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Billet de suivi: Challenge Petit Bac 2025

Je participe pour la septième année consécutive au Challenge Petit Bac d’Enna, les cinq premières catégories restant identiques aux années précédentes. Je vais actualiser ce billet au fur-et-à mesure des lignes validées et faire un point sur mes participations au challenge. Pour le moment, j’ai terminé ma première ligne et entamé la 2e. Voici donc un récapitulatif provisoire au 31 mars 2025:

Catégorie Prénom:

  • Ligne 1: (BD jeunesse) PETER – Peter Pan de Kensington  de Jose Luis Munuera (éd. Dargaud, août 2024, 96 pages)
  • Ligne 2: (Roman historique) DINA – La double vie de Dina Miller de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, mars 2024, 272 pages)
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  • Ligne 5:

Catégorie Lieu:

  • Ligne 1: (Romance cosy mystery contemporaine) ST MARY HILL – le tome 1 de Cosy Christmas Mystery, Retour à St Mary Hill de Carine Pitocchi (éd. Robert Laffont, coll. La Bête noire, octobre 2023, 342 pages)
  • Ligne 2:
  • Ligne 3:
  • Ligne 4:
  • Ligne 5:

Catégorie Animal:

Catégorie Objet:

  • Ligne 1: (Roman jeunesse) ÉTOILE – L’Étoile du soir de Siècle Vaëlban (éd. Albin Michel Jeunesse, octobre 2023, 144 pages)
  • Ligne 2:
  • Ligne 3:
  • Ligne 4:
  • Ligne 5:

Catégorie Couleur:

  • Ligne 1: (Album jeunesse) BLANC – Monsieur le Lapin Blanc de Benjamin Lacombe (éd. Margot, diff. L’école des loisirs, octobre 2024, 48 pages)
  • Ligne 2: (Roman policier historique) NOIRES – le tome 5 de Monk, Des âmes noires d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, janvier 2000, 509 pages)
  • Ligne 3:
  • Ligne 4:
  • Ligne 5:

Catégorie Crimes & Justice:

Catégorie Personnes célèbres:

Catégorie Sport/loisirs:

Catégorie Lettre isolée:

Catégorie Métier:

  • Ligne 1: (Thriller contemporain) FEMME DE MÉNAGE – La femme de ménage de Freida McFadden (éd. City Editions, janvier 2023, 304 pages)
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  • Ligne 3:
  • Ligne 4:
  • Ligne 5:

Au fil des pages avec Poussière blonde

En janvier dernier, j’ai lu Poussière blonde de Tatiana de Rosnay (éd. Albin Michel, février 2024, 320 pages), un roman qui faisait écho à ma précédente lecture sur Ava Gardner avec une autre icône de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, Marilyn Monroe.

En janvier 2020, Pauline Bazelet assiste à la destruction du Mapes Hotel, palace réputé mais fermé et à l’abandon depuis plusieurs décennies, à Reno, dans le Nevada, avec sa meilleure amie Billie-Pearl. C’est l’occasion de se souvenir d’une rencontre qui a changé son destin, pendant l’été 1960, lors du tournage du film Les Désaxés de John Huston. En ce temps-là, Pauline était une jeune mère célibataire discrète et effacée de 20 ans vivant chez ses parents et qui travaillait comme femme de chambre au Mapes Hotel, ayant dû laisser de côté ses rêves de devenir vétérinaire. Lorsqu’elle est appelée pour nettoyer la suite 614, elle ne s’attendait pas à faire la connaissance de Mrs Miller, une femme hagarde dont elle ne comprend pas tout de suite qu’elle est Marilyn Monroe.

J’ai apprécié découvrir la vie de Pauline et son émancipation à travers des flashbacks et ses échanges avec l’actrice qui se montre tout à la fois fragile et à fleur de peau, sous l’emprise des médicaments et pourtant si gentille et bienveillante à l’égard de la jeune femme. Même si l’illustration de couverture est une photographie de Marilyn Monroe, ce livre n’en est pas une biographie romancée, l’actrice étant un personnage qui permettra à l’héroïne du roman, Pauline, de reprendre sa vie en main. On y découvre cependant l’actrice à un moment particulier de sa vie, quelques mois avant son décès en 1962, la fin de son mariage désastreux avec Arthur Miller qui l’a pourtant choisi comme actrice de son film et son nouvel amour pour son amant Yves Montand rencontré lors du tournage du Milliardaire et qui ne quittera pas sa femme pour elle.

Il y est ainsi question de quête initiatique, d’émancipation féminine, de choix de vie… J’ai apprécié le style d’écriture de l’autrice, à la fois délicat et immersif. Un très bon moment de lecture avec cette rencontre amicale, improbable, libératrice et touchante entre deux femmes que rien ne prédestinait à se côtoyer, à l’image des mustangs, ces chevaux sauvages qui ont également leur importance dans le récit! Cela m’a rappelé Au prochain arrêt de Hiro Arikawa (éd. Actes Sud, mai 2021, 192 pages), un court roman choral avec les rencontres fortuites de passagers empruntant la ligne ferroviaire reliant Takarazuka à Nishinomiya.

Au fil des pages avec Meurtre en coulisse (T3)

Avant de lire le tome 4, je prends le temps de chroniquer Meurtre en coulisse, une enquête de Loveday & Ryder de Faith Martin (éd. Harper Collins, décembre 2020, 284 pages), le tome 3 (lu il y a déjà longtemps) de cette série « cosy mystery » qui se déroule en septembre 1960, à Oxford où se prépare le premier concours de beauté Miss Miel organisé par les époux Dunbar sous fond de compétition et de rivalité, une des participantes, Abigail Trent, étant retrouvée morte. 

La jeune policière Trudy Loveday et le coroner, le Dr. Clement Ryder décident alors de mener l’enquête incognito dans les coulisses de ce concours, Trudy en infiltrant le concours de beauté en tant que candidate tandis que le Dr. Ryder rejoint le jury. Ils devront déterminer si la jeune fille a été empoisonnée ou non, d’autant que des incidents rapportés par une amie d’enfance de Trudy, Grace Farley qui fait partie de l’organisation du concours, ont lieu pendant les répétitions comme des pots de crème trafiqués, des fils tendus entre les marches… Ces actes malveillants seraient-ils en lien avec le décès?

J’ai une nouvelle fois apprécié le duo formé par Trudy Loveday, une jeune stagiaire de police et le Dr. Clement Ryder, un ancien chirurgien devenu coroner pour cacher sa maladie de Parkinson. Leur duo fonctionne toujours aussi bien, la jeune femme se questionnant sur le comportement parfois intriguant du coroner, surtout sur sa manie de sucer des pastilles à la menthe, le soupçonnant d’être alcoolique. 

Mais l’intrigue m’a moins convaincue d’autant que j’aurai apprécié en connaître un peu plus sur la société anglaise des années 60, le thème révélé par cette enquête étant plus dans l’air du temps contemporain et les coulisses du concours de beauté ayant pu se dérouler à n’importe quelle époque finalement (ne pouvant m’empêcher de penser à Miss Détective, un film australo-américain sorti en 2000 avec Sandra Bullock). Une lecture agréable surtout grâce à la présence de ce duo d’enquêteurs et complices et dont on ressent les influences d’Agatha Christie chez l’autrice! La scène finale donne envie de lire la suite.

J’ai enfin relevé quelques passages gourmands avec les discussions dans le bureau du Dr. Ryder autour d’une tasse de thé (« un plateau contenant une grande théière, trois tasses et une boîte de biscuits Huntley & Palmers ») ou chez les parents de Trudy, « Clement englout(issant) deux tranches de son Dundee cake »…

Participation #3 Challenge British Mysteries 2025 de Lou et Hilde #Cosy mystory historique

Participation #6 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Royaume-Uni

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Crimes et Justice: « Meurtre »

Participation #9 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

 

Au fil des pages avec La ballade funèbre de Hart et de Mercy

J’ai lu le premier tome de cette série classée par l’éditeur en romantasy adulte: La ballade funèbre de Hart et de Mercy de Megan Bannen (éd. Milady, coll. Milady fantasy, mars 2024, 416 pages), une romance se déroulant dans un monde où les nouveaux dieux ont banni les anciens sur Tarnia. Hart Ralston est un ranger demi-dieu, de père divin inconnu, âgé de 36 ans qui s’empêche de vivre sous prétexte qu’il ne sait pas s’il est immortel ou non et qui se réfugie dans le travail, dans les terres désolées de Tarnia où le nombre d’Acharnés ne cessent de croître de façon inquiétante, jusqu’à ce qu’on lui attribue un stagiaire. Depuis 4 ans qu’il côtoie les pompes funèbres Birdsall & Fils, il voue une haine sans fin à Mercy, la fille aînée de 30 ans qui tient à bras le corps toute l’entreprise familiale qui périclite depuis les problèmes de santé de son père, faisant passer sa famille avant elle et qui le lui rend bien, même si les deux se trouvent mutuellement beaux et attirants. Les deux trentenaires, pour des raisons différentes, se sentent seuls au point d’écrire à un inconnu « ami ». Et si cet échange de lettres leur permettait de se voir différemment?

On retrouve la même idée de correspondances de lettres sur fond d’enemies to lovers que dans Divines rivalités de Rebecca Ross (éd. De Saxus, mai 2024, 432 pages) avec, je trouve, les mêmes défauts: un monde peu développé et des personnages principaux qui ne sont pas en adéquation avec leur âge (ici des trentenaires sans maturité). Les thématiques abordées sont pourtant intéressantes avec la condition de demi-dieu de Hart (quête d’identité et discriminations) ou la condition féminine à travers le personnage de Mercy (l’entreprise se transmettant de père en fils).

Mais j’ai trouvé l’ensemble convenu et déjà vu avec des intrigues secondaires sans originalité, l’ex petit-ami policier caricatural de Mercy, le « méchant » à la tête d’une entreprise de pompes funèbres concurrente prêt à tout pour asseoir son monopole…, avec un happy end rappelant l’importance de communiquer et une enquête sur les Acharnés qui se résout bien trop vite et trop facilement à mon goût. Cela ne m’a pas suffisant plu (je me suis même ennuyée par moment, malgré quelques pointes d’humour en particulier avec les nimkilims, êtres immortels devenus facteurs ou certaines joutes verbales entre Mercy et Hart) pour que je lise le tome suivant avec deux personnages de rangers quinquagénaires introduits dans la dernière partie, La Ballade fabuleuse de Twyla et Franck (éd. Milady, janvier 2025, 384 pages), ce tome étant plus pour un lectorat young adult (avec quelques scènes « spicy »).

Cette lecture me permet néanmoins de finir (enfin!) ma première ligne pour le Challenge Petit Bac d’Enna. J’ai également relevé des passages gourmands, Zeddie, le frère de Mercy préparant de nombreux plats pour sa famille et son petit-ami Pen, se destinant à être chef cuisinier et non croque-mort.

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie : « Ballade »

Participation #5 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Participation #7 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine américaine

Au fil des pages avec Histoires de sororité

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Histoires de sororité de Caroline Cohen Ring (éd. Glénat, février 2025, 160 pages), un roman graphique dans lequel l’autrice-illustratrice revient sur des femmes ayant marqué l’Histoire et participé aux avancées sur la condition des femmes et leurs droits.

Sa réflexion la conduit à se demander si la vision de femmes rivales ou en conflit présente de façon récurrente dans la culture populaire n’est pas fondée sur le patriarcat et à se dire qu’en réalité, l’entraide entre les femmes est bien plus présente, quelle que soit l’époque ou le pays concerné, et par suite source d’un féminisme basée sur la sororité. De la Préhistoire (avec la Dame du Cavillon qui lors de sa découverte avait été considérée, par les archéologues, comme ne pouvant être qu’un homme) à nos jours, elle met en avant de nombreux portraits de femmes comme Sappho, Baodicée, Christine de Pizan, Huda Sharawi, Mahsa Amini ou des mouvements de plus en plus politisées, en revenant par exemple sur l’expression « porter la culotte », la « querelle des femmes » ou bien encore la lutte pour le droit de vote des Suffragettes…

J’ai trouvé ce roman graphique plus proche d’un essai fort intéressant et accessible pour les adolescents. Les illustrations aux couleurs pastel renforcent cet aspect engagé et instructif sur la condition de la femme, chaque femme mentionnée apportant sa contribution dans l’accès à l’instruction et à l’éducation, à l’égalité, à l’émancipation et aux droits des femmes. Les acquis sont toujours à préserver et des avancées restent encore à voir le jour. La question du « port de la culotte » reste d’ailleurs toujours un sujet d’actualité quand on voit qu’il fallut attendre cette année pour qu’en France, les femmes gymnastes puissent porter des shorts en compétition sans pénalités par exemple.

C’est ma participation à la BD de la Semaine, le thème facultatif de ce mercredi 12 mars étant des bulles mettant à l’honneur les femmes (autrices, illustratrices, personnages ayant existé…).

La BD de la semaine chez Fanny pour cette semaine #Bulles féminines

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