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Balade à Annot

Ce 31 mars 2018, nous partons à Annot. En raison de travaux de voirie, nous n’empruntons par l’itinéraire habituel, une déviation étant mise en place au niveau de la gare de Tinée. La route est à double sens jusqu’au viaduc de la Mescla. Puis nous récupérons la route 202 en passant Touët-sur-Var, Puget-Théniers, Entrevaux jusqu’à Annot.

Une fois garés, nous pique-niquons sur la place du village à côté du pont sur la Vaïre, avec les bruits et mélodies du cours d’eau et des nombreux oiseaux dans les platanes. Des oisillons sont dans les nids en attente d’être nourris.

Sur la Vaïre, des bergeronnettes grises, des mésanges, des moineaux et des hirondelles volent en rase-mottes et se posent de temps en temps sur un des rochers. D’autres se faufilent sous les voitures garées sur la place d’Annot.

Promenade de la Beïte – Annot

La place est le point de départ de plusieurs randonnées. Nous quittons le Vaïre pour nous rendre à l’opposé et suivre le sentier des Grès d’Annot. Nous faisons un détour par la Promenade de la Beïte, l’occasion de pouvoir observer un pic épeiche et des accenteurs mouchet. Les bas-côtés du cours d’eau sont parsemés de primevères. 

hellébore fétide – Annot

hellébore fétide – Annot

gare d’Annot

Nous revenons sur nos pas et prenons l’escalier qui permet la poursuite du parcours balisé en jaune. Le chemin monte un peu jusqu’à la gare d’Annot. Nous laissons derrière nous les dernières maisons du village pour entamer véritablement le sentier en sous-bois. Les primevères ont laissé la place aux hellébores fétides qui ont fleuri. Nous ne toucherons pas ce plantes qui dégagent une mauvaise odeur quand on froisse leurs feuilles et qui sont toxiques alors même qu’elles ont été utilisées autrefois pour soigner la folie. D’ailleurs en témoigne Le lièvre et la tortue de Jean de la Fontaine. Considérant fou le pari de la tortue d’arriver avant lui à la course, le lièvre lui répondit: « Ma Commère, il vous faut purger / Avec quatre grains d’ellébore ». Au loin, nous voyons les panneaux indicatifs et prenons le sentier de gauche.

Deux sentiers de découverte ont, en effet, été aménagés, le plus court menant à la Chambre du Roi, à travers grès et châtaigniers. Il est également possible d’y faire de l’escalade. Les grès se sont désagrégés il y a environ 45 millions d’années lors de la formation des Alpes et se sont façonnés à travers des siècles d’érosion. Ils ont servi de garde-manger pour les récoltes de fruits et de légumes. Ils ont été utilisés comme abris semi-troglodytiques. Ils ont aussi alimenté histoires et légendes ancestrales.

Balade au Fort de la Revère

Ce 26 octobre 2017, nous partons balader dans l’après-midi dans le parc départemental de la Grande Corniche. Nous nous garons sur le parking situé du côté du Fort de la Revère. Nous passons devant le Fort fermé au public et descendons le chemin goudronné vers la Maison de la Nature.

Nous faisons une pause visite à la Maison de la Nature qui permet de façon ludique pour les enfants de découvrir la faune et la flore locales dans la première salle puis un peu de géologie à travers les formations calcaires et les souterrains en pénétrant une grotte artificielle, dans la seconde. Enfin, la dernière salle accueille une exposition temporaire qui s’intitule « A tire d’aile ». Composée de photographies d’oiseaux de la LPO, elle explique le phénomène de migration des oiseaux. D’ailleurs, le fort de la Revère est, depuis 2001, un site privilégié d’observation de ces flux migratoires en partenariat avec la LPO PACA. De septembre à novembre, il est ainsi possible d’observer les oiseaux migrateurs tels que des rapaces, hirondelles et passereaux.

Le parc surplombe la commune d’Eze et la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Il offre une très belle vue sur le littoral mais aussi sur l’arrière pays-niçois et le Mercantour, notamment du côté du camp de migration ornithologique, en contrebas du fort.

Parc de la Revère – octobre 2017

Parc de la Revère – décembre 2016

Parc de la Revère – février 2015

La brume commence à se lever et nous décidons de rentrer, après avoir pu observer des rougequeues noirs. La vue change de celle que nous avions l’habitude d’avoir à cet endroit.

Le sentier des Muletiers – lac de Sainte-Croix

Lac de Sainte-Croix

Ce 29 août 2015, nous sommes à Sainte-Croix-du-Verdon et passons une bonne partie de la journée au bord du lac de Sainte-Croix. Après avoir passé le camping et l’école de voile, nous marchons un peu avant de trouver un endroit ombragé pour étendre nos serviettes. Nous ne sommes pas les seuls à profiter du soleil. D’autres personnes sont également venues en famille ou entre amis. Des enfants se baignent. Des chiens pataugent dans l’eau. Des pédalos et des petits bateaux passent au loin. Un rapace passe au-dessus de nos têtes, mais trop haut pour l’identifier sans jumelles: un vautour fauve, un busard cendré? Nous n’en saurons rien.

Sentier des Muletiers

Puis vers 16h, le soleil tapant un peu moins, nous décidons de partir balader et optons pour le sentier des Muletiers. Ce circuit est indiqué comme facile et d’une durée de 2 heures. Nous prenons la route goudronnée sur notre droite. Peu après, sur notre gauche, débute la montée par un petit sentier caillouteux. Plus nous montons, plus la vue sur le lac s’élargit et se fait belle.

Nous arrivons, en à peine 1 heure de marche, au niveau d’un grand champ. Nous le longeons et continuons sur notre gauche pour amortir la descente jusqu’au lac.

Grèbe castagneux – Sainte-Croix-du-Verdon

Nous retrouvons ensuite la route goudronnée plate de l’aller. L’occasion de pouvoir observer un oiseau plonger et ressortir de la vase. Il s’agit d’un grèbe castagneux.

Nous prenons notre dîner sur une des tables de pique-nique aménagées sous les arbres, à quelques pas du bord de l’eau, avant de regarder le coucher de soleil. Il est alors temps de regagner le camping du village.

Randonnée dans le Boréon

Ce 9 août 2015, vers 9h00, nous nous garons sur le parking supérieur du Boréon, après avoir passé Saint-Martin-Vésubie et le Lac du Boréon. Nous partons de la balise n°420 (1.670 mètres d’altitude) et suivons le sentier le long d’une rive du cours d’eau. Puis à la balise n°421, nous continuons notre ascension en prenant, à droite, le sentier de la Maïris. Après avoir vu un troupeau de vaches, au détour d’un pont en bois, nous pouvons voir au loin un chamois.

Nous arrivons bientôt au chalet Vidron (balise n°422) situé à 1.770 mètres d’altitude. Nous continuons et passons le pont de Peïrastrèche (balise n°423). Nous montons encore par un sentier arboré.

Chamois – Boréon

A travers les arbres, nous avons alors la chance d’observer un petit groupe de chamois à quelques pas de nous. Après une bonne pause pour les regarder et les photographier, nous reprenons notre ascension jusqu’à apercevoir, cette fois, un peu plus loin, se fondant presque avec les gros blocs de rochers, des marmottes.

Marmotte – Boréon

Nous nous arrêtons une nouvelle fois pour déjeuner, avec une jolie vue, sur les va-et-vient des marmottes et des chamois. Mais bientôt une pluie fine commence à tomber. Même si l’envie de continuer jusqu’au lac de Trécolpas est grande, il est plus prudent de faire demi-tour pour regagner notre voiture, peu après 15h00.

Balade au col de la Cayolle

Ce 19 juillet 2015, un peu avant 9h00, nous quittons le camping de Saint-Martin d’Entraunes, après y avoir pris un petit déjeuner sur la terrasse surplombant le Var et nous rendons au col de la Cayolle, à la frontière entre les Alpes-Maritimes et les Alpes de Haute-Provence, à 2.326 mètres d’altitude. Nous nous garons sur le premier parking en face d’un des sentiers de randonnée. Un peu plus loin se trouve le refuge de la Cayolle. L’endroit est également apprécié des cyclistes et des amateurs de motos. Nous partons de la balise n°300 en direction du col de la Petite Cayolle.

Marmotte – col de la Cayolle

Le sentier monte. Nous arrivons au niveau d’un plateau sur lequel nous pouvons observer de petits ruisseaux et une tourbière d’où des cris de marmottes retentissent. Très vite, nous pouvons observer plusieurs terriers puis des marmottes, d’abord au loin puis de plus en plus proches de nous.

Petit lac avec des linaigrettes

Nous arrivons à un premier petit lac. Nous nous y arrêtons un moment. Nous avons un joli point de vue sur le sommet des Garrets (2.822 mètres d’altitude) et le col de la Petite Cayolle. Au bord de l’eau très claire, nous pouvons apercevoir de nombreux têtards. Tout autour, nous pouvons voir de nombreuses fleurs aux couleurs variées: des linaigrettes, d’un beau blanc et ressemblant à du coton mais aussi des gentianes, des campanules, des sylènes, des myosotis bleus, des buphtalmes à feuille de sauge de couleur jaune, des véroniques d’allioni…

En redescendant, nous croisons un groupe d’enfants accompagnés d’ânes qui portent sacs à dos et tentes pour bivouaquer sur les hauteurs. Nous voyons, à nouveau, des marmottes mais aussi des papillons orangés passant de fleur en fleur.

Lac d’Estenc

Nous retournons à notre voiture et redescendons pour une pause déjeuner au lac d’Estenc, bien plus ombragé que le petit lac du col de la Cayolle. Puis nous redescendons en passant par Péone, Guillaumes et Valberg pour rentrer chez nous tout en profitant des paysages du Haut Var.

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