Pour célébrer Holi, la fête hindoue des couleurs, Hilde et Blandine proposent un RAT du 8 au 12 mars 2023 dans le cadre de leur challenge Les Étapes Indiennes, avec au moins une lecture indienne. Sans oublier des partages gourmands autour de la cuisine indienne.
Alors que vais-je lire pendant ce RAT? J’ai repéré quelques lectures jeunesse à la médiathèque mais je ne sais pas encore quand je pourrai aller les chercher: Le pousseur de bois de Frédéric Marais (éd. HongFei, 2020), Les éléphants n’oublient jamais d’Anushka Ravishankar (éd. Tourbillon, 2007), Création de Bhajju Shyam et Gita Wolf (éd. Actes Sud Junior, 2015), Un royaume sans oiseaux de Gilles Baum et Thierry Dedieu (éd. Seuil Jeunesse, 2013)… Côté adulte, j’ai repéré Compartiment pour dames d’Anita Nair (éd. Picquier, 2002, 320 pages) et Le Prince de Bombay de Sujata Massey (éd. Charleston, 2022, 488 pages), la troisième enquête de Perveen Mistry.
Pour d’autres idées de lectures indiennes, les autres participantes: Hilde, Blandine,
Mercredi 8 mars 2023
Comme chaque année, Holi est célébrée vers l’équinoxe de printemps et a lieu cette année le 8 mars.
Pour l’histoire du soir, nous relisons depuis le début de la semaine un chapitre par soir du tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert (éd. L’école des loisirs, 2019), un album jeunesse à partir de 6 ans, les chiens pirates affamés tentant de piller le navire de trois petites filles, en vain.
En soirée, j’ai commencé à lire le tome 1 de la trilogie Imperium, À contre-courant d’Amelia C. Jones (éd. Autoédition, 2022, 476 pages), un roman dystopique post-apocalyptique pour les adolescents. J’apprécie l’univers post-apo décrit par l’autrice, les humains vivant sous des dômes après le Grand Désastre et sous la coupe de Régalia. Nora, âgée de 22 ans, fait partie de la résistance, depuis l’assassinat de ses parents. Se faisant passer pour une chanteuse sous l’identité de Louise, elle tente de séduire des hauts responsables de ce système tyrannique, en particulier Simon. Au sein de son réseau de résistants, elle peut compter sur son chef, Chet qui vient d’avoir le soutien d’un résistant d’un autre dôme, Declan. Nora arrivera-t-elle à faire confiance à ce Declan qui se révèle bien mystérieux? Pour le moment l’écriture de ce premier introductif est fluide et addictive.
Jeudi 9 mars 2023
En début d’après-midi, j’ai pu passer par la médiathèque pour emprunter des lectures indiennes afin de constituer une petite PAL pour ce marathon de lectures. Côté jeunesse, j’ai ainsi pu prendre Les éléphants n’oublient jamais d’Anushka Ravishankar (éd. Tourbillon, 2007), Création de Bhajju Shyam et Gita Wolf (éd. Actes Sud Junior, 2015) et Un royaume sans oiseaux de Gilles Baum et Thierry Dedieu (éd. Seuil Jeunesse, 2013). Côté adulte, j’ai emprunté Compartiment pour dames d’Anita Nair (éd. Picquier Poche, 2002, rééd. 2004, 450 pages) et Le Foyer des mères heureuses d’Amulya Malladi (éd. Mercure de France, 2018, 347 pages).
Nous avons lu Création de Bhajju Shyam et Gita Wolf (éd. Actes Sud Junior, 2015) dont j’ai bien apprécié les illustrations de l’art gond. Puis nous avons continué avec Les éléphants n’oublient jamais d’Anushka Ravishankar (éd. Tourbillon, 2007), un album jeunesse à partir de 3 ans avec l’histoire d’un éléphanteau qui est adopté par un troupeau de mufles. Nous avons également lu Un royaume sans oiseaux de Gilles Baum et Thierry Dedieu (éd. Seuil Jeunesse, 2013), un album jeunesse à partir de 6 ans et aux illustrations rappelant l’ambiance des Mille et une nuits avec l’histoire de Rahi qui tente de sauver les oiseaux après l’ordre du Maharadja de tous les tuer.
Pour les histoires du soir, nous avons relu le chapitre « Jeudi » du tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert, les chiens pirates commençant à être à court de croquettes. Nous avons également relu Le Neige Express de Naokata Mase (éd. Seuil Jeunesse, 2013), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 3 ans avec l’histoire douce avec une touche de magie et de gourmandise d’un renard venant en aide à un homme tombé dans la neige.
En soirée, j’ai fini de lire le tome 1 de la trilogie Imperium, À contre-courant d’Amelia C. Jones, ce premier tome introductif se terminant sur une fin qui tient en haleine, même si parfois les personnages principaux manquaient un peu de maturité, sans doute dû au jeune âge de l’autrice. Mais je lirai volontiers le tome 2 qui est en cours d’écriture et dont l’autrice annonce qu’il sera plus sombre et mature et en révélera un peu plus sur le Grand Désastre et le passé d’un des personnages masculins (j’imagine Declan).
Vendredi 10 mars 2023
Pour l’histoire du soir, nous avons relu relu le chapitre « Vendredi » du tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert, les chiens pirates n’arrivant toujours pas à récupérer de la nourriture sur le trois-mâts des petites filles.
En soirée, j’ai lu le tome 1 de la trilogie Recherche chasseurs de démons, Sorcière & Tueuse de Katie French (éd. du Chat Noir, 2023, 282 pages), une romance d’urban fantasy avec l’histoire de Winter, une jeune femme sorcière sans pouvoir qui tente d’être recrutée dans une agence paranormale afin de tuer en toute légalité des entités démoniaques. Mais le siège de l’agence est attaqué par les Vice-Rois. L’histoire se lit rapidement, les rebondissements s’enchaînant rapidement et un peu trop facilement. Le petit groupe de stagiaires est somme toute bien sympathique tout comme la romance ennemis to lovers qui se dessine entre Winter et Dax.
Samedi 11 mars 2023
Après le petit déjeuner, nous avons fait une longue partie de Monopoly Mario Kart.
Puis j’ai lu Ceci n’est pas un fait divers de Philippe Besson (éd. Juliard, 2023, 208 pages), un roman sociétal court traitant d’un féminicide (ce qu’on appelait autrefois un crime passionnel) du point de vue du fils aîné de la victime, danseur à l’Opéra de Paris, homosexuel et âgé de 19 ans. Même si j’ai apprécié le style mettant en exergue de façon épurée les émotions et sentiments ressentis sur le vif et les mois passant par le fils narrateur et le fait de se placer du côté des enfants victimes, j’ai trouvé que l’auteur a utilisé de nombreux clichés et raccourcis journalistiques et qu’il a commis de trop nombreuses erreurs dans le déroulé de la procédure judiciaire, me faisant lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises comme par exemple lors de la confrontation, faisant perdre en crédibilité le drame relaté.
Puis pour le déjeuner, j’ai préparé un plat indien que nous mangeons très régulièrement: du poulet tandoori avec du lait de coco et des noix de cajou accompagné de riz basmati avec des noix de cajou et raisins blancs.
Dans l’après-midi, après une pause goûter bugnes café, j’ai commencé à lire le premier chapitre (44 pages lues) de Compartiment pour dames d’Anita Nair (éd. Picquier Poche, 2002, rééd. 2004, 450 pages), un roman contemporain se déroulant en Inde avec l’histoire d’Akikha, célibataire de 45 ans qui décide un beau matin de partir seule en voyage et de prendre un train à destination de l’extrémité sud de l’Inde et qui fait alors connaissance des autres femmes du compartiment pour dames d’un train de nuit.
Pour l’histoire du soir, nous avons relu relu le chapitre « Samedi » du tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert.
En soirée, j’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 17 (154 pages lues) le tome 3 de la trilogie Humana, L’ultime sacrifice de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, 2023, 444 pages), un roman d’urban fantasy pour adolescents et alternant principalement les points de vue entre Sérena et Ethan. Le retour de Marius met à mal l’alliance fragile entre les clans de Nocturnes et leur rappelant les sombres Années Noires, ce dernier souhaitant exterminer tous les sangs-mêlés et la suprématie des sangs-purs vampires. Avec son nouveau pouvoir de nécromancien, Sérena parviendra-t-elle avec l’aide de ses amis et de sa famille à arrêter Marius à temps? L’intrigue reprend là où s’était arrêté le tome précédent. Le rythme est toujours aussi addictif.
Dimanche 12 mars 2023
Comme hier matin, nous commençons la journée avec mon mini lutin par une partie de Monopoly Mario Kart. puis je mets à jour ce billet de suivi et passe voir le blog de Hilde, cette dernière ayant réussi un peu à lire hier, en particulier des albums jeunesse indiens et à préparer un petit plat indien: des boulettes de thon aux pommes de terre et aux épices.
Dans l’après-midi, je continue de lire Compartiment pour dames d’Anita Nair jusqu’au chapitre 4 (p.126) pendant que mon mini lutin joue à Minecraft. A travers le personnage d’Akikha et de ses compagnes de voyage, l’autrice aborde la condition de la femme en Inde, en particulier de la femme célibataire, statut peu enviable en Inde. Comment s’émanciper du poids des traditions et des castes pour trouve son bonheur? Le rythme est lent et introspectif.
Pour l’histoire du soir, nous avons terminé de relire le tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert.
En soirée, au lieu de lire comme les soirs précédents, j’ai regardé les 6 épisodes de 30 minutes d’une mini-série française Détox de Marie Jardillier avec l’histoire de deux cousines vivant en colocation et qui décide de faire pendant un mois une détox digitale en ne se servant plus du tout de leur téléphone portable ni de leur ordinateur, Léa stalkant son ex petit-ami et Manon victime d’un bad buzz sur les réseaux sociaux après un désastreux concert. Certes, les personnages sont stéréotypés, pas mal surjoués mais c’est une série rigolote et légère qui se regarde très vite et sans prise de tête pour dépeindre de façon loufoque de l’addiction aux écrans et aux réseaux sociaux.
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