Pour cette semaine 44 du Projet 52-2019 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Conte« . En cette semaine d’Halloween qui est propice à la relecture des contes et légendes, j’aurai pu choisir la couverture d’un livre ou un cliché d’une représentation théâtrale. Un loup, une forêt, un panier de pommes, une citrouille ou bien encore un nain de jardin aurait pu illustrer ce thème. Je dois bien avouer que ce thème est très inspirant. Mais j’ai finalement opté pour cette photo prise en juillet 2005 du Bastion des Pêcheurs, « Halaszbastya » à Budapest. Cette forteresse, ayant été achevée dans sa forme actuelle en 1902, m’a fait immédiatement penser aux châteaux des contes de fées en raison de sa forme et de sa couleur blanche lors de ma visite, bien qu’en réalité, ce monument soit un hommage aux sept tribus magyares ayant fondé la Hongrie au IXème siècle, les sept tourelles du bastion les représentant.
Étiquette : forteresses
Ce 17 mai 2015, après un petite balade le long de la plage des Marinières de Villefranche-sur-Mer, nous allons au Fort du Mont-Alban, situé au sommet d’une colline boisée située dans la partie Sud-Est de Nice, à 220 mètres d’altitude. Ce fort fut construit entre 1557 et 1560 pour protéger Nice et le port de Villefranche-sur-Mer, après les destructions occasionnées par le siège de Nice en 1543, pendant la Neuvième Guerre d’Italie. Le Comté de Nice était alors sous Duché de Savoie.
Nous arrivons par la face Est du fort. Nous avons une très belle vue sur la rade de Villefranche-sur-Mer que nous avions quittée peu de temps auparavant.
Puis nous faisons le tour du fort et de ses 4 bastions d’angle. Le fort est fermé. Il est toutefois possible de le visiter l’été. Sur la face Ouest du fort, nous surplombons la baie des Anges. Les euphorbes arborescentes sont fleuries, le jaune de leurs fleurs contrastant avec le bleu azur du ciel. Nous redescendons en voiture le chemin du Fort du Mont-Alban où des tables de pique-nique sont installées sous les arbres.
Nous partons du Port de Marseille en direction de la forteresse, sous un beau ciel bleu et une mer calme. Le temps de la traversée, nous nous replongeons dans l’histoire de cette île : forteresse sous François Ier puis prison d’État…
Désormais les lieux sont habités par une colonie de goélands. Nous sommes prévenus dès l’entrée de la forteresse : « Attention!!! Goélands agressifs / Période de reproduction ». De toute façon, par leurs cris et va-et-vient au-dessus de nos têtes, ils ne passent pas inaperçus. Gare aux coups de bec si des visiteurs s’approchent trop d’eux, malgré les consignes et le fait qu’il soit important de respecter leur période de reproduction.
Nous restons à bonne distance pour commencer la visite des cellules. Un sentiment d’horreur nous envahit en voyant les cellules du rez-de-chaussée dans lesquelles les prisonniers, les plus pauvres, étaient entassés dans des conditions insalubres et ne restaient guère vivants après quelques mois dans de telles conditions. Les cellules à l’étage, occupées par les plus riches, apparaissent, a contrario, un brin plus vivables, avec la présence de cheminées, même si nous n’aurions jamais voulu y être détenus.
Puis, pour échapper à l’atmosphère austère des lieux, nous poursuivons par l’exposition sur Alexandre Dumas, ses ancêtres de Saint-Domingue et son envie d’alors d’écrire un roman au sujet de l’île de Monte Cristo. De quoi nous replonger dans le Comte de Monte Cristo.
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