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Point lecture hebdomadaire 2024 #43

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 21 au 27 octobre 2024:

Des lectures jeunesse:

  • (Roman jeunesse) Amélia Fang et le Trésor des Yétis de Laura Ellen Anderson (T5)

Après avoir terminé en début de semaine le tome 4, Le goûter complètement fabuleux, mon mini sorcier a lu le tome 5, Amélia Fang et le Trésor des Yétis de Laura Ellen Anderson (éd. Casterman, 2021, 237 pages). Amélia, Florence, Grimaldi et Tangine passent un séjour au mont des Yétis pour les 350 ans de la grand-mère de Florence. Mais alors que la fête bat son plein, des objets pailletés des yétis disparaissent puis plus tard Tangine. Encore un très bon moment de lecture pour lui qui a apprécié les 4 amis et leur amitié tout comme le mystère entourant la demeure de Florence! Il est bien déçu que les deux derniers tomes ne soient pas traduits en français alors que la série en comporte 7 en anglais.

  • (BD jeunesse) Brume, La source des secrets de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (T3)

Nous avons relu les 2 tomes précédents de Brume pour enfin découvrir le tome 3 tant attendu depuis janvier, La source des secrets de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (éd. Glénat, coll. Tchô!, octobre 2024, 64 pages), une BD jeunesse écrite en lettres majuscules et à partir de 7 ans. Brume est bien déterminée à percer le secret de ses origines et découvrir si elle a un lien de parenté avec la puissance sorcière Naïa qui a disparu. Arrivera-t-elle à ses fins en compagnie de son ami Hugo et du petit cochon Hubert? Ce tome s’est révélé à la hauteur de nos attentes. Encore un très bon moment de lecture et une fin que nous n’avions pas vu venir! Ce ne sera pas le dernier de la série, puisqu’un 4e tome est d’ores et déjà annoncé. Ce tome devait, en effet, clore la trilogie mais ne finit que le premier cycle. Peut-être en saurons-nous plus sur Hubert, personnage attendrissant et bien mystérieux de ce trio. J’en reparle très vite.

  • (Roman jeunesse) Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl

Il a continué à lire Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl (éd. Gallimard, coll. Folio Junior, n°446,  rééd. 2016, 224 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans paru pour la première fois en 1964 et recommandé pour le cycle 3 par l’Éducation Nationale. Il commence ainsi à découvrir la chocolaterie avec Charlie Bucket qui a trouvé un des tickets d’or aux côtés de 4 autres enfants.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Le Choix des Sœurs Sayden, L’Irlandais d’Aurélie Depraz (T2)

Commencé dimanche dernier, j’ai repris au chapitre 4 (p.77) et fini de lire, en e-book, le tome 2 du Choix des Sœurs Sayden, L’Irlandais d’Aurélie Depraz (éd. Autoédition, octobre 2024, 275 pages), une romance historique se déroulant, à Dublin, en 1852, dans les suites de la Grande Famine qui a duré les 7 années précédentes entraînant des milliers de morts et l’exode massif d’Irlandais vers le Canada et les États-Unis. Elena Sayden, désormais âgée de 21 ans décide d’intégrer un orphelinat des bas quartier de Dublin Nord afin de contribuer à améliorer le sort peu enviable de jeunes orphelins irlandais en leur apprenant quelques heures par semaine l’anglais, lorsqu’ils ne travaillent pas à l’usine ou dans les docks. Mais que peut une fille de vicomte anglais face à cette misère et aux inégalités sociales entretenues par les Anglais? Et si sa rencontre avec un proche d’un des jeunes orphelins, Jake O’Connor, journaliste irlandais nationaliste, allait tout changer? Comme pour le premier tome, la romance passe au second plan et n’est développée que très tard dans le récit, ce tome étant surtout un roman social sur l’Irlande de l’époque, en particulier du sort bien triste et révoltant des orphelins irlandais. Cest ma participation au challenge Romance Historique 2024 de ce mois-ci, le thème d’octobre étant « Écosse/Irlande ».

  • (Romance historique) La Chronique des Clavering, Un pari sur l’amour de Jennie Goutet (T3)

J’ai lu, ensuite, en e-book, le tome 3 de La Chronique des Clavering, Un pari sur l’amour de Jennie Goutet (éd. Autoédition, octobre 2024, 322 pages), une romance historique plus légère et rigolote entre George Clavering et Lady Alice St. Clair, la cinquième fille du duc de Carr qui a décidé de ne jamais se marier. En se lançant un pari sur un mariage entre deux de leurs proches, ne se sont-ils pas eux-mêmes impliqués dans les jeux de l’amour? Une lecture plaisante avec un douce romance entre Alice/George, l’alchimie entre les deux étant bien palpable! J’ai apprécié leur rapprochement et joutes verbales.

  • (Romantasy) La Reine sans couronne, La Souveraine ardente de L.C. Blake (T3)

J’ai également lu, en e-book, le 3e et dernier tome de la trilogie La Reine sans couronne, La Souveraine ardente de L.C. Blake (éd. Autoédition, octobre 2024, 673 pages), une romantasy reprenant là où le tome s’était arrêté. Après un deuxième tome qui m’avait moins plu, Eira ayant du participer à un tournoi sanglant, sur l’ordre de la reine Naïda, afin de devenir Chevaucheuse et ainsi créer un lien avec son dragon Siryx et ainsi avoir une chance de créer une alliance afin de sauver son frère cadet, Leander, du cruel roi Zelos qui s’est octroyé le royaume d’Elisore. La romance Eira/Daesyn se rapproche de leurs interactions du premier tome, leurs sentiments étant désormais assumés mais mis à mal par leurs responsabilités réciproques. Et s’ils pouvaient compter sur l’appui des dragons ancestraux et de leur magie? Arriveront-ils à mettre fin au pouvoir destructeur du roi Zelos? Un bon moment de lecture avec ce dernier tome qui fait la part belle aux rebondissements!

Cette semaine c’était une Semaine à lire organisé sur le le groupe FB « Week-end à 1000 ». Je ne me suis pas vraiment fixé d’objectif de pages à lire, seulement le plaisir de lire. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.258 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini sorcier.

Au fil des pages avec La potion magique de Georges Bouillon

Sachant que le Mois Anglais 2020 allait commencer, je suis allée récupérer des livres laissés dans le grenier de mes parents pour constituer ma PAL de ce mois de juin. Alors pour la première soirée du RAT, j’ai relu plus de 25 ans après, un roman jeunesse étudié au collège: La potion magique de Georges Bouillon de Roald Dahl (éd. Gallimard, coll. Folio Junior, 1993), un album jeunesse à partir de 9 ans et qui est paru pour la première fois en 1981. Et comme nous sommes le 13 juin 2020, ce roman participe à la journée « Lecture jeunesse » du Mois Anglais.

Un samedi matin, Georges, un petit garçon de 8 ans, reste seul avec sa grand-mère à la maison, une ferme dans la campagne anglaise. Mais Georges n’apprécie guère Grandma, sa grand-mère vieille, aigrie, petite et grincheuse qu’il compare à une sorcière. Elle ne se cesse d’ailleurs toute la matinée de râler et de lui faire peur, tout en lui rappelant de ne pas oublier de lui donner son médicament à 11h00. C’est alors que Georges a l’idée de remplacer son médicament par une potion magique, pensant ainsi changer le caractère de sa grand-mère et même s’en débarrasser. Il va ainsi de pièce en pièce pour fabriquer la potion, mélangeant des produits plus dangereux et toxiques les uns que les autres: des lotions dans la salle de bain, des médicaments pour animaux de la ferme dans la grange et même des  pots de peinture, etc… Et à 11 heures, il fait boire un peu de potion à sa grand-mère qui va grandir, grandir… Sa grand-mère va-t-elle revenir comme avant? Comment vont réagir ses parents à leur retour?

De ma précédente lecture, je ne me souvenais que de peu de choses si ce n’est qu’il s’agissait d’une histoire magique, drôle et qu’elle m’avait plu. Avec cette relecture adulte et de parent, je pensais « Olala que de produits toxiques mis dans les mains d’un enfant! ». Et forcément, quand les effets magiques de la potion se réalisent, je suis aussi surprise que le jeune héros, m’attendant au pire pour cette grand-mère pourtant si antipathique. Pour les enfants, ce sont surtout le comique de répétition et les transformations de la grand-mère et des animaux qui font rire, grandissant ou rapetissant à la manière d’Alice au Pays des Merveilles. Mais l’histoire ne se résume point à cela puisque l’auteur aborde, avec humour, les relations familiales où des tensions peuvent exister entre les membres de la famille, le père de Georges n’appréciant pas non plus sa belle-mère mais aussi une critique de l’élevage intensif et de l’utilisation d’engrais chimiques et pesticides.

Un bon moment de lecture qui me donne envie de relire Le Bon gros géant ou Matilda! Les illustrations expressives et en noir et blanc de Quentin Blake accompagnent à merveille le récit, donnant vie aux transformations loufoques de la potion magique sur la grand-mère qui a vraiment l’air d’une sorcière terrifiante et sur d’autres animaux de la ferme!

Le Mois Anglais de Lou et Titine  #Lecture jeunesse

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