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Point lecture hebdomadaire 2024 #28

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 8 au 14 juillet 2024:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Les cœurs ardents de Milena Ribault

Ayant passé un bon moment de lecture avec sa romance historique précédente, La passion du lys et le thème de juillet du Défi Romance Historique 2024 étant « Âme sœur / friends to lovers », j’ai lu, en e-book, Les cœurs ardents de Milena Ribault (éd. Autoédition, juin 2024,  429 pages), une romance historique se déroulant à la fin de la Guerre de Cent ans, en 1453, entre Bordeaux, la bataille de Castillon, l’île de Ré ou bien encore Saint-Émilion, sous fond de prophétie de Merlin. J’ai apprécié cette plongée dans les enjeux politiques et commerciaux, la guerre faisant rage entre Anglais et Français mais aussi entre les différents clans viticoles, la romance entre Margaux de Soler et Tristan de Colomb restant plus en retrait. J’ai toutefois noté quelques facilités scénaristiques même si l’autrice les justifie, comme par exemple, les retrouvailles entre les deux amis d’enfance et le fait qu’ayant prêté allégeance au Roi de France, Tristan ne soit pas plus inquiété que ça, tout comme l’intervention du groupe de bohémiens. J’ai retrouvé un peu d’Ivanhoé dans l’histoire. Encore un bon moment de lecture richement documenté!

  • (Romance historique) La bonne fortune de Nicholas de Caroline Linden

J’ai lu le tome 4 dans la série Les paris du péché, même si ce n’est pas précisé dans l’édition française: La bonne fortune de Nicholas de Caroline Linden (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures et Passions,  juin 2024, n°14117, 365 pages), une romance historique se déroulant à Londres, Emilia Greene, gouvernante d’une petite fille âgée de 8 ans, Lucinda ayant retrouvé le futur héritier du vicomté afin de sauver de la misère la petite fille et d’un tuteur malhonnête et négligent, son père, le vicomte de Sydenham étant décédé plusieurs mois auparavant, cet héritier étant Nicholas Dashwood, le propriétaire du Vega, un club de jeu londonien. J’avais d’ailleurs lu les tomes précédents dont nous recroisons les couples vers la vers la fin de ce tome et qui ont un lien avec le Vega. Un bon voire très bon moment de lecture! J’ai bien apprécié l’alchimie entre les deux personnages, avec un slow burn « enemies to lovers », leurs deux caractères faisant des étincelles, chacun des deux se ressemblant bien plus qu’ils ne le supposaient et voulant protéger chacun un proche.  Peut-être y aura-t-il un autre tome avec lady Arabella, la meilleure amie d’Emilia, au vu de la fin de ce tome.

  • (Roman court contemporain) Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam

J’ai lu, en e-book, Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam (éd. La dilettante, janvier 2000, 192 pages), un roman court contemporain dont j’avais vu l’adaptation en film réalisé par Philippe Lioret et sorti en 2006 avec Mélanie Laurent dans le rôle d’Élise « Lili ». Dans le roman, la jeune femme se prénomme Claire. Caissière à Shopi et âgée de 22 ans, elle sombre depuis le départ deux ans plus tôt de son frère, Loïc, de 2 ans son cadet après une dispute avec leur père. Après un très long silence, elle reçoit de brèves cartes postales de sa part. Quand elle prend une semaine de congés, en été, elle se rend dans le dernier endroit dont elle a reçu une lettre de Loïc. Arrivera-t-elle à le retrouver? Le style est cru, bref et centré surtout sur les états d’âme de Claire, ses parents étant peu présents. Il y a beaucoup de non-dits, malgré l’amour qui les unit. La tension est à son comble tout comme la peur de ses parents que Claire découvre le secret autour de la disparition de Loïc est palpable. Premier roman de l’auteur, il n’est pas sans défauts. On y retrouve des thèmes chers à Olivier Adam. Il y est ainsi question de secrets de famille, de deuil, de suicide, d’anorexie, de dépression… J’ai trouvé le film bien plus abouti et plus marquant émotionnellement que le roman éponyme, bien qu’il prenne des libertés scénaristiques.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  986 pages lues sans compter les livres jeunesse lus ou non avec mon mini lutin.

Point lecture hebdomadaire 2024 #25

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière avec moins de lecture que d’habitude en raison d’événements festifs comme la fête de la musique ou de visionnage de séries.

Nos lectures du 17 au 23 juin 2024:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, mon mini lutin a jeté son dévolu sur deux nouveautés avec le dernier tome de série qu’il adore: le tome 7 de Charlock, Chantage chez les Chappuccini de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, juin 2024, 76 pages), ce nouvel opus se déroulant en 1918 à Riomaggiore, dans les Cinque Terre en Italie et le tome 21 de Mortelle Adèle, Récréation générale! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Mr Tan & Co, mai 2024, 77 pages), une BD jeunesse ainsi que l’agenda scolaire 2024/2025 pour l’année prochaine.

Des lectures adulte:

  • (Romance surnaturelle) Nightfall, Unis par le sang de Jocabel C. Caballero  (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la nouvelle trilogie qui se déroule dans l’univers d’Alpha Priors et qui s’intéresse cette fois à un autre agent du Bureau des Affaires Surnaturelles de Chicago, le vampire maudit et immortel Andreas: Nightfall, Unis par le sang de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, juin 2024, 487 pages), une romance paranormale/d’urban fantasy qui se déroule 7 ans après les événements ayant conduit à la mort du chef de Nightfall, organisation de solitaires à laquelle a appartenu Liora, la gargouille et compagne de l’aînée des dragons, Wade. Désormais à la tête de l’organisation, sa fille, Roxie Creighton à la santé déclinante commet l’erreur de se rapprocher, le temps d’une nuit, d’Andréas. Et si le vampire permettait à Roxie de rester en vie? Et si Andréas pouvait mettre fin à son ennui éternel, l’appel du sang de Roxie le dépassant et alors que la jeune femme semble avoir un lieu avec les meurtres de sorcières et vampires, un solitaire les transformant en goules? J’ai encore une fois apprécié me replonger dans cet univers, le duo Roxie/Andréas fonctionnant très bien sous fond d’amour interdit et de caractères opposés! J’ai hâte de lire la suite.

  • (Romantasy) Le Royaume des Corbeaux, La maison aux cœurs exaltés d’Olivia Wildenstein (T2)

J’ai lu le tome 2 du Royaume des Corbeaux, La Maison aux cœurs exaltés (éd. Korrigan, janvier 2024, 557 pages), une romantasy se déroulant parmi les Faës, les métamorphes corbeaux, les humains et les sorcières de Sabbin. Ayant lu le premier tome en autoédition il y a plus d’un an et au vu des nombreux personnages, j’ai mis plusieurs pages avant de tous les resituer. Même si j’avais trouvé le début du premier tome lent, confus voire même un peu bâclé dans l’introduction des personnages et des enjeux, j’avaist malgré tout, poursuivi ma lecture et apprécié la fin du tome précédent, ainsi que la quête de Fallon qui avait accepté d’accomplir la prophétie lui demandant de retrouver des artefacts de corbeaux. La fin présageait d’en découvrir plus sur le peuple du ciel mené par Lore. Mais cela n’a pas été le cas. J’ai trouvé que ce tome intermédiaire n’avançait pas, trop focalisé sur l’immaturité de Fallon et son refus d’accepter le lien d’union avec Lore tout en étant jalouse autant que lui est possessif, la romance spicy prenant trop le pas sur les enjeux politiques, surtout que tout est du seul point de vue de Fallon. Je lirai toutefois le tome 3, La Maison aux promesses ardentes, qui vient de paraître lorsqu’il sera disponible à ma médiathèque.

Ma lecture en cours:

(Roman feel-good contemporain) Mamma Maria de Serena Giuliano

Dimanche, j’ai commencé à lire, en e-book, Mamma Maria de Serena Giuliano (éd. Cherche Midi, mars 2020, 224 pages),  un roman contemporain feel-good qui se déroule en Italie du Sud, alternant les points de vue entre Sofia  qui est revenue chez elle en quittant Paris, après une rupture sentimentale dont elle ne semble pas remise et Maria qui tient le café d’un petit village côtier italien et qui va remettre en cause ses préjugés avec l’arrivée de migrants (une mère enceinte libyenne et son très jeune fils). Il y est ainsi question d’amitiés intergénérationnelles, de tranches de vie familiales, d’entraide, de racisme, de seconde chance, du statut des migrants… Pour le moment, je trouve ma lecture bien trop convenue et stéréotypée.

Point lecture hebdomadaire 2024 #24

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, avec surtout des lectures anglaises puisqu’en juin, c’est le Mois Anglais 2024.

Nos lectures du 10 au 16 juin 2024:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin.

  • (BD jeunesse) Les Quatre de Baker Street, La Succession Moriarty de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle (T5)

J’ai lu le tome 5  des Quatre de Baker Street, La Succession Moriarty de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle (éd. Glénat, avril 2014, 56 pages), une BD jeunesse pour adolescents se déroulant à Londres, en 1891. Présumé mort, Sherlock Holmes revient dans le plus secret à Londres et demande de l’aide aux trois adolescents (sans oublier le chat Sherlock) afin de déjouer les machinations du trio ayant pris la succession de Moriarty, surtout que ces derniers ont enlevé un bébé. Mais le retour de Sherlock Holmes sera-t-il aussi bien accueilli par le Dr. Watson dont l’épouse est souffrante? Encore un bon voire très bon moment de lecture avec le retour de Sherlock Holmes aidé, une nouvelle fois, par les francs-tireurs! J’en reparle très vite.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Le Journal de Mr Darcy d’Amanda Grange

J’ai lu, en e-book, Le Journal de Mr Darcy d’Amanda Grange (éd. Bragelonne, 2012, 398 pages), une austenerie parue pour la première fois en 2005 et qui reprend du point de vue de Fitzwilliam Darcy le roman originel d’Orgueil et Préjugés, en partant de quelques mois précédents sa rencontre avec Elizabeth Bennet, Darcy, lorsqu’il stoppe à temps la tentative de fuite de sa jeune sœur avec Wickham. Ce journal intime, bien qu’il soit du point de vue de Fitzwilliam Darcy n’apporte pas grand chose d’autant que j’ai trouvé que le jeune homme de 28 ans perdait de son charisme et que le style d’écriture n’avait pas le charme ni l’humour du texte originel. Cela m’a juste donné envie de relire le roman originel et d’enfin le chroniquer sur le blog.

  • (BD adulte/Roman graphique) Les Prizzlys de Jérémie Moreau

Repéré notamment chez L’Orouge, j’ai lu Les Prizzlys de Jérémie Moreau (éd. Delcourt, coll. Mirages, octobre 2022, 200 pages), un roman graphique dans lequel une fratrie orpheline parisienne se remet difficilement du décès de leur mère, Nathan, le plus âgé et le seul adulte tentant d’élever son frère et sa sœur plus jeunes en travaillant, nuit et jour, comme chauffeur Uber. Mais après un accident avec l’une de ses clientes, Annie, il accepte son invitation de venir avec elle en Alaska. Ce nouveau départ sera-t-il une seconde chance? Cela lui permettra-t-il de se retrouver lui qui est si perdu? Il y est ainsi question de réchauffement climatique, de quête d’identité, de la condition des autochtones d’Alaska, de l’être humain de demain, celui d’aujourd’hui étant perdu dans la technologie au détriment de la Nature, de mythe amérindien, de famille, de nature writing, de deuil… Mais j’ai trouvé que malgré des thèmes intéressants comme la perte de repère et d’identité, le tout était traité de façon un peu trop superficiel et caricatural avec ce retour à la spiritualité et à la Nature. Je n’ai pas été plus emballée que ça, même si j’ai trouvé jolies certaines planches.

  • (BD adulte/Roman graphique) Furieuse de Geoffroy Monde et Mathieu Burniat

Pensant à une version revisitée du Roi Arthur, j’ai emprunté à la médiathèque Furieuse de Geoffroy Monde et Mathieu Burniat (éd. Dargaud, octobre 2022, 240 pages) et ce fut une belle déception. Je n’ai pas apprécié ma lecture, que ce soit le graphisme ou l’intrigue bien trop caricaturale et manichéenne, tous les hommes étant mauvais dans un monde patriarcal impitoyable envers les femmes qui sont réduites à n’être que des épouses ou des prostituées. Pourtant, en s’enfuyant avec l’épée Excalibur, Ysabelle ne peut-être prétendre à un meilleur destin en tentant de retrouver sa sœur aînée, Maxine qui s’était elle-même enfuie 15 ans auparavant pour échapper elle-aussi à un mariage avec le baron en vertu d’un accord passé par son père, le Roi Arthur devenu alcoolique et dépressif depuis le décès de son épouse?

  • (Romance cosy mystery historique) Un meurtre absolument splendide de Julia Seales

Attirée par le titre et son résumé qui semblait non dénué d’humour so british, j’ai lu Un meurtre absolument splendide de Julia Seales (éd. du Masque, mai 2024, 388 pages), une romance cosy mystery historique se déroulant lors du bal annuel d’automne organisé chez les Ashbrook malgré le mauvais temps. Au cours de la soirée, l’invité d’honneur, Edmund Croaksworth est retrouvé empoisonné. Qui peut être le coupable? Ce meurtre est l’occasion pour Beatrice Steele, passionnée dans le plus grand secret d’enquêtes policières qu’elle lit et analyse dans le journal londonien, de démontrer ses talents tout en assistant l’inspecteur Drake, tombé en disgrâce mais qui agace autant qu’il attire la jeune lady. Cette enquête policière tient surtout à son ton décalé et loufoque dans une ambiance mélangeant Agatha Christie et Jane Austen. Un bon voire très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Romance historique) La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies

J’ai lu, en e-book, pour une lecture commune pour juin des des Étapes Indiennes avec Hilde: La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies (éd. Hauteville, avril 2023, 424 pages), une romance historique se déroulant en 1930, dans le Raj britannique. Veuve depuis, Eliza Fraser est engagée pour photographier pendant un an la famille princière du Rajputana, en Inde. Elle laisse derrière elle, en Angleterre, sa mère avec qui elle entretient une relation difficile, depuis le décès brutal de son père lorsqu’elle avait 10 ans. Elle fait très vite la connaissance de Jay, le prince cadet. Arrivera-t-elle à réaliser son rêve de faire de la photographie son métier?  L’histoire est bien très prévisible, les liens entre les personnages étant bien trop évidents, même si l’autrice le justifie par « le destin ». Il y avait pourtant des thèmes intéressants, comme le sati ou les rapports entre Britanniques et Indiens… J’en reparle également très vite.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  1.706 pages lues sans compter les livres jeunesse lus ou non avec mon mini lutin.

Point lecture hebdomadaire 2024 #23

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, avec surtout des lectures anglaises puisqu’en juin, c’est le Mois Anglais 2024.

Nos lectures du 3 au 9 juin 2024:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin.

Des lectures adulte:

  • (Romance médiévale) La guerrière et le Highlander de Déborah Guérand 

J‘ai lu, en e-book, La guerrière et le Highlander de Déborah Guérand (éd. HarperCollins, coll. Victoria, n°195, octobre 2023, 304 pages), une romance historique se déroulant sur l’île de Skye, en Écosse, dans le clan MacKinnon entre 1375 et 1389, Urain ayant été levée par sa mère comme un garçon. Ce secret va perturber sa relation avec son meilleur ami, Alasdair MacKinnon, troisième fils du chef de clan. Leur amour pourra-t-il s’épanouir malgré ce secret vécu comme une trahison par Alasdair?

Le résumé m’attirait beaucoup en raison de la situation particulière d’Urain. Mais compte-tenu des nombreux retours dans le passé, j’ai trouvé que l’intrigue manquait de rythme. J’ai toutefois bien apprécié la description de la situation géopolitique de l’époque. Une lecture plaisante, surtout dans la seconde partie lorsque l’histoire revient sur la vie des deux jeunes gens, en 1389! J’ai vu qu’un second tome est paru sur l’un des personnages secondaires qui m’a bien plu, Connor, l’un des cousins d’Alasdair: La rebelle et le Highlander (éd. HarperCollins, Coll. Victoria, n°210, février 2024, 320 pages) et se déroulant en 1393. J’ai bien envie de la lire aussi.

  • (Romance historique) Scandale à Bath de Sophie Irwin (T2)

J’ai lu Scandale à Bath de Sophie Irwin (éd. Calmann-Lévy, janvier 2024, 380 pages), ayant apprécié le premier tome, Recherche gentleman fortuné même si ce tome est totalement indépendant du précédent. Cette fois, la romance historique s’intéresse à une jeune veuve de 27 ans, Eliza Somerset, son époux lui laissant un héritage conséquent à condition d’éviter tout scandale. Faisant fi de sa timidité et de sa propension à rester discrète et obéissante, elle se rend avec sa cousine Margaret à Bath. Face à la liberté qui s’offre à elle, elle ne sait que décider ni à qui offrir son cœur: son amour de jeunesse, Lord Oliver Somerset, neveu de son défunt époux revenu après 10 ans d’absence des Amériques ou un autre comte Lord Max Melville, un lord poète à la réputation de libertin rencontré en chemin pour Bath et qu’elle recroise avec sa sœur Caroline.

Même s’il s’agit d’un triangle amoureux, trope que j’apprécie moins d’habitude, j’ai passé un bon moment de lecture, ayant trouvé que l’autrice amenait bien les hésitations de l’héroïne. J’ai également apprécié le chemin parcouru par l’héroïne vers la liberté et l’indépendance et qui a passé sa vie à respecter l’étiquette, les choix de sa famille et l’honneur, même si les péripéties vers la fin à Londres m’ont semblé de trop et certains évènements trop modernes pour l’époque. Il y est question également de relation lesbienne, de la place des Anglo-indiens dans la société anglaise.

  • (Romance historique et gaslamp fantasy) Demoiselles dangereuses, Les Services du thé et de la traîtrise d’India Holton (T3)

J’ai également lu le tome 3 des Demoiselles dangereuses, Les Services du thé et de la traîtrise d’India Holton (éd. J’ai lu, coll. Regency, n°14109, juin 2024, 352 pages), une romance historique de style gaslamp fantasy se déroulant sous le règne de la Reine Victoria, la TATI envoyant en mission d’infiltration ses deux meilleurs agents, Alice Dearlove et Daniel Bixby, l’ancien majordome du pirate Alex O’Riley qui doivent se faire passer pour un couple marié lors d’une garden-party entre pirates au château de Noire-Épine afin de déjouer un attentat contre la Reine. J’ai une fois de plus apprécié cet opus toujours aussi drôle et loufoque parmi les pirates, sorcières et espions. La romance entre Alice et Daniel apporte aussi une touche rigolote, les deux étant fortement attachés au respect des règles strictes de domestique. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce tome dans lequel on retrouve avec plaisir les deux couples précédents!

Point lecture hebdomadaire 2024 #22

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 27 mai au 2 juin 2024:

Des lectures jeunesse:

Avec mon mini lutin, il y a eu surtout des relectures d’albums jeunesse qu’il apprécie depuis longtemps comme Satanés lapins! de Ciara Flood, Graine de carotte de Claire Garralon et Cécile Hudrisier…

(BD jeunesse) Le loup en slip s’arrache de Wilfrid Lupano, Mayanna Itoïz et Paul Cauuet (T7)

Nous avons lu le tome 7 du Loup en slip, Le loup en slip s’arrache de Wilfrid Lupano, Mayanna Itoïz et Paul Cauuet (éd. Dargaud, novembre 2022, 40 pages), une BD jeunesse à partir de 5 ans et qui peut être lu seul par des jeunes lecteurs sachant lire en écritures majuscules et qui n’en oublie pas le lecteur adulte avec un clin d’œil à la fin aux Vieux Fourneaux. Dans cet opus, le loup en slip quitte sa forêt natale et prend un train qui le conduit au marché de la vallée des idoles, loin de son quotidien et de ses peurs. Il y fait la rencontre d’une renarde du désert qui lui sert de guide et vis-à-vis de laquelle il n’est pas insensible. Et si ce voyage lui permettait de voir la vie autrement et de se laisser aux sentiments? Il est ainsi question de routine quotidienne, de religion, de sentiments amoureux, de peur de l’inconnu ou bien encore de tolérance… Encore un bon moment de lecture!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance contemporaine) L’abus de toi est dangereux (pour mon cœur) de Caro M. Leene (T2)

J’ai lu, en e-book, L’abus de toi est dangereux (pour mon cœur) de Caro M. Leene (éd. HarperCollins, janvier 2023, 353 pages), une romance contemporaine entre Harper qui pour régler les frais médicaux d’une infirmière à domicile pour sa mère qui est en phase terminale d’un cancer participe au concours du meilleur barmaid, à New York et qui se retrouve en concurrence, sans le savoir, avec Liam qui y participe pour pouvoir déménager auprès de son fils Milo. On y retrouve également la collègue et meilleure amie, Aubrey qui avait fait l’objet de sa propre romance dans le tome précédent et qui se passe sur la même période: Bien cordialement votre employée (complètement folle de vous) et que j’avais eu envie de relire juste après avoir lu ce second tome (éd. HarperCollins, juillet 2021, 261 pages). Un lecture plaisante et non dénuée d’humour, malgré une vie familiale chaotique pour les deux personnages!

  • (Romantasy) Le Pont des Tempêtes, L’héritier insoumis de de Danielle L. Jensen (T3)

J’ai lu le tome 3 du Pont des Tempêtes, L’héritier insoumis de Danielle L. Jensen (éd. (éd. Bragelonne, coll. Fantasy, mars 2024, 663 pages), une romantasy se déroulant dans un monde en guerre et ravagé par des tempêtes sauvages, l’unique voie de passage commerciale étant le pont des tempêtes détenu par le roi d’Ithicana. Ce tome se déroule parallèlement aux événements des tomes 1 et 2 mais sous le double point de vue du prince héritier de Maridrina, Keris Veliant, le frère de Lara et de la nièce de l’impératrice de Valcotta et sa générale, future héritière, Zarrah. Derrière leur amour interdit, il y est ainsi question du poids de l’héritage, des préjugés et du droit à choisir sa propre vie, de complots, de trahisons, de deuil… Même si ce tome 3 finit là où s’arrête le tome 2 chronologiquement, j’ai apprécié découvrir cette partie de l’histoire. J’ai hâte de découvrir la suite dans le tome suivant, l’histoire entre Zarrah et Keris n’étant pas terminée. Un très bon moment de lecture, ayant su avant de commencer ma lecture que cela se passait dans la même temporalité que les deux premiers tomes et ayant eu peur alors que ce ne soit qu’une redite!

  • (Romance cosy mystery historique) La demoiselle et le mousquetaire, Châtiment céleste de S.D. Fischer (T3)

Le jour de sa parution le 1er juin, j’ai lu, en e-book, le tome 3 de La demoiselle et le mousquetaire, Châtiment céleste de S.D. Fischer (éd. Autoédition, juin 2024, 300 pages), une romance cosy mystery historique se déroulant sous le règne de Louis XIV, Joséphine Galtier se rendant avec son père, à la demande de Jérôme qui souhaite l’avis du médecin, au château des Faulcon de Montessand, en Normandie, la santé de son père étant au plus mal depuis plusieurs mois. Mais très vite, un meurtre a lieu. Serait-ce l’œuvre d’un fantôme comme aimait à le penser la victime elle-même de son vivant? Ou serait-ce lié à l’étrange maladie du père du comte? Une nouvelle fois, Joséphine et Jérôme enquêtent ensemble, le temps d’une nuit bien mouvementée et propice aux intrigues et rapprochements amoureux. J’ai une fois de plus apprécié leur complicité, leurs joutes verbales et leur amour naissant qui n’est pas du goût de leurs parents respectifs en raison de leur différence de classes sociales. Un bon moment de lecture même si leur relation est un brin trop moderne pour l’époque et qu’il est dommage que l’autrice ne cesse de Joséphine « la jeune fille » alors qu’elle est majeure! Un prochain tome est d’ores et déjà annoncée par l’autrice que je lirai volontiers.

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