Étiquette : imaginaire (Page 6 of 7)

Au fil des pages avec Le mystère de la basquette bleue

Nous empruntons à la médiathèque Le mystère de la basquette bleue d’André Bouchard (éd. Seuil Jeunesse, 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans. Sous le regard intrigué d’un chat couché sur le rebord d’une fenêtre d’un immeuble, des enfants s’arrêtent devant une basquette bleue laissée sur le trottoir. Chacun laisse libre cours à son imagination pour donner une réponse, plus ou moins loufoque. Cette basquette a-t-elle été perdue par un homme souffrant d’une horrible maladie, la panardite ou appartient-elle à un bébé géant? Le mystère reste entier. Sera-t-il résolu?

C’est avec plaisir que nous retrouvons le coup de crayon d’André Bouchard et son humour, même si beaucoup plus léger et moins noir que dans par exemple, Les lions ne mangent pas de croquettes ou L’après-midi d’une fée. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse, l’auteur laissant au jeune lecteur la possibilité de lui adresser sa propre solution à ce mystère! A noter que l’auteur emploie les termes francisés de « basquette » et de « chouinegomme » dont je ne suis pas très coutumière. Une histoire rigolote mélangeant enquête policière et fantastique pour débuter en douceur le Challenge Halloween 2020!

Challenge Halloween de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Objet: « Basquette »

Au fil des pages avec L’homme montagne

J’emprunte à la médiathèque L’homme montagne  de Séverine Gauthier et Amélie Fléchais (éd. Delcourt Jeunesse, 2015), une BD jeunesse à partir de 6 ans. Grand-père se prépare pour son dernier voyage, ne pouvant plus avancer sous le poids des montagnes qui ont poussé sur son dos sa vie durant. Son petit-fils, un enfant décide de partir chercher le vent le plus puissant, un vent capable de soulever des montagnes et d’aider son grand-père vieillissant. L’enfant commence alors son premier voyage seul. De rencontres en épreuves, arrivera-t-il à tracer son propre chemin de vie?

Ce duo d’autrice-illustratrice (dont j’ai déjà lu Cœur de pierre pour Séverine Gauthier et la série Bergères Guerrières pour Amélie Fléchais) aborde avec poésie et philosophie le sens de la vie, le deuil d’un être cher et son souvenir, les racines d’une personne et leur rôle dans la construction de son identité… Les magnifiques illustrations dans les teintes marron-bleues accompagnent à merveille le texte doux et émouvant même si parfois non dénué d’humour comme lors de la rencontre de l’enfant avec trois cailloux qui ne vivent que pour descendre une unique fois la plus grande montagne. Sans oublier la symbolique des montagnes portées par Grand-père sur son dos comme récit de sa vie, le vent représenté sous forme d’un oiseau amical… Dans sa quête initiatique, chaque rencontre est un moment d’échanges, l’enfant se questionnant et en sortant grandi. Je me laisse ainsi emporter dans ce joli voyage onirique et initiatique! Coup de cœur pour ce magnifique conte initiatique!

Participation #31 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Conte initiatique

Au fil des pages avec La fée des renards

Nous avions emprunté à la médiathèque, début janvier 2020, La fée des renards de Komako Sakaï et Kimiko Aman (éd. L’école des loisirs, 2005), un album jeunesse à partir de 3 ans. Lio a oublié sa corde à sauter dans le parc. Elle y retourne avec son petit frère, Ken. Mais à leur grande surprise, des renards sont en train de jouer avec la corde à sauter. Et la magie – la féérie – opère. Nous apprécions toujours autant le coup de crayon de Komako Sakaï. Coup de cœur pour cet album jeunesse à l’histoire tendre, poétique et surprenante!

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Animal: « Renards »

Au fil des pages avec Miss Charity

Début mars, j’ai emprunté à la médiathèque Miss Charity de Marie-Aude Murail et illustré par Philippe Dumas (éd. L’école des loisirs, 2008, rééd. 2013), un roman jeunesse à partir de 13 ans. Cela faisait déjà quelques temps que j’avais repéré ce roman et dans l’incertitude du confinement qui semblait s’annoncer, je me suis dit que ce roman de plus de 500 pages pourrait rejoindre ma PAL. Je commence à le lire le week-end dernier. Et l’histoire me diriez-vous?

Nous suivons la vie de Charity  Tiddler  dans les années 1880, une petite fille de 5 ans au début du roman, et ce sur plus de vingt ans. Appartenant à la haute société londonienne, Charity apprend très tôt à bien se tenir en société pour ne pas contrarier ses parents tout en se créant son propre imaginaire. En effet, dans la nursery du troisième étage de la maison londonienne, Charity se construit une ménagerie avec une première petite souris sauvée qui sera rejointe par d’autres animaux blessés ou échappant à la casserole. Elle peut compter sur Tabitha, sa bonne écossaise et puis sur sa  gouvernante française, Mademoiselle Blanche Legros qui lui fait découvrir l’aquarelle. 

Quittant Londres chaque été pour la campagne anglaise, à Dingley Bell, auprès de ses cousins – Ann, Lydia et Philip  Beltram et d’un ami de la famille, Kenneth Ashley, Charity peut se consacrer pleinement à l’étude de la Nature, d’abord esthétiquement puis le plus scientifiquement possible, comme l’anatomie des animaux, les champignons… Elle reste toujours une jeune fille puis une jeune femme marginale et solitaire mais qui s’épanouit dans son univers rempli d’animaux et qui continue d’apprendre par cœur l’œuvre de William Shakespeare et de remplir ses carnets de dessins. Arrivera-t-elle à trouver sa voie?

Au fil des pages, cette petite fille qui grandit, d’année en année, avec sa ménagerie me fait de plus en plus penser à une célèbre autrice de livres pour enfants ayant vécu au XIXe siècle: Beatrix Potter. Librement inspiré de sa vie, ce roman est captivant. Il y est aussi question de la condition de la femme au XIXe siècle, Charity détonnant par exemple avec ses cousines qui ne pensent qu’à faire un bon mariage et qui ose, dans la sphère bien pensante de la haute société anglaise de l’époque victorienne, vouloir gagner sa vie en travaillant et être indépendante.

Contrairement à Ma vie a changé que j’avais lu il y a quelques mois et dont je ne garde qu’un avis mitigé, j’ai vraiment apprécié ici le style d’écriture de Marie-Aude Murail, avec cet humour so british qui me rappelle mes lectures de Jane Austen. La narration à la première personne est celle du roman, même si  le texte reprend la forme d’une pièce de théâtre dans ses dialogues (ce qui n’est pas surprenant tant le théâtre est omniprésent dans l’histoire avec Shakespeare, le métier de comédien de Kenneth, Oscar Wilde ou encore Bernard Shaw). Le texte est également ponctué de nombreuses illustrations à l’aquarelle de Philippe Dumas qui complètent la fantaisie de l’héroïne, notamment en donnant vie à ses animaux comme Master Peter ou le canard Cook.

Finalement, j’ai lu en une journée ce roman, laissant dernière moi, presque à regret, la vie de Miss Charity. Quoique, j’ai déjà repéré son adaptation en BD, un premier tome de Loïc Clément et Anne Montel, Miss Charity, L’enfance de l’art, étant sorti en février 2020. Coup de cœur pour ce roman jeunesse!

Pour un autre avis: Missycornish.

Au fil des pages avec Petit Clown, le trou

En cette période de carnaval, nous empruntons à la médiathèque Petit Clown, le trou de Jacques Duquennoy (éd. Albin Michel Jeunesse, 2013), un album jeunesse cartonné à partir de 3 ans, voire même avant. Un petit clown dessine un trou sur le sol qui prend corps. A travers un dialogue entre le narrateur/lecteur et un petit clown, nous voyons ce dernier partir à la recherche d’un trésor caché au fond d’un trou. En effet, le texte interpelle le petit clown qui répond, jusqu’à nous dire au revoir à la fin. Ce petit clown est aidé dans sa quête par des animaux habitant le trou. Place à l’imaginaire et la rêverie avec cette histoire simple, mignonne et en jouant avec l’humour absurde (comme des fourmis traversant un passage piéton)! Un bon moment de lecture rigolote!

Participation #165 Je lis aussi des albums

Participation #38 Devine qui vient Bloguer?

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