Étiquette : loup (Page 9 of 14)

Au fil des pages avec Le grand méchant renard

J’ai emprunté à la médiathèque Le grand méchant renard de Benjamin Renner (éd. Delcourt, coll. Shampooing, 2015), une BD jeunesse à partir de 6 ans (voire plus grand compte-tenu du langage familier employé). Un renard est bien incapable de croquer la moindre poule de la ferme voisine et doit se contenter de navets. Il s’associe au loup pour un plan infaillible : voler les œufs d’une poule, les couver pour ensuite mieux les dévorer. Mais les poussins prennent le renard pour leur mère. Et le renard finit par se prendre d’affection pour eux, la situation lui échappant une fois de plus.

Cette BD sans cases enchaîne les situations les plus loufoques et attendrissantes avec un renard qui se dit grand méchant mais qui est complètement dépassé autant dans son rôle de prédateur que de parent improvisé. Sans oublier les autres animaux de la ferme comme une poule à la tête du Club d’extermination des renards et un chien de garde fainéant. Coup de cœur pour cette BD jeunesse hilarante qui s’amuse avec la parentalité et le déterminisme biologique et social! Il ne me reste plus qu’à voir son adaptation en dessin animé…

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Animal: « Renard »

Au fil des pages avec La chaise bleue

Nous empruntons à la médiathèque La chaise bleue de Claude Boujon (éd. L’école des loisirs, 1998), un album jeunesse à partir de 2/3 ans mais 6 ans ans selon l’éditeur. Escarbille (un loup) et Chaboudo (un chien) se promènent dans le désert lorsqu’ils découvrent une chaise bleue. S’ensuit alors toute une série de jeux d’enfant autour de cette chaise, les deux amis laissant libre cours à leur imagination débordante. Une histoire rigolote et loufoque! Une chaise ce n’est pas que pour s’y asseoir non?

L’auteur replonge le parent lecteur en enfance en détournant l’usage d’un objet du quotidien pour en faire des moments de jeu. Le jeune lecteur y retrouvera ses propres jeux ou des idées. D’ailleurs, il arrive très souvent qu’un enfant s’amuse plus avec des objets détournés que de vrais jouets comme le font les deux protagonistes de cette histoire. Un très bon moment de lecture mettant à l’honneur l’imagination!

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Objet: « Chaise »

Au fil des pages avec Dans la grande forêt

Nous empruntons à la médiathèque Dans la grande forêt de Jeanne Boyer et Caroline Hüe (éd. Milan, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Répondant à la demande d’une certaine Mamie Gâteau malade, Rosalie tout de rose vêtue part la rejoindre avec un panier de provisions en passant dans la grande forêt. Rien ne semble lui faire peur, pas même le loup du Petit Chaperon Rouge ou la sorcière de Blanche-Neige. Rosalie est ravie de ne pas avoir été dupée grâce à la lecture des contes de fées jusqu’à ce qu’elle aperçoive une maison de pain d’épices. Mais Rosalie a-t-elle vraiment lu tous les contes de fées? Ses parents l’ont-ils bien préparée à affronter tous les dangers de la forêt?

Les autrices s’amusent à détourner les codes des contes traditionnels des Frères Grimm. Rosalie est une petite fille cultivée, maligne et sûre d’elle (peut-être trop). Nous rions beaucoup devant la répartie de Rosalie, les caractères du loup ou des sorcières à l’opposé de ce que nous pourrions attendre d’eux: un loup sot, une sorcière peu effrayante, etc. Il y est ainsi question du pouvoir des livres qui permet à l’héroïne de s’instruire et de mettre au point sa stratégie pour braver la sorcière de Hänsel et Gretel mais aussi de courage, d’humilité et de confiance en soi. Les jeunes lecteurs seront contents de reconnaître les méchants des contes traditionnels dès la couverture de l’album et de chanter à leur tour le refrain de Rosalie. Coup de cœur pour cet album jeunesse rempli d’humour et qui fait gentiment peur!

Participation #30 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Conte détourné

Au fil des pages avec Les loups

Nous empruntons à la médiathèque Les loups d’Emily Gravett (éd. Kaléidoscope, 2005), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dès la page de garde, le ton de l’album est donné: il s’agit d’un « conte de tonnerre d’enfer » : « Trop de lapins croient ce qu’ils lisent dans les contes. Les petites filles vêtues de chaperon rouge ne sont pas ce que les loups préfèrent manger ». Mais que mange réellement un loup? C’est ce que va découvrir un lapin en empruntant à la bibliothèque municipale « Les Levrauts » un documentaire sur les loups. Le lapin est tellement plongé dans son livre qu’il ne se rend pas compte qu’un loup sorti tout droit de son livre le prend en chasse.

Encore un coup de cœur pour cet album mêlant humour, suspense et mise en abîme comme dans Une fois encore! L’humour d’Emily Gravett est toujours aussi percutant, tout en offrant deux fins à cette histoire dont une plus joyeuse pour les jeunes lecteurs les plus sensibles. Les illustrations au fusain, avec une touche de rouge pour le livre emprunté, sont comme toujours avec cette autrice, magnifiques. Sans oublier les pages de garde agrémentées de cartes d’emprunts à la bibliothèque et lettres à lire. Une belle démonstration, s’il en est, du pouvoir des livres!

Le Mois Anglais de Lou, Titine et Lamousmé

Participation #26 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Au fil des pages avec Le Petit Chaperon rouge

Nous lisons Le Petit Chaperon rouge de Beatrix Potter et Helen Oxenbury, d’après Charles Perrault (éd. Kaléidoscope, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Le Petit Chaperon rouge va rendre visite à sa grand-mère avec un briochon et une petite motte de beurre. En chemin, elle croise la route d’un loup affamé et rusé. Survivra-t-elle à cette rencontre? Beatrix Potter raconte dans une version so british le conte traditionnel et de façon tout aussi sombre et cruelle que Charles Perrault en 1697. Nous retrouvons une petite fille naïve, captivée par la Nature qui l’entoure et qui se laisse prendre au piège du loup. La tension et la peur montent en même temps que le moment fatidique approche. Le loup semble sortir grand vainqueur, comme dans la version sans appel de Charles Perrault, même si les bûcherons ne sont pas loin.

Les jolies illustrations pastel d’Helen Oxenbury sont douces, expressives et ancrent l’histoire dans la campagne anglaise, à l’image de la tenue du grand méchant loup. Elles contrastent avec le texte Beatrix Potter, digne héritière de Charles Perrault. Selon l’âge de l’enfant et au vu des illustrations de la dernière page, il est possible d’imaginer une fin plus heureuse, à la façon des Frères Grimm mais encore une triple mort (du loup, de la fillette et de sa grand-mère). Un très bon moment de lecture avec cet album à la très jolie page de garde!

Pour d’autres avis sur cette version du conte: Syl et Bidib.

Participation #24 Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Participation #8 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Couleur: « Rouge »

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