En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière. J’ai moins lu cette semaine car j’ai regardé des séries dont Black Doves.
Nos lectures du 6 au 12 janvier 2025:
Des lectures jeunesse:
Mon mini lutin a lu tous les jours, surtout le soir avant d’aller dormir mais que des livres déjà lus, comme des tomes de Mortelle Adèle. La seule nouveauté, dans le cadre scolaire, les premiers chapitres du Chat de l’empereur de Chine d’Évelyne Brisou-Pellen et Marie Spénale (éd. Milan, coll. Cadet, juillet 2019, 80 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans. Quin a accepté un travail qui s’avère plus dangereux que prévu. Les gardes de l’Empereur sont à ses trousses et dans un des sacs de riz qu’il transporte, il découvre un mystérieux chat.
Des lectures adulte:
- (Romance cosy mystery historique) Les aventures d’une lady, Une enquête sous la neige d’Écosse de Laurence Lopez Hodiesne
J’ai lu en e-book, le premier tome (je suppose) des Aventures d’une lady, Une enquête sous la neige d’Écosse de Laurence Lopez Hodiesne (éd. Autoédition, décembre 2024, 220 pages), se déroulant à Édimbourg, à quelques jours de Noël. LAccompagnée de sa mère, la vicomtesse de Mely, lady Fiona MacDonald est une jeune femme de 23 ans qui ne souhaite pas se marier, malgré les manigances de sa mère, la vicomtesse de Mely. Bien à contrecœur, elle se rend chez son dernier prétendant en date: le baron Graham Douglas. Mais celui a disparu, sa redingote pleine de sang ayant été retrouvée dans son bureau par sa gouvernante. A-t-il été enlevé ou même été tué? Mais qui a pu commettre un tel acte? Et pour quelles raisons? Lady Fiona est bien décidée à enquêter aux côtés de l’inspecteur Liam Campbell, âgé de 30 ans, tout comme les mères respectives des deux jeunes gens. Contre toute attente, Eilidh MacDonald la vicomtesse se mêle également à l’enquête et se lit d’amitié avec la mère de l’inspecteur, Morag Campbell, une veuve d’un riche marchand. Une lecture plaisante avec cette enquête rigolote et dans laquelle l’inspecteur Campbell se retrouve bien en peine face aux trois femmes qui n’ont pas dit leur dernier mot pour débusquer avant lui le coupable, autour d’une bonne tasse de thé! Si une enquête était publiée, je la lirai volontiers, l’enquête ayant été très divertissante bien que rocambolesque et les personnages féminins bien trop modernes pour l’époque!
- (BD adulte) L’Angélus de Frank Giroud et Homs
J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, l’intégrale en deux tomes de L’Angélus de Frank Giroud et Homs (éd. Dupuis, août 2020, 120 pages), à partir de 15 ans selon l’éditeur. Ne s’intéressant pourtant pas aux œuvres artistiques, Clovis Chaumel se retrouve pourtant ébranlé lorsqu’il se retrouve devant le tableau l’Angélus de Millet, au Musée d’Orsay. Face à l’incompréhension de ses proches, ce quadragénaire met à mal son équilibre familial en tentant de résoudre le secret que cacherait cette toile et ce qu’elle a fait ressurgir de son passé, tout comme les différentes versions par Salvador Dali de ce tableau. Sa quête vire à l’obsession. Quel secret de famille se cache-t-il derrière tout cela? Il y est ainsi question de quête d’identité, de secrets de famille, d’adultère, de maladie… Graphiquement, j’ai eu du mal avec les personnages, en particulier l’aspect sexy d’Évelyne Arnaud, la jeune prof de dessin du fils aîné collégien de Clovis et même si les personnages sont très expressifs et que la métamorphose de Clovis est également physique. Mais j’ai apprécié la première partie de la quête d’identité de ce père de famille sans histoires et dont la découverte d’un tableau va chambouler sa routine quotidienne et sa propre histoire familiale. J’ai trouvé que la seconde partie enchaîne un peu trop vite les révélations peu crédibles à mon goût (comme si à 45 ans, Clovis n’avait jamais dû faire refaire sa carte d’identité et fournir les actes de naissance de ses parents par exemple), laissant derrière elle la question de l’Angélus.
- (BD ado-adulte/Roman graphique) Ava, Quarante-huit heures dans la vie d’Ava Gardner d’Emilio Ruiz et Ana Miralles
J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Ava, Quarante-huit heures dans la vie d’Ava Gardner d’Emilio Ruiz et Ana Miralles (éd. Dargaud, octobre 2024, 112 pages), un roman graphique pour les ados/adultes selon l’éditeur. Accompagnée de son secrétaire David et de sa dame de compagnie René, Ava Gardner se rend, à Rio de Janeiro, pour la tournée de son dernier film, La comtesse aux pieds nus, en 1954. Mais rien ne se passe comme prévu. Dans un contexte politique instable, l’actrice n’est pas épargnée par la presse qui guette le moindre scandale et frasque de sa part. Elle reçoit un accueil éprouvant et étouffant, réduite à n’être qu’un objet féminin du désir des hommes et des manigances des producteurs du film, elle qui a déjà bien du mal à se remettre de sa séparation d’avec son futur mari, Franck Sinatra et à tenir à l’écart Howard Hugues qui, malgré ses multiples refus, entend bien l’épouser. J’ai apprécié les illustrations et le portrait tout en nuances de cette actrice de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Qui se cache derrière l’image iconique d’une belle femme fatale? Comment être soi-même et être libre de sa vie, malgré la célébrité? Un très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.
- (Roman adulte) Poussière blonde de Tatiana de Rosnay
J’ai également lu Poussière blonde de Tatiana de Rosnay (éd. Albin Michel, février 2024, 320 pages), un roman qui fait écho à ma précédente lecture sur Ava Gardner avec une autre icône de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, Marilyn Monroe. En janvier 2020, Pauline Bazelet assiste à la destruction du Mapes Hotel, palace réputé mais fermé et à l’abandon depuis plusieurs décennies, à Reno, dans le Nevada, avec sa meilleure amie Billie-Pearl. C’est l’occasion de se souvenir d’une rencontre qui a changé son destin, pendant l’été 1960, lors du tournage du film Les Désaxés de John Huston. En ce temps-là, Pauline était une jeune mère célibataire de 20 ans vivant chez ses parents et qui travaillait comme femme de chambre au Mapes Hotel, ayant dû laisser de côté ses rêves de devenir vétérinaire. Lorsqu’elle est appelée pour nettoyer la suite 614, elle ne s’attendait pas à faire la connaissance de Mrs Miller, une femme hagarde dont elle ne comprend pas tout de suite qu’elle est Marilyn Monroe. J’ai apprécié découvrir la vie de Pauline et son émancipation à travers des flashbacks et ses échanges avec l’actrice qui se montre tout à a la fois fragile et à fleur de peau, sous l’emprise des médicaments et pourtant si gentille et bienveillante à l’égard de la jeune femme. Un très bon moment de lecture également! J’en reparle très vite.
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