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Petite balade sur la route de Coursegoules

Lac de Thorenc

Ce 8 mai 2018, nous décidons de faire un tour en voiture dans les Préalpes de Grasse, malgré un temps de pluie annoncé. Pour le moment, le soleil est au rendez-vous avec une température autour de 20 degrés. Nous partons pour le lac de Thorenc. Mais plus nous approchons de la destination, plus le temps se couvre jusqu’à une grosse averse et la température est descendue à 11 degrés. Nous pique-niquons dans la voiture que nous garons sur le parking d’entrée du lac de Thorenc. Le tour du lac sera pour une prochaine fois.

Puis nous repartons et faisons une petite pause avant une série de lacets en direction de Gréolières et Cipières, le bas-côté étant, pour une fois, sans voitures arrêtées.

Saint-Pons

Saxifrage – Route de Coursegoules

Nous suivons la route au-dessus de laquelle le ciel semble se dégager et revenir à un joli bleu sans nuages. Ce sera la route de Coursegoules. Nous laissons derrière nous Thorenc, Gréolières et le Cheiron sous la pluie. Nous passons Saint-Pons puis Coursegoules.

La Garussière

Muscari négligé – La Garussière

Nous nous arrêtons à La Garussière, à 925 mètres d’altitude (balise n°143). Il y a déjà plusieurs voitures garées, le lieu étant un point de départ ou de passage de randonnées sur le plateau de Saint-Barnabé. 

Hellébore fétide – La Garussière

Mélisse des bois – La Garussière

Primevère officinale – La Garussière

Nous baladons sur l’un des sentiers, à couvert sous les sous-bois fleuris. Nous pouvons voir des primevères officinales appelées également coucous, des muscaris négligés, des mélisses des bois, des euphorbes arborescents…

Col de Vence

Puis nous reprenons notre voiture en passant par le col de Vence, en faisant quelques arrêts pour observer la vue magnifique sur le littoral et les sommets encore enneigés du Mercantour.

Petite balade aux étangs de Villepey

étangs de Villepey

Ce 11 mai 2018, nous partons dans l’après-midi nous balader le long d’un des sentiers aménagés des étangs de Villepey, au niveau de l’entrée de Saint-Aygulf. Nous laissons les vacanciers sur les plages de sable au niveau où les étangs se mélangent avec la Mer Méditerranée sous le pont de Saint-Aygulf. Des passerelles en bois ont été aménagées le long du sentier pour gagner les lagunes.

Observatoire de la Vasière

Nous marchons jusqu’à l’observatoire de  la Vasière, en passant devant quelques pêcheurs, les étangs regorgeant de poissons et d’amphibiens. Vu l’heure, il y a peu d’oiseaux à observer. Au loin, avec l’aide de jumelles, nous pouvons toutefois apercevoir un goéland leucophée, deux cygnes tuberculés, une aigrette garzette et sans doute un grèbe castagneux, vu le nombre de fois où ce dernier a plongé. Dans l’eau plus proche, nous voyons comme des appels d’air dans l’eau, sans doute des ragondins.

Perruche à collier bleue – étangs de Villepey

Puis nous reprenons le sentier aménagé et arboré, sous les chants des oiseaux, principalement des passereaux, jusqu’à un arbre sur lequel est posée, tout en haut, une perruche à collier bleue. En effet, avec les années, une colonie de perruches à collier vertes et bleues s’est installée dans les étangs de Villepey.

Mésange charbonnière – étangs de Villepey

Puis nous retournons à notre voiture, après avoir observé d’autres oiseaux: mésanges charbonnières, moineaux, etc., que ce soit au niveau de la prairie humide ou du fourré à tamaris. Il est également possible d’observer des troglodytes mignons, des pouillots véloces… Mais gare aux moustiques dans ces zones humides!

Mise à jour: Le passage du côté plage est fermé du 15 juin au 15 septembre de chaque année afin de préserver le site. Il est alors possible d’accéder à l’observatoire de la Vasière au cœur de la pinède en passant par la D7 en direction de Roquebrune-sur-Argens (vélo interdit sur une partie du sentier, parking à vélos prévu).

Prairie humide – Saladelles

Sur le sentier, en ce 26 août 2018, nous voyons plusieurs libellules, des geais et des mésanges charbonnières, mais cette fois-ci, pas de perruches. Les saladelles, appelées également lavandes de mer et de couleur violette, sont encore bien fleuries. A l’observatoire, nous voyons deux cygnes tuberculés au loin et une dizaine de mouettes. 

Sortie quasi-estivale au Fort de la Revère

Ce 21 avril 2018, nous allons au Fort de la Revère. Le temps est quasi-estival. Nous trouvons facilement une place, même si nous ne sommes pas les seuls à être venus dans ce parc: des groupes en motos, des familles avec tout ce qu’il faut pour pique-niquer, des enfants sur leurs vélos ou leurs draisiennes… Même des vaches ont pris leur quartier d’été! En effet, des enclos avec fils électrifiés ont déjà été installés pour la tranquillité des troupeaux. Pour le moment, nous ne voyons que des bouses de vaches…

Nous n’avançons pas plus et redescendons vers l’entrée du Fort de la Revère. Nous nous dirigeons, en descendant, vers la Maison de la Nature. Sur notre gauche, nous passons le site d’observation de la LPO et entendons, en contrebas, les cloches des vaches avant d’en apercevoir quelques-unes…

Puis nous allons à la Maison de la Nature qui accueille cette fois une exposition temporaire « Entre terre et eau… les Amphibiens ». Nous pouvons regarder des photographies de grenouilles reinettes, crapauds, salamandres…

Après cette visite, nous retournons dans le parc bien fleuri pour la saison, même si les orchidées – des orchis – se sont déjà fanées.

Nous en profitons également pour admirer la vue alternant entre les restes de l’hiver avec les sommets enneigés du Mercantour d’un côté et les activités estivales de l’autre avec Eze et la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Balade au Cap d’Antibes

Ce 22 avril 2018, nous allons au Cap d’Antibes. Après avoir trouvé une place pour nous garer sur le parking de la plage de la Garoupe, nous commençons le sentier littoral dit « Sentier de Tire-poil », en direction de la Pointe du Cap Gros. En effet, il est tout à fait possible de faire le tour du Cap d’Antibes en empruntant le sentier littoral à l’aller et au retour par la route intérieure.

Mais nous n’irons pas très loin sur le sentier, ancien chemin des Douaniers, au vu du monde et de la chaleur quasi-estivale. Nous pique-niquons dans un des rares coins ombragés et avons une magnifique vue sur les sommets encore très enneigés pour la saison sur le Mercantour, en raison des dernières chutes de neige d’il y a un peu plus de quinze jours. Petit à petit, la Mer se remplit de voiliers qui longent la presqu’île.

Actinie rouge – Cap d’Antibes

De notre côté, nous nous rapprochons du bord de l’eau au niveau d’une des calanques. Nous pouvons voir des actinies rouges accrochées sur les rochers. Appelées également « tomates de mer », ce sont des anémones des mer qui sont très courantes en Mer Méditerranée.

Visite du Trophée d’Auguste – La Turbie

Ce 15 avril 2018, nous allons à La Turbie pour visiter le Trophée d’Auguste également appelé Trophée des Alpes. Nous nous garons sur une des places du parking proche de l’entrée du site. Avant d’y aller, nous marchons au bout de l’allée aménagée et qui offre un joli panorama sur le littoral jusqu’aux côtes italiennes et une vue plongeante sur Monaco.

Orchis – La Turbie

Muscari – La Turbie

Mésange charbonnière – La Turbie

Puis nous revenons sur nos pas et rentrons sur le site du Trophée. Nous passons par un petit sentier balisé et entouré de haies fleuries. L’occasion d’entendre et d’observer de nombreux oiseaux: mésanges charbonnières, mésanges bleues… Les pelouses sont également bien fleuries: pâquerettes, orchis, muscari…

Puis nous arrivons devant la face Est du Trophée, du côté de l’escalier permettant d’y monter et du petit musée. L’édifice est construit en gros blocs de calcaire. D’autres parties comme les sculptures, l’inscription et les chapiteaux sont en marbre de Carrare.

Nous montons les premiers escaliers aux marches hautes. Il y a une centaine de marches au total. Nous arrivons à la fin d’un petit escalier en colimaçon sur une plateforme. Gare au vertige! La vue sur la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat est magnifique.

Nous faisons le tour pour monter le dernier petit escalier métallique. Nous avons à nouveau la vue sur le musée en contrebas et le littoral côté monégasque et le promontoire de la Tête de Chien (à 550 mètres d’altitude).

Puis nous redescendons et marchons du côté de la face Sud du Trophée. Sur notre droite, nous voyons la Porte médiévale du Réduit de la Tour.

Nous arrivons ainsi devant la face Ouest du Trophée, très impressionnante avec son immense inscription en latin telle que transmise par Pline l’Ancien au Ier siècle après Jésus-Christ et qui énumère les 45 tribus alpines vaincues par l’Empereur Auguste. Nous pouvons également voir deux sculptures encadrant cette inscription et reflétant cette victoire.

Musée du Trophée d’Auguste – La Turbie

Nous terminons le tour du Trophée par la face Nord. Puis nous rentrons dans le musée dans lequel on peut voir une copie de la statue de l’Empereur Auguste et une maquette du Trophée réalisée par les architectes en chef des Monuments Historiques, Jean-Camille et Jules Fourmigé (père et fils), ainsi que de nombreuses explications liées au site.

Un peu d’histoire: Le Trophée des Alpes fut érigé en l’honneur de l’Empereur Auguste, neveu de Jules César, en l’an 7-6 avant Jésus-Christ pour célébrer, tel un Dieu, sa victoire sur les peuples des Alpes, en particulier les tribus ligures, en l’an 14 avant Jésus-Christ, ce qui permit d’unifier les Gaules avec la Gaule cisalpine et qui couvrait ce qui correspond aujourd’hui à l’Italie du Nord et notamment la Ligurie. Le Trophée se situe au point le plus haut de la Via Julia Augusta. Le Trophée servait également de frontière entre l’Italie et la Gaule transalpine.

Au Moyen-Age, le Trophée fut transformé en forteresse jusqu’à sa destruction partielle par Louis XIV en 1705, lors de la Guerre entre la France et le Duché de Savoie. Il servit alors de carrière pour construire les maisons du vieux village de La Turbie et de l’Église Saint-Michel.  Après le rattachement du Comté de Nice à la France, les vestiges du Trophée sont classés Monument historique en 1865. Dès lors, tout est mis en œuvre pour sa restauration, notamment dans les années 1930 grâce au mécène américain Edward Tuck. Inauguré en 1934, le Trophée ainsi restauré mesure 35 mètres de haut. Il semblerait qu’à l’origine, une immense sculpture d’Auguste  trônait au sommet. Le Trophée aurait ainsi mesuré 49 mètres.

A noter qu’il existe un seul autre Trophée de ce type en Roumanie, à Adamclisi : la colonne d’Adamclisi également dénommée Trophée de Trajan, du nom de l’Empereur romain Trajan en hommage à sa victoire lors de la bataille d’Adamclisi en l’an 101-102. Dédié au Dieu Mars, l’édifice comporte également une inscription latine mentionnant les tribus vaincues, à savoir principalement les Daces et les Germains.

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