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Tour du Mont Bego

Centaurée ou Bleuet des montagnes

Ce 3 juillet 2009, nous montons à Castérino pour une randonnée de trois jours. Nous commençons ce tour du Mont Bego à la balise n°391 en direction de la Baisse de Vallauretta.

Lys orangé

Chamois

Marmotte

En chemin, nous croisons des marmottes, un chamois et voyons aussi de nombreuses fleurs comme un lys orangé ou des centaurées des montagnes… et même au loin des bouquetins.

Lac Vert de Fontanalbe

Nous passons au-dessus du lac Vert de Fontanalbe et arrivons à la Baisse de Vallaurette (2.279 mètres d’altitude) vers 17h.

Deux heures plus tard, nous sommes au refuge du CAF des Merveilles. Nous dînons et dormons au refuge avant de continuer le lendemain notre randonnée. Il y a beaucoup de monde au refuge en ce premier jour d’ouverture de la saison de la pêche. De nombreux pêcheurs, certains venus en famille, mettent une ambiance festive!

Le lendemain, nous nous levons tôt et faisons même une petite balade avant le petit déjeuner du refuge et avant de poursuivre en faisant un détour par le Pas de l’Arpette (2.511 mètres d’altitude), sentier qui permet de rejoindre le refuge de Nice. Nous avons encore la chance de pouvoir observer à plusieurs reprises des chamois et des bouquetins.

Puis nous revenons sur nos pas pour revenir sur le GR52 et ainsi rejoindre le refuge de la Valmasque, en direction de la Baisse de la Valmasque. Nous nous arrêtons devant le circuit aménagé d’interprétation des gravures rupestres. D’ailleurs, il est possible de découvrir toutes ces gravures lors de visites guidées.

Nous faisons une nouvelle pause pour observer également la flore et apercevoir de nouveau un chamois, alors que d’autres randonneurs passent hâtivement leur chemin, sans doute plus prudents que nous aux conditions météorologiques du jour.

En effet, plus nous montons, plus le temps se fait frais et grisâtre, les fleurs laissant place aux névés. Pour autant, des chamois s’y déplacent aisément.

Baisse de la Valmasque

Vers 15h, nous atteignons la Baisse de la Valmasque (2.549 mètres d’altitude). Il reste encore beaucoup de névés que nous devons traverser. Nous nous rhabillons chaudement et commençons la descente de la baisse.

Lac du Basto

Vers 16h30, le temps se gâte brusquement, avec une belle averse de grêle alors que nous sommes au niveau du lac du Basto et que nous pouvons y observer des bouquetins. Le tonnerre tonne de plus en plus souvent et les éclairs illuminent le ciel de plus en plus proches de nous, au point que nous sommes de moins en moins à l’aise avec nos bâtons de randonnée. De surcroît, nous n’en menons pas larges le long du sentier sur lequel l’eau commence irrémédiablement à monter. Bientôt, il n’est plus possible d’avancer sur le sentier qui devient torrent. Nous voyons, en effet, le refuge de la Valmasque en contrebas mais il nous est impossible d’emprunter le sentier le plus court pour y accéder. Nous marchons de plus en plus vite, malgré le fait que l’eau nous arrive presque à mi-jambe. Nous décidons de nous écarter du sentier et d’avancer au feeling en direction du refuge. Nous sommes enfin arrivés au refuge de la Valmasque. Et comme dans un film, la foudre frappe au niveau du barrage que nous venions à peine une minute auparavant de traverser! Nous sommes chaleureusement accueillis par les résidents d’un soir du refuge, l’un d’entre eux nous offrant un vin chaud. Dans la nuit, d’autres randonneurs viendront également se mettre à l’abri dans le refuge, après avoir défait leur tente montée au bord du lac du Basto, premier des trois lacs allant au refuge de la Valmasque.

Lac Vert – Refuge de Valmasque

Après une nuit courte, nous remettons tant bien que mal nos affaires encore trempées de la veille, surtout les chaussures de randonnée que nous avions laissées à l’abri dehors… Il est à peine 7h, des pêcheurs étant déjà installés avec leur canne à pêche. Il reste déjà peu de traces de l’orage de la veille. Nous découvrons le panneau de la balise n°98a que nous aurions tant voulu trouver plusieurs heures auparavant.

Le paysage change de la journée de la veille. Nous passons à côté d’une belle cascade et longeons un moment un cours d’eau.

Lys Martagon

Joubarbe à toile d’araignée

Orchis tridenté

Les fleurs ne sont pas en reste également, de belles couleurs se dégageant de la végétation.

Chardon mauve

Des papillons vont de fleur en fleur, l’un d’entre eux allant même jusqu’à se poser sur nous! Vers midi, nous entrons dans Castérino et regagnons notre voiture pour rentrer.

Les bories de Seillans

Ce 28 février 2009, nous partons à Seillans pour faire le circuit des bories. Nous serons certains d’en voir sur ce sentier balisé, même si d’autres sont visibles à travers les champs. Nous étions déjà venus à Seillans mais pour une toute autre raison. En effet, le 18 juin 2005, la commune avait accueilli un festival gratuit de musique. Dans tout ce village perché, il y avait alors foule dans le labyrinthe des ruelles et des nombreuses places et fontaines. Nous nous déplacions au gré des groupes de musique de tout style se produisant cette nuit-là : rock, musique classique, blues, etc. Aujourd’hui, les ruelles sont désertes, à l’exception de quelques chats.

Notre-Dame-de-l’Ormeau

La randonnée débute à 2 kilomètres au Sud-Est de Seillans, au niveau de Notre-Dame-de-l’Ormeau, chapelle romane datant du XIIe siècle. Nous marchons sur le bord de la D19 sur une centaine de mètres puis tournons à droite et plusieurs centaines de mètres plus loin nous commençons à chercher les premières bories.

Nous voyons une borie et y entrons. Dans le Sud-Est de la France, ces bories sont des cabanes en pierre sèches qu’utilisaient les paysans et les bergers pour entreposer du matériel, parfois se protéger des intempéries ou abriter leurs animaux… Elles datent des XVIIIe et XIXe siècles.

Nous restons un petit moment avant de reprendre notre marche. Nous passons à travers un bois. Plusieurs arbres n’ont pas résisté aux intempéries. Certains sont tombés sur le sentier.

Nous passons un petit cours d’eau, le Riou, avant de poursuivre par un sentier moins ombragé. Nous suivons une ancienne voie ferrée pour revenir à nouveau sur le D19 et rejoindre le village. Il est temps de rentrer. La collection de Max Ernst, l’un des membres du mouvement dadaïste et surréaliste, et de sa femme, Dorothéa Tanning sera pour une prochaine fois.

A la recherche des vautours du Verdon

Trigance

Ce 27 février 2009, nous nous garons sur le parking de Trigance. Il est déjà 11 heures et nous nous dirigeons vers le GR49 en remontant la route principale de la commune puis par un sentier qui monte sur la gauche.

Nous arrivons bientôt sur une plaine qui conduit au hameau d’Entreverges. Nous faisons une pause pique-nique, la neige parsemant de-ci de-là la végétation et les ruines. Nous reprenons des forces sans savoir qu’un peu plus tard, la neige nous attendra aussi sur le sentier.

Nos chaussures de randonnée sont malgré tout suffisantes pour continuer le sentier en direction des gorges du Verdon. Nous passons dans les sous-bois.

Belvédère de Rancoumas

Grand corbeau – belvédère de Rancoumas

Nous arrivons bientôt en haut du canyon du Verdon, au niveau du belvédère de Rancoumas. La neige cède alors le pas aux falaises de calcaire.

La vue est impressionnante : l’immensité des falaises accentue les abîmes dans lesquels coulent les eaux turquoises du Verdon. Dans les gorges, nous apercevons le sentier Martel. Gare au vertige! En face de nous, nous voyons aussi le belvédère de Trescaire.

Grand corbeau

Vautour fauve – Verdon

Vautour fauve – Verdon

Au-dessus de nos têtes, virevoltent des grands corbeaux et des vautours fauves. Les falaises sont aussi prisées par des grimpeurs profitant de cet immense mur d’escalade.

Rougon

Rougon

Puis nous reprenons le sentier par le Col de Breis pour retourner à Trigance et laissons derrière nous la neige et les vautours. Au détour du sentier arboré, nous avons une belle vue sur Rougon, son rocher et son château. D’ailleurs de Rougon, le Point Sublime offre une des plus belles vues sur les Gorges du Verdon.

Trigance

Il est déjà 19 heures et le soleil se couche sur la commune. Il est temps de rentrer chez nous.

Sentier du littoral de la Presqu’île de Giens

Ce 31 janvier 2009, nous nous garons sur un parking de la presqu’île de Giens, près du port de la Madrague pour marcher le long du sentier du littoral. Ce sentier offre de très jolis points de vue entre les falaises et la forêt méditerranéenne.

Nous passons au-dessus de différentes criques, plus jolies les unes que les autres, dont la plage d’Escampo-Barriou. Au loin, nous voyons la baie de Toulon et différentes petites îles. Puis après une partie plus arborée, nous retrouvons le bord des falaises avec les Pointes du Rabat et des Salis.

Goéland leucophée

Grand cormoran

Nous pouvons alors observer, du haut des falaises, des goélands leucophées et un grand cormoran. En contrebas, nous pouvons voir le Pain de sucre et la Pointe des Chevaliers. Nous continuons à marcher jusqu’à rejoindre le parking d’arrivée.

Randonnée au lac de Trécolpas

Ce 13 juillet 2008, nous montons jusqu’au parking supérieur du Boréon pour une randonnée jusqu’au lac de Trécolpas. Il est 9h30 et déjà de nombreux randonneurs, seuls, en groupes ou en famille, équipés ou non de tentes pour passer la nuit en altitude à la belle étoile. Nous prenons le sentier de la balise n°420 (1.670 mètres d’altitude) en direction dans un premier temps du chalet Vidron et de son plan d’eau, à 1.770 mètres d’altitude (balise n°422).

Puis nous continuons notre ascension jusqu’au lac, en empruntant plusieurs ponts en bois. Le sentier surplombe par endroits le cours d’eau.

Au niveau de l’un d’eux, nous passons, prudemment, à côté de chevaux, après avoir attendu qu’ils s’éloignent un peu du sentier.

Myosotis des champs

Nous laissons sur notre gauche le sentier conduisant au refuge de Cougourde (balise n°425) et continuons notre ascension sur le GR52 vers le lac de Trécolpas qui n’est plus très loin (balise n°427). Il y a encore des névés en face de nous.

Puis nous voyons le lac (2.150 mètres d’altitude) où plusieurs personnes se sont déjà installées. Nous continuons encore un peu en faisant une partie du tour du lac. Il est d’ailleurs possible de continuer le sentier jusqu’au pas des Ladres.

Même s’il est, à peine 11h, nous n’irons pas plus loin que le lac et pique-niquons au bord de l’eau, entourés de fleurs de toutes les couleurs. Avec le vent, il ne fait pas si chaud que ça.

Puis nous redescendons par le même itinéraire jusqu’à la voiture, en début d’après-midi.

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