Pour la semaine 10 du Projet 52-2020 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Lettre(s) », ce qui offre de nombreuses interprétations comme les lettres de l’alphabet, un courrier ou lettre manuscrite, une carte postale ou une boîte aux lettres mais aussi un panneau de signalisation ou de randonnée, etc. Finalement, j’ai choisi une sculpture de Jaume Plensa, un artiste contemporain espagnol et que nous avons pu voir, début février 2020, sur le bastion Saint-Jaume du Port Vauban d’Antibes. Intitulée « Le Nomade », cette immense sculpture (8 mètres de haut) a été modelée avec des lettres en majuscules sans ordre précis et en acier inoxydable peint en blanc. Positionnée face à la mer depuis son installation en 2010, elle représente un homme assis, les jambes relevées sur la poitrine. Le devant est ouvert au niveau du visage et du bas des jambes, l’amoncellement de lettres s’arrêtant alors et nous permettant d’y rentrer. Pourquoi une telle ouverture? Jaume Plensa n’en a donné aucune explication, s’amusant avec les lettres du langage, la linguistique et le rapport entre le corps humain et le mot. Nous pouvons y voir des lettres disparues, des lettres non formées ou en cours de développement. D’ailleurs, cela m’a fait penser à Wittgenstein et son Tractatus logico-philosophicus.
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Pour la semaine 8 du Projet 52-2020 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Sauvage« . J’ai longuement hésité entre faune et flore. Puis finalement j’ai choisi un petit animal sauvage que j’ai pu croiser, en mai 2009, lors d’une randonnée de Roubion jusqu’au torrent du Démant, en passant par Vignols, dans le parc national du Mercantour. Peu après avoir passé le hameau de Vignols, que ne fut pas ma surprise de voir passer à toute vitesse devant moi ce lièvre! Il y avait également des marmottes. Il est également possible d’observer des gypaètes barbus.
Pour la semaine 7 du Projet 52-2020 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Porte« , ce qui me fait penser aux portes peintes de Roubion, petit village à flanc de falaise dans l’arrière-pays niçois, sur la route du Col de la Couillole dans la vallée de la Tinée et qui fait partie du parc national du Mercantour. Ces anciennes portes en bois, une vingtaine que l’on peut retrouver dans les ruelles du village, ont été peintes par Imelda Bassanello, une artiste-peintre italienne. Ces peintures représentent des métiers d’antan ou des scènes agricoles ou pastorales de la vie quotidienne d’autrefois des villageois. En voici quelques-unes.
Ce 29 janvier 2020, nous allons à Marseille puis à Cassis en passant par le col de la Gineste (328 mètres d’altitude), surplombant les calanques de Marseille puis de Cassis. Il y a beaucoup de vent. Mais nous profitons de très jolis points de vue.
Nous continuons la route jusqu’à Cassis et nous profitons du soleil sur la plage de Bestouan – plage de galets avec un peu sable, l’occasion d’observer un grand cormoran au loin plongeant à plusieurs reprises. Puis nous allons dans le centre ville de Cassis et son Port où nous pouvons voir de nombreux pointus, embarcations typiques de Provence (que nous pouvons également voir à Nice).
Puis après une pause repas sur le port de Cassis, nous longeons une autre plage de Cassis, celle de sable de Grande Mer, l’occasion d’observer une nouvelle fois des goélands leucophées et surtout un grand cormoran déployant ses ailes et posé sur un des rochers sur lesquels les vagues se jettent.
Nous reprenons un peu plus tard la voiture pour gagner la presqu’île de Cassis, en passant à côté de la calanque de Port-Piou. Nous passons un bon moment sur la plage bleue et ses calanques en direction de Port-Pin, le sentier étant balisé en bleu. Les parois sont bien verticales et abruptes. Il n’y a pas vraiment de passage et nous grimpons pourtant assez facilement sur les rochers polis par la mer. Le paysage est très joli sur la Baie de Cassis et le Cap Canaille, tout comme le dégradé de l’eau allant jusqu’au bleu émeraude par endroits. Nous tombons même sur un graffiti sur l’un des rochers avec un cœur et Jojo écrit. Un groupe de jeunes sont en train de pêcher et ont déjà réussi à attraper des rascasses. Une bien agréable balade hivernale!
Ce 18 janvier 2020, nous montons à Valberg, station de ski dans les Alpes-Maritimes à 1.700 mètres d’altitude, en passant par les gorges verglacées du Cians. Dès que nous arrivons dans les gorges, les températures baissent très rapidement pour atteindre les 3 degrés.
Puis nous nous garons sur l’un des parkings gratuits de Valberg, la température avoisine les 0-1 degrés. Il a dû neiger dans la veille puisque nous pouvons faire de la luge sur une couche de poudreuse. Il y a beaucoup d’enfants qui s’amusent autour de nous en creusant un igloo, construisant un bonhomme de neige et bien sûr en faisant de la luge.
Puis après une petite pause gourmande (chocolats chauds et crêpes au sucre), nous allons du côté du sentier planétaire, le sentier pouvant être emprunté en raquettes. Nous n’irons que jusqu’à la Terre enneigée.
Puis nous rentrons chez nous, sans oublier une nouvelle fois de s’arrêter dans les Gorges du Cians, l’occasion d’entendre et d’observer un pinson des arbres.
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