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Circuit du Castellet – Saint-Jeannet

Ce 13 décembre 2006, nous allons à Saint-Jeannet et nous garons sur le parking à l’entrée de la commune. Nous remontons la rue du Baou et prenons le chemin, sur la droite, au niveau des dernières maisons (balise n°1a) pour commencer l’ascension du vallon de Parriau situé entre le Baou de la Gaude et celui de Saint-Jeannet. Nous entrons ainsi dans les Préalpes du Castellet et plus précisément sa partie orientale, souvent appelée Préalpes de Grasse (site Natura 2000).

Nous nous concentrons sur le Baou de Saint-Jeannet. Le terme « baou » vient du Provençal et signifie « falaise » ou encore « rocher escarpé ».  Nous empruntons un sentier caillouteux. Peu avant la balise n°4, un rougequeue noir est posé en plein milieu du sentier. En effet, nous avons de la chance car il y a peu de randonneurs.

Arrivés à la balise n°4, nous continuons sur le GR51 jusqu’au plateau sommital (760 mètres d’altitude). Mais il est également possible de prendre à gauche et de monter jusqu’au sommet du Baou de Saint-Jeannet et de la table d’orientation ; ce que nous avions fait en automne avec la visite du village. Les falaises abritent des nidifications d’oiseaux comme le faucon pélerin, le merle bleu… Plusieurs espèces végétales rares peuvent être observées : lavatère maritime, nivéole de Nice, etc. Nous faisons une petite halte pour boire un peu d’eau, tout en ayant une jolie vue sur les sommets du Mercantour.

Puis, bientôt, au loin, nous voyons les ruines du château du Castellet, situé à l’Ouest du baou et même le littoral. Nous passons dans des sous-bois de chênes verts. Des escaliers en pierre ont, par endroit, été aménagés.

Arrivés aux ruines, nous en profitons pour faire une petite pause. Nous ne sommes pas les seuls, plusieurs personnes, seules ou en groupe, sont en train de pique-niquer. Nous faisons un peu le tour des ruines et surtout nous rapprochons du bord abrupt du promontoire qui offre une jolie vue dégagée.

Un peu d’histoire : Des écrits du XIIIe siècle font mention du château du Castellet comme ferme seigneuriale appartenant à Romée de Villeneuve. Une bergerie y était accolée. Mais l’édifice ne résista pas aux bombardements allemands à l’été 1944. Il n’en reste qu’une légende selon laquelle Arnaud de Villeneuve aurait réussi à transformer du fer en or et en aurait laissé sur place, grâce aux forces telluriques des lieux. En effet, ce dernier était médecin auprès des rois et papes, alchimiste et théologien formé auprès des Dominicains. Désormais, à défaut de trésor, il est possible d’y trouver une géocache (GC2P5GZ).

Puis nous reprenons le sentier balisé pour redescendre à Saint-Jeannet par le vallon du Castellet. Le sentier est beaucoup plus boisé qu’à l’aller, tout en ayant en contrebas les bruits du petit fleuve de la Cagne. Nous arrivons bientôt au niveau des gros blocs d’initiation à l’escalade. D’ailleurs, des enfants sont en train de s’entraîner.

Nous terminons notre randonnée en arrivant de l’autre côté du village, au niveau de la chapelle Notre-Dame des Champs. Nous passons devant la balise n°1 et regagnons notre voiture.

Le Baou de Saint-Jeannet

Ce 1er octobre 2006, nous partons entre amis, en tout début d’après-midi, à Saint-Jeannet visiter le village et monter au sommet du Baou. Une fois la voiture garée sur le parking à l’entrée du village, nous commençons par déambuler dans les ruelles du village jusqu’à la rue du Baou.

Nous remontons cette rue jusqu’aux dernières maisons et tournons à droite pour prendre le sentier allant au baou (balise n°1a). Nous montons jusqu’à une bifurcation et prenons sur la gauche au niveau de la balise n°4.

Nous arrivons ainsi au niveau du sommet (800 mètres d’altitude). Nous ne sommes pas seuls, des grimpeurs font une pause en profitant de la vue tandis que d’autres arrivent par les falaises de calcaire, formidables voies naturelles d’escalade. Nous avons une vue plongeante sur Saint-Jeannet. Il ne faut pas avoir peur du vertige ou sinon ne pas trop s’approcher! Nous restons un petit moment puis  nous redescendons par le même chemin que nous avions pris à l’aller.

Découverte de la Vallée des Merveilles

Lac des Mesches

Ce 23 août 2006, nous nous garons un peu avant 11h sur le parking au niveau du barrage du lac des Mesches (1.380 mètres d’altitude). Nous sommes fin prêts pour débuter notre randonnée entre amis de deux jours dans la Vallée des Merveilles. L’objectif de la journée est d’arriver au refuge du CAF des Merveilles (2.130 mètres d’altitude).

Dès la première balise, le sentier caillouteux et arboré est en montée. Nous passons bientôt près d’une bergerie et dépassons un âne au milieu du sentier. Le dénivelé ne fait qu’augmenter au-fur-et-à-mesure des heures. Après avoir pris à gauche au niveau de la balise n°86, nous remontons ainsi le Vallon de la Minière en alternant la piste (sur laquelle nous sommes doublés par un 4×4) et le sentier (notamment entre les balises n°89 et 90). Puis nous passons devant le refuge de Fontanalbe et continuant sur notre gauche. Les lieux sont propices pour observer des marmottes.

La piste continue toujours de monter et nous voyons, bientôt, au loin le lac Long (2.111 mètres d’altitude), le refuge étant désormais tout proche. Nous arrivons un peu après 14h30 au refuge. Certains de notre groupe en profitent pour monter les tentes et se reposer avant la journée du lendemain.

Nous ne sommes que trois à partir balader un peu au-dessus du refuge et s’imprégner de l’atmosphère des lieux, même si la brume devient de plus en plus prégnante.

Au lieu de suivre le GR52 menant à la Vallée des Merveilles, nous nous dirigeons à gauche vers une autre série de lacs (balise n°93) : les Lacs Fourca et de la Muta notamment. Vers 17h00, nous redescendons au refuge, le repas du soir y étant servi tôt sur de grandes tablées conviviales.

La nuit tombe vite, à l’instar des températures et de la brume qui cache le Mont Bégo. Nous faisons une courte sortie près du lac du refuge, ayant laissé nos frontales dans les sacs à dos. Nous avons hâte d’aller découvrir la Vallée des Merveilles stricto sensu et ses gravures rupestres protohistoriques, appelées aussi pétroglypes, le lendemain.

Certains dorment au refuge, d’autres dans les tentes montées quelques heures plus tôt dans la zone de bivouac prévue à cet effet, après avoir pris une douche froide. La nuit est, toutefois, de courte durée pour deux d’entre nous qui décidons, vers 5h00, de nous lever pour observer le lever de soleil.

Nous montons dans la même direction que la veille sous les premières lueurs du jour et arrivons 20 minutes après à un beau point de vue pour admirer l’aube. Nous restons une bonne heure assis là à contempler la vue et discuter. Puis nous redescendons au refuge pour le petit déjeuner et nous préparer pour la visite guidée des peintures rupestres de la Vallée des Merveilles.

En prenant à droite au niveau de la balise n°93, nous entamons notre marche sur le GR52, en passant devant un troupeau de moutons et chèvres encadré par des patous. Nous sommes un petit groupe à faire cette visite guidée. En effet, la plus grande partie des gravures rupestres n’est accessible que par l’intermédiaire d’un guide de haute montagne. Nous faisons plusieurs arrêts sur le GR52 pour en voir. Puis nous prenant un sentier dans la zone réglementée et gagnons des dalles de roches moutonnées.

Le guide nous raconte contes et anciennes légendes du Mont Bego et des peuples habitant autrefois ici. Il nous permet également de détecter certaines des gravures dans les rochers. Nous sommes ainsi plongés plus de 2.500 ans avant notre ère à l’époque où des bergers et leurs familles, y habitaient. Ces gravures seraient associées à des rites religieux, le Mont Bego étant considéré comme un mont sacré pour ces peuples.

Puis nous arrivons au niveau de la plus connue des gravures rupestres protohistoriques de la Vallée des Merveilles: celle unique du Sorcier. Il y a en de toutes tailles et de différentes catégories: des corniformes (taureaux, vaches…), des armes (poignards…) et outils (agricoles et pastoraux…), des figures anthropomorphes (des hommes les bras levés ou tirant des objets qui semblent renvoyer aux travaux d’agriculture…), des figures géométriques (carré, triangle, gros traits, soleil, croix…) et d’autres non représentatives (cupules…). Sur un plan géologique également, la visite vaut le détour avec toute une palette de couleurs des roches: dalles vertes, orangées et même violacées . Les gravures ont ainsi pu être faites sur des grès et schistes.

Nous avons de beaux points de vue aussi sur le Mont Bego et les lacs en contrebas. Nous avons le plaisir de pouvoir observer des chamois. La visite touche bientôt à sa fin, avec une pensée pour tous ses bénévoles, la plupart étudiants ou futurs archéologues, continuant à venir chaque été poursuivre les fouilles. Nous avions bien vu la veille le second refuge du lac Long qui leur est réservé.

A l’issue de la visite guidée, nous nous séparons à nouveau: les plus nombreux redescendent se reposer et papoter au refuge. Nous ne sommes plus que deux à partir monter jusqu’à la Baisse de Valmasque (2.549 mètres d’altitude). Nous sommes ravis de notre choix. Le long du GR52 a été aménagé un circuit d’interprétation des gravures (avec une paroi vitrifiée) qui fait écho aux propos tenus quelques minutes auparavant par le guide. Nous passons entre chiappes et larges blocs erratiques. D’autres gravures sont plus récentes: certaines datent du Moyen-âge, d’autres de siècles plus proches, notamment XVIIIe et XIXe siècles. En effet, les promeneurs voulaient marquer de leurs empreintes leur passage dans ces lieux, au risque de détériorer les plus anciennes.

Arrivés à la Baisse de Valmasque, nous avons une magnifique vue sur les lacs: d’un côté les petits lacs de Conque et de l’autre le lac du Basto. Il est d’ailleurs possible de continuer le sentier qui mène au refuge de Valmasque, et plus loin à Castérino.

Nous avons également la chance d’observer des marmottes, des chamois et des bouquetins. Nous nous trouvons même nez à nez avec un chamois sur le sentier! Puis sur les rochers en face, nous apercevons un bouquetin jouant les équilibristes. Nous faisons une petite pause pour nous désaltérer puis redescendons au refuge où nous attend le reste du groupe. Nous redescendons par le même chemin que la veille jusqu’à la voiture.

Sortie en mer à Port-Cros

Port Cros – Rocher du Rascas

Port Cros, le village et le port

Ce 22 juillet 2006, nous louons un petit bateau à moteur pour aller visiter l’île de Port-Cros. En nous rapprochant de l’île, certains se jettent à l’eau, malgré la présence de nombreuses méduses. L’île fait partie des trois îles d’Hyères, également appelées Îles d’Or et du parc national de Port-Cros, premier parc maritime européen créé en 1963. Port-Cros est peu habité, quelques forts et maisons de pêcheurs avec des commerces et une petite église.

Après avoir suivi le sentier de l’Estissac, nous allons nous installer sur la plage de la Palud, à côté du sentier balisé sous-marin. A peine avons nous mis un pied dans l’eau que nous sommes entourés de poissons! Nous partons donc faire la balade aquatique en suivant les bouées jaunes, accessible librement et plus facilement avec palmes, masque et tuba. Là encore, les poissons se laissent approcher. Quel plaisir de pouvoir nager parmi eux dans un herbier de posidonies! Nous pouvons ainsi observer des castagnoles, des girelles, des rascasses, des sars, des mérous, etc. mais aussi des oursins, des anémones de Mer et bien d’autres coquillages et algues.

Puis je laisse mes amis sur la plage de la Palud et le sentier sous-marin pour retourner sur la terre ferme. J’emprunte le sentier arboré sur le plateau de la Marma en direction de la Pointe de la Galère. Changement de décor par rapport au sentier sous-marin! Mais cette petite marche vaut également le détour, avec de jolis points de vue plongeante sur la Mer Méditerranée, le Rocher du Rascas et Port-Cros, à travers les pins d’Alep et les chênes verts. L’eau est d’une belle couleur turquoise. Je ne ferai qu’une petite portion du sentier et rebrousse chemin pour revenir sur la plage.

Fort de Brégançon

Il faut penser à rentrer rendre le bateau loué à Hyères, mais seulement après avoir fait une halte au niveau de la plage du Fort de Brégançon, résidence de villégiature des Présidents de la République Française depuis 1968.

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