs adultes qu’aux jeunes enfants!

  • (Album jeunesse) Lubie de Frédéric Clément

J’ai lu Lubie de Frédéric Clément (éd. Albin Michel Jeunesse, 2012), un album jeunesse à partir de 8 ans et sous-titré Le peintre des fleurs et son grain de folie. L’auteur s’inspire de la vie du peintre flamand, Jan Brueghel (1568/1625) qui connut tardivement le succès. Chaque année, à son anniversaire et aux premiers coquelicots de l’été, Lubie, une petite démone revient hanter le jeune peintre et le pousse à utiliser le pot de peinture rouge « sang-dragon » offert par son père, illustre peintre, Pieter Brueghel. Il y est question de création artistique, de tâtonnement et de persévérance du peintre dans son processus créatif, en particulier du choix de la couleur utilisée et de la difficulté de Jan Brueghel de trouver sa propre cohérence artistique et de se démarquer de son héritage paternel. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux magnifiques illustrations – mélange de photographies, peintures à l’huile et de mises en scène avec de petits objets qui reproduisent la peinture baroque flamande!

  • (Roman jeunesse) Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern

J’ai lu Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern (éd. L’école des loisirs, coll. Maximax, 1996, rééd. 1998, 210 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur. Ernest a 10 ans et vit avec sa grand-mère paternelle, après le décès de sa mère le jour sa naissance et le départ de son père 3 jours après. Sa vie est synonyme d’ennui, sans joie de vivre, chaque moment de ses journées suivant une routine bien établie. C’est un très bon élève solitaire et taciturne, parlant peu, lisant beaucoup et sans amis mais beau garçon. Puis un jour, à l’école, l’arrivée d’une nouvelle élève, Victoire, vient chambouler Ernest. Elle déborde d’énergie au sein d’une grande famille unie et bruyante de 14 enfants avec deux parents aimants et bienveillants. Et si le jeune garçon se donnait le droit de vivre pleinement?

Il y est question d’amitié, de recherche des origines et du père, d’abandon et de deuil, de relation intergénérationnelle entre un enfant et sa grand-mère, du poids des non-dits et et des secrets de famille…  Un bon moment de lecture initiatique, optimiste et « feel-good » avec un jeune garçon attachant qui s’ouvre à la vie, laissant derrière lui le poids du passé qui pèse depuis sa naissance sur lui!

Des lectures adulte:

  • (Roman graphique) Jours de sable d’Aimée de Jongh

J’ai lu Jours de sable d’Aimée de Jongh (éd. Dargaud, 2021, 288 pages), un roman graphique qui suit un jeune journaliste photoreporter de 22 ans, John Clark qui a été engagé par la FSA (Farm Security Administration) pour témoigner des difficiles conditions de vie des agriculteurs du Dust Bowl, en 1937 souffrant de pauvreté, maladies liées à la sécheresse, aux tempêtes de sable et qui poussent beaucoup d’entre eux à migrer en Californie. Son travail le touchera au plus profond de lui-même au point de remettre en question sa mission et même son choix de vie. Il y est ainsi question de voyage initiatique, du travail du photographe, du rôle de l’image qui peut être manipulée ou non, d’écologie…

L’autrice s’est inspirée de nombreux témoignages recueillis à l’époque et a intégré à son histoire des photographies des archives de la FSA prises entre  1935 et 1937, certaines m’étant familières comme celle de la photographe Dorothea Lange, « Migrant Mother » datée de 1936. Un très bon moment de lecture avec ce roman graphique qui avait aussi beaucoup plu à Bidib! Cela m’a donné envie de lire Les raisins de la colère de John Steinbeck (éd. Gallimard, coll. Folio, n°83, rééd. 2013, 639 pages), roman paru pour la première fois en 1939.

  • (Romance feel-good) La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman

Après avoir été attirée par le titre poétique et la jolie illustration de couverture, j’ai lu La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman (éd. L’Archipel, coll. Instants suspendus, 2022, 282 pages), une romance feel-good contemporaine. À 33 ans, Claire vit depuis plus de 3 ans avec Julien dans leur appartement parisien. Mais leur routine la pèse, son quotidien avec Julien se finissant souvent en disputes ou en non-dits et silences dans le meilleur des cas. La jeune femme est lasse de ne plus vivre leur amour des débuts et râle beaucoup, ne s’épanouissant plus dans sa relation de couple. Après une énième dispute à l’approche des vacances d’été, Claire décide de louer, seule, pour 15 jours, une maison avec piscine à Ceilan-sur-Mer en suivant les pas d’Anna, l’héroïne du livre acheté par hasard dans une librairie et qui a trouvé l’amour en Toscane. Elle a besoin de réfléchir sur ce qu’elle veut dans sa vie, loin de Julien et des réseaux sociaux. Cette parenthèse bretonne sera-t-elle son épiphanie?

Avec une écriture fluide et agréable, ce roman se lit rapidement et prend le contrepied d’une romance feel-good que j’avais lue il y a quelques mois avec également une jeune femme qui décide de faire un break dans son couple et qui tombe amoureuse de son voisin, Notting Hill with Love… Actually d’Ali McNamara. Il y est question de relation de couple, d’adultère, de seconde chance, du poids de la maternité sur la femme, de l’impact des réseaux sociaux comme Instagram, des apparences trompeuses ou bien encore le difficile équilibre vie privée/vie professionnelle… Une lecture mitigée ayant apprécié certains questionnements de l’héroïne malgré des rebondissements souvent stéréotypés voire clichés mais pas la fin bien trop fleur bleue et bien loin du tempérament initial de la jeune femme, son adultère lui ayant permis de rentrer dans « le moule » mariage/enfant!

Au fil des pages avec Béatrice

J’ai lu, fin avril 2022, Béatrice de Joris Mertens (éd. Rue de Sèvres, 2020, 112 pages), une BD adulte/roman graphique sans textes. Dans les années 70, Béatrice, une jeune femme célibataire et vendeuse dans un grand magasin se rend sur son lieu de travail en train et est intriguée par un sac à main rouge laissé par terre. Un jour, elle succombe à sa curiosité et emporte le sac chez elle. Elle y découvre un album photo rempli de photographies en noir et blanc d’un couple épanoui et amoureux ayant vécu dans les années 20. Cette découverte chamboule son existence bien terne et routinière, Béatrice partant à la recherche des lieux où le couple de l’album photo s’est rendu. Jusqu’à quel point la jeune femme solitaire et rêveuse va-t-elle s’identifier à celle des photos? Est-ce une vie par procuration poussée à l’extrême ou un pacte avec le diable?

Vivant avec ses chats et des lectures tournées vers le passé (Bonjour tristesse de Françoise Sagan, Arc de Triomphe d’Erich Maria Remarque ou Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald), la jeune femme se laisse facilement obnubilée par ce couple au point de sembler heureuse. L’histoire m’a fait penser bien sûr à Faust de Goethe, le café où se rend Béatrice s’appelant d’ailleurs Faust mais aussi à La peau de chagrin d’Honoré de Balzac.

Graphiquement, Joris Mertens utilise de nombreux procédés rendant la narration très visuelle et dynamique, jouant avec la couleur rouge puis passant du sépia au noir et blanc. Il a ainsi réussi à recréer l’ambiance des années 70 (avec une grande ville (mélange de Paris et de Bruxelles) dans laquelle se déverse chaque jour son flux de travailleurs et envahie par les publicités et même si le grand magasin dans lequel travaille Béatrice m’a fait plus penser à celui décrit par Émile Zola, en 1883, dans Au bonheur des dames) puis des années 20 (avec toute l’exubérance de ces Années Folles). Un très bon moment de lecture avec cette BD pleine de nostalgie!

Pour d’autres avis sur cette BD: Eimelle et Nathalie.

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Prénom: « Béatrice »

Participation #53 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Belgique

Au fil des pages avec Blanc autour

Le mois dernier, j’ai lu Blanc autour de Wilfried Lupano et Stéphane Fert (éd. Dargaud, 2020, 144 pages), une BD adulte s’inspirant de faits et personnages historiques ayant existé aux États-Unis, 30 ans avant la Guerre de Sécession. En 1832, la jeune institutrice Prudence Crandall décide d’accueillir dans son école pour filles qu’elle dirige à Canterbury, une petite ville du Connecticut, une jeune fille noire, Sarah. Mais encore marquée par une sanglante révolte d’esclaves menée un an plus tôt par Nat Turner, la communauté blanche et raciste va tout faire pour l’en empêcher, même par la violence si la voie légale n’est pas suffisante.

Comme pour Les filles de Salem de Thomas Gilbert, j’en attendais peut-être plus. Graphiquement alors que j’avais été attirée par l’illustration de couverture, j’ai trouvé que les personnages étaient un peu trop similaires et caricaturaux, même si la rondeur des illustrations permet d’atténuer un peu la dureté du propos. J’ai bien plus apprécié l’intrigue autour de cette jeune institutrice altruiste, engagée, courageuse et qui réussira à instiller malgré tout un souffle de liberté et apporter la petite étincelle/lueur d’espoir pour faire évoluer, petit à petit, les mentalités, même si j’ai trouvé que l’introduction de la « sorcière blanche » était peut-être de trop.

Il y est ainsi question du droit à l’instruction, de sororité, d’égalité ou bien encore des droits civiques des Afro-américains qui bien que libres n’étaient pourtant pas égaux… Un bon moment de lecture, l’ouvrage finissant par un postface très intéressant de la conservatrice du Musée Prudence Candall qui revient sur la vie de certains des personnages historiques croisés dans la BD!

Pour d’autres avis sur cette BD: Bidib (et Yomu-chan).

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Couleur: « Blanc »

Participation #45 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

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