Étiquette : Louisa May Alcott

Point lecture hebdomadaire 2024 #3

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 15 au 21 janvier 2024:

Des lectures jeunesse:

  • (BD jeunesse) Mortelle Adèle et la galaxie des bizarres, Mortelle Adèle, La rentrée des claques (T9) et Ajax, Chaperlipopette! (T3) de Mr Tan et Diane Le Feyer

Mon mini lutin a poursuivi encore cette semaine avec Mortelle Adèle, des BD jeunesse à partir de 7/8 ans: Mortelle Adèle et la galaxie des bizarres de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, octobre 2020, 112 pages) et le tome 9 de Mortelle Adèle, La rentrée des claques de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, décembre 2015, 78 pages) ainsi que le tome 3 d’Ajax, Chaperlipopette! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, mars 2019, 64 pages). Encore des fous-rires garantis!

  • (BD jeunesse) Les Cœurs de ferraille, L’inspiration de Béka et Jose Luis Munuera (T2)

J’ai lu le tome 2 des Cœurs de ferraille, L’inspiration de Béka (alias du couple Bertrand Escaich et Caroline Rosque) et Jose Luis Munuera (éd. Dupuis, juin 2023, 72 pages), une BD à partir de 9 ans selon l’éditeur mais classée en adulte par ma médiathèque et consultable en ligne, la version papier ayant déjà été empruntée. Eva est une adolescente orpheline, vagabonde et débrouillarde, chapardant de-ci de-là pour se  nourrir avec son chien Jesper qui est à ses côtés depuis le meurtre de ses parents par des robots Limiers lorsqu’elle était enfant. Un jour, alors qu’elle cambriole une maison, elle découvre un livre qui va la mettre en danger, ce livre étant le dernier écrit par un robot. Un bon voire très moment de lecture avec ce tome tout aussi réussi que le précédent, interrogeant encore sur la nature humaine et toujours aussi joliment dessiné par Jose Luis Munuera!

  • (BD jeunesse) Un chant de Noël de Maxe L’Hermenier et Thomas Labourot

J’ai également lu Un chant de Noël de Maxe L’Hermenier et Thomas Labourot (éd. Jungle, octobre 2022, 64 pages), une BD jeunesse d’après le conte de Noël de Charles Dickens consultable en ligne grâce à ma médiathèque, la version papier ayant déjà été empruntée. Une bien jolie version mettant en scène Scrooge et les 3 esprits des Noëls passés, présent et futurs!

  • (BD jeunesse) Clochette au Pays des Merveilles de Didier Crisse et Roberto Pena

J’ai enchaîné avec la lecture de Clochette au Pays des Merveilles de Didier Crisse et Roberto Pena (éd. Le Lombard, septembre 2014, 64 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans selon l’éditeur mais je dirai pour bien plus grands au vu de l’allure très sexy de la fée et du vocabulaire employé. Un soir, pensant voir y Peter Pan, la fée Clochette rentre dans une librairie et en est chassée par le libraire qui abat sur elle le livre d’Alice au pays des merveilles, la plongeant dans cet étrange monde. Privée de ses pouvoirs, Clochette pourra-t-elle s’échapper grâce à l’aide d’Alice qui est elle-même perdue? Une histoire originale, un brin sombre dont j’ai été attirée par l’illustration de couverture et l’idée de mélanger deux classiques jeunesse anglais (l’univers de Peter Pan se mêle à celui d’Alice au pays des Merveilles) et se finissant en fin ouverte!

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Prophétie d’automne de Sarah M. Carr

J’ai lu, en e-book, Prophétie d’automne de Sarah M. Carr (éd. BookMark, Collection Infinity, avril 2019, 330 pages), une romance historique se déroulant dans les Highlands, en 1313 entre Ailsa, la fille cadette du chef de clan Cameron et Duncan Maclean, venant d’hériter du titre de son père récemment décédé et qui ne l’a jamais accepté comme fils aîné pensant qu’il était le fruit d’un adultère. Une lecture qui se lit facilement, plaisante dans l’ensemble même si je n’ai pas réussi à croire à ce duo, la jeune femme très libre et rebelle pour l’époque, du haut de ses 18 ans acceptant au nom d’une prophétie bien trop de choses de la part de son mari qui se montre pourtant si froid et même cruel à son égard et qui voit, un à un, les hommes qui l’approchent succomber à son charme, que ce soit son beau-frère ou le mari de la maîtresse de Duncan… J’ai vu que venait de paraître de cette autrice Les feux de Beltaine (éd. BookMark, Collection Infinity, décembre 2023, 428 pages), une romance historique se déroulant aussi dans les Highlands entre Rory, héritier du clan MacDonell et Màiri, une intrépide fille de laird.

  • (Romance historique gaslamp fantasy) Dangereuses demoiselles, La Ligue des sorcières distinguées d’India Holton (T2)

J’ai lu le tome 2 de Dangereuses demoiselles, La Ligue des sorcières distinguées d’India Holton (éd. J’ai lu, coll. Regency, n°13964, novembre 2023, 352 pages), un tome avec une romance plus présente entre Charlotte Pettifer, une lady sorcière et le capitaine Alex O’Riley, un pirate irlandais à l’époque victorienne revisitée et que j’ai préféré au précédent tome, Les dames pirates. Les deux se retrouvent à devoir faire équipe pour retrouver, les premiers, l’amulette de Simone la Démone qui a été dérobée au British Museum. Un bon moment de lecture avec le trope « ennemies to lovers », les sorcières et pirates étant ennemies jurés!

  • (Romance historique) Les alliances imposées, La Belle inconnue de Noël de Liv Fox (T4)

J‘ai lu, en e-book, le tome bonus de la série de romances historiques Les alliances imposées : La Belle inconnue de Noël de Liv Fox (éd. Autoédition, janvier 2024, 282 pages), une romance historique hivernale toute mignonne et imprévue entre Lord Green, Duc de Stratford qui se fait pour un notaire de campagne se rendant à Londres et Miss Cassandra Barton en chemin avec sa tante et son domestique pour le Yorkshire, tous étant bloqués par la neige, comme d’autres voyageurs dans une auberge, la Joyeuse Halte, le temps d’un Noël et qui se poursuit par des échanges épistolaires. Une romance qui rentre pile poil dans le thème de janvier « Amour interdit/différence de classes sociales » du challenge livresque Défi Romance historique 2024.

  • (Essai/Documentaire) Sambre, Radioscopie d’un fait divers d’Alice Géraud

J’ai lu Sambre, Radioscopie d’un fait divers d’Alice Géraud (éd. JC Lattès, janvier 2023, 400 pages), un essai/documentaire d’une journaliste ayant suivi le procès d’assises d’un violeur en séries surnommé le « violeur de la Sambre » interpellé en 2018, condamné définitivement en 2022 et ayant eu lieu 30 ans après les premiers signalements et plaintes des victimes, les premières remontant à 1988, et même 1986 (au moins au nombre de 56 côté français et d’autres côté belge). Elle s’interroge sur le sort des plaintes des victimes (la plupart étant mineures au moment des faits!) et le dysfonctionnement institutionnel tant du côté de la police/gendarmerie que de la Justice, sous fond d’évolutions législatives, informatiques et scientifiques du traitement des affaires pénales, en particulier celles de nature sexuelle. J’ai trouvé cette enquête journalistique pertinente et intéressante, même si l’autrice aurait pu plus insister sur l’impact des politiques pénales sur ces enquêtes bâclées et du rôle du Parquet et même si elle ne relève rien de nouveau en la matière.

  • (Roman court/Novella fantasy) Mysteries of Thorn Manor de Margaret Rogerson

J’ai lu Mysteries of Thorn Manor de Margaret Rogerson (éd. BigBang, juin 2023, 192 pages), un court roman/nouvelle qui permet de replonger dans l’univers de Sorcery of Thorns aux côtés d’Elizabeth Scrivener et Nathaniel Thorn, toujours aussi tendrement amoureux l’un de l’autre et de leur démon Silas toujours aussi énigmatique. Alors que Nathaniel doit organiser le Bal de l’Hiver, les protections magiques du manoir retiennent ses occupants à l’intérieur. Quelle en est la raison? J’ai apprécié retrouvé ce trio.

Ma lecture en cours:

(Roman – classique jeunesse américain) Les Quatre filles du Docteur March de de Louisa May Alcott

J’ai commencé à lire la 2e partie (p.315), jusqu’au chapitre 8, des Quatre filles du Docteur March de de Louisa May Alcott (éd. Gallmeister, Totem n°166, septembre 2020, 640 pages), dans une nouvelle traduction de Janique Jouin-de Laurens et dans le cadre d’une lecture commune avec Isabelle. L’intrigue se déroule 3 ans plus tard, au moment du mariage de l’aînée des sœurs, Meg et un chapitre se focalisant à chaque fois sur une sœur avant de passer à la vie quotidienne d’une autre. Je continuerai la suite la semaine prochaine.

Ma prochaine lecture:

(BD adulte) Hiver, à l’Opéra de Philippe Pelaez et Alexis Chabert (T2)

J’ai prévu de lire le week-end dernier Hiver, à l’Opéra de Philippe Pelaez et Alexis Chabert (éd. Grand Angle, octobre 2023, 72 pages), une BD adulte qui se passe quelques temps après les faits d’Automne en baie de Somme avec une nouvelle enquête, en décembre 1896, à Paris, d’Amaury Broyan inspecteur révoqué de la police.

Point lecture hebdomadaire 2024 #2

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 8 au 14 janvier 2024:

Des lectures jeunesse:

(BD jeunesse) Mortelle Adèle, Parents à vendre et Toi, je te zut! de Mr Tan et Diane Le Feyer (T8 et T18)

Mon mini lutin a continué cette semaine à découvrir de nouveaux tomes de Mortelle Adèle de Mr Tan et Diane Le Feyer (et auparavant Miss Prickly) : le tome 8, Parents à vendre (éd. Bayard Jeunesse, décembre 2014, 80 pages) et le tome 18, Toi, je te zut! (éd. Bayard Jeunesse, mai 2021, 80 pages). Mortelle Adèle enchaîne les bêtises et les idées et inventions loufoques, avec sa langue bien pendue, auprès de son entourage, que ce soit sa famille, son chat Ajax, son ami imaginaire Magnus ou ses camarades de classe (amis ou non) comme Geoffroy, amoureux d’elle ou Jade et Miranda. Et bien sûr, on a continué à écouter les musiques de Mortelle Adèle, que ce soit celles spécial Noël ou celles du Show Bizarre!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman fantasy YA) L’héritier trahi de Holly Black (T1)

J’ai  lu, en e-book, le tome 1 du dyptique L’héritier trahi de Holly Black (éd. Rageot, octobre 2023, 512 pages), un roman fantasy young adult se déroulant dans le royaume de Terrafæ, 8 ans après les événements qui ont secoué la Haute Cour de Domelfe et en mettant en scène le prince héritier de Terrafæ ,Chêne et Wren, la fille captive de Dame Nore de la Cour des Crocs, les deux ayant bien grandi, étant désormais âgés respectivement de 17 et 18 ans et devant s’associe afin de libérer Madoc, le père adoptif de Chêne prisonnier de Dame Nore. Le rythme monte crescendo, surtout dans les derniers chapitres. Un bon moment de lecture, du seul point de vue de Wren, avec son lot d’action et de rebondissements (assez prévisibles) et d’enjeux politiques où il est bien difficile d’accorder sa confiance sans se faire piéger, la romance restant très secondaire! Je suis curieuse de connaître le dénouement.

  • (Romance historique) Les Audacieuses, Une cavalcade trépidante d’Emma V. Leech (T10)

J’ai lu, en e-book, dès le jour de sa parution, le tome 10 des Audacieuses, Une cavalcade trépidante d’Emma V. Leech (éd. Autoédition, janvier 2024,  346 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre et qui suit cette fois la romance entre Lady Héléna Aldophus, la sœur cadette du duc de Lorny et Gabriel Knight malgré leur différence de classe sociale, les deux s’enfuyant se marier à Gretna Green, grâce à la complicité de la femme de chambre Tilly. Un bon moment de lecture même si je ne m’attendais pas à ce que Gabriel soit aussi vite épris de la jeune femme! J’ai hâte de pouvoir lire le prochain tome, À la poursuite du chasseur qui sera sur la romance entre Matilda Hunt et le marquis de Montagu qui a été un fil conducteur entre tous les tomes précédents.

  • (Roman historique) Les enfants du blizzard de Melanie Benjamin

J’ai lu Les enfants du blizzard de Melanie Benjamin (éd. Albin Michel, novembre 2023, 400 pages), un roman historique retraçant un terrible fait divers américain et qui a coûté la vie à de nombreux enfants, en suivant dans une première partie haletante le sort de deux jeunes institutrices, Raina et Gerda Olsen, deux sœurs d’à peine 16 et 18 ans et de leurs élèves, des enfants de fermiers immigrés, alors qu’un blizzard s’abat sur la région des plaines du Nebraska et Dakota, dans la journée du 12 janvier 1888, après un redoux inattendu le matin puis dans une seconde partie les conséquences de ce blizzard sur les survivants, un journaliste, Gavin Woodson recoupant pour son journal les témoignages et lançant une cagnotte des héroïnes. Un bon voire très bon moment de lecture où il est notamment question des conditions de vie rudes et précaires des familles immigrées dans l’Ouest américain, des politiques américaines afin de peupler ces futurs États à tout prix ou bien encore de la négligence et corruption dans le Service des transmissions météorologiques!

Ma prochaine lecture:

Pour les challenges de Noël, j’avais prévu de lire, en lecture commune avec Isabelle après avoir lu le volume 1 en septembre dernier avec elle, le volume 2 (à partir du chapitre des Quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott, ayant acheté depuis la version intégrale regroupant les deux volumes et traduite par Janique Jouin-de Laurens  (éd. Gallmeister, Totem n°166, septembre 2020, 640 pages), en reprenant l’histoire à la partie 2 (p. 315) et qui se déroule 3 ans plus tard, au moment du mariage de l’aînée des sœurs, Meg.

Point lecture hebdomadaire 2023 #39

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) qui rentrent presque toutes dans le cadre du Challenge Halloween 2023 qui a commencé depuis le 23 septembre dernier.

Nos lectures du 25 septembre au 1er octobre 2023:

Des lectures jeunesse:

Mon mini vampire a voulu lire, presque tous les soirs, les 3 albums jeunesse de la série de « Noé et la baleine » de Benji Davies. Nous avons également relu Au bois dormant de Karen Jameson et Marc Boutavant, même s’il fait encore bien trop chaud pour la saison et que l’automne tarde à venir cette année.

  • (Roman jeunesse) Manu et Nono, Les fleurs et la planche de Catharina Valckx

Mon mini vampire a lu mercredi Manu et Nono, Les fleurs et la planche de Catharina Valckx (éd. L’école des loisirs, coll. Moucheron, 2021, rééd. 2023), un roman jeunesse à partir de 6/7 ans regroupant 4 histoires, même si nous l’avions reçu dans l’abonnement Kilimax 2022/2023 en février dernier. Il a eu une nette préférence pour « Le bonheur », les deux oiseaux offrant un cadeau à leur amie Ursule. Un moment de lecture tendre et rigolo! Et clin d’œil au challenge Halloween, la pauvre Ursule se retrouvant emmaillotée par de longs bandages comme une momie, après avoir été blessée par un fer à cheval.

  • (Roman jeunesse) Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott et illustré par Thomas Gilbert

J’ai relu pour une lecture commune le 30 septembre 2023 avec Nathalie et Isabelle Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott et illustré par Thomas Gilbert (éd. L’école des loisirs, coll. Illustres classiques, novembre 2019, 208 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur et qui est une version traduite et abrégée par Malika Ferdjoukh du texte originel, Little Women paru pour la première fois aux États-Unis en 1868 pour le premier volume. Un bon moment de lecture plein de bons sentiments, parfois un peu trop moralisateur, avec ce roman d’apprentissage aux personnages attachants et qui donne envie de connaître la suite de la vie des 4 sœurs March et de Laurie, l’histoire s’arrêtant sur les fiançailles de Meg! Une prochaine LC avec Isabelle d’ici Noël pour le volume 2 est d’ores et déjà prévue, son édition s’arrêtant également au même endroit que la mienne. Une lecture idéale pour Noël même si j’ai repéré un passage halloweenesque avec une des pièces de théâtre écrite par Jo au début du roman!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman d’urban fantasy) Les Tribulations d’une pâtissière, Sortilèges et descendance: Donald de Bones Vercetti (T7)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 du spin-off des Tribulations d’une pâtissière,Sortilèges et descendance: Donald de Bones Vercetti (éd. Autoédition, octobre 2023, 223 pages), un roman d’urban fantasy qui se déroule dans le même temps que le tome précédent tout en allant plus loin à travers le couple de Cambridge, la louve répudiée par Erwann 15 ans auparavant, cette dernière ayant pris pour compagnon Donald Payot, héritier d’une redoutable et puissante famille de sorciers. Le couple vit désormais dans un vignoble près de Bordeaux et contre toute attente, Cambridge est enceinte. Mais une série de meurtres de femmes enceintes vient perturber leur quotidien. Le fils de Baba Yaga serait-il le coupable alors que la dernière fois où on avait trouvé sa trace était en Irlande?

L’autrice prend son temps pour installer la grossesse du couple et faire revenir l’intrigue là où on s’était arrêté avec Callum, ce qui était assez frustrant. On arrive vite à la fin en laissant des personnages, dans un état incertain, face à la redoutable Baba Yaga. Le prochain spin-off sera-t-il le début de nouveaux affrontements que Lola et ses amis avaient réussi à contenir jusque-là? Peut-être avec cette fois le couple qui se dessine entre Landon et Savannah? J’ai apprécié une nouvelle fois retrouvé l’univers des Tribulations d’une pâtissière même si l’humour est moins présent, si ce n’est dans la (non-)relation toujours aussi tumultueuse entre Erwann et Yaëlle. J’ai été étonnée par Donald qui n’apparaissait pas vraiment sous un bon jour dans les précédents tomes. À quand la suite?

Ma lecture en cours:

(Romance historique) Héros malgré eux, La belle des hautes terres de Betina Krahn (T2)

J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 5 (page 59) le tome 2 de Héros malgré eux, La belle des hautes terres de Betina Krahn (éd. J’ai lu pour elle (n° 13884), coll. Aventures & Passions, août 2023, 384 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre en 1883. Barclay Howard vient d’être désigné tuteur de son jeune cousin de 6 ans par le testament de son grand-père. Après lui être venu en aide à deux reprises et sur l’idée de son meilleur ami Rafe, il engage Norah Capshaw comme préceptrice. J’ai apprécié leur rencontre improbable lors d’une conférence sur l’amour libre et les droits des femmes où ils sont tous les deux arrêtés par la police, la conférence étant interdite car contraire aux bonnes mœurs. Cela présage-t-il d’un slowburn avec le trope « ennemies to lovers » comme je l’apprécie, même si le duo apparaît convenu entre un homme riche, au physique de grand méchant et qui se prend pour un chevalier blanc du type « Ivanhoé » et une jeune femme écossaise, pauvre, orpheline et dont la vie semble en danger? J’espère apprécier autant ce tome que le précédent.

Au fil des pages avec Les 4 filles du Docteur March

Dans le cadre du challenge 2023 sera classique, le mois de septembre est consacré, comme les années précédentes, à un classique de la littérature américaine. Nathalie a proposé une lecture commune des Quatre filles du Docteur March. Je me suis jointe à elle avec cette relecture tout comme Isabelle. J’ai donc lu Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott et illustré par Thomas Gilbert (éd. L’école des loisirs, coll. Illustres classiques, novembre 2019, 208 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur et qui est une version traduite et abrégée par Malika Ferdjoukh du texte originel, Little Women paru pour la première fois aux États-Unis en 1868 pour le premier volume et en 1869 pour le second (partie qui n’est pas dans ma version abrégée, Good WivesLes filles du Docteur March se marient). Il existe également deux autres romans: Le Rêve de Jo March en 1871 et Jo et sa tribu en 1886.

Mais revenons-en à l’histoire qui suit, pendant un année (d’un Noël à l’autre), la vie quotidienne de 4 sœurs March – Margaret « Meg » une jolie brune âgée de 16 ans, presque 17 qui tient son rôle de grande sœur au sérieux, Joséphine « Jo », âgée de 15 ans, le garçon manqué un brin colérique, la timide et musicienne Beth âgée de 13 ans, presque 14 et l’orgueilleuse Amy âgée de 12 ans – auprès de leur mère et de leur vieille domestique, Hannah pendant que leur père, pasteur nordiste (et non médecin) s’est engagé comme aumônier pendant la Guerre de Sécession.

Elles font très vite connaissance du petit-fils de M. Laurence, leur voisin et qui fut l’ami de leur grand-père maternel. Âgé de 15 ans, presque 16 et timide, Théodore « Laurie » Laurence est venu vivre chez son grand-père paternel, après le récent décès de ses parents et avoir passé une grande partie de sa scolarité dans un pensionnat en Suisse. Son grand-père voudrait le voir aller à l’université et reprendre ses affaires commerciales et a engagé, à cette fin, un précepteur, John Brooke. Il est alors intégré comme membre à part entière du groupe, faisant fi des conventions sociales.

À l’aube de l’âge adulte pour Meg, Jo et Laurie, chacun aspire à un riche et célèbre futur, à l’exception du désir plus modeste de Beth. Meg se voit en femme accomplie au sein d’un foyer riche et chaleureux, Jo en tant qu’écrivain célèbre et indépendante de tout mari, Laurie en tant que musicien célèbre, Beth vivant humblement auprès de sa famille, avec son piano, où tous seraient en bonne santé et Amy en vivant de sa peinture à Rome. Mais qu’est-il attendu d’une jeune femme du XIXe siècle? L’argent fait-il le bonheur, aux dires de Tante March ou est-ce de vivre au sein d’une famille unie et aimante?

Dans un style simple, la narratrice omnisciente passe d’un protagoniste à un autre, que ce soit les 4 sœurs, leur mère, Laurie ou son grand-père, pour nous décrire leur quotidien. Alter ego de l’autrice, Jo apparaît comme une adolescente au discours très moderne et féministe, qui, aurait bien voulu être un garçon afin de gagner sa vie comme elle l’entend et d’être indépendante. Contrairement à sa sœur Meg qui rêve de belles toilettes et qui se rapproche de M. Brooke (un jeune homme aux beaux yeux bruns et instruit), elle n’aspire à aucune histoire amoureuse et ne voit pas les signes de l’amour naissant que lui voue Laurie, le considérant comme un frère.

On est loin de l’imagination débordante d’une Anne Shirley ou d’une Sara Crewe. Mais les 4 sœurs ont en commun leur bonté et leur générosité, leur famille autrefois riche ayant été ruinée lorsque leur père est venu en aide à un ami et continuant à aider les plus pauvres qu’eux comme Mme Hummel, une veuve avec ses enfants en bas-âge ou en tricotant des chaussettes aux soldats…

D’ailleurs, l’attitude des 4 sœurs à être des jeunes femmes modèles, en particulier de l’orgueilleuse Amy qui tente de s’améliorer, m’a fait à plusieurs reprises penser à Sophie, la petite fille qui enchaînent bêtises et maladresses, n’en faisant qu’à sa tête dans Les Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur, roman pour enfants paru pour la première fois en 1858 et que j’ai fait découvrir cet été à mon mini lutin dans une version illustrée.

Surnommées par leur père « petites femmes », on n’en oublierait presque leur jeune âge tant elles font des efforts pour être de petites femmes modèles, travaillant pour les deux aînées (Meg étant préceptrice des enfants Walch et Jo dame de compagnie de Tante March) et chacune participant aux travaux de couture pour Tante March et pour les dons aux soldats. A l’image du livre offert par leur mère, Le voyage du Pélerin de John Bunyan (1678), elles tentent de faire de leur mieux en se comportant comme des adultes qu’elles ne sont pas encore.

La famille tient une place importante dans ce roman initiatique, que ce soit celle des March ou des Laurence. Les 4 sœurs apprennent à prendre la vie du bon côté et surmontent ensemble les épreuves de la vie, que ce soit les difficultés financières, les  châtiments corporels subis à l’école par Amy ou la maladie, comme lorsque Beth tombe très malade à cause de la scarlatine… L’amour qu’elle se porte leur permet de dépasser leurs désaccords et animosités. Les 4 sœurs apparaissent finalement très bien élevées, gentilles et très soudées.

Je ne sais pas si c’est dû à la version abrégée mais je m’attendais à avoir plus de passages religieux (présent à travers les sermons de Meg par exemple ou lorsque les filles s’inspirent dans leur quotidien du Voyage du Pélerin…) et j’ai trouvé parfois le langage de Jo un peu trop contemporain dans son argot alors que le roman a été écrit en 1867, soit peu après la Guerre de Sécession.

Il  y est ainsi question de famille, de condition de la femme au XIXe siècle, d’inégalités sociales, de sororité, d’amitié,  de premiers émois amoureux, du passage de l’adolescence à l’âge adulte, d’entraide, de pauvreté, de bonté, de générosité, de quête identitaire ou de désir de bonheur…

Un bon moment de lecture plein de bons sentiments, parfois un peu trop moralisateur et puritain (notamment s’agissant du péché d’orgueil), avec ce roman d’apprentissage aux personnages attachants et qui donne envie de connaître la suite de la vie des 4 sœurs March et de Laurie, l’histoire s’arrêtant sur les fiançailles de Meg! Leur vie d’adultes sera-t-elle à l’image de leurs rêves et aspirations adolescentes? Auront-ils leur château en Espagne tant de fois rêvé? J’ai d’ailleurs repéré une version intégrale regroupant les deux volumes et traduite par Janique Jouin-de Laurens: Les Quatre filles du Docteur March (éd. Gallmeister, Totem n°166, septembre 2020, 640 pages).

J’ai également noté quelques passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 avec le repas de Noël, les tourtes réconfortantes de la vieille Hannah, les citrons confits qu’apporte Amy à l’école… Et aussi un clin d’œil au Challenge Halloween 2023, la représentation de Noël de la pièce de théâtre, « Malédiction de la sorcière », écrite par Jo et jouée par les quatre sœurs mettant en scène une sorcière, Hagar (p.12/13).

Petit aparté ciné: J’avais vu il y a longtemps à la télévision Les Quatre filles du Docteur March, un film américain de Gillian Armstrong  réalisé en 1994 avec dans les rôles-titres Wynona Ryder (Jo) et Christian Bale (Laurie) et qui m’avait donné envie de lire le roman éponyme. J’en garde un très bon souvenir. Cet été, j’ai regardé une nouvelle version cinématographique qui m’a moins plu même si elle laisse une place plus grande aux 4 sœurs comme dans le roman, Les filles du Docteur March, film américain de Greta Gerwig réalisé en 2019 et diffusé sur Netflix, avec dans les rôles-titres Saoirse Ronan (Jo) et Timothée Chalamet (Laurie), l’histoire démarrant une fois les 4 sœurs adultes, Jo vendant sa première histoire à un journal et Amy en Italie avec Tante March et y retrouvant Laurie puis remontant dans le passé par flash-back.

Pour d’autres avis sur ce roman jeunesse: Isabelle pour le 1er volume (éd. Gallimard, collection 1000 soleils, 1988) et Nathalie dans une nouvelle traduction et illustrée par Nathalie Novi regroupant les 2 volumes (éd. Tibert, septembre 2022, 700 pages).

Participation # Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Classique jeunesse américain

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Maladie/Mort: « Docteur »

Participation #32 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #États-Unis

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #Sorcière

Participation #23 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Cuisine américaine

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