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Eau turquoise à Nice

Ce 1er avril après-midi, nous sortons balader du port de Nice à la colline du Château, les deux sites étant envahis de touristes et de promeneurs du dimanche. Soleil, vent et vagues frappant les rochers transforment les bords de la Mer Méditerranée en eau d’une belle couleur turquoise. Les plages de galets se sont réduites. Nous avançons tant bien que mal jusqu’aux escaliers de la colline du Château jouxtant le quai Rauba Capeu. Au niveau de la Pointe de Rauba Capeu et de l’ancienne plage de la police, une immense sculpture d’œuf de Pâques a été posée à côté de celle de « I love Nice ».

Les ascenseurs étant fermés, la foule se presse aussi au niveau de l’escalier Lesage. Nous décidons de prendre des escaliers moins prisés par les touristes et passons dans le Vieux Nice. Nous prenons la rue Droite puis les rues Rossetti, Saint-Joseph et Honoré Ugo. Nous gagnons ainsi le chemin arboré avec des escaliers aménagés de la colline du Château. Cette colline est considérée comme le berceau de la ville de Nice.

Nous arrivons au niveau des aires de jeux pour les enfants. Là encore, il y a beaucoup de monde : des enfants jouant sur les jeux aménagés ou au ballon, des marcheurs, des gens assis sur la pelouse… Nous en profitons pour aller admirer la vue sur la Mer en contrebas. Il n’y a désormais plus de château, seulement des ruines. En effet, construit au XIe siècle, le château fut détruit en 1706 par les troupes de Louis XIV. Désormais, le site est un lieu de détente et de magnifiques points de vue sur la Baie des Anges, le port et la vieille ville.

Puis nous redescendons en passant près de la Cascade et retrouvons le chemin de l’aller : le Vieux Nice, le port et le parking Infernet devenu le parking du Phare.

Panorama ensoleillé à la Madone d’Utelle

Saint-Jean La Rivière – pont

Saint-Jean La Rivière – pont

Nous montons en voiture directement à la Madone d’Utelle, après une petite route sinueuse sur 5 kilomètres. La route est un peu verglacée et traverse une belle forêt où le froid se fait ressentir. Heureusement peu de voitures redescendent en sens inverse.

Vue d’Utelle sur le Mercantour

Utelle

Pour y accéder, il convient de tourner à gauche dans un virage au cœur de Saint-Jean La Rivière, emprunter un pont puis monter en direction d’Utelle.

Sur le trajet, nous avons l’impression d’être sur une route de Corse ! Des moutons se délectent sur les rochers et le bord de la route.

 

Une fois garés sur le parking, nous avons un magnifique panorama à 360 degrés : mer d’un côté avec la vue sur le littoral et la vallée du Var, montagnes de l’autre avec les sommets bien enneigés du Mercantour et l’arrière-pays niçois. La Lune est également visible, au-dessus des nuages. Nous décidons de pique-niquer face à la Mer.

La Madone d’Utelle date du IXe siècle. On raconte que des marins espagnols auraient vu une lueur surnaturelle qui les aurait guidés dans la tempête et qu’ils auraient décidé de faire construire le sanctuaire en remerciement. 

Puis nous empruntons le chemin goudronné pour nous rendre à la table d’orientation. Quelle vue alors que nous ne sommes qu’à 1.200 mètres d’altitude ! Nous retournons à la voiture, de plus en plus de personnes, de tout âge, certaines avec leur chien, arrivant pour balader, pique-niquer et faire du vélo.

Pique-nique au col de l’Orme

Ce 3 septembre 2017, nous finissons par nous décider, tard dans la matinée, à sortir pour pique-niquer. Nous nous rendons au col de l’Orme, au-dessus de Lucéram. Ce que nous avions pris au loin pour de la neige se révèle être des restes de gelée matinale. Personne aux alentours, si ce n’est quelques rares randonneurs sur la route plus loin derrière nous. En effet, de ce col, il est possible de rejoindre par un chemin de randonnée balisé Lucéram. L’air reste frais et nous sommes contents d’avoir pris avec nous des vêtements chauds.

Farniente au Lac Saint-Cassien

Avec ce temps bien estival, nous recherchons en ce beau dimanche de juin 2017 un petit coin de fraîcheur. Nous mettons le cap sur le Lac Saint-Cassien. Après de multiples allers-retours sur le Pont du Pré-Claou, nous arrivons enfin à nous garer. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée de sortie familiale. Il n’est pas non plus simple de trouver une petite place pour s’installer à l’ombre des arbres. Après avoir pique-niqué, nous profitons de l’eau bien chaude pour la saison. L’après-midi est rythmé par les allées et venues des pédalos. Il est alors temps de rentrer.

Nous optons le lendemain pour y revenir, mais dans un coin un peu plus éloigné du bord de la route. Nous empruntons une des voies pour la mise à l’eau des bateaux puis bifurquons par un petit sentier. Nous trouvons l’endroit idéal pour nous poser, bien au calme, contrairement au tumulte de la veille. Qu’il est agréable de pique-niquer les pieds dans l’eau !

Ces journées « plage » nous changent de la balade champêtre faite à l’automne 2013 du côté de la réserve de Fondurane, à l’Est du lac. Lors de cette balade, l’ambiance était bien plus naturaliste, sous les chants des oiseaux. Quelques pêcheurs étaient ici et là sur les berges bien asséchées du lac pour tenter d’attraper carpes et autres poissons.

Balade au barrage de Malpasset

Cela faisait bien trop de fois que nous passions au-dessus du parking d’accès au barrage de Malpasset sur l’autoroute A8, à quelques kilomètres au Nord de Fréjus, sans prendre le temps de nous y rendre. C’est chose faite ce 15 août 2015, malgré le temps qui commence à tourner et qui fait écho à cette grande catastrophe ayant conduit à la rupture de ce barrage-voûte le 2 décembre 1959.

Le sentier témoigne encore de l’horreur inouïe de ce soir-là : de-ci de-là, des morceaux de ferrailles sortent de nulle part du sol tandis qu’à d’autres endroits, des blocs immenses de pierre et de béton nous font face alors que le barrage est encore loin. Et une fois arrivés au pied du barrage détruit, nous nous sentons bien petits et sans voix.

Pour autant, la nature a repris ses droits, à l’instar d’autres grandes catastrophes du XXe siècle. La végétation a bien repoussé, comme ces mûriers accolés au barrage même. Les gouttes d’eau se font de plus en plus ressentir et nous décidons de rentrer.

Un peu d’histoire : Après des pluies torrentielles en novembre 1959, le barrage de Malpasset, rempli à ras bord, a cédé à 21h13. L’eau ainsi libérée du Reyran (près de 50 millions de m3) s’est transformée en une vague de plus de 40 mètres de hauteur et, en à peine 20 minutes, a emporté 423 vies, de nombreux animaux et détruit tout sur son passage (habitations, voies ferrées, routes, plantations…) jusqu’à la Mer à hauteur de Fréjus. Des causes naturelles et humaines sont à l’origine de ce drame ; ce qui ressort des suites judiciaires (Cass. Crim. 7 décembre 1967 (N°66-91852) ; CE, Ass. 28 mai 1971 (N°76216)).

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