Étiquette : Les Etapes Indiennes 2021 (Page 1 of 2)

Nos lectures « La Belle et la Bête »

Après avoir lu La Belle et Ganesh lors du RAT des Contes et légendes d’Inde le mois dernier, j’ai eu envie de rédiger un billet thématique sur La Belle et la Bête, le thème du mois d’août du Challenge 2021, cette année sera classique étant « L’Amour ». Finalement je ne fais ce billet qu’en septembre autour de ce conte dont la version la plus connue est celle de Marie-Jeanne Leprince de Beaumont et parue en 1756.

Des versions classiques (texte intégral ou abrégé/adapté):

  • (Recueil de contes) La Belle et la Bête et autres contes

J’ai lu La Belle et la Bête et autres contes (éd. Librio, diff. Flammrion, 2016, 79 pages), un recueil de contes courts et reprenant le texte intégral en commençant par le plus connu de ces contes, La Belle et la Bête.

Un riche marchand, père de six enfants perd toutes ses richesses et part vivre avec eux à la campagne. Un jour, il retourne en ville. Mais en revenant, il se perd et trouve refuge dans un château. Se souvenant que sa fille cadette, Belle lui avait demandé une rose, il en cueille une dans le jardin du château, provoquant la colère de son propriétaire, la Bête. Le marchand l’implore de revoir une dernière fois ses enfants. Pour sauver son père, Belle accepte de vivre auprès de la Bête, malgré sa peur et le dégoût ressenti à la vue de ce monstre. Et si les apparences étaient trompeuses?

Mêlant ambiance surnaturelle et parcours didactique/initiatique d’une jeune femme préparée au mariage, l’autrice apporte une réflexion sur l’Amour, qu’il soit paternel, filial ou marital et partant sur le bonheur et sur ce qu’est une richesse ou bien encore la monstruosité. Elle aborde aussi les thèmes des apparences trompeuses, du mariage, du bonheur et de jalousie (avec les deux sœurs de Belle).

Les contes qui suivent reprennent les mêmes thématiques, en particulier l’éducation de la Vertu au sens du XVIIIe siècle. Étymologiquement associée à des qualités viriles comme le courage et la force morale, la Vertu glisse sémantiquement pour signifier une disposition à faire constamment le bien puis est associée à la femme qui doit être fidèle et chaste au XVIIIe siècle. Elle est le contraire du Vice qui est à proscrire dès le plus jeune âge, dans l’éducation des enfants.

L’autrice était également gouvernante d’enfants de la haute société anglaise. Ce sont des contes moraux où il est question d’éducation des jeunes enfants – fille ou garçon – pour les instruire au mieux selon leur tempérament. Plusieurs des contes mettent scène des jumelles comme dans Belote et Laidronette, la première est si belle qu’elle en oublie de cultiver son esprit et sera aidée par sa sœur pour reconquérir le cœur de son époux. Il est aussi question de distinguer l’amour-passion de l’amour-amitié, la seconde étant à privilégier pour un mariage réussi, la beauté se fanant et l’esprit perdurant. D’autres mettent en scène des jumeaux comme dans Le prince Fatal et le prince Fortuné, les corrections/malheurs subis par le premier afin de remédier à son mauvais caractère de naissance tandis que le second, gâté par la flatterie est devenu méchant alors qu’il était né bon.

  • (Album jeunesse) La belle et la bête de Madame Leprince de Beaumont et Annette Marnat

Après avoir lu La Belle et la Bête et autres contes de Madame Leprince de Beaumont, j’ai enchaîné avec cette version illustrée par Annette Marnat (éd. Flammarion Jeunesse, Père Castor, 2017), un album jeunesse à partir de 5 ans et aux magnifiques illustrations. Le trait délicat et doux d’Annette Marnat accompagne le texte merveilleux où il est question de malédiction, d’amour, de vertu, de jalousie et d’apparences trompeuses. Un très bon moment de lecture!

  • (BD jeunesse) La Belle et la Bête d’Hélène Beney et Dawid

Nous avons également lu La Belle et la Bête d’Hélène Beney et Dawid (éd. Bamboo, 2020) dans la collection « Ma première BD » à partir de 3 ans presque sans texte (à l’exception d’un titre par planche) et qui contient également un petit dossier pour apprendre à dessiner les personnages principaux de l’histoire ainsi qu’une version contée. Les émotions ressenties par Belle qui évoluent au-fur-et-à-mesure de sa relation avec la Bête sont bien rendues, comme celles de la Bête qui se font écho de celles de la jeune femme. Une jolie version pour se replonger dans le conte originel et initiée les plus jeunes lecteurs au format BD!

Des versions revisitées/détournées du conte:

  • (Album jeunesse) La Belle et Ganesh de La Luciole Masquée et Joël Cimarrón

J’avais également lu La Belle et Ganesh de La Luciole Masquée et Joël Cimarrón (éd. Karibencyla, 2009), un album jeunesse à partir de 6 ans et qui est une version revisitée du conte, la Bête étant ici le dieu Ganesh, dieu de la Sagesse et de l’Intelligence accompagné de sa petite souris blanche, Mûshika et le lilas blanc ayant remplacé la rose. J’y retrouve les mêmes thèmes que dans le conte originel, même s’il s’agit avant tout d’amitié que d’amour. Alors que dans l’histoire originelle, les deux méchantes sœurs de Belle font des mariages ratés. Ici, la punition est toute autre et renvoie au folklore hindou. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux très jolies illustrations à l’huile! Pour un autre avis sur cet album: Blandine.

Participation #56 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte classique

Participation #22 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte classique

challenge 2021 lire au féminin

Participation #56 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice/illustratrice françaises

Participation #7 aux Étapes Indiennes de Hilde et Blandine #Étapes n°6 et 8

Au fil des pages avec La huitième reine

J’ai lu La huitième reine de Bina Shah (éd. Actes Sud, 2016, 356 pages) pour la lecture commune du 14 août 2021 des Étapes Indiennes autour de l’Indépendance du Pakistan. Je l’ai d’ailleurs fini le 14 août mais ne le chronique qu’en cette fin du mois d’août.

Ali Sikandar, un jeune étudiant de 25 ans et reporter pour une chaîne de télévision privée de Karachi est envoyé pour couvrir le retour au pays de Benazir Bhutto en octobre 2007. Est-elle vraiment celle qui permettra un meilleur avenir aux Pakistanais? Ali se laissera-t-il à son tour gagner par la ferveur entourant ce retour?

Contrairement à son père qui est un fervent partisan de Benazir Bhutto, Ali s’interroge sur ce retour et sur cette femme politique et aussi sur sa propre vie (ses choix professionnels avec la possibilité d’intégrer une université aux États-Unis, sa relation amoureuse avec une jeune fille hindoue, les rapports avec son père avec qui il a cessé tout contact depuis que ce dernier a épousé une seconde femme…). La petite histoire côtoie la grande Histoire, entre les questionnements du jeune homme et les trois derniers mois de la vie de Benazir Bhutto, grande figure politique de son pays avant son assassinat en décembre 2007 en pleine campagne électorale.

Les chapitres alternent entre le présent (2007) et le passé, le passé permettant d’éclairer le présent tant celui des trajectoires prises par les protagonistes comme Ali que celui du pays ou plus exactement d’une province du Pakistan, le Sindh. Il y est question des attentes, doutes et espoirs de la jeunesse pakistanaise, du poids des traditions tant culturelles que religieuses, de géopolitique (le pouvoir aux mains des militaires, corruption des élites, le PPP – Parti du peuple pakistanais dirigé par Benazir Bhutto et fondé par son père dans une vision socialiste, les féodaux…)… Plus l’histoire avance plus les liens entre les époques et les personnages se tissent jusqu’au dénouement final inéluctable. Une lecture fort intéressante en totale immersion dans l’histoire pakistanaise!

Pour d’autres avis sur ce roman: Katell et Rachel. Et aussi des avis sur Le cri de l’oiseau de pluie de Nadeem Aslam chez Pativore, L’histoire de Malala de Viviana Mazza chez Blandine et une bibliographie pakistanaise chez Hilde.

Participation #6 aux Étapes Indiennes de Hilde et Blandine #LC

Participation #51 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice pakistanaise

Au fil des pages avec Savitri la Vaillante

Le mois dernier, Bidib, Hilde et Blandine associaient leurs challenges respectifs pour un mois dédié aux contes et légendes d’Inde. J’avais ainsi emprunté à la médiathèque Savitri la Vaillante, conte de l’Inde de Béatrice Tanaka (éd. Messidor/La Farandole, coll. Parolimages,1985), un album jeunesse à partir de 5 ans que je ne lis finalement que ce mois-ci.

Enfant longuement désirée, Savitri, une princesse hindoue, est élevée par des parents aimants et devient une belle jeune femme vertueuse et instruite. Quand elle est en âge de se marier, c’est elle qui choisit son époux, Satyavan, fils d’un roi ayant perdu son royaume et vivant comme bûcheron dans la forêt. Mais le jeune homme était frappé par une malédiction selon laquelle il mourrait un an après leur mariage. Ils se marient quand même et Satyavan meurt. Pour sauver son mari, Savitri défie Yama, le Dieu de la Mort jusqu’à son royaume. L’amour l’emportera-t-il sur la mort?

En dressant le portrait d’une femme forte, intelligente et déterminée, l’autrice s’est inspirée d’une tradition existant encore dans une province paysanne d’Inde, le Mithila, la demande en mariage étant à l’initiative de la femme qui choisit son époux en lui offrant un dessin. Les illustrations au style typiquement hindou alternent entre noir et blanc et couleurs vives. Un bon moment de lecture avec ce conte hindou!

Pour un autre avis sur ce conte hindou: Blandine.

Participation #54 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Contes et légendes d’Inde

Participation #5 aux Étapes Indiennes de Hilde et Blandine #Étapes n°6 et 8

challenge 2021 lire au féminin

Participation #48 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #12 Catégorie Adjectif: « Vaillante »

Au fil des pages avec Les veuves de Malabar Hill

J’ai lu début juillet pour la lecture commune du 18 juillet 2021 des Étapes Indiennes Les veuves de Malabar Hill de Sujata Massey (éd. Charleston, 2020, 495 pages), la première enquête de Perveen Mistry, un roman policier se passant dans les Indes britanniques au début du XXe siècle.

A Bombay, en 1921, Perveen Mistry est la première femme à exercer au sein d’un cabinet d’Avocat, celui de son père, en tant qu’Avocat mais sans pouvoir plaider, la plaidoirie n’étant pas autorisée aux femmes. Elle se charge de préparer les dossiers même au pénal que son père plaide au Tribunal ou traite au cabinet les dossiers juridiques relatifs au droit des contrats.

C’est ainsi qu’elle est amenée à traiter une affaire de succession d’un des clients habituels du Cabinet, Omar Farid, riche marchand de fabriques de tissus et philanthrope musulman qui vient de décéder. Or certains éléments du dossier l’interpellent au point que la jeune femme parsie décide de se rendre au domicile des trois veuves qui sont encore en période de deuil et qui pratiquent la purdah, leur empêchant tout contact avec des hommes et l’extérieur.

Mais sa tâche se complique lorsqu’elle se rend dans leur maison de Malabar Hill pour les informer de leurs droits, le défunt ayant désigné comme exécuteur testamentaire Mr. Faisal Mukri qui est bien décidé à ce que les trois veuves renoncent à leur part d’héritage au profit d’œuvres caritatives. Les trois veuves consentent-elles vraiment à suivre les dernières volontés du défunt, pleinement informées de leurs droits? Perveen ne se met-elle pas en danger?

Tout en se chargeant de ce dossier sensible, elle accueille son amie d’université, Alice Hobson-Jones, fille d’un haut responsable britannique, Sir David et s’inquiète d’avoir pu recroiser son ancien mari, Cyrus Sodawalla.

Sous fond de trame policière, Sujata Massey plonge le lecteur dans la société indienne des années 20, une société très patriarcale et multiculturelle (Parsisme/Zoroastrisme, Islam), sous domination anglaise, à Bombay et à Calcutta.

Jusqu’à ce que l’intrigue reparte dans le passé de Perveen Mistry en 1916, j’ai eu l’impression que je lisais une suite d’un précédent roman. Or il n’en était rien. Les pensées et inquiétudes de la jeune héroïne étaient en lien avec son passé qui n’était pas encore abordé. Une fois certains éléments dévoilés, j’ai continué avec plaisir ma lecture. A travers des va-et-vient entre les années 1916 et 1921, Perveen Mistry s’émancipe, ses parents étant progressistes pour l’époque et voulant la voir réussir ses études de droit, que ce soit à l’université de Bombay ou plus tard à celle d’Oxford.

Sujata Massey décrit avec beaucoup de minutie le sort réservé aux femmes, que ce soit à travers le personnage de la jeune Perveen dans les premiers mois de son mariage avec Syrus Sodawalla, le couple vivant chez les parents de ce dernier à Calcutta et imposant à la jeune pour des croyances religieuses et le poids des traditions un isolement scandaleux pendant ses menstruations (quand on sait que certains croient encore à la superstition selon laquelle une femme qui a ses règles ne peut pas monter des œufs en neige ou faire une mayonnaise) ou celui des trois veuves musulmanes vivant recluses dans leurs maisons avec leurs enfants en bas âge.

Il y est ainsi question de la condition de la femme et de ses droits même les plus intimes qui sont au bon vouloir du mari et de sa famille: droit de disposer de son corps comme elle l’entend en particulier lors de ses menstruations, droit d’étudier et plus tard de travailler… Le roman aborde également les rapports très hiérarchisés et discriminatoires entre castes ethniques, aspect dont ne tient nullement compte Alice dans son amitié avec Perveen.

C’est aussi à travers la cuisine que l’autrice nous plonge dans la vie quotidienne indienne en mentionnant de nombreuses spécialités sucrées et/ou salées comme une spécialité kolie: un riz sucré à la noix de coco mis dans une feuille de bananier plié (p.104), des friandises parsies venant du café Yazdani ou le premier repas pris dans ce café par Perveen et Cyrus (p.52 et s.) avec en desserts des gâteaux mawas, un dahitan à la cardamone et au safran, une pâtisserie aux dattes et aux amandes… ou bien encore du falooda, un milk-shake sucré souvent parfumé au sirop de rose et aux graines de basilic (p.115), un thé au gingembre et à la citronnelle agrémenté de lait (p.417)…

Tout en décrivant, sans préjugés, le sort bien triste et révoltant des femmes dans les années 20, le roman offre à chaque personnage féminin sa part d’émancipation et finit sur une note optimiste.  Un très bon moment de lecture qui vaut surtout pour son côté historique plus que pour son intrigue policière assez convenue, nonobstant les nombreux rebondissements (ayant rapidement identifié les comportements suspects)! D’ailleurs, à la fin du roman, Sujata Massey précise que sa jeune héroïne est inspirée de la première Avocate en Inde, Cornelia Sorabji et en dresse une biographie succincte. J’ai déjà noté qu’il existe un second roman, La malédiction de Satapur.

Petit aparté judiciaire: A titre de comparaison, en France, c’est une Loi du 1er décembre 1900 qui permet aux femmes d’exercer la profession d’Avocat (avec accès à la plaidoirie), la première femme ayant prêté serment étant Olga Petit le 6 décembre 1900 et la première ayant plaidé devant un tribunal étant Jeanne Chauvin en 1901. Elles ont d’ailleurs subi les mêmes remarques sexistes et le même mépris que la jeune héroïne du roman, la profession n’étant pas alors aussi féminisée qu’à l’heure actuelle.

D’autre part, j’ai trouvé que pour l’époque, le droit parsi en matière de divorce et de séparation de corps était malgré tout plus ouvert et tolérant à l’égard de la femme quand on sait qu’en France, il faut attendre 1975 pour que les causes du divorce ne soient plus limitées au seul divorce pour faute. Et c’est encore plus récemment, avec une loi de 2004 que le divorce par consentement mutuel est favorisé en instaurant des passerelles en cours de procédure et qu’en matière de divorce pour rupture définitive du lien conjugal, le délai passe de 6 à 2 ans.

Pour d’autres avis sur ce roman: Rachel, Maggie, Katell, Hilde, Sharon, Bianca, Belette et SorbetKiwi.

Participation #4 aux Étapes Indiennes de Hilde et Blandine #LC

challenge 2021 lire au féminin

Participation #45 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglo-américaine

Participation #65 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

RAT Contes et Légendes d’Inde 2021

Du 2 au 4 juillet 2021, Bidib, Hilde et Blandine coorganisent un marathon de lectures (read-a-thon) autour des Contes et Légendes d’Inde, à la croisée de leurs challenges respectifs, celui des Contes et Légendes et des Étapes Indiennes. Encore de chouettes moments de lecture et d’échange au fil du week-end à venir avec les autres participants!

L’objectif de ce RAT? Lire au moins une lecture en rapport avec des contes et légendes d’Inde. J’en ai déjà emprunté deux à la médiathèque et je vais en récupérer d’autres que j’ai réservés cet après-midi ou demain. Mais pas que. Ce sera aussi l’occasion de partager des gourmandises comme dimanche avec Syl et ses marmitonnes et bien sûr échanger avec les autres participants.

Alors que vais-je lire pendant ce RAT? J’ai prévu de lire des albums jeunesse de contes et légendes d’Inde que j’avais repérés l’année dernière et/ou en début d’année chez Bidib, Blandine et Hilde. Mais avant je vais terminer De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll et peut-être continuer le tome 6 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec la ruse de Julia Chapman.

  • Contes et récits de l’Inde d’Anna Milbourne et Linda Edwards (éd. Usborne, 2005), un recueil d’histoires jeunesse
  • La Belle et Ganesh de La Luciole Masquée et Joël Cimarrón (éd. Karibencyla, 2009), un album jeunesse à partir de 6 ans (LU)
  • La souris de Vishnou de Muriel Carminati et Frédérick Mansot (éd. Picquier Jeunesse, 2009), un album jeunesse à partir de 6 ans (LU)
  • Savitri la Vaillante, conte de l’Inde de Béatrice Tanaka (éd. Messidor/La Farandole, 1985), un album jeunesse
  • Comptines de Roses & et de Safran de Chantal Grosléziat, Jean-Christophe Hoarau, Aurélia Fronty et Valérie Voyer (éd. Didier Jeunesse, 2011), un album jeunesse accompagné d’un CD avec 28 comptines, berceuses, chants et jeux de doigts d’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka
  • Le Livre de la Jungle de Rudyard Kipling et Quentin Gréban (éd. Mijade, 2016, rééd. 2017), un album jeunesse grand format adaptant et abrégeant le roman originel
  • Les veuves de Malabar Hill de Sujata Massey (éd. Charleston, 2020), une aventure de Perveen Mistry, un roman pour la lecture commune du 18 juillet 2021 des Étapes Indiennes (EN COURS DE LECTURE)
  • Le jardin secret, T1 de Maud Begon, d’après Frances H. Burnett (éd. Dargaud, 2021), une BD jeunesse adaptant en diptyque le roman éponyme (LU)

Pour d’autres idées autour de l’Inde (lectures, recettes et autres activités), les autres participantes: Bidib, Hilde, Blandine, Nathalie et Ninijolivre.

Vendredi 2 juillet 2021, je commence la journée en rédigeant mon billet de suivi du RAT et en faisant un petit tour sur les blogs des coorganisatrices (et déjà des lectures qui donnent envie chez elles) puis poursuis de 3 chapitres ma lecture de De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll et illustré par Benjamin Lacombe, Alice étant plongée dans une partie d’échec ayant des règles logiques bien fantaisistes.

Dans l’après-midi, je passe récupérer mes réservations dans deux annexes différentes de notre médiathèque et en rajoutant (puisqu’il me restait encore une place sur ma carte et qui me fait de l’œil depuis un moment) Le livre de la Jungle illustré par un Quentin Gréban (un illustrateur que nous apprécions beaucoup). Pendant le trajet de retour en tram, je lis le premier chapitre des Veuves de Malabar Hill de Sujata Massey avec la première Avocate d’Inde, Perveen Mistry qui travaille dans le cabinet de son père dans les années 20.

Plus tard, dans l’après-midi, après l’école et puis après le repas, pour les histoires, nous (re)lisons des albums et BD jeunesse hors thème: Mon bus de Byron Barton (éd. L’école des loisirs, 2014) avec la tournée d’un chauffeur de bus qui voient des chiens et des chats monter et descendre de son bus, le tome 9 de Petit Poilu, Le trésor de Coconut de Pierre Bailly et Céline Fraipont (éd. Dupuis, 2011)…

Vers 23h, je vais dormir après avoir lu deux histoires mettant en scène des dieux hindous et des souris: La souris de Vishnou de Muriel Carminati et Frédérick Mansot que Bidib avait lu et apprécié l’année dernière et La Belle et Ganesh de La Luciole Masquée et Joël Cimarrón que Blandine avait aussi lu et apprécié l’année dernière. Deux bien jolies histoires! Dans la première, il y est question d’un puissant Maharajah indigne de sa fonction et passant tout son temps sur un superbe train électrique offert par les Anglais plutôt que de s’occuper des affaires de son royaume ni même de sa nièce et de son neveu. Les deux enfants rejetés et bien seuls demandent de l’aide à Vishnou, dieu protecteur et bienveillant. De petites souris espiègles redonneront-elles le sourire aux deux enfants? Je retrouve tous les ingrédients d’un conte traditionnel dans un décor indien et de biens jolis passages gourmands. De même dans la seconde qui est une revisite du conte La Belle et la Bête, la Bête étant ici le dieu Ganesh, dieu de la Sagesse et de l’Intelligence.

Samedi 3 juillet 2021, après le petit déjeuner, je lis le tome 1 du Jardin secret de Maud Begon, d’après Frances H. Burnett (éd. Dargaud, 2021), une BD jeunesse que Blandine a lu également récemment. Pendant ce temps-là, un mini lutin pourtant pas encore en vacances est allé chiper son cahier de vacances Pat’Patrouille et a déjà fait bien trop de pages pour la journée. Un bon moment de lecture qui s’ouvre avec le décès des parents de la jeune Mary Lennox du choléra aux Indes britanniques puis son départ en Angleterre chez son oncle vivant dans un manoir au fin fond des landes anglaises et entourés de jardins!

Comme dans le roman éponyme, je retrouve une petite fille qui s’épanouit au contact de la Nature, se faisant des amis avec qui elle partage l’existence d’un jardin secret. Le printemps arrive avec toute la magie enfantine qui l’entoure. J’ai hâte de lire le second tome. Les illustrations de Maud Begon témoignent de la transformation physique de Mary qui rajeunit et devient plus rayonnante au fil des pages. J’en reparlerai dans les jours à venir.

Après le déjeuner, petit tour chez les autres participantes, Ninijolivre nous ayant rejointes ce samedi sur Insta. De chouettes et jolies lectures autour des contes d’Inde aussi chez elles! Contrairement à Hilde et Bidib, nous n’avons pas de pluie propice à la lecture et c’est une belle journée très ensoleillée.

Pendant le dernier cours de l’année de baby tennis pour mon mini tennisman, je reprends ma lecture du tome 6 des Détectives du Yorkshire de Julia Chapman commencé en début de semaine. Je passerai également ma soirée en compagnie de Samson et Delilah (en mode infiltration, alias Denise) qui se retrouvent à enquêter sur le maire lors d’une partie de chasse organisée par Rick Procter et le maire de Bruntcliffe. Et pour une fois, pas de vol de moutons pour le moment. Mais le danger guette toujours nos deux détectives.

Entretemps, en fin d’après-midi et pour les histoires du soir, ce sera des relectures d’albums jeunesse très hétéroclites: Papa coin coin! de Rosalinde Bonnet (éd. Circonflexe, 2018), une histoire choupinou avec Apout, un renard polaire adoptant un oison et qui demande conseille aux autres animaux pour devenir un bon père, Mon bus de Byron Barton, Les chiens pirates à la rescousse (éd. Hachette Jeunesse, 2018), une histoire de la Pat’Patrouille reprenant un des épisodes de la série, Drôle de coccinelle d’Alissia Waeles et Angie Aubert (éd. Ebla Jeunesse, 2021), Brindille, une coccinelle pas tout à fait comme les autres partant à la recherche d’une coccinelle comme elle…

Dimanche 4 juillet 2021, je reprends ma lecture au chapitre 12 de Rendez-vous avec la ruse. Une matinée semblable à celle d’hier, mon mini lutin continuant son cahier de vacances, si ce n’est que le temps est grisâtre et même pluvieux.

En fin de matinée, je mets à jour ce billet, réponds à tous vos chouettes commentaires et là catastrophe, bug de mon site suite à une mise à jour d’un plugin… Ouf, me voici de retour pour rajouter quelques photos des lectures d’hier après un déjeuner à base de saucisses mais pas empoisonnées comme dans le tome 4 des Détectives du Yorkshire (poke Hilde).

Finalement, à part quelques chapitres lus ce matin (jusqu’au chapitre 17) et des albums jeunesse en fin d’après-midi, peu de place à la lecture ce dimanche. Nous avons joué un peu à Stardew Valley et le soir, un film pour finir le week-end. Après un petit tour chez les autres participantes, j’ai toutefois noter des idées de lecture. Encore merci pour ce RAT aux coorganisatrices!

Participation #51 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #3 aux Étapes Indiennes de Hilde et Blandine #RAT

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