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Notre mois bloguesque de juin 2021

C’est le premier du mois alors voici un petit retour bloguesque sur juin 2021 avec encore une fois beaucoup de lectures mais surtout anglaises, Mois Anglais oblige et le retour des balades avec le début de l’été.

En juin, c’était en effet le Mois Anglais et même les dix ans de ce challenge organisé par Lou, Titine et Cryssilda. Ce fut l’occasion de croiser mes lectures anglaises avec d’autres challenges comme le challenge Cottagecore de MissyCornish, 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie, le challenge Contes et Légendes de Bidib, ce mois de juin étant dédié aux « Contes et légendes au jardin », Lire au féminin de Tiphanya, Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et FondantGrignote, le Challenge British Mysteries et aussi les Gourmandises de Syl. Bon au final, avec quasiment tous les challenges auxquels je participe.

Et c’était aussi le 21 juin, le début de l’été. Nous avons donc commencé à reprendre nos lectures estivales avant de crapahuter à la montagne ou farnienter à la plage, comme lors de notre sortie sur l’île Sainte-Marguerite le 27 juin. En effet, il y a en pour tous les goûts estivaux: sorties plage, randonnées montagne, camping, pêche, colonies de vacances ou encore séjour chez les grands-parents…

Voici d’ailleurs mon petit bilan de participations pour ce mois de juin:

  • Challenge Petit Bac d’Enna: j’ai fini ma 9e ligne et ai commencé ma 11e
  • Challenge Contes et Légendes de Bidib: 7 participations dans le thème de juin, « Contes et légendes au jardin » sauf une et avec aussi un billet thématique sur Jack et le haricot magique
  • Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et FondantGrignote:  8 participations gourmandes faisant voyager les papilles en Inde, en Angleterre et en France
  • Challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie: 7 participations avec un billet thématique sur Jack et le haricot magique et des lectures communes avec Blandine autour d’Alice au pays des merveilles
  • Challenge Le Mois Anglais // Challenge A Year in England de Lou, Titine et Cryssilda: 16 participations même si mes lectures anglo-saxonnes ont été, encore une fois, plus nombreuses et mon billet de suivi du Mois Anglais
  • Challenge Lire au féminin de Tiphanya: 10 participations avec beaucoup d’autrices anglaises
  • Challenge British Mysteries de Hilde et Lou: 3 participations (mais bien plus de lectures)
  • Challenge cottagecore de Missycornish: 10 participations 

Ce mois de juin est passé très vite, entre fêtes, anniversaires, challenges et passages à la médiathèque qui m’ont donné encore de nouvelles envies de lectures, même si je n’ai pas de programme prédéfini pour les semaines à venir. D’ailleurs, je me rends compte en rédigeant ce billet que j’ai complètement oublier d’en faire un spécial « Fête des Pères » alors que nous avons (re)lu plusieurs albums jeunesse le 20 juin.

Côté lecture jeunesse, je me suis replongée dans l’univers d’Alice au pays des merveilles en compagnie de Blandine, immersion dans le terrier du lapin blanc que nous allons clore avec De l’autre côté du miroir début juillet. Avec mon mini-lutin, il y a bien sûr eu de nouvelles histoires de pirates. Nous avons également (re)lu des histoires autour de Jack et le haricot magique.

Côté lecture adulte, j’ai bien apprécié de poursuivre la série cosy mystery Les Détectives du Yorkshire. Je viens de commencer, cette semaine, le tome 6, Rendez-vous avec la ruse de Julia Chapman, en attendant la parution du tome 7 en octobre 2021.

Au fil des pages avec Anatomie d’un scandale

Pour la lecture commune du 26 juin 2021 dans le cadre du Mois Anglais, je lis Anatomie d’un scandale de Sarah Vaughan (éd. Librairie générale française, Préludes, 2019), un thriller psychologique se déroulant dans les milieux politico-judiciaires en Angleterre.

En 2016, Kate Woodcroft, une avocate pénaliste quadragénaire défend une jeune femme, Olivia Lytton, victime de viol. Cette dernière prétend avoir été violée par James Whitehouse, quadragénaire, Sous-secrétaire d’État, ami intime du Premier Ministre, marié à Sophie et père attentionné de deux enfants. Olivia était, au moment des faits poursuivis, son assistante parlementaire et James venait de rompre avec elle une semaine avant, après avoir entretenu avec elle une relation adultérine de 5 mois environ. Olivia soutient qu’il l’a violée dans un ascenseur juste avant de se rendre à une réunion au Parlement. Lui clame qu’elle était consentante. Qu’en est-il réellement, chacun ayant sa vision de la vérité? Et quelle sera l’issue du procès? Chacun pourra-t-il se remettre du verdict et continuer sa vie comme avant le scandale?

L’histoire avance en alternant les points de vue entre l’avocate, l’homme politique et sa femme et aussi les époques, 2016/2017 (au moment du procès londonien opposant Olivia et James) et 1992/1993 (au moment des années d’études à l’Université d’Oxford de Sophie, James et d’une certaine Holly), ce qui permet de découvrir les parts d’ombre de chacun, entre non-dits, apparences, privilèges, faux-semblants, subjectivité, mensonges et désillusions. Sarah Vaughan décortique, en effet, la personnalité de chacun de ses personnages: Kate très investie professionnellement mais sans vie personnelle, James, homme politique charismatique, plaisant aux femmes, ambitieux et arrogant et Sophie, ne pouvant croire à la culpabilité de son mari, pour sauver son mariage et protéger leurs enfants. 

Il y est question des rapports Homme/Femme, de classes sociales (jeunesse dorée qui se sent intouchable et toute-puissance d’une élite au pouvoir), de consentement, de mariage, de résilience et des droits à un procès équitable. Au fil des pages, le doute s’installe. Qui manipule qui? Olivia se venge-t-elle de James qui l’a quittée? James n’a-t-il fait qu’un écart de conduite dans sa vie maritale? Sophie s’est-elle cachée à elle-même la vraie nature de son mari? Et Kate ne fait-elle pas une affaire personnelle de ce dossier en étant déterminée viscéralement à voir condamner James, au point de manquer à ses obligations déontologiques? Et qui est Holly qui a croisé la vie de James et de Sophie à l’université d’Oxford?

L’intrigue devient alors plus addictive quand commence les chapitres ayant trait au procès, procès que j’ai trouvé bien plus protecteur et bienveillant à l’égard de la partie civile que ce qui se passe en France. Je me souviens d’un cas où un adolescent victime d’une agression sexuelle devant attendre plusieurs heures dans la même salle d’audience, aux extrémités du même banc que le prévenu comparaissant libre.

Un bon moment de lecture avec ce roman judiciaire qui s’inscrit dans l’air du temps, malgré des longueurs à la fin et même si j’ai tiqué lorsque l’autrice fait dire à Kate que son habit d’Avocat est un déguisement (non, la robe d’Avocat n’est en aucun cas un artifice mais contribue à être le porte-parole/le porte-voix d’un client)! Je m’étais également imaginée une fin plus sombre et cynique, notamment pour Kate, l’autrice ayant opté pour une fin plus résiliente. Et je terminai en rappelant que oui, le doute profite toujours au prévenu/accusé (même si cela peut être blessant et très dur à entendre pour la victime) et que la vérité judiciaire n’est pas la Vérité.

Petit aparté judiciaire: Certes cette histoire fictive d’un procès se passe en Angleterre mais elle m’a rappelé des cas d’affaires traitant de viols en France où le système judiciaire est bien différent. En Angleterre, la procédure pénale anglaise est accusatoire, le juge agissant plus comme un arbitre entre les parties d’un procès et non comme en France en instruisant le dossier. Le rôle de l’Avocat de la partie civile est également bien éloigné. Dans cette histoire, Kate a le rôle dévolu en France à l’Avocat général (Cour d’assises si faits de viol retenus par le Juge d’Instruction) ou au Procureur de la République (Tribunal correctionnel en cas de correctionnalisation des faits de viol, ce qui arrive très souvent).

Puisque le procès du roman se cristallise autour de la notion de « consentement » pour retenir ou non le viol, j’évoquerai ici deux cas ayant eu lieu avant le mouvement #metoo: celui d’un jeune homme de 19 ans placé en garde à vue pour viol sur mineur de moins de 15 ans, la jeune fille ayant 12 ans mais se faisant passer pour plus âgée, disant avoir 16 ans et faisant partie d’une bande d’amis de 15/16 ans (infraction insuffisamment caractérisée et par suite, classée sans suite  à l’issue de la garde à vue) ou encore celui d’un jeune homme d’un peu plus de 20 ans et moniteur sportif poursuivi pour viols avec deux circonstances aggravantes: sur mineur et par personne ayant autorité puisque faits commis sur plusieurs de ses élèves âgées de 16 ans et qui vivait en concubinage avec une autre élève et amie des victimes, avec l’accord des parents (renvoi en Cour d’assises).

Pour d’autres avis sur ce roman judiciaire: Enna et Sylvie (toutes les deux en lecture audio).

Participation #14 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #LC

Participation #30 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman judiciaire

Participation #14 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman judiciaire

challenge 2021 lire au féminin

Participation #46 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

Au fil des pages avec Rebecca

Comme je l’avais indiqué dans mon billet de récap’ du Mois Anglais 2020, j’avais prolongé encore au mois de juillet mes lectures anglaises, les échanges et billets d’autres participants m’ayant donné envie de lire d’autres romans comme Rebecca de Daphné du Maurier (éd. Albin Michel, 1938, rééd. 2015, 438 pages), même si je n’écris que mon avis sur cette lecture qu’en cette nouvelle édition du Mois Anglais pour la journée dédiée aux années 20/30/40. De cette autrice, j’avais lu il y a de ça bien 15 ans la nouvelle Les oiseaux dont je garde un très bon souvenir et une lecture bien plus angoissante que celle de son adaptation par Hitchcock. Dès les premières lignes, je suis totalement plongée dans l’ambiance troublante et pesante de Manderley, véritable prison dorée pour la narratrice qui doit vivre avec le souvenir oppressant et idéalisé de la première épouse de son mari.

Dans les années 30, en villégiature dans un hôtel de Monte-Carlo, la timide et modeste narratrice, âgée de 21 ans (dont je ne connaîtrai jamais son identité, si ce n’est qu’elle a « un nom charmant et original ») est demoiselle de compagnie de Madame Van Hopper, une riche femme âgée sans gênes, lorsqu’elle fait la connaissance de Maxim de Winter, un riche veuf depuis un an de Feue Rebecca de Winter, dans la quarantaine et propriétaire d’un manoir anglais, Manderley. Profitant que sa patronne soit malade, la jeune femme multiplie les rendez-vous avec lui dans Monaco et ses environs. Ils se marient à la hâte et après un voyage de noces en Italie, il est temps pour Maxim de Winter de retourner à Manderley avec sa jeune épouse. Mais tout dans Manderley rappelle Rebecca: le moindre objet de décoration dans le manoir, les habitudes qu’elle avait établies avec les domestiques, en particulier avec la gouvernante, Madame Danvers. La narratrice arrivera-t-elle à trouver sa place dans cette demeure et dans le cœur de son époux?

S’inspirant des romans des sœurs Brontë et de Jane Austen, Daphné du Maurier mélange les genres (roman gothique, romance, roman policier) pour entretenir une tension à son comble jusqu’au dénouement, sous le seul point de la vue de la jeune narratrice obsédée par la présence oppressante de sa rivale défunte, Rebecca. De la simple idylle du départ sur la Côte d’Azur, l’histoire se teinte de noirceur et même de folie à travers le trio Maxim de Winter, la narratrice et Madame Danvers, chacun restant à sa façon sous la coupe de Rebecca.

Tout semble s’être, en effet, arrêté à Manderley, manoir isolé de tout, dans la campagne anglaise, au bord de la mer au jour du décès de Rebecca. Bien que remarié à la narratrice, Maxim de Winter reste un époux endeuillé de sa première femme. Madame Danvers demeure dévouée corps et âme qu’à une seule maîtresse du manoir, de façon fort troublante, allant jusqu’à tourmenter la narratrice qui ne sent pas à la hauteur de Rebecca. Tout semble d’ailleurs l’opposer à elle, que ce soit son apparence physique, son caractère et son mode de vie.

Mais au fil des pages, le souvenir idéalisé et iconique de Rebecca s’effrite, la narratrice arrivant petit à petit à percer les non-dits et les mystères entourant Rebecca, que ce soit sa véritable personnalité et les circonstances de son décès. La jeune femme fait preuve de beaucoup plus de courage, de ténacité, de perspicacité et d’audace qu’elle ne laissait transparaître de sa première description d’elle-même, au point de surmonter la peur que lui inspire Madame Danvers et d’accepter l’impardonnable.

Coup de cœur pour ce roman très prenant et dont j’avais déjà apprécié il y a longtemps le film éponyme d’Alfred Hitchcock (1940) avec dans les rôles-titres Joan Fontaine, Laurence Olivier et Judith Anderson! Un classique que je vous invite vivement à lire si vous ne l’avez pas encore lu.

Pour d’autres avis sur ce roman: Hélène, Blandine, Nathalie et Isabelle.

Participation #13 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Années 20/30/40

Participation #29 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Classique

Participation #13 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Classique

challenge 2021 lire au féminin

Participation #45 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

Participation #19 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Roman policier

Participation #12 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Les propriétés et jardins dissimulés

Notre mois bloguesque de mai 2021

C’est le premier du mois alors voici un petit retour bloguesque sur mai 2021 avec encore une fois beaucoup de lectures très variées en raison des différents challenges de mai: des escales livresques en Italie, au Japon, en Angleterre et en Inde notamment. Le Mois au Japon 2021 s’est en effet prolongé en mai.

En mai 2021, c’était le début d’un nouveau challenge livresque organisé par MissyCornish, le challenge Cottagecore et qui se déroulera jusqu’au 30 septembre 2021 et qui annonce en parallèle des lectures anglo-saxonnes avec des romans de mœurs champêtres en prévision du Mois Anglais même si pour les 10 ans de ce challenge, 2021 est synonyme de A Year in England.

Mai 2021 c’était aussi le Mois italien, un challenge organisé par Martine. J’ai ainsi pris le temps de (re)découvrir Pinocchio de Carlo Collodi dans plusieurs versions illustrées, adaptées ou non. J’ai lu également une BD jeunesse d’un auteur italien, le tome 1 de Blue au Pays des Songes, La forêt envahissante de Davide Tosello (éd. Glénat, 2020). J’avais prévu de lire des contes italiens et un roman contemporain, Mille jours en Toscane de Marlena de Blasi (éd. Mercure de France, 2011, 230 pages). Je le ferai sans doute courant juin.

Voici d’ailleurs mon petit bilan de participations pour ce mois de mai:

  • Challenge Petit Bac d’Enna: j’ai avancé ma 9e ligne et ai commencé ma 10e
  • Challenge Contes et Légendes de Bidib: 3 participation dont une dans le thème de mai, « Mythologie grecque et perse » et avec aussi une sélection autour de Pinocchio
  • Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et FondantGrignote:  3 participations gourmandes
  • Challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie: 3 participations avec Pinocchio et de la mythologie grecque notamment
  • Challenge Les Étapes Indiennes de Hilde et Blandine : 1 participation
  • Challenge A Year in England de Lou, Titine et Cryssilda: 3 participations même si mes lectures anglo-saxonnes ont été, encore une fois, plus nombreuses et aussi mon billet de suivi pour le Mois Anglais en juin
  • Challenge Lire au féminin de Tiphanya: 7 participations
  • Challenge Un mois au Japon de Hilde et Lou: 1 participation même si j’ai aussi lu des romans d’autrices japonaises
  • Challenge Le mois italien de Martine: 1 participation et un billet de suivi

Ce mois de mai a ainsi été un mois riche en lecture de romans. J’ai, en effet, lu mais non chroniqué des romans avec des thématiques plus ou moins communes. Côté jeunesse, j’ai notamment lu Les aventures de Pinocchio, histoire d’un pantin de Carlo Collodi et illustré par Carlo Chiostri (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, rééd. 2009, 237 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et d’autres versions illustrés comme celles de Quentin Gréban ou Justine Brax, Et le désert disparaîtra de Marie Pavlenko (éd. Flammarion Jeunesse, 2020), un roman jeunesse à partir de 13 ans, Les Hauts de Hurle-Vent d’Emily Brontë et illustré par Charlotte Gastaut (éd. L’école des loisirs, coll. Illustrés classiques, 2019), un roman jeunesse à partir de 13 ans et De l’autre côté du pont de Padma Venkatraman (éd. L’école des loisirs, coll. Médium, 2020, 239 pages), un roman jeunesse à partir de 11 ans. Mais aussi avec mon mini lutin: le premier tome de L’école des souris, Une rentrée en canoë d’Agnès Mathieu-Daudé et Marc Boutavant (éd. L’école des loisirs, 2018), un roman jeunesse à partir de 6 ans.

Côté adulte, j’ai fini de lire Nord et Sud d’Elizabeth Gaskell (éd. Fayard, 2005, 512 pages) puis j’ai lu Le restaurant de l’amour retrouvé d’Ito Ogawa (éd. Picquier, 2015, 254 pages), un roman japonais, La Petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan (éd. Prisma, 2016, 506 pages), un roman anglo-saxon, Belgravia de Julian Fellowes (éd. JC Lattès, 2016)… Mais aussi des romans policiers: 221b Baker Street de Graham Moore (éd. Le Cherche Midi, 2011), le tome 2 des Mystères de Honeychurch, Un meurtre peut en cacher un autre d’Hannah Dennison (éd. City, 2019), Mort sur la Tamise de Deborah Crombie (éd. Albin Michel, 2013) et Le corbeau d’Oxford, une enquête de Loveday & Ryder de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2019), leur première enquête.

Nous finissons le 30 mai 2021 avec des (re)lectures spécial « Fête des Mères » et dans lesquelles les pirates étaient aussi de la partie. En effet, comme tous les mois, il y a eu aussi beaucoup de lectures d’albums jeunesse avec mon mini lutin.

Le mois prochain, ce sera le Mois Anglais alors il y aura beaucoup de lectures anglo-saxonnes. J’ai bien envie de replonger dans certains grands classiques anglo-saxons tant côté jeunesse que côté adulte, dans leur texte originel, adapté et/ou illustré. J’ai déjà fait mon billet de suivi.

Billet de suivi: Le Mois Anglais 2021

En juin 2021, ce sera les 10 ans du Mois Anglais coorganisé par Lou, Titine et Cryssilda qui ont prévu, pour l’occasion, un programme facultatif et qui poursuit cette année spéciale 10 ans, A Year in England 2021. Cela tombe bien, j’apprécie beaucoup la littérature anglo-saxonne et nous allons donc encore en juin poursuivre nos (re)lectures sans vraiment de PAL préétablies, mais selon mes derniers emprunts/achats et envies. Je vais toutefois essayer de suivre le plus possible le programme facultatif dans mes prochains avis de lecture.

Voici déjà un avant-goût de mes prochaines lectures, ayant commencé ce 25 mai 2021 à lire Le corbeau d’Oxford de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2019), la première enquête de Loveday et Ryder, un cosy mystery. J’ai également prévu de lire pour la lecture commune en lien avec le Challenge 2021, cette année sera classique deux romans déjà lus de Jane Austen: Emma et Northanger Abbey. Côté jeunesse, ce seront aussi des classiques avec Le Vent dans les saules de Kenneth Grahame (en roman et en BD), Le petit Lord Fauntleroy de Frances H. Burnett, le conte Jack et le haricot magique et Le Grand Livre de Beatrix Potter (éd. Gallimard Jeunesse, rééd. 2013)… Sans oublier deux lectures gagnées lors du marathon des concours de l’édition 2020 du Mois Anglais et que j’ai précieusement gardées de côté spécialement pour ce mois de juin (encore merci aux organisatrices et aux maisons d’édition): Jane Austen, Une passion anglaise de Fiona Stafford (éd. Tallandier, 2019) et Voyage avec ma tante de Graham Greene (éd. Robert Laffont, 2018). Et bien sûr, il y aura également beaucoup de lectures jeunesse avec mon mini lutin.

Ce billet sera actualisé au fil du mois en tenant compte uniquement de nos lectures anglaises tout en faisant un billet séparé pour chaque participation.

Semaine 1 du Mois Anglais:

Le 1er juin 2021 débute la première semaine du Mois Anglais, l’occasion pour moi de chroniquer des livres lus depuis le début d’année tout en commençant à en (re)lire d’autres. Nous relisons d’ailleurs, en journée et aussi comme histoire du soir depuis quelques jours, Gros Loup et la petite bête de Rob Hodgson.

Le 3 juin 2021, je lis 8 pièces de William Shakespeare de Fiona Waters et Lupita (éd. Auzou, 2018) et permettant une première approche de ses œuvres pour les jeunes lecteurs. Je le chronique dans la foulée pour la Journée « Avant 1837 ». En soirée, je commence à relire Northanger Abbey de Jane Austen pour la lecture commune du mois de juin du Challenge 2021, cette année sera classique.

  • Romance feel good contemporaine qui se déroule sur une île des Cornouailles: La Petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan (éd. Prisma, 2016, 506 pages)
  • Album jeunesse d’un auteur anglais: Gros Loup et la petite bête de Rob Hodgson (éd. Belin Jeunesse, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui a fait partie de la sélection Maternelle du 30e Prix des Incos en 2019
  • 3 juin / Avant 1837: 8 pièces de William Shakespeare de Fiona Waters et Lupita (éd. Auzou, 2018), un livre-théâtre avec de magnifiques illustrations réalisées en papiers découpés, à partir de 6 ans
  • 4 juin / LC commune autour d’Agatha Christie avec Enna, Alexielle et Anne: Le meurtre de Roger Ackroyd d’Agatha Christie (éd. du Masque, 2011), un roman policier mettant en scène une enquête d’Hercule Poirot
  • 5 juin / LC avec Blandine: Alice au pays des merveilles de Sophie de Mullenheim et Paku (éd. Auzou, coll. Les p’tits classiques, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans, d’après le roman éponyme de Lewis Carroll paru en 1865. Une jolie version illustrée pour les jeunes lecteurs!
  • 5 juin / Animaux: Sur l’origine des espèces de Charles Darwin, adapté et illustré par Sabina Radeva (éd. Helium, 2019), un album jeunesse à partir de 7 ans. Une très belle première approche de la théorie de l’évolution avec cet album jeunesse documentaire pour tous les mini curieux et scientifiques en herbe!

Samedi soir, je regarde à la télévision pour la énième fois la mini-série britannique en 6 épisodes Orgueil et Préjugés de Simon Langton, diffusée pour la première fois en 1995 avec dans les rôles principaux Jennifer Ehle (Elizabeth Bennet) et Colin Firth (Mr. Darcy) en regardant les deux derniers épisodes, d’après le roman éponyme de Jane Austen. Une adaptation très réussie!

Le 6 juin 2021, je continue ma lecture de Northanger Abbey de Jane Austen mais je me rends compte que les nombreuses allusions de la jeune héroïne, Catherine Morland au roman gothique Les mystères d’Udolphe d’Ann Radcliffe (1794) ne permettent pas d’apprécier à sa juste valeur le roman de Jane Austen. Je savais pourtant que Northanger Abbey était une parodie des romans gothiques. Je vais essayer d’aller emprunter, la semaine prochaine, le roman d’Ann Radcliffe avant de poursuivre ma lecture.

Semaine 2 du Mois Anglais:

Pour cette deuxième semaine du Mois Anglais, j’ai ralenti le rythme de mes billets sur le blog mais pas de nos lectures. Je poursuis mon immersion dans l’univers carrollien avec cette fois la version illustrée par Benjamin Lacombe d’Alice au Pays des Merveilles. J’accompagne ma lecture avec une charlotte au chocolat (ce gâteau étant d’origine anglaise, créé au début du XIXème siècle en l’honneur de la Reine Charlotte). Puis je poursuis avec d’autres versions/traductions illustrées comme celles d’Helen Oxenbury, de Rebecca Dautremer, de Guillaume Sorel ou encore d’Éric Puybaret.

Le 8 juin 2021, je fais un rapide passage à la médiathèque pour compléter mes lectures carrolliennes avec trois albums jeunesse en vue de mes lectures communes autour d’Alice au Pays des Merveilles avec Blandine, Isabelle et Lou nous ayant aussi rejointes: . J’ai aussi emprunté un roman de Michael Morpurgo en espérant avoir le temps de lire pour la lecture commune du 20 juin.

  • 7 juin / Première ou Seconde Guerre Mondiale: Les sœurs Mitford enquêtent, L’assassin du train, T1 de Jessica Fellowes (éd. du Masque, 2018)
  • 9 juin: Littérature jeunesse/Album jeunesse: nos lectures « Jack et le haricot magique »
  • Album jeunesse: Nina et le doudou magique de Nicola Killen (éd. Quatre Fleuves, coll. Livres poétiques, 2019), un album jeunesse avec des découpes et à partir de 3 ans.
  • 10 juin: Époque victorienne

Vendredi soir, 11 juin 2021, je passe ma soirée à lire les tomes 6 à 13 de la BD jeunesse Princesse Sara d’Audrey Alwett, Nora Moretti (éd. Soleil, coll. Blackberry) dont j’avais lu les premiers tome l’année dernière et qui reprend le roman, La petite princesse de Frances Hodgson Burnett dans les 4 premiers tomes pour s’en affranchir dans les suivants dans un univers steampunck du XIXe siècle, entre Londres et Pondichéry notamment.

  • 12 juin: Une saison au choix
  • 12 juin / LC avec Blandine: Alice au pays des Merveilles de Lewis Carroll et illustré par Benjamin Lacombe (éd. Soleil, 2016), un roman jeunesse pour les adolescents, à partir de 13 ans
  • 13 juin/ Les Gourmandises de Syl: la charlotte au chocolat ou plus exactement à la mousse au chocolat noir

Le 12 juin 2021, une des lectures du soir était avec un illustrateur anglais que nous apprécions: La dispute de Norbert Landa et Tim Warnes (éd. Mijade, 2011, rééd. 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. Deux meilleurs amis, un ours et un lapin se disputent. Arriveront-ils à se réconcilier? Une histoire toute mignonne!

En soirée, je regarde à la télévision le téléfilm L’amant de Lady Chatterley de Jed Mercurio (2015) adapté du roman éponyme de D.H. Lawrence publié en 1928, avec dans les rôles principaux Holiday Grainger, Richard Madden et James Norton.

Semaine 3 du Mois Anglais:

Cette semaine, je fais un nouveau passage à la médiathèque, après avoir vu que le tome 4 des Détectives du Yorkshire était disponible. En à peine deux soirées, je lis donc Rendez-vous avec le poison de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2019), un cosy mystery qui se déroule très peu de temps après les événements du tome précédent. Encore une lecture très plaisante avec ce duo attachant et la vie campagnarde dans les vallons du Yorkshire! J’ai une nouvelle fois bien hâte de lire la suite.

Je lis également L’anniversaire de Pierre Mornet (éd. Autrement, 2013), un album jeunesse à partir de 8 ans en lecture commune avec Blandine et qui me plonge dans l’univers d’Alice et le monde de l’enfance avec une petite fille qui rencontre le jour de son anniversaire celle qui deviendra sa meilleure amie.

Pour les histoires du soir, nous (re)lisons également des histoires d’auteurs/illustrateurs anglais comme Le roi Jules et les dragons de Peter Bently et Helen Oxenbury (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2012), un album jeunesse à partir de 3 ans. Après les histoires de pirates dans Capitaine Jules et les pirates, les trois enfants s’amusent à s’inventer des histoires de dragons.

Le 18 juin 2021, je lis le tome 2 des Enquêtes d’Enola Holmes, L’affaire Lady Alistair de Serena Blasco (éd. Jungle, 2016), une BD jeunesse à partir de 9 ans, d’après le roman de Nancy Springer. En soirée, je commence à lire Le don de Lorenzo, enfant de Camargue de Michael Morpurgo et illustré par François Place (éd. Gallimard Jeunesse, 2019, 320 pages), un roman junior à partir de 10 ans, en vue de la lecture commune du 20 juin.

  • 14 juin: Années 50/60: Le corbeau d’Oxford, une enquête de Loveday & Ryder, T1 de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2019)
  • 17 juin: Époque édouardienne: La machine à explorer le temps de Dobbs et Mathieu Moreau (éd. Glénat, 2017), une BD d’après le roman éponyme de H.G. Wells.
  • 19 juin: English Royals
  • 19 juin / LC avec Blandine: L’anniversaire de Pierre Mornet (éd. Autrement, 2013), un album jeunesse à partir de 8 ans
  • 20 juin / LC autour de Michael Morpurgo avec Enna, Alexielle, Lou et Nathalie: Le don de Lorenzo, enfant de Camargue de Michael Morpurgo et illustré par François Place (éd. Gallimard Jeunesse, 2019, 320 pages), un roman junior à partir de 10 ans

Après avoir fini hier soir Le don de Lorenzo, enfant de Camargue qui se déroulait pendant la Seconde Guerre Mondiale au milieu des flamants roses, je passe en ce 20 juin 2021 à un autre décor contemporain, dans les Vallons du Yorkshire et ses moutons avec le tome 5 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec le danger de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2019), un cosy mystery très addictif.

Semaine 4 du Mois Anglais:

Pour débuter cette dernière semaine du Mois Anglais, je continue et finis le tome 5 des Détectives du Yorkshire, Delilah et Samson enquêtant sur le décès suspect survenu en plein vente aux enchères de bétails. Encore une fois, à la fin de ma lecture, j’ai hâte de lire le tome suivant, Rendez-vous avec la ruse que j’ai déjà. Mais avant, je vais lire mes lectures communes pour le 26 juin.

Côté lecture jeunesse, nous (re)lisons Dis-Ours, tu rentres bientôt? de Jory John et Benji Davies (éd. Little Urban, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans, Ours étant parti seul camper, loin de son voisin Canard ou encore Croc-Croc ne veut pas partager! de Carolina Rabei (éd. Circonflexe, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans, une histoire mignonne de partage et d’amitié entre un cochon d’Inde et un lapin.

Le 24 juin 2021, je commence à lire Anatomie d’un scandale de Sarah Vaughan (éd. Librairie générale française, Préludes, 2019, 445 pages), un roman contemporain se déroulant dans les milieux politiques et judiciaires en Angleterre, une avocate pénaliste, Kate Woodcroft se consacrant à un dossier mettant en cause James Whitehouse, Sous-secrétaire d’État et ami du Premier Ministre poursuivi pour viol. L’histoire alterne les points de vue entre l’avocate, l’homme politique et sa femme et aussi les époques. Je m’arrête alors quand de 2016 l’histoire repart en arrière, en 1992.

  • 21 juin: Années 70/80/90
  • 22 juin: Non fiction (essai/biographie/livre d’Histoire): focus sur Jane Austen avec Le musée imaginaire de Jane Austen de Fabrice Colin et Nathalie Novi (éd. Albin Michel, 2017 et Jane Austen, Une passion anglaise de Fiona Stafford (éd. Tallandier, 2019)
  • Album jeunesse: Croc-Croc ne veut pas partager! de Carolina Rabei (éd. Circonflexe, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans
  • 24 juin: Années 20/30/40: Rebecca de Daphné du Maurier (éd. Albin Michel, 1938, rééd. 2015, 438 pages)
  • 26 juin: Voyage/Évasion au sens large (régions anglaises, voyage dans le temps, dans l’espace si l’équipage est anglais)
  • 26 juin / LC avec Enna et Sylvie: Anatomie d’un scandale de Sarah Vaughan (éd. Librairie générale française, Préludes, 2019), un roman judiciaire et psychologique autour d’un procès pour viol d’un homme politique anglais

Le 26 juin 2021, je finis de lire Anatomie d’un scandale de Sarah Vaughan mais pas à temps pour rédiger mon avis que je ferai la semaine prochaine.

Semaine 5 du Mois Anglais:

Et voici les derniers jours de juin et la presque fin du Mois Anglais mais pas du challenge A year in England 2021. J’ai encore de nombreux livres anglo-saxons en attente de lire ou de chroniquer.

  • BD jeunesse: le tome 1 de Miss Charity, L’enfance de l’art de Loïc Clément et Anne Montel (éd. Rue de Sèvres, 2020), l’adaptation en BD du roman éponyme de Marie-Aude Murail
  • 28 juin: Années 2000 jusqu’à aujourd’hui
  • Album jeunesse: Dis-Ours, tu rentres bientôt? de Jory John et Benji Davies (éd. Little Urban, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans, Ours étant parti seul camper, loin de son voisin Canard.
  • 3 juillet/ LC avec Blandine: De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll et illustré par Benjamin Lacombe (éd. Soleil, coll. Métamorphose, 2016), un roman jeunesse pour les adolescents, à partir de 13 ans

Je finis ce Mois Anglais en commençant le tome 6 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec la ruse de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020) et en finissant De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll et illustré par Benjamin Lacombe.

Petit bilan de cette édition du Mois Anglais: ce mois de juin est passé aussi vite que les années précédentes. Comme l’année dernière, c’est encore une belle évasion livresque anglaise et même gourmande et de nouveaux livres qui ont rejoint ma LAL (je ne parle même plus de PAL tant il y en a). Heureusement, cette année le Mois Anglais a lieu toute l’année avec A Year in England. Je vais continuer en juillet, et sans doute en août, à chroniquer nos lectures de juin. Encore merci aux coorganisatrices, en particulier à la présence active de Lou qui est pourtant en pleins préparatifs de déménagement. À l’année prochaine of course!

Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda

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