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Au fil des pages avec Un étranger dans le miroir

Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de lire les romans policiers « spécial Noël » d’Anne Perry, sur une idée de Syl, grande fan de cette autrice, des tomes spéciaux qui reprennent des personnages secondaires de ses deux séries principales, les Pitt ou Monk. J’avais d’ailleurs lu les premiers tomes de la série « Charlotte et Thomas Pitt », comme par exemple lors du British Mysteries Month 2021, le premier paru, en VO, pour la première fois en 1979: L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry (éd. France Loisirs, 1998). Je ne m’étais pourtant pas lancée dans la découverte de Monk, 24 tomes étant parus (Anne Perry étant décédée en avril 2023). C’est chose faite, le mois dernier, en lecture commune pour ce 6 mars avec Isabelle.

Mais revenons-en au premier tome de Monk: Un étranger dans le miroir d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, juillet 1998, 415 pages), un roman policier paru pour la première fois en 1990 et se déroulant dans le Londres des années 1850, à l’époque de la Guerre de Crimée. William Monk, un inspecteur de police devenu amnésique après un grave accident de cab est chargé d’enquêter sur le meurtre du Major Joscelin Grey, le plus jeune frère de Lord Shelburne, battu à mort à son domicile londonien. Qui a pu commettre un tel crime? Monk est aidé dans son enquête d’un jeune policier Evan et va faire la connaissance d’Esther Latterly, infirmière en Crimée et revenue après le récent décès de ses parents et de son frère soldat auprès de son frère Charles et de sa belle-sœur, leur père s’étant suicidé après un mauvais placement financier ayant entraîné sa disgrâce. Qui a pu commettre un crime aussi odieux alors que le major Grey est considéré comme un héros de guerre dont il est revenu blessé et que ses proches, dont sa mère, Lady Fabia Shelburne, dont il était le fils préféré, le décrit comme un jeune homme charmant, souriant, désinvolte et aimé de tous?

J’ai apprécié l’idée de cette amnésie amenant Monk à enquêter sur lui-même et n’appréciant pas ce qu’il découvre sur lui, comme sa vanité, son ambition et sa solitude et permettant au lecteur de le découvrir en même temps que lui ainsi que le personnage d’Esther Latterly qui s’était volontairement engagée comme infirmière, dans les rangs de Florence Nightingale, à l’hôpital de Scutari, en Crimée et qui a bien du mal avec la hiérarchie militaire et médicale, bien trop patriarcale et misogyne, les femmes  ne pouvant prétendre à exercer la médecine à cette époque ou à participer à la modernisation des pratiques médicales.

La rencontre entre les deux ne pouvait être qu’explosive (lui tentant de masquer sa perte d’identité et de se montrer à la hauteur de son poste et elle ayant du mal à revenir à la place attitrée à une jeune femme de famille aisée, proche d’une « plante verte », bien loin de la liberté et de l’indépendance acquises en Crimée).

Au fil des jours et malgré ses doutes et vulnérabilité liée à son état amnésique, Monk s’humanise, tout en réapprenant ses gestes et méthodes d’inspecteur de police et en faisant preuve de perspicacité et de sens de la justice, tout en cachant son état, en particulier en raison de la rivalité évidente avec son supérieur Runcorn qui le verrait bien échouer et en se contenant (ou pas, comme Esther) face à la famille endeuillée du major Grey. Il est bien difficile pour lui de tenir son ancien rôle, tout en apportant craintes et menaces à l’égard de personnes dont il ne se souvient plus, que ce soit ses collègues ou des informateurs, malfrats des rues malfamées de Londres ou même de sa propre sœur, Beth.

J’ai également apprécié les personnages secondaires et leur caractère, véritable soutiens pour Monk (Evan lui redonnant confiance en voyant en lui un mentor et un inspecteur estimable) ou pour Esther (Lady Callandra Daviot, veuve âgée d’une soixantaine d’années et belle-sœur de Lady Shelburne ayant des idées très modernes pour l’époque).

Il y est ainsi question des inégalités sociales, en particulier lors de l’enquête policière (les aristocrates faisant peu de cas de l’inspecteur de police, le traitant comme un moins que rien facilement congédiable, au mieux au rang d’un domestique) ou au sein même des fratries des familles aisées et de la haute aristocratie anglaise, seul l’aîné héritant du titre et des richesses associées, de la condition de la femme à l’époque victorienne, du sort des anciens soldats revenant à la vie civile… 

Un très bon moment de lecture avec cette première enquête, même si mes premiers soupçons sur le coupable ont été confirmés et ayant déjà été habituée au rythme lent de l’autrice dans les « hors-série » de Noël! J’étais frustrée de ne pas avoir, tout de suite sous la main, le tome 2, Un deuil dangereux d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 1999, 476 pages), tome par lequel a commencé Isabelle et qui poursuit cette enquête, une fois le coupable démasqué et interpellé et afin d’en connaître un peu plus sur Monk qui n’est pas guéri de son amnésie. Depuis, j’ai pu lire le tome 2 il y a quelques jours et j’en reparlerai très vite.

Pour d’autres avis sur ce tome 1: Syl et Isabelle.

Participation #3 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #Roman policier historique

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Objet: « Miroir »

Participation #3 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni

Point lecture hebdomadaire 2024 #9

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 26 février au 3 mars 2024:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lecteur a encore relu cette semaine plusieurs tomes de Mortelle Adèle et d’Ajax.

  • (Album jeunesse) Promesses de Christine Naumann-Villemin et Marianne Barcilon

Nous avons lu Promesses de Christine Naumann-Villemin et Marianne Barcilon (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, septembre 2018), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Dans la forêt, plus personne n’ose aller dans le restaurant dont un loup féroce a fait sa cantine. Et si Bouldini, un petit lapin magicien faisait changer les choses? Le duo autrice/illustratrice a concocté une histoire drôle et gourmande, sous fond de magie et de promesses tenues ou non. Un bon moment de lecture joliment illustré!

  • (Album jeunesse) La fête des crêpes d’Eva Lindell et Cecilia Heikkilä

Nous avons lu La fête des crêpes d’Eva Lindell et Cecilia Heikkilä (éd. Cambourakis, janvier 2021, 32 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans. Se sentant seul, Momba décide d’organiser une fête de l’amitié. Mais il est vite dépassé par les préparatifs, ayant envoyé pas moins de 134 invitations. Aura-t-il prévu assez de nourriture pour les recevoir? Un bon moment de lecture tendre et gourmand! J’en reparle très vite.

  • (Album jeunesse) L’épouvantail au cœur de paille de Beth Ferry et The Fan Brothers

Nous avons lu L’épouvantail au cœur de paille de Beth Ferry et The Fan Brothers (éd. Little Urban, avril 2020, 40 pages), un album jeunesse au format à l’italienne et à partir de 3/4 ans, joliment illustré, avec un texte en rimes et dont l’histoire rappelle celle de L’émouvantail de Renaud Dillies, une BD jeunesse à partir de 5 ans puisqu’il s’agit, ici, d’un épouvantail solitaire qui se lit d’amitié avec un corbeau, au fil des saisons. Un bon moment de lecture bien que déjà vue!

  • (Album jeunesse) Chercher le bonheur de Peggy Nille

Nous avons également lu Chercher le bonheur de Peggy Nille (éd. Actes Sud Junior, septembre 2022, 32 pages), un album jeunesse au format à l’italienne à partir de 4/5 ans avec les questionnements poétiques et philosophiques d’un pingouin (en réalité un manchot empereur) sur le bonheur et qui peut être également au plus jeune, sous forme d’un cherche et trouve. Un bon voire très bon moment de lecture joliment illustrée!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance d’urban fantasy) Faerendell, La reine captive de Jocabel C. Caballero (T2)

J’ai lu, en e-book, le tome 2 de la trilogie Faerendell, La reine captive de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, octobre 2023, 446 pages), une romance paranormale/d’urban fantasy chez les Faës qui reprend là où le tome précédent s’était arrêté, Valérian Brywraek, roi de la Cour des Lumières ayant emprisonné sa nouvelle femme et Reine des Sombres, Meredith Olafir qui, en rompant le traité de paix pour sauver son peuple a permis aux Ténèbres d’attaquer. Le royaume de Faerendell peut-il encore être sauvé et la paix restauré? Le pouvoir de Meredith n’est-il pas plus puissant que sa condition de Faë mi-humaine ne le laisse supposer? Ce tome permet d’en savoir plus sur les alliances et trahisons du passé qui ont permis aux Ténèbres d’exister.

  • (Romance d’urban fantasy) Faerendell, La dernière couronne de Jocabel C. Caballero (T3)

J’ai enchaîné, le lendemain, avec le 3e et dernier tome, en e-book, de Faerendell, La dernière couronne de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, décembre 2023, 516 pages), une romance paranormale/d’urban fantasy chez les Faës, Meredith ayant été enlevé par les Ténèbres obligeant Valerian à s’allier au Roi de la Cour des Mers. Mais cela permettra-t-il de mettre fin à la noirceur? L’Amour entre Faës est-il vraiment une malédiction? Encore un bon moment de lecture!

  • (Romance historique gaslamp fantasy) Les Cousins Garland, Insaisissable Violet d’Emily Larkin (T2)

J’ai lu le tome 2 des Cousins Garland, Insaisissable Violet d’Emily Larkin (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures & Passions, n°13974, décembre 2023, 448 pages), une romance historique se déroulant à Londres, en 1802, sous fond d’enquête et avec un soupçon de gaslamp fantasy. Lady Violet Garland, fille de duc âgée de 25 ans a le pouvoir de voler et apporte son aide, bien malgré lui, à Perry Wintersmith, un officier de Bow Street, âgé de 26 ans et qui enquête discrètement parmi l’aristocratie sur des vols de pendules. Une lecture plaisante, que j’ai d’ailleurs préféré au tome 1, ayant apprécié la relation qui se noue entre Lady Violet et Perry, les deux apprenant à se connaître et se faire mutuellement confiance et à s’apprécier, et même plus que cela, le temps d’une enquête. J’ai trouvé que le dosage entre romance et enquête était bien dosée, même si ça reste léger et la résolution de l’enquête assez simple, l’enquête étant plus un prétexte à faire avancer la romance.

Ma lecture en cours:

(Roman policier historique) Un deuil dangereux d’Anne Perry (T2)

Pendant le RAT British Mysteries 2024, j’ai lu jusqu’au chapitre IX (333 pages lues) le tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 1999, 476 pages), un roman policier se déroulant à Londres, dans les années 1850. Ce deuxième tome (sur 24) reprend quelques semaines après l’enquête du premier tome, les premiers chapitres faisant mention du procès du coupable (me permettant de faire la connaissance avec un nouveau personnage récurrent, l’avocat Oliver Rathbone). Cette fois, l’inspecteur Monk, toujours assisté du sergent Evan, est chargé d’enquêter sur le meurtre de la fille de Lord Moidore, qui a été poignardée, en pleine nuit, dans sa chambre, le coupable ne pouvant être qu’un des résidents dans la demeure de Queen Anne Street (membres de la famille ou domestiques) et non le fait d’un cambrioleur. Pour le moment, j’apprécie ma lecture et en reparlerai très vite, une fois ce tome fini.

Bilan de lecture: février 2024

En ce début du mois de mars 2024, voici un petit retour livresque sur février 2024 qui a rimé avec crêpes, mimosas, Nouvel An Chinois le 10 février 2024 (Dragon de bois) et vers la fin du mois, carnavals et vacances de février pour le mini lutin ou bien encore des romances médiévales pour le défi Romance Historique 2024. Nous avons donc relu des  histoires gourmandes tout en dégustant des crêpes comme par exemple Les rhinos ne mangent pas de crêpes d’Anna Kemp et Sara Ogilvie ou des bugnes comme par exemple Le carnaval de l’ogre de Catherine Tamain et Marjorie Béal. Il y eu aussi Caroline au carnaval de Pierre Probst et La fête des crêpes d’Eva Lindell et Cecilia Heikkilä.

En effet, après un mois de janvier 2024, transition entre les fêtes de fin d’année et celles de la nouvelle, nous avions laissé, au fil des jours, derrière nous nos (re)lectures de Noël tout en poursuivant un peu celles hivernales.

Février 2024 c’était aussi l’African-American History Month Challenge 2024 (AAHM Challenge) d’Enna. J’ai ainsi lu Underground Railroad de Colson Whitehead et Freedom, L’incroyable histoire de l’Underground Railroad de Jennifer Dalrymphe et Justine Brax ou bien encore Du même sang de Denene Millner…

D’autre part, il y a eu une lecture commune avec Nathalie et Isabelle (une relecture pour moi) de Chéri de Colette, le thème de février pour le challenge 2024 sera aussi classique! étant les classiques français. Nous avons déjà prévu une nouvelle lecture commune avec la suite, La fin de chéri.

Il y a également eu 2 semaines à 1000, la première du 12 au 18 février 2024 et la seconde du 19 au 25 février 2024, avec comme lecture commune facultative le tome 1 des Sept Soeurs, Maia de Lucinda Riley que je n’ai finalement pas lu, ayant opté pour d’autres livres.

Voici d’ailleurs mon petit bilan de participations pour ce mois de février 2024:

  • Challenge Petit Bac 2024 d’Enna: 1ère et 2e lignes en cours
  • Challenge Contes et Légendes 2024 de Bidib: 1 participation
  • Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant
  • Challenge Le Tour du Monde en 80 livres 2024 de Bidib:  1 participation avec 1 pays pour le parcours illustré (Espagne)
  • Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie: 1 participation
  • Challenge Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde
  • Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde
  • Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie
  • AAHM Challenge d’Enna: 2 participations dont le billet de suivi

Pour mon mini lutin, il y a encore eu beaucoup de (re)lectures de Mortelle Adèle, Ajax et les chansons associées!

Le mois prochain, j’ai prévu de chroniquer mes avis lecture sur ce que j’ai pu lire en février, comme celles rentrant dans le thème de l’AAHM Challenge par exemple ou des albums jeunesse lus avec mon mini lutin, même si, depuis Noël, il y en a beaucoup moins.

Mars c’est aussi le retour du British Mysteries Month de Lou et Hilde qui a débuté par un RAT des 1er au 3 mars 2024. J’ai prévu une lecture commune avec Isabelle pour le 6 mars avec le tome 1 de Monk, Un étranger dans le miroir d’Anne Perry. J’ai bien envie, si j’ai le temps, de faire des billets sur des séries livresques de cosy mystery en cours, n’étant à jour dans les tomes parus que pour Les détectives du Yorkshire

Je me suis également inscrite à un autre challenge qui débute ce 1er mars, le challenge marsien de Ta d loi du cine, « squatter » chez Dasola, ce qui sera l’occasion de chroniquer d’anciennes lectures ou visionnages de films/séries télévisées mettant en scène Mars et d’en découvrir d’autres.

Bon mois de mars!

RAT British Mysteries 2024

Nos deux détectives en chef, Hilde et Lou coorganisent un RAT (un marathon de lectures mais pas que) qui débute ce 1er mars 2024, 21h jusqu’à dimanche minuit dans le cadre de leur Challenge British Mysteries 2024. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur leurs blogs ou à rejoindre le groupe FB: ici.

Ce sera également l’occasion de partager des teatimes et des gourmandises comme dimanche avec la Brigade des Marmitonnes et bien sûr d’échanger avec les autres participantes.

Ce billet de suivi sera actualisé tout le long du marathon et sera ponctué aussi par les passages sur les blogs et/ou réseaux sociaux des autres participantes.

Pour d’autres idées de lectures avec des enquêtes en Angleterre, Écosse, Pays de Galles et Irlande et de gourmandises so british, les autres participantes du RAT (surtout sur Insta): Hilde, Lou (IG), Bidib (et Kio), L’Orouge, Nathalie (IG), Katell (IG), Estelle… Sans oublier les encouragements d’Isabelle!

Vendredi 1er mars 2024

Je n’ai fait mon billet de suivi et des posts FB et Insta qu’en fin d’après-midi, en préparant à la dernière minute une petite PAL. Mais depuis, mon compte Insta semble avoir été limité voire même bloqué sans trop comprendre pourquoi. J’espère que ça sera temporaire. Je passerai donc par le groupe FB et les billets de blog des autres participantes à défaut de pouvoir suivre le read-a-thon sur Insta.

J’ai prévu de lire des cosy mystery, en poursuivant des séries livresques en cours et qui sont dans ma PAL comme le tome 4 de Loveday & Ryder, Le secret de Briar’s Hall de Faith Martin et le tome 10 de Son espionne royale, Son espionne royale et le baron irlandais de Rhys Bowen. Si j’arrive à l’emprunter demain à la médiathèque, le tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry ou bien encore un recueil de nouvelles d’Agatha Christie, Effroyable printemps.

Après avoir relu avec mon mini lutin quelques bulles du tome 13 de Mortelle Adèle, Big Bisous Baveux! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, octobre 2017, 80 pages) pour les histoires du soir, j’ai commencé à lire, en soirée, le tome 2 des Cousins Garland, Insaisissable Violet d’Emily Larkin (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures & Passions, n°13974, décembre 2023, 448 pages), une romance historique se déroulant à Londres, en 1802, sous fond d’enquête et avec un soupçon de gaslamp fantasy. Lady Violet Garland, fille de duc âgée de 25 ans a le pouvoir de voler et apporte son aide, bien malgré lui, à Perry Wintersmith, un officier de Bow Street, âgé de 26 ans et qui enquête discrètement parmi l’aristocratie sur des vols de pendules.

Samedi 2 mars 2024

Après le petit déjeuner, un peu de lectures (Mortelle Adèle avec mon mini), je passe mettre à jour ce billet et un petit tour chez les copinautes, Bidib et Hilde continuant, à des tomes différents, la série livresque que j’apprécie beaucoup (ayant déjà lu le tome 9, dernier paru en décembre dernier), des Détectives du Yorkshire, Nathalie ayant fini hier soir L’affaire William Smith de Patricia Wentworth, Lou lisant le tome 1 des Enquêtes de Rose Parker, Mort en coulisses de L.B. Hataway, L’Orouge Et vous passerez comme des vents fous de Clara Arnaud et Isabelle le tome 3 des Enquêtes de Lady Rose, Raison et châtiments de M.C. Beaton…

Puis j’ai continué  le tome 2 des Cousins Garland, Insaisissable Violet d’Emily Larkin.

Après le déjeuner, je suis partie faire des courses (on ne peut pas se nourrir que de mots!) et suis aussi allée dans une annexe de ma médiathèque avec pour objectif d’emprunter deux romans bien précis: La fin de Chéri de Colette, après ma lecture commune de Chéri avec Isabelle et Nathalie et le tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry. J’ai aussi emprunté le tome 4  des Quatre de Baker Street, Les orphelins de Londres de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle, une BD jeunesse pour adolescents, Katell ayant publié il y a quelques jours son avis sur le tome 3.

Et du côté des participantes? A l’heure du goûter, Hilde et Bidib ont choisi de faire des scones. J’en prendrai bien un virtuel. Miam Miam! Chez nous, ce sera crêpes. Bon goûter et à plus tard!

Puis j’ai fini de lire, en fin d’après-midi, le tome 2 des Cousins Garland, Insaisissable Violet d’Emily Larkin. Une lecture plaisante, que j’ai d’ailleurs préféré au tome 1, ayant apprécié la relation qui se noue entre Lady Violet et Perry, les deux apprenant à se connaître et se faire mutuellement confiance et à s’apprécier, et même plus que cela, le temps d’une enquête. J’ai trouvé que le dosage entre romance et enquête était bien dosée, même si ça reste léger et la résolution de l’enquête assez simple, l’enquête étant plus un prétexte à faire avancer la romance.

Après la pause repas et le temps que mon mini fan de Mortelle Adèle et d’Ajax s’endorme, j’ai commencé, en soirée, à lire le tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 1999, 476 pages), un roman policier se déroulant à Londres, dans les années 1850. Ce deuxième tome (sur 24) reprend quelques semaines après l’enquête du premier tome, les premiers chapitres faisant mention du procès du coupable (me permettant de faire la connaissance avec un nouveau personnage récurrent, l’avocat Oliver Rathbone). Cette fois, l’inspecteur Monk, toujours assisté du sergent Evan, est chargé d’enquêter sur le meurtre de la fille de Lord Moidore, qui a été poignardée, en pleine nuit, dans sa chambre, le coupable ne pouvant être qu’un des résidents dans la demeure de Queen Anne Street (membres de la famille ou domestiques) et non le fait d’un cambrioleur. Pour le moment, j’apprécie ma lecture tout autant que le tome précédent.

Comme pour le précédent roman lu, je suis toujours consternée sur le mépris hautain de la haute-aristocratie anglaise à l’égard des policiers qui sont assimilés à des moins que rien, au mieux au rang de domestique, quand on voit qu’une telle attitude serait désormais associée, à notre époque, à des outrages à l’égard d’une personne dépositaire de l’autorité publique ou rébellion, délits passibles de mois d’emprisonnement (même si on n’est peut-être tombé parfois dans l’effet inverse).

Dimanche 3 mars 2024

C’est encore une journée bien pluvieuse qui commence, idéale pour rester à la maison pour lire (cuisiner ou jouer à la console). Après le petit déjeuner et comme depuis le début des vacances, mon mini lutin a voulu lire avec moi une BD non de Mortelle Adèle mais d’Ajax cette fois. Nous avons donc relu le tome 1 d’Ajax, Chat va bien! (éd. Bayard Jeunesse, mars 2017, 64 pages), un tome où le « pôvre » chat est un peu trop maltraitée à mon goût, Adèle étant toujours mécontente d’avoir reçu de la part de ses parents un chaton et non un lion.

Puis j’ai repris, un peu en matinée, ma lecture du tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry. Comme dans l’enquête précédente, Monk est toujours amnésique depuis son accident de cab dont il a été victime 4 mois plus tôt. Il est ainsi à la fois confronté à l’image de son passé et à l’attitude méprisante de la famille Moidore.

Au moment du goûter (encore des crêpes), je suis allée voir les gourmandises du jour chez les Marmitonnes, plusieurs ayant opté pour du sucré, avec des scones chez Hilde, Bidib et Claude, une soupe anglaise chez Isabelle qui s’est révélée être une recette italienne, zuppa inglese mais aussi du salé avec une soupe Brighton chez Eimelle par exemple.

Pour les histoires du soir, avant que mon mini lutin ne fasse quelques pages de jeux de Mortelle Adèle, nous avons lu L’épouvantail au cœur de paille de Beth Ferry et The Fan Brothers (éd. Little Urban, avril 2020, 40 pages), un album jeunesse au format à l’italienne et à partir de 3/4 ans, joliment illustré, avec un texte en rimes et dont l’histoire rappelle celle de L’émouvantail de Renaud Dillies, une BD jeunesse à partir de 5 ans puisqu’il s’agit, ici, d’un épouvantail solitaire qui se lit d’amitié avec un corbeau, au fil des saisons. Puis nous avons lu également Chercher le bonheur de Peggy Nille (éd. Actes Sud Junior, septembre 2022, 32 pages), un album jeunesse au format à l’italienne à partir de 4/5 ans avec les questionnements poétiques et philosophiques d’un pingouin (en réalité un manchot empereur) sur le bonheur et qui peut être également au plus jeune, sous forme d’un cherche et trouve. De jolies lectures du soir!

Petit bilan du lundi 4 mars 2024

Finalement, je n’ai pas lu autant que je le souhaitais, ne reprenant ma lecture en cours qu’en fin d’après-midi puis en soirée jusqu’au chapitre IX (p.334). Une fois encore, Monk peut compter sur l’aide d’Esther qui se fait engager comme garde-malade auprès de Lady Moidore, habitant ainsi au cœur de la demeure où le crime a eu lieu, avec le risque de se faire démasquer par le coupable. Je ne manquerai pas de lire plus tard les livres que j’avais retenus pour ce week-end.

Kio et Estelle nous avait rejointes dimanche, Kio avec un Agatha Christie en VO, Murder On The Orient-Express et Estelle avec une lecture dans sa liseuse, le tome 5 de Son espionne royale et en audio, le tome 6 des Détectives du Yorkshire, sans oublier une participation gourmande avec un cake.

Bonne semaine à tous!

Participation #2 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #RAT

 

Des romances médiévales en février 2024

Après un mois de janvier 2024 dédié au trope « Amour interdit« , le thème de février 2024 proposé par l’autrice, Sarah M. Carr, dans le cadre de son challenge Romance Historique 2024 est celui des « Romances médiévales« . Un collectif d’autrices avec sa tête Thallie Perrot s’est également joint au challenge, La Guilde des Histos. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à y participer à votre tour et à rejoindre le groupe FB dédié « Romances historiques et autres futilités »: ici et/ou La Guilde des Histos sur Instagram: ici. On peut y retrouver de nombreuses idées lecture. 

Comme le mois dernier, certaines romances peuvent avec d’autres thèmes retenus pour les autres mois, surtout le thème « Écosse, Irlande » de juillet prochain. Je ne les mentionne donc pas dans ce récapitulatif.

J’ai ainsi lu les romances suivantes et qui ont fait l’objet d’un rapide avis dans mes points lecture hebdo de cette année:

  • Prophétie d’automne de Sarah M. Carr (éd. BookMark, Collection Infinity, avril 2019, 330 pages), une romance historique se déroulant dans les Highlands, en 1313 entre Ailsa, la fille cadette du chef de clan Cameron et Duncan Maclean, venant d’hériter du titre de son père récemment décédé et qui ne l’a jamais accepté comme fils aîné pensant qu’il était le fruit d’un adultère.
  • La passion du lys de Milena Ribault (éd. Autoédition, septembre 2023, 387 pages), une romance historique médiévale se déroulant en 1307, sous le règne de Philippe Le Bel entre Isabeau de Briault, filleule du couple royal qui l’ont recueillie au décès de ses parents, avec des dons de guérisseuse et Enguerrand de Rumercourt, turcopolier au sein de l’Ordre des Templiers qu’a pris sous son aile Jacques de Molay, chef des Templiers et qui se fond dans la Grande Histoire, cristallisant les différends religieux et complots politiques entre le Roi de France et l’Ordre des Templiers qui ne peut guère compter sur le soutien du nouveau pape élu, Clément V.
  • La Damoiselle des bois de Marie Dewitte (éd. Harlequin, coll. Victoria, n°162, octobre 2022, 320 pages), une romance médiévale entre Edelmire, fille bâtarde du seigneur de Montségur et Amauri, un chevalier du camp ennemi lors du siège de Montségur de 1243, l’armée du Roi de France assiégeant ce fief cathare qui semblait pourtant imprenable, la forteresse accueillant de nombreux réfugiés cathares, considérés comme hérétiques par le Vatican, ayant fui l’Inquisition lors de la croisade des Albigeois.

Cette liste n’est pas exhaustive et ne reflète pas toutes les romances historiques que j’ai pu lire ces dernières années sur ce thème ou lorsque j’étais bien plus jeune. Si d’autres titres me reviennent, je les rajouterai.

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