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Randonnée autour d’Utelle

Ce 21 avril 2007, nous nous garons peu après Saint-Jean la Rivière et débutons notre randonnée à la balise n°11 en direction d’Utelle. Nous suivons le sentier balisé valléen de la Vésubie, des panneaux en bois nous expliquant la végétation présente, comme une petite fougère, les petits cheveux de Vénus.

Utelle

Vue sur la Madone d’Utelle

Puis nous arrivons à Utelle (balises n°10 puis 111) en direction du col d’Ambellarte et de la Madone d’Utelle que nous voyons au loin.

Nous grimpons sans difficultés particulières à la Madone d’Utelle. Nous faisons une halte pour la visiter et voir le magnifique panorama de la table d’orientation. Le sanctuaire est composé d’une chapelle protégée, à la fin du XIXe siècle, par un cloître, après avoir été détruite sous la Révolution française.

Nous reprenons ensuite le sentier qui est rocailleux mais facile d’accès. Nous arrivons bientôt au col arboré d’Ambellarte, à 967 mètres d’altitude (balise n°118).

Le sentier passe désormais dans un endroit un peu plus boisé où des moutons sont en train de paître, les agneaux restant collés à leur mère.

Euphorbe hérisson – thym

Puis nous sommes, à nouveau, sur un sentier rocailleux. Nous tombons également nez à nez avec des moutons et essayons de passer sans trop les incommoder.

Utelle

Nous repartons en direction d’Utelle que nous apercevons au loin sous un autre angle. Avant de passer un dernier petit pont, nous en apprenons un peu plus sur les strates présentes en face de nous et sous nos pieds. Arrivés à Utelle, nous visitons l’église Saint-Véran puis faisons une pause café avant de terminer notre randonnée par le même chemin qu’à l’aller.

Circuit en raquettes des lacs de Prals

Chamois

Ce 18 mars 2007, nous partons du refuge de la Madone de Fenestre pour faire le circuit des lacs de Prals. Nous nous dirigeons vers le vallon de Prals (balise n°361). Nous montons le sentier arboré longeant le torrent. Nous pouvons observer des chamois plus ou moins proches de nous.

La neige se fait de plus en plus présente. Nous décidons de chausser nos raquettes. Étant presque les seuls à faire ce trajet, nous pouvons choisir nos propres traces pour avancer. Nous passons un pont en bois et arrivons bientôt à la balise n°363 en direction des lacs.

Nous poursuivons notre ascension. Au niveau de la balise n°364, nous faisons l’aller-retour jusqu’à la baisse de Prals (2.339 mètres d’altitude) qui offre une belle vue. Puis nous pique-niquons avant de nous diriger vers les cinq lacs.

Nous arrivons au niveau des lacs qui s’étalent sur la prairie entre 2.260 et 2.280 mètres d’altitude. Mais avec la neige et les rochers, il est parfois difficile de les détecter, si ce n’est la présence des panneaux indicatifs!

Nous montons ensuite jusqu’à la baisse des Cinq Lacs (balise n°366). Nous sommes presque à mi-parcours. Nous avons une belle vue sur les arêtes du Mont Neiglier et de la cime de Paranova.

Puis nous débutons la descente, assez raide en raquettes, sur le vallon du Ponset vers la vacherie. La neige commence peu à peu à disparaître. Il est parfois difficile d’avancer dans cette neige fondante. Nous alternons entre mettre ou retirer nos raquettes.

Nous arrivons bientôt dans un espace rocheux et boisé de mélèzes. Nous retrouvons le torrent et suivons le GR5, en retirant définitivement nos raquettes.

Nous apercevons en contrebas la vacherie. Nous passons à proximité, sans pour autant croiser de vaches, puis remontons à la Madone de Fenestre. Nous faisons une petite pause avant de redescendre rapidement par le sentier de la veille jusqu’à notre voiture.

Montée à la Madone de Fenestre

Ce 17 mars 2007, nous partons entre amis, en début d’après-midi, pour un week-end raquettes dans le secteur de la Madone de Fenestre. Après une pause café sur une des tables extérieures de la boulangerie de Saint-Martin-Vésubie, nous reprenons la route D94. Mais très rapidement, la route commence à être recouverte de neige. Nous devons nous arrêter, la route étant fermée par arrêté préfectoral comme chaque année, du 1er décembre au 30 avril. Nous ne sommes pas la seule voiture à nous garer. Il est déjà 15h30. Nous déchargeons nos sacs à dos et notre matériel pour débuter l’ascension vers le refuge de la Madone de Fenestre dans lequel nous allons passer la nuit.

Une heure après, nous quittons la route goudronnée pour prendre un sentier de randonnée, dépourvue la plupart du temps de neige (balise n°350). Le sentier continue de monter et coupe régulièrement la D94.

Nous arrivons bientôt à un petit pré recouvert de crocus et où a été érigée une croix en bois. Nous y faisons une petite halte, le temps de faire quelques photos et de boire un peu d’eau.

Puis nous repartons en suivant le sentier balisé et aux bords duquel nous pouvons voir de nombreuses fleurs. Au loin, nous avons une jolie vue sur les monts enneigés, notamment la Cime de Gélas (3.143 mètres d’altitude), le plus haut sommet des Alpes-Maritimes. Nous avons hâte d’arriver au refuge, compte-tenu de l’heure.

Une fois arrivés à la fin du sentier, nous retombons sur le D94. D’abord une croix puis le sanctuaire de la Madone de Fenestre où la Vierge serait apparue. Nous arrivons au refuge peu après 18 heures, le jour laissant place au crépuscule. Il n’y a pas de neige, seulement au loin et la température a bien chuté. Nous sommes, en effet, à 1.904 mètres d’altitude.

Nous déposons nos affaires dans le refuge bien chauffé. Nous ne sommes pas nombreux à avoir réservé pour la nuit. Nous sortons, à nouveau, pour faire un petit tour avant le dîner préparé par le gardien du refuge. En effet, le site est le départ de nombreuses randonnées. Nous avons de la chance et voyons un groupe de chamois qui se sauve à notre vue. Nous marchons un court instant sur le sentier conduisant au lac de Fenestre, puis au col de Fenestre et même jusqu’au Piémont, en Italie. Puis nous faisons demi-tour et retournons au refuge. Nous sommes certes peu nombreux mais nos plus jeunes voisins de table mettent l’ambiance et ont même eu le courage – l’inconscience – de monter à pieds avec plusieurs kilos de pommes de terre et charcuterie pour leur dîner dans leurs sacs à dos ! La soirée reste toutefois courte (un peu après minuit). Nous voulons ne pas partir trop tard le lendemain matin pour le circuit des lacs de Prals, nos connaissances d’un soir optant pour aller contempler les étoiles une bonne partie de la nuit.

Randonnée au Col du Pilon – Saint-Vallier-de-Thiey

Nous quittons Saint-Vallier-de-Thiey en direction de Grasse et garons la voiture, quelques kilomètres plus loin au Col du Pilon, au niveau de la balise n°56 pour débuter notre randonnée en direction du Castellaras de la Malle. Le sentier forestier est assez raide et très caillouteux. Nous faisons attention à ne pas glisser sous les cailloux qui ne sont pas très stables.

Au lieu et place de la balise n°57, un cairn nous indique que nous devons continuer de grimper. Nous voyons de plus en plus de gui sur les arbres.

Nous arrivons  à un mas à l’abandon, les arbres alentour étant couverts de guis dont l’un d’eux est accessible pour attraper une petite branche.

Vue sur le littoral

Vue sur le lac Saint-Cassien

Crête du Ferrier

Nous avons une belle vue sur les crêtes mais la visibilité est moindre sur le littoral et sur le lac Saint-Cassien. Un peu plus d’une heure s’est écoulé lorsque nous arrivons à la balise n°58. Un peu plus loin, nous amorçons la descente. Nous n’irons pas cette fois jusqu’aux ruines du Castellaras.

Nous repartons avec notre petite branche de gui, le jour de l’An étant proche.

Randonnée du Mont Saint-Martin – Mandelieu-La Napoule

Ce 18 décembre 2006, nous arrivons vers midi à Mandelieu-La Napoule et nous garons sur le parking jouxtant la barrière DFCI de la Carrière, après avoir passé le tennis et le poney-club. Cette randonnée est un lieu idéal pour les amateurs de géologie.

Nous suivons la piste de la Carrière bordée de mimosas un peu en fleurs. Deux paysages se font face sur cette ancienne caldeira volcanique. En effet, nous sommes sur l’Estérel qui est un massif volcanique. Le volcan était actif au Permien. Sur notre droite, se dressent les murs de la carrière.

Sur notre gauche, l’eau coule sur des roches magmatiques aux teintes rouges et qui contrastent avec la couleur turquoise de l’eau. Elles résultent de coulées de rhyolite. Les formes ainsi formées sont vraiment jolies.

Nous continuons en direction du Domaine de Maure-Vieille, ancienne mine de fluorine. Nous sommes surpris de voir une ancienne chapelle abandonnée et taguée, mais pas si ancienne que cela puisqu’elle fut construite dans les années 1960. Nous aurons d’ailleurs, un peu plus tard dans notre balade, une vue plongeante sur l’édifice.

Nous allons, ensuite, jusqu’au pont Sarrazin que nous traversons. De là, le sentier commence à monter jusqu’au pied du Mont Saint-Martin. Nous en profitons pour cueillir quelques champignons : des lactaires délicieux.

Nous allons jusqu’au sommet (287 mètres d’altitude), à travers la forêt, et admirons la vue sur le littoral. Nous apercevons en contrebas ce qui semble être les ruines de l’ancien oppadium au Nord et passons également à côté d’une cabane en pierres, sans doute une borie. Nous trouvons d’autres champignons bien cachés sous la végétation.

Nous redescendons par le même chemin pour reprendre une large piste balisée qui conduit jusqu’aux Oeufs de Bouc, passant ainsi au Sud du Sommet Pelet (439 mètres d’altitude). Nous n’irons pas jusqu’aux Oeufs de Bouc. Ces oeufs sont en réalité des roches de silice formées par des coulées de lave de l’ancien volcan, plus exactement des lithophyses.

La piste est en descente et nous arrivons en bas à un petit point d’eau. Des ruches ont été installées pas très loin de là. Puis nous finissons en reprenant le chemin du départ et regagnons ainsi le parking pour rentrer. Nous passons la soirée entre amis et partageons une omelette avec nos champignons cueillis dans l’après-midi.

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