Pour la semaine 10 du Projet 52-2020 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Lettre(s) », ce qui offre de nombreuses interprétations comme les lettres de l’alphabet, un courrier ou lettre manuscrite, une carte postale ou une boîte aux lettres mais aussi un panneau de signalisation ou de randonnée, etc. Finalement, j’ai choisi une sculpture de Jaume Plensa, un artiste contemporain espagnol et que nous avons pu voir, début février 2020, sur le bastion Saint-Jaume du Port Vauban d’Antibes. Intitulée « Le Nomade », cette immense sculpture (8 mètres de haut) a été modelée avec des lettres en majuscules sans ordre précis et en acier inoxydable peint en blanc. Positionnée face à la mer depuis son installation en 2010, elle représente un homme assis, les jambes relevées sur la poitrine. Le devant est ouvert au niveau du visage et du bas des jambes, l’amoncellement de lettres s’arrêtant alors et nous permettant d’y rentrer. Pourquoi une telle ouverture? Jaume Plensa n’en a donné aucune explication, s’amusant avec les lettres du langage, la linguistique et le rapport entre le corps humain et le mot. Nous pouvons y voir des lettres disparues, des lettres non formées ou en cours de développement. D’ailleurs, cela m’a fait penser à Wittgenstein et son Tractatus logico-philosophicus.
Étiquette : ports
Ce 1er avril après-midi, nous sortons balader du port de Nice à la colline du Château, les deux sites étant envahis de touristes et de promeneurs du dimanche. Soleil, vent et vagues frappant les rochers transforment les bords de la Mer Méditerranée en eau d’une belle couleur turquoise. Les plages de galets se sont réduites. Nous avançons tant bien que mal jusqu’aux escaliers de la colline du Château jouxtant le quai Rauba Capeu. Au niveau de la Pointe de Rauba Capeu et de l’ancienne plage de la police, une immense sculpture d’œuf de Pâques a été posée à côté de celle de « I love Nice ».
Les ascenseurs étant fermés, la foule se presse aussi au niveau de l’escalier Lesage. Nous décidons de prendre des escaliers moins prisés par les touristes et passons dans le Vieux Nice. Nous prenons la rue Droite puis les rues Rossetti, Saint-Joseph et Honoré Ugo. Nous gagnons ainsi le chemin arboré avec des escaliers aménagés de la colline du Château. Cette colline est considérée comme le berceau de la ville de Nice.
Nous arrivons au niveau des aires de jeux pour les enfants. Là encore, il y a beaucoup de monde : des enfants jouant sur les jeux aménagés ou au ballon, des marcheurs, des gens assis sur la pelouse… Nous en profitons pour aller admirer la vue sur la Mer en contrebas. Il n’y a désormais plus de château, seulement des ruines. En effet, construit au XIe siècle, le château fut détruit en 1706 par les troupes de Louis XIV. Désormais, le site est un lieu de détente et de magnifiques points de vue sur la Baie des Anges, le port et la vieille ville.
Puis nous redescendons en passant près de la Cascade et retrouvons le chemin de l’aller : le Vieux Nice, le port et le parking Infernet devenu le parking du Phare.
Ce 10 mai 2009, nous nous rendons à Sète et y arrivons en fin de matinée. Mais le temps se gâte soudainement. Malgré la pluie fine et le vent, nous montons au sommet du Mont Saint-Clair, à 183 mètres d’altitude. Au détour d’une rue, au niveau de l’Église Saint-Joseph, nous voyons une pratique existant également dans le Vieux-Nice: des paires de chaussures sont suspendues sur les câbles électriques.
Malgré la grisaille, nous avons une jolie vue au niveau du Panoramique des Pierres Blanches. En effet, nous avons une vue plongeante sur Sète, la Mer méditerranée, les canaux et l’étang de Thau. La commune porte bien son nom de « Venise du Languedoc ».
Nous visitons ensuite la Chapelle Notre Dame de la Salette datant de la fin du XIXe siècle et ses jolies fresques.
Puis nous redescendons vers le port de pêche et faisons une pause déjeuner dans un des restaurants du port avec au menu une paella de la mer. Nous repartons en longeant le bord de mer. Nous passons devant le Théâtre de la Mer, ancien fort, le cimetière marin dans lequel est enterré Paul Valéry, le Fort Richelieu… Dans le cimetière Le Py, se trouve la tombe de Georges Brassens.
Nous finissons cette journée par le Musée International des Arts Modestes (MIAM). Dans le musée, nous pouvons regarder de nombreuses œuvres d’art pour le moins colorées et parfois très enfantines : peintures, sculptures, planches de bandes dessinées, anciens jouets…
Commentaires récents