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Circuit de la Couletta – Rimplas

Ce 7 août 2011, nous partons pour Rimplas (1.000 mètres d’altitude), dans la Moyenne Tinée et effectuer le circuit de la Couletta tel qu’indiqué dans notre guide Randoxygène. De la place de la commune, nous nous dirigeons vers la balise n°157. Nous commençons notre ascension en passant par la balise n°166 jusqu’à la forêt de la Couletta (1.300 mètres d’altitude).

Œillets – Rimplas

Joubarbe à toile d’araignée – Rimplas

Tout le long du sentier, nous croisons des papillons et une végétation bien fleurie: des œillets, joubarbes à toile d’araignée…

Le chemin de l’aller se change en piste. Après avoir passé le réservoir d’eau (balise n°158), nous prenons le sentier à droite pour redescendre sur Rimplas par la crête du Serre.

Au détour du sentier, nous sommes surpris de voir une jolie cascade et décidons de nous y rafraîchir. Puis nous reprenons notre marche jusqu’à la voiture, avec en contrebas de beaux points de vue sur le fort de Rimplas qui fut construit entre 1928 et 1937 dans le cadre de la Ligne Maginot.

En bateau et à pieds au Lac de Côme

Bellagio

Ce 24 avril 2010, nous quittons à pieds l’appartement loué dans une petite maison à une vingtaine de minutes des embarcadères de la station balnéaire de Bellagio. Nous longeons le bord du lac avant de passer devant les parkings payants en amont du cœur des ruelles de la commune.

Bellagio – embarcadère

Nous nous posons en terrasse d’un des nombreux cafés restaurants en attendant le départ du bateau allant de l’autre côté du lac, à Menaggio. Le départ est prévu à 11h30 et nous avons le temps de boire un autre café.

Milan noir – Bellagio

Le bateau est bien rempli. Un milan noir, peu farouche, virevolte au-dessus de nos têtes à l’avant du bateau. Il suit un court instant le bateau quittant Bellagio, dans l’espoir peut-être d’attraper quelques proies faciles.

Varenna

Nous ne savons pas où porter le regard tellement les points de vue sur le lac et les montagnes sont magnifiques, malgré le temps nuageux. Le bateau fait escale à Varenna et se vide un peu mais nous ne descendons pas.

Une trentaine de minutes de traversée plus tard, nous débarquons à Menaggio. Les glycines de la promenade aménagée donnent un ton très romantique aux lieux.

Menaggio – « Aux tisserandes de la soie »

Nous l’empruntons un court moment jusqu’au monument en mémoire des tisserandes de soie. En effet, il existait plusieurs tissanderies autour du lac de Côme et notamment à Côme considéré comme capitale de la soie en Lombardie.

Nous avons peu de temps devant nous et décidons de nous éloigner de la foule de touristes. Nous laissons les terrasses remplies de la Piazza Garibaldi. Nous partons explorer les hauteurs de la commune jusqu’à trouver des départs de randonnées.

Nous passons par la Via Castellino da Castello. Il ne reste que des ruines du château détruit au cours du XVIe siècle. Au niveau du n°56 de la rue, nous pouvons voir sur la façade une sculpture datant du XIe siècle et représentant un couple sur un félin ailé. D’ailleurs Menaggio a été, dès l’époque romaine, un centre important avec la construction de la Via Regina, route qui permettait d’aller du lac de Côme aux cols alpins.

  Nous continuons de monter et passons à côté de l’église San Lorenzo. Nous faisons une petite pause pour regarder sa façade baroque. Nous traversons le hameau de Loveno. Au détour de ses ruelles, nous passons devant de jolies villas datant pour certaines des XVIIIe et XIXe siècles et offrant des vues plongeantes sur le lac de Côme.

Chapelle d’Artus

Au niveau du hameau de Piamero, nous rentrons alors dans le parc Valle Sanagra au niveau d’une grande prairie. Au-dessus de nos têtes, nous observons à nouveau un milan noir. Nous suivons le sentier balisé n°4 et arrivons bientôt à la chapelle d’Artus, du nom antique des lieux. La légende raconte que cette chapelle avait été érigée par un Noble de Grandola au cours du XIXe siècle en l’honneur de la Vierge Marie qui l’aurait sauvé quand, revenant d’une soirée adultérine avec une femme de Loveno, il fut effrayé par le Diable, ce dernier ayant tenté de le faire tomber dans le fleuve.

Pont Nogara

Nous reprenons le sentier en suivant le balisage rouge et blanc et descendons vers le fleuve Sanagra jusqu’au Pont Nogara, du nom des propriétaires du moulin voisin. Ce moulin fut actif jusqu’en 1939, date à laquelle un glissement de terrain détruisit irrémédiablement la chaîne d’approvisionnement en eau. Le panneau annonçant le pont indique également la présence dans les environs de l’ancienne soierie Erba qui fila soie et coton entre 1850 et 1910. En ce temps-là, des chariots remplis de grandes caisses de soie traversaient les plaines de Loveno afin d’être livrées à Porlezza pour les tissages.

Nous traversons le pont. Mais nous n’irons pas vraiment plus loin, compte tenu de l’heure. Nous ne sommes malheureusement pas montés assez haut pour pouvoir observer des chamois. Nous faisons une dizaine de minutes plus tard demi-tour par le même itinéraire pour revenir à l’embarcadère.

Menaggio

Vers 16h00, nous reprenons le bateau pour regagner Bellagio. Nous laissons derrière nous Menaggio et les sommets enneigés.

Bellagio

Nous passons la fin d’après-midi à visiter les ruelles très touristiques de Bellagio puis la soirée dans un des restaurants de la commune, avant de partir pour Parme et les Cinque Terre le lendemain.

Tour du Mont Bego

Centaurée ou Bleuet des montagnes

Ce 3 juillet 2009, nous montons à Castérino pour une randonnée de trois jours. Nous commençons ce tour du Mont Bego à la balise n°391 en direction de la Baisse de Vallauretta.

Lys orangé

Chamois

Marmotte

En chemin, nous croisons des marmottes, un chamois et voyons aussi de nombreuses fleurs comme un lys orangé ou des centaurées des montagnes… et même au loin des bouquetins.

Lac Vert de Fontanalbe

Nous passons au-dessus du lac Vert de Fontanalbe et arrivons à la Baisse de Vallaurette (2.279 mètres d’altitude) vers 17h.

Deux heures plus tard, nous sommes au refuge du CAF des Merveilles. Nous dînons et dormons au refuge avant de continuer le lendemain notre randonnée. Il y a beaucoup de monde au refuge en ce premier jour d’ouverture de la saison de la pêche. De nombreux pêcheurs, certains venus en famille, mettent une ambiance festive!

Le lendemain, nous nous levons tôt et faisons même une petite balade avant le petit déjeuner du refuge et avant de poursuivre en faisant un détour par le Pas de l’Arpette (2.511 mètres d’altitude), sentier qui permet de rejoindre le refuge de Nice. Nous avons encore la chance de pouvoir observer à plusieurs reprises des chamois et des bouquetins.

Puis nous revenons sur nos pas pour revenir sur le GR52 et ainsi rejoindre le refuge de la Valmasque, en direction de la Baisse de la Valmasque. Nous nous arrêtons devant le circuit aménagé d’interprétation des gravures rupestres. D’ailleurs, il est possible de découvrir toutes ces gravures lors de visites guidées.

Nous faisons une nouvelle pause pour observer également la flore et apercevoir de nouveau un chamois, alors que d’autres randonneurs passent hâtivement leur chemin, sans doute plus prudents que nous aux conditions météorologiques du jour.

En effet, plus nous montons, plus le temps se fait frais et grisâtre, les fleurs laissant place aux névés. Pour autant, des chamois s’y déplacent aisément.

Baisse de la Valmasque

Vers 15h, nous atteignons la Baisse de la Valmasque (2.549 mètres d’altitude). Il reste encore beaucoup de névés que nous devons traverser. Nous nous rhabillons chaudement et commençons la descente de la baisse.

Lac du Basto

Vers 16h30, le temps se gâte brusquement, avec une belle averse de grêle alors que nous sommes au niveau du lac du Basto et que nous pouvons y observer des bouquetins. Le tonnerre tonne de plus en plus souvent et les éclairs illuminent le ciel de plus en plus proches de nous, au point que nous sommes de moins en moins à l’aise avec nos bâtons de randonnée. De surcroît, nous n’en menons pas larges le long du sentier sur lequel l’eau commence irrémédiablement à monter. Bientôt, il n’est plus possible d’avancer sur le sentier qui devient torrent. Nous voyons, en effet, le refuge de la Valmasque en contrebas mais il nous est impossible d’emprunter le sentier le plus court pour y accéder. Nous marchons de plus en plus vite, malgré le fait que l’eau nous arrive presque à mi-jambe. Nous décidons de nous écarter du sentier et d’avancer au feeling en direction du refuge. Nous sommes enfin arrivés au refuge de la Valmasque. Et comme dans un film, la foudre frappe au niveau du barrage que nous venions à peine une minute auparavant de traverser! Nous sommes chaleureusement accueillis par les résidents d’un soir du refuge, l’un d’entre eux nous offrant un vin chaud. Dans la nuit, d’autres randonneurs viendront également se mettre à l’abri dans le refuge, après avoir défait leur tente montée au bord du lac du Basto, premier des trois lacs allant au refuge de la Valmasque.

Lac Vert – Refuge de Valmasque

Après une nuit courte, nous remettons tant bien que mal nos affaires encore trempées de la veille, surtout les chaussures de randonnée que nous avions laissées à l’abri dehors… Il est à peine 7h, des pêcheurs étant déjà installés avec leur canne à pêche. Il reste déjà peu de traces de l’orage de la veille. Nous découvrons le panneau de la balise n°98a que nous aurions tant voulu trouver plusieurs heures auparavant.

Le paysage change de la journée de la veille. Nous passons à côté d’une belle cascade et longeons un moment un cours d’eau.

Lys Martagon

Joubarbe à toile d’araignée

Orchis tridenté

Les fleurs ne sont pas en reste également, de belles couleurs se dégageant de la végétation.

Chardon mauve

Des papillons vont de fleur en fleur, l’un d’entre eux allant même jusqu’à se poser sur nous! Vers midi, nous entrons dans Castérino et regagnons notre voiture pour rentrer.

Balade à Saint-Guilhem-le-Désert

Ce 9 mai 2009, nous allons à Saint-Guilhem-le-Désert, situé  à une trentaine de kilomètres de Montpellier. Nous nous garons sur le parking en contrebas de la commune et suivons le ruisseau Verdus qui nous offre une jolie petite cascade. La forêt avoisinante est remplie de pins noirs, les pins de Salzmann.

Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert

Nous arrivons bientôt à l’Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert que nous visitons. Cette abbaye bénédictine fut fondée en l’an 804 puis reconstruite au XIe siècle en même temps que le cloître. De style roman languedocien, elle est une étape pour les pélerins faisant les chemins de Saint-Jean-de-Compostelle, inscrite à ce titre au patrimoine mondial de l’UNESCO. A l’intérieur, s’y trouve un orgue datant du XVIIIe siècle et fabriqué par Jean-Pierre Cavaillé de 1782 à 1789, juste avant la Révolution française. Cet édifice religieux était autrefois appelée Abbaye de Gellone du nom du vallon dans lequel le village a été construit.

Cloître de Saint-Guilhem-le-Désert

Puis nous continuons notre visite par le cloître qui, avec le temps, fut démantelé, des éléments sculptés ayant été même achetés par un collectionneur américain au début du XXe siècle. Il est ainsi possible de voir une reconstruction du cloître à New York, au musée The Cloistrers. Après être passés sous les galeries, nous nous rendons dans le réfectoire des moines.

Nous sortons ensuite de ces lieux pour déambuler dans les ruelles du village. Puis nous faisons une pause rafraîchissante sur la place de la Liberté où de nombreux touristes sont assis en terrasse, admirant l’immense platane de près de 150 ans d’âge. Nous ne nous attardons pas trop et repartons pour faire une balade. En effet, la commune est le lieu de départ de nombreuses randonnées.

Château du Géant

Nous choisissons la randonnée allant à l’ermitage Notre-Dame-du-Lieu-Plaisant. Nous remontons la rue du Bout du Monde pour sortir du village et suivons ensuite, sur notre droite, le GR74 en direction des ruines du Château du Géant qui surplombe Saint-Guilhem-le-Désert. Une légende entoure ce château. On raconte qu’un géant y aurait vécu avec une pie et qu’il aurait terrorisé les habitants du village. Il aurait envoyé quotidiennement une servante chercher de l’eau au puits du village. Un jour, le chevalier Guilhem, déguisé en servante, aurait réussi à le tuer. Nous ne pouvons pas visiter ces ruines, le site étant une propriété privée.

Plus d’une heure après le début de notre balade, nous faisons demi-tour et redescendons au village, après avoir fait une petite pause pour admirer la vue plongeante sur Saint-Guilhem-le-Désert et ses remparts. En effet, nous n’avions pas prévu une tenue pour randonner. Nous regagnons notre voiture pour nous rendre à Gignac.

Les bories de Seillans

Ce 28 février 2009, nous partons à Seillans pour faire le circuit des bories. Nous serons certains d’en voir sur ce sentier balisé, même si d’autres sont visibles à travers les champs. Nous étions déjà venus à Seillans mais pour une toute autre raison. En effet, le 18 juin 2005, la commune avait accueilli un festival gratuit de musique. Dans tout ce village perché, il y avait alors foule dans le labyrinthe des ruelles et des nombreuses places et fontaines. Nous nous déplacions au gré des groupes de musique de tout style se produisant cette nuit-là : rock, musique classique, blues, etc. Aujourd’hui, les ruelles sont désertes, à l’exception de quelques chats.

Notre-Dame-de-l’Ormeau

La randonnée débute à 2 kilomètres au Sud-Est de Seillans, au niveau de Notre-Dame-de-l’Ormeau, chapelle romane datant du XIIe siècle. Nous marchons sur le bord de la D19 sur une centaine de mètres puis tournons à droite et plusieurs centaines de mètres plus loin nous commençons à chercher les premières bories.

Nous voyons une borie et y entrons. Dans le Sud-Est de la France, ces bories sont des cabanes en pierre sèches qu’utilisaient les paysans et les bergers pour entreposer du matériel, parfois se protéger des intempéries ou abriter leurs animaux… Elles datent des XVIIIe et XIXe siècles.

Nous restons un petit moment avant de reprendre notre marche. Nous passons à travers un bois. Plusieurs arbres n’ont pas résisté aux intempéries. Certains sont tombés sur le sentier.

Nous passons un petit cours d’eau, le Riou, avant de poursuivre par un sentier moins ombragé. Nous suivons une ancienne voie ferrée pour revenir à nouveau sur le D19 et rejoindre le village. Il est temps de rentrer. La collection de Max Ernst, l’un des membres du mouvement dadaïste et surréaliste, et de sa femme, Dorothéa Tanning sera pour une prochaine fois.

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