Étiquette : Le tour du monde en 80 livres 2022 (Page 18 of 22)

Au fil des pages avec le tome 1 du Poids des secrets

Pour la lecture commune du 8 avril d’Un mois au Japon,  j’ai choisi de découvrir Tsubaki d’Aki Shimazaki (éd. Actes Sud, coll. Babel, n°712, 1999, rééd. 2016, 115 pages), un roman court constituant le premier tome de la première pentalogie Le poids des secrets de cette autrice japonaise.

Dans les années 1990, Yukiko, dans la soixantaine, vient de mourir et laisse à sa fille Namiko deux lettres écrites trois semaines avant sa mort, une à son attention et la seconde qu’elle doit remettre à un certain Yukio Takahashi dont Namiko n’a jamais entendu parlé. Qui était-il pour sa mère? Quel terrible secret familial cachait Yukiko qui avait pourtant survécu à la bombe atomique tombée sur la ville de Nagasaki le 9 août 1945?

En lisant cette lettre-testament, Namiko est sous le choc des révélations de sa mère sur son enfance paisible à Tokyo puis son adolescence de 14 à 16 ans à Nagasaki en pleine Seconde Guerre mondiale mais aussi sur son grand-père paternel qui a certes péri lors du bombardement atomique mais pas de la façon dont elle le pensait. Yukiko y décrit sa vie d’alors, son premier amour impossible avec Yukio, la découverte des mensonges et choix de son père qui se révèle derrière un père aimant bien lâche, égoïste et manipulateur en mari infidèle…

J’ai beaucoup apprécié ce court roman à l’écriture simple, épurée et pourtant rempli d’émotions contenues. L’autrice aborde, de façon pudique et délicate, des thèmes graves et douloureux à travers une histoire de famille centrée sur le père d’Yukiko qui se mélange à la grande Histoire: deuil, poids pesant des traditions familiales dans le Japon du début du XXe siècle et ses conséquences sur la relation de couple (mariage arrangé, adultère…), conditions de vie pendant la Seconde Guerre mondiale (travail des enfants dans l’effort de guerre, difficulté pour se nourrir, cruauté des soldats japonais, racisme à l’égard des Coréens, prisonniers américains, bombe atomique des Américains…), etc.

Un très bon moment de lecture avec Tsubaki qui signifie camélia, la fleur préférée d’Yukiko qui voulait mourir de la même façon que le camélia rouge et qui était l’emblème des Samouraïs! J’ai hâte de pouvoir lire les tomes suivants de ce premier cycle qui permettent d’en découvrir un peu plus sur les personnages et les faits évoqués dans ce premier tome ainsi que les cycles suivants.

Pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine, j’ai enfin noté quelques passages gourmands comme par exemple un repas du matin japonais (p.65): « du riz, de la soupe miso, des œufs et des nori », le petit déjeuner des parents de Namiko, cette dernière préférant « manger du pain avec de la confiture et du lait ».

Pour d’autres avis avec cette LC autour d’un livre d’Ari Shimazaki: Hilde avec Sémi (tome 2 du cycle 4) et qui avait aussi lu Tsubaki comme Lou, Maggie avec Mitsuba (le tome 1 du cycle 2, Au cœur du Yamato) et Katell avec Azami (tome 1 du cycle 3, L’ombre du chardon).

Participation #2 Un Mois au Japon 2022 d’Hilde et Lou #LC autour d’un livre d’Ari Shimazaki

Participation #10 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Participation #24 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Japon

Au fil des pages avec Glace

Je lis Glace de Christine Féret-Fleury (éd. Scrineo, 2021, 317 pages), un roman pour les adolescents qui réécrit, dans un environnement dystopique le conte de La Reine des Neiges d’Hans Christian Andersen paru pour la première fois en 1844.

Après le Nuage qui a dévasté la Terre, Sanna vit ou plutôt survit avec Grand’ la grand-mère de Kay, ses parents étant décédés et Kay ayant été enlevé par les Glacés. Chaque jour, elle descend des les mines pour extraire comme les autres Cramés des métaux précieux qui servent à l’entretien du bouclier climatique derrière lequel, dans les montagnes enneigées, vivent les Glacés en échange d’une maigre ration de survie et d’un peu d’eau. Mais après le décès de Grand’ et désirant la promesse qu’elle lui avait faite, Sanna part à la recherche de Kay. Est-il toujours vivant autrement que dans ses souvenirs? Réussira-t-elle à le retrouver?

Je ressors très mitigée de ma lecture, en ayant attendu bien plus à la lecture de la quatrième de couverture. L’histoire se met lentement en place, se concentrant plus sur les souvenirs de Sanna que sur sa vie dans un monde post-apocalyptique, sans espoir et dévasté par le désastre écologique. Puis le dangereux voyage de la jeune femme commence avec de nombreuses rencontres qui la conduiront sur les traces de la Reine des Neiges.

Certes, j’ai apprécié retrouver des éléments revisités du conte originel sans l’aspect religieux avec les deux petits voisins se retrouvant dans le petit jardin perché avec les roses (Gerda étant ici Sanna et Kay avec sa grand-mère) ou bien encore les souliers rouges de la petite fille qui deviennent une vieille décoration de Noël que Sanna met dans une gourde (bouteille à la mer) dans la rivière en espérant se faire un ami. De même dans les rencontres de Sanna tout au long de son périple: la vieille dame magicienne et son jardin de fleurs devenant ici deux marginaux et leur potager, la princesse et le prince devenant une jeune héritière vivant sur Médusa, une méduse mécanisée avec son fiancé qu’Adalbert (la corneille) pense être Kay et la petite fille des brigands et son renne devenant Alais et sa jument…

Mais alors que le monde décrit par l’autrice se veut impitoyable, égoïste et oppressant, j’ai trouvé que Sanna était très chanceuse, naïve et fondant beaucoup d’espoir dans les personnes rencontrées. Le schéma narratif est très répétitif, Sanna faisant une rencontre salutaire qui s’avère être dangereuse mais dans laquelle elle s’en sort facilement et même malgré elle. De même, elle passe les obstacles décrits pourtant dès le début comme infranchissables de façon bien trop faciles et les personnages secondaires semblent ne servir que la quête initiatique de Sanna. Même la fin est un peu trop précipitée et m’a fait penser notamment à la série américaine Les 100.

En refermant le roman, il reste un sentiment de malaise et d’oppression qui renvoie aux préoccupations actuelles et alarmantes autour du réchauffement climatique, en espérant que nous serons moins passifs que les Cramés de cette histoire pour le bien-être des générations futures.

Participation #10 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Conte revisité

Participation #3 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Conte revisité

Participation #23 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Au fil des pages avec Mon papa et moi

Nous lisons Mon papa et moi de Tadao Miyamoto (éd. Mango, 1995), un album jeunesse à partir de 3 ans. En pleine partie de pêche à la ligne, Petit Ours demande à son père, Papa Ours comment il est sûr d’être vraiment son père. Après des premières réponses qui ne satisfont pas l’ourson (ressemblance physique, temps passé ensemble…), Papa ours lui rappelle des souvenirs communs mais que Petit Ours a oublié. Arrivera-t-il à trouver une réponse qui satisfera l’ourson?

Les illustrations rendent dynamique et rigolote la discussion entre l’ourson et son père, très expressifs, comme par exemple lorsque ce dernier se penche vers son fils pour lui répondre alors qu’il aurait préféré pêcher tranquillement, sans être interrompu par un flot de questions existentielles de la part de son fils; ce qui laisse d’ailleurs du répit à des poissons. L’histoire aborde avec humour et tendresse la filiation, les relations père/fils et les souvenirs qui y sont associés. Un très bon moment de lecture qui se termine par une réplique rigolote et espiègle de la part de Petit Ours!

Participation #1 Un Mois au Japon 2022 d’Hilde et Lou #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Famille: « Papa »

Participation #22 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Japon

Nos lectures spécial « Poisson d’avril »

Pour le 1er avril 2022, j’avais prévu deux lectures spécial « Poisson d’avril » avec deux romans premières lectures à partir de 6 ans et mettant à l’honneur cette tradition qui remonterait à l’Antiquité de blagues et poissons en papier collés dans le dos dans sa version moderne.

  • (Roman jeunesse) Des enquêtes au poil, Poisson d’avril d’Anne-Marie Desplat-Duc, Anne Dumergue et Fabien Öckto Lambert (T4)

Nous lisons le tome 4 des Des enquêtes au poil, Poisson d’avril d’Anne-Marie Desplat-Duc, Anne Dumergue et Fabien Öckto Lambert (éd. Flammarion Jeunesse, 2021, 32 pages), un roman jeunesse à partir de 6 ans (pour des jeunes lecteurs confirmés à mon avis) et joliment illustré. L’inspecteur Oslo et Miss Kiss, son assistante enquêtent sur l’assèchement soudain de l’étang de Crotte-sur-Mer, tout comme le policier Rex qui prend un malin plaisir à faire des farces à son collègue Oslo. Qui a bien pu vider l’étang?

Nous découvrons la série Des enquêtes au poil avec ce quatrième tome qui peut être lu indépendamment des autres. semble que les tomes puissent être lus dans le désordre. Un bon moment de lecture avec cette histoire rigolote avec des poissons d’avril! Sans oublier un message écologique avec l’eau comme bien commun à préserver pour tous. Il est certain que nous continuerons à découvrir les autres enquêtes policières.

  • (Roman jeunesse) Poisson d’avril! d’Emmanuelle Massonaud et Thérèse Bonté

J’avais également acheté une autre histoire dans la collection « J’apprends à lire avec Sami et Julie »: Poisson d’avril! d’Emmanuelle Massonaud et Thérèse Bonté (éd. Hachette Éducation, 2020, 31 pages), un roman jeunesse Premières Lectures (Niveau 2, Milieu de CP) à partir de 6 ans.

En ce 1er avril, Sami et Julie vont à l’école avec de nombreux poissons en papier comme les autres écoliers. Qui fera la meilleure plaisanterie? Un bon moment de lecture pour apprendre à lire tout seul, la lecture étant facilitée par des aides à la lecture (lettres muettes en bleu et le son indiqué pour la liaison entre deux mots).

Participation #9 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Tradition

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Animal: « Poisson »

Participation #21 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Au fil des pages avec Les Petits Papis en gris

Nous lisons Les Petits Papis en gris de Marie-Sabine Roger et Aline Bureau (éd. Sarbacane, 2005), un album jeunesse à partir de 4 ans. Chaque nuit, une petite fille note dans son carnet de bord toutes les observations et informations qu’elle collecte la nuit sur les petits papis en gris. Elle est la seule à les voir. Qui sont-ils?

Il se dégage beaucoup de douceur et de poésie tant du texte que des illustrations. Amoureuse de la nature, la petite fille s’émerveille des découvertes qu’elle peut y faire, notamment les petits papis en gris qui ressemblent à bien des égards à des papillons allant de fleur en fleur et qui récoltent de nombreuses petites choses dans leur capuchon.  Un bon moment de lecture onirique, bucolique et merveilleux auprès du petit peuple!

Participation #1 Challenge Cottagecore 2022 de MissyCornish #Promenons-nous dans les bois

Participation #20 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Famille: « Papis »

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