Un des parcs incontournables à Nice : le Parc Phœnix. Nous y allons régulièrement. Situé à l’Ouest de la ville, du côté de l’aéroport, ce parc permet de s’échapper du quotidien urbain. Au fil des années, il a bien changé, au gré des aménagements effectués et des expositions présentes. De même d’une saison à l’autre. Il y a tellement de choses à voir qu’une seule visite ne suffit pas.
Notre première visite du parc remonte à octobre 2006. A l’époque, deux pélicans étaient à l’entrée du parc.
Lorsque nous pénétrons dans le parc, nous pouvons voir sur notre droite le Musée des Arts asiatiques accolé au lac dans lequel il y a notamment des cygnes noirs, des canards, des bernaches et des tortues. Certains oiseaux sont ainsi migrateurs et d’autres ont été introduits. En face, en direction des loutres, il y a une fontaine d’eau dont les jets d’eau se déclenchent toutes les demi-heures au rythme des morceaux de musique classique. Un spectacle idéal pour les petits mais les grands aussi !
Ensuite un arrêt pour essayer de voir les loutres : tantôt elles se prélassent au soleil, tantôt elles sont sous l’eau. Parfois, elles sont collées les unes aux autres. Ce sont désormais des loutres d’Asie, plus petites que les loutres d’Europe qui ont pris leur place, ces dernières ayant été confiées à un autre parc.
Nous remontons l’allée en direction des porcs-épics. Très souvent, ils se blottissent dans un coin de l’enclos. En 2006, il y avait des chiens de prairie.
Arrivés au niveau de la fontaine centrale, plusieurs choix sont possibles. Nous pouvons nous rendre au chaud dans la serre. Entre la serre centrale et les différentes salles, nous pouvons accéder en quelques pas à une énorme diversité de plantes et d’animaux : palmiers royaux, orchidées, cocotier, arbre du voyageur, plantes cailloux, hibiscus, fougères, plantes carnivores…
Mais aussi flamants roses, crocodiles du Nil, carpes, lémuriens, grandes tortues… Il est à noter qu’un programme de réintroduction de ces tortues a été mis en place avec le Sénégal. Depuis 2017, la zone des aquariums et terrariums a été fermée et laissera place d’ici 2019 à des chauve-souris. Le seul petit bémol est le fait que la serre ne soit pas adaptée aux personnes à mobilité réduite ni aux poussettes dans son intégralité.
En retournant à l’extérieur de la serre, il y a également un jardin de jeux en plein air pour les enfants et même les tout-petits. Il leur permet de se défouler après avoir découvert ou redécouvert faune et flore du parc. Il est fréquent d’y croiser des paons au niveau des tables de pique-nique.
Il y a également un espace dédié aux wallabys, un autre aux tortues de Floride et encore un aux ouistitis. Tout au fond, a été aménagée une volière dans laquelle nous pouvons voir des perroquets, ibis, aras et grues. Il est triste de savoir qu’à l’instar des flamants roses, les aras ont subi un éjointage ancien, pratique qui ne se fait heureusement plus dans ce parc.
Depuis 2017, le parc est désormais doté d’une ferme pédagogique. Nous pouvons désormais voir des chèvres, des lapins, des cochons, des poules, des oies et des juments. Il y a aussi un parc à insectes. Autour de cette ferme, il y a toujours le potager, des cucurbitacées, des plantes aromatiques… En novembre 2017, il y avait également un nouvel enclos faisant écho à la ferme.
Le parc met enfin en avant des expositions, soit dans les deux salles à l’entrée du parc, soit dispersées dans le parc. C’est ainsi que nous avions pu voir en février 2016 l’exposition de Liu Yilin, « Les 12 fantastiques », grandes sculptures en bronze représentant les douze signes du calendrier chinois.
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