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Au fil des pages avec Pilu des bois

Fin août 2022, j’ai lu Pilu des bois de Mai K. Nguyen (éd. Kinaye, coll. Graphic Kids, 2021, 160 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans. Après le décès de sa mère, Willow a dû mal à gérer son deuil, se laissant submergée par la colère et le chagrin. Après une énième dispute avec sa grande sœur, la jeune fille s’enfuit dans les bois avec son chien Chicorée. Elle rencontre alors Pilu, une petite fée des bois qui s’est disputée avec sa mère et qui ne sait pas comment rentrer chez elle. Willow comprend très vite que Pilu habite le bosquet de magnolias où elle allait avec sa mère. La jeune fille parviendra-t-elle à maîtriser ses émotions, faire face à son chagrin et ramener saine et sauve Pilu chez elle?

Grâce à sa rencontre avec Pilu qui s’est fâchée avec sa mère, Willow va se plonger dans son propre deuil afin d’apaiser son chagrin et sa colère (qui prennent la forme de petits monstres incontrôlables) et ainsi se pardonner à elle-même et éviter à la petite fée des bois de faire les mettre erreur qu’elle avec sa famille. Au contact de la forêt, la jeune fille va s’apaiser avant de rentrer chez elle, auprès de sa sœur aînée et de son père.

En effet, la Nature autour d’elle va participer à son travail d’introspection et de gestion de ses émotions, la jeune fille ayant pris le sentier Pilumnus, du nom du dieu romain protecteur des cultures et des jeunes enfants. Willow partage d’ailleurs avec la petite fée des bois ses connaissances naturalistes et botaniques comme celles sur les champignons. Sous un fond un brin magique/féérique, il y est ainsi question de deuil, d’amitié, de nature et d’écologie. Un très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse tout en douceur et bienveillance aux jolies illustrations automnales!

J’ai enfin noté quelques passages gourmands, en particulier le plat préféré de la défunte mère de Willow, le riz aux champignons. A la fin de la BD, il y a d’ailleurs la recette de ce plat japonais, « Kinoko gohan », l’autrice étant américaine d’origine vietnamienne et japonaise. 

Pour un autre avis sur cette BD jeunesse: Lou.

Participation #15 Challenge Halloween 2022 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation #27 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Fée des bois

Participation #50 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Riz aux champignons

Participation #102 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec Le Prince cruel

Fin mars 2022, j’ai lu Le Prince cruel d’Holly Black (éd. Rageot, 2020, 540 pages), un roman fantasy et young adult (je dirais pour les 16/18 ans et pas comme j’ai pu le lire à partir de 12 ans) et qui est le premier tome de la trilogie Le peuple de l’air. Jude, une jeune fille mortelle de 17 ans vit à la Haute Cour de Domelfe dans le royaume de Terrafæ avec sa sœur jumelle Tyren, sa demi-sœur fæ Vivienne chez Madoc, le père de cette dernière et assassin de ses parents. Mais il est bien difficile pour une mortelle de vivre au sein de la Haute Cour. Les brimades, humiliations et dangers sont quotidiens pour Jude qui tentent de survivre et trouver sa place au sein des Faes, des créatures sublimes, immortelles et cruelles en se protégeant le plus possible des sortilèges, des fruits fæs et de ses camarades de classe comme le prince Cardan et en apprenant à se battre à l’épée et la stratégie tant politique que militaire sous les conseils de Madoc.

J’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire tantôt très jeunesse côté romance et ressenti de Jude, tantôt young adult dans la violence des Fæs tels que Madoc et ne réussissant pas non plus au début à m’imprégner de l’univers fantasy développé par l’autrice et à comprendre les intentions et comportements de protagonistes, en particulier Jude. Pourquoi veut-elle à tout prix vivre dans le royaume de Terrafæ alors qu’elle subit le harcèlement du Prince Cardan et de ses amis (Locke, Valérian…) et qu’elle est élevée par l’assassin de ses parents?

J’ai d’ailleurs plus apprécié le Prince Cardan qui est bien plus nuancé et moins cruel que ce qu’en dit et en voit Jude qui de son jeune âge est peu habituée au sentiment amoureux. N’aurait-il pas plutôt du mal à gérer son attirance pour Jude malgré la haine qu’elle lui inspire du fait de sa mortalité?

Puis une fois que le complot sanglant contre la Couronne se dévoile et que Jude, plus mature, devient l’espionne du prince Daim, j’ai commencé à apprécier l’intrigue au point que j’ai enchaîné avec le tome 2, Le Roi maléfique. Un bon moment de lecture dans l’ensemble surtout quand l’action démarre avec son lot de rebondissements, trahisons et retournements de situation!

Participation #23 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Petit peuple

Participation #38 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine fæ

Participation #85 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec Un petit air de printemps

Nous empruntons à nouveau cette année à la médiathèque le tome 3 des Contes de la Vallée, Un petit air de printemps de Carles Porta (éd. Seuil Jeunesse, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dans la vallée, le printemps est revenu tout comme Ticky l’oiseau qui découvre avec surprise et tristesse que son nouveau voisin musicien, Maximilien a a accaparé l’attention de ses amis. Se sentant invisible, il se retire dans la forêt, le repaire de l’Ogre. De son côté, entraîné par le rythme de sa musique, Maximilien se dirige vers le même lieu. Et si la musique leur permettait de sauver de ce mauvais pas? Les amis de Ticky l’ont-ils vraiment oublié?

Après l’avoir découvert dans Bonjour Monsieur Froid, nous retrouvons Maximilien et sa trompette bien intégré parmi la bande d’amis hétéroclites de la Vallée et Ticky l’oiseau de retour de migration qui fait sa rencontre et doit s’habituer aux nouveautés. L’histoire de ce tome est tout aussi tendre et loufoque que les précédents. Encore un très bon moment de lecture avec ce tome qui fait la part belle à l’amitié et au pouvoir de la musique! On y aurait bien se joindre à eux. Sans oublier un petit passage gourmand avec un goûter organisé chez Maximilien.

Participation #16 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Conte moderne

Participation #17 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Goûter

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Art: « Un petit air »

Participation #34 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Espagne

Nos lectures « La Belle et la Bête »

Après avoir lu La Belle et Ganesh lors du RAT des Contes et légendes d’Inde le mois dernier, j’ai eu envie de rédiger un billet thématique sur La Belle et la Bête, le thème du mois d’août du Challenge 2021, cette année sera classique étant « L’Amour ». Finalement je ne fais ce billet qu’en septembre autour de ce conte dont la version la plus connue est celle de Marie-Jeanne Leprince de Beaumont et parue en 1756.

Des versions classiques (texte intégral ou abrégé/adapté):

  • (Recueil de contes) La Belle et la Bête et autres contes

J’ai lu La Belle et la Bête et autres contes (éd. Librio, diff. Flammrion, 2016, 79 pages), un recueil de contes courts et reprenant le texte intégral en commençant par le plus connu de ces contes, La Belle et la Bête.

Un riche marchand, père de six enfants perd toutes ses richesses et part vivre avec eux à la campagne. Un jour, il retourne en ville. Mais en revenant, il se perd et trouve refuge dans un château. Se souvenant que sa fille cadette, Belle lui avait demandé une rose, il en cueille une dans le jardin du château, provoquant la colère de son propriétaire, la Bête. Le marchand l’implore de revoir une dernière fois ses enfants. Pour sauver son père, Belle accepte de vivre auprès de la Bête, malgré sa peur et le dégoût ressenti à la vue de ce monstre. Et si les apparences étaient trompeuses?

Mêlant ambiance surnaturelle et parcours didactique/initiatique d’une jeune femme préparée au mariage, l’autrice apporte une réflexion sur l’Amour, qu’il soit paternel, filial ou marital et partant sur le bonheur et sur ce qu’est une richesse ou bien encore la monstruosité. Elle aborde aussi les thèmes des apparences trompeuses, du mariage, du bonheur et de jalousie (avec les deux sœurs de Belle).

Les contes qui suivent reprennent les mêmes thématiques, en particulier l’éducation de la Vertu au sens du XVIIIe siècle. Étymologiquement associée à des qualités viriles comme le courage et la force morale, la Vertu glisse sémantiquement pour signifier une disposition à faire constamment le bien puis est associée à la femme qui doit être fidèle et chaste au XVIIIe siècle. Elle est le contraire du Vice qui est à proscrire dès le plus jeune âge, dans l’éducation des enfants.

L’autrice était également gouvernante d’enfants de la haute société anglaise. Ce sont des contes moraux où il est question d’éducation des jeunes enfants – fille ou garçon – pour les instruire au mieux selon leur tempérament. Plusieurs des contes mettent scène des jumelles comme dans Belote et Laidronette, la première est si belle qu’elle en oublie de cultiver son esprit et sera aidée par sa sœur pour reconquérir le cœur de son époux. Il est aussi question de distinguer l’amour-passion de l’amour-amitié, la seconde étant à privilégier pour un mariage réussi, la beauté se fanant et l’esprit perdurant. D’autres mettent en scène des jumeaux comme dans Le prince Fatal et le prince Fortuné, les corrections/malheurs subis par le premier afin de remédier à son mauvais caractère de naissance tandis que le second, gâté par la flatterie est devenu méchant alors qu’il était né bon.

  • (Album jeunesse) La belle et la bête de Madame Leprince de Beaumont et Annette Marnat

Après avoir lu La Belle et la Bête et autres contes de Madame Leprince de Beaumont, j’ai enchaîné avec cette version illustrée par Annette Marnat (éd. Flammarion Jeunesse, Père Castor, 2017), un album jeunesse à partir de 5 ans et aux magnifiques illustrations. Le trait délicat et doux d’Annette Marnat accompagne le texte merveilleux où il est question de malédiction, d’amour, de vertu, de jalousie et d’apparences trompeuses. Un très bon moment de lecture!

  • (BD jeunesse) La Belle et la Bête d’Hélène Beney et Dawid

Nous avons également lu La Belle et la Bête d’Hélène Beney et Dawid (éd. Bamboo, 2020) dans la collection « Ma première BD » à partir de 3 ans presque sans texte (à l’exception d’un titre par planche) et qui contient également un petit dossier pour apprendre à dessiner les personnages principaux de l’histoire ainsi qu’une version contée. Les émotions ressenties par Belle qui évoluent au-fur-et-à-mesure de sa relation avec la Bête sont bien rendues, comme celles de la Bête qui se font écho de celles de la jeune femme. Une jolie version pour se replonger dans le conte originel et initiée les plus jeunes lecteurs au format BD!

Des versions revisitées/détournées du conte:

  • (Album jeunesse) La Belle et Ganesh de La Luciole Masquée et Joël Cimarrón

J’avais également lu La Belle et Ganesh de La Luciole Masquée et Joël Cimarrón (éd. Karibencyla, 2009), un album jeunesse à partir de 6 ans et qui est une version revisitée du conte, la Bête étant ici le dieu Ganesh, dieu de la Sagesse et de l’Intelligence accompagné de sa petite souris blanche, Mûshika et le lilas blanc ayant remplacé la rose. J’y retrouve les mêmes thèmes que dans le conte originel, même s’il s’agit avant tout d’amitié que d’amour. Alors que dans l’histoire originelle, les deux méchantes sœurs de Belle font des mariages ratés. Ici, la punition est toute autre et renvoie au folklore hindou. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux très jolies illustrations à l’huile! Pour un autre avis sur cet album: Blandine.

Participation #56 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte classique

Participation #22 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte classique

challenge 2021 lire au féminin

Participation #56 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice/illustratrice françaises

Participation #7 aux Étapes Indiennes de Hilde et Blandine #Étapes n°6 et 8

Nos lectures Pinocchio

Dans le cadre du Mois italien 2021, j’ai lu la semaine dernière Pinocchio de Carlo Collodi dans plusieurs versions illustrées, adaptées ou non. Il est vrai que de ce conte italien paru pour la première fois en 1881 je ne connaissais que sa version Disney, ayant vu petite le film d’animation.

  • Pinocchio de Carlo Collodi

J’ai commencé par l’œuvre originelle: Les aventures de Pinocchio, histoire d’un pantin de Carlo Collodi et illustré par Carlo Chiostri (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, rééd. 2009, 237 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans. Il s’agit d’un roman d’apprentissage et d’un conte initiatique, Pinocchio passant de pantin en bois immature, insolent et menteur à bon petit garçon à force d’épreuves, plus ou moins dures et humiliantes.

Dans ce conte moralisateur, Carlo Collodi fait l’éloge de l’instruction, de l’école et du travail, l’enfant étant considéré comme un être mauvais par nature et qu’il faut éduquer. Il doit être un bon enfant obéissant et docile pour finir par être un adulte travailleur. Si un individu est pauvre c’est parce qu’il est fainéant et qu’il ne travaille pas assez pour réussir. Les illustrations en noir et blanc de Carlo Chiostri montrent un Pinocchio plus adolescent que petit enfant.

D’autre part, l’histoire s’ancre dans une Italie pauvre et rurale. Geppetto est un travailleur pauvre qui offre le peu qu’il a pour permettre à Pinocchio d’aller à l’école. Ce dernier mettra du temps à s’apercevoir des sacrifices de son père, préférant dans un premier temps l’oisiveté plutôt que l’école. Mais en même temps, quel enfant ne préférerait pas aller voir un spectacle de marionnettes (avec les personnages de la Commedia dell’arte), de jouer tout le temps comme au Pays des Jouets plutôt que de s’enfermer dans une salle de classe pour étudier? A chaque fois que Pinocchio choisit la facilité, l’oisiveté et/ou les petits larcins, il s’éloigne de sa famille et finit puni en prison, attaché comme un chien, pendu et même transformé en âne. Il apprend ainsi ce qu’est l’amour inconditionnel des parents car quoi qu’il fasse, il peut compter sur la bonne fée aux cheveux bleus et Geppetto et aussi l’entraide avec le chien et le thon. Finalement, en étant courageux, sage et honnête, Pinocchio finira par devenir un vrai petit garçon.

J’ai enfin noté des passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine lorsque Pinocchio dévore les poires rapportées par Geppetto ou bien encore quand il est pris pour un poisson rare. Il y a également le copieux repas pris à l’auberge de l’Écrevisse rouge par Pinocchio, le Renard et le Chat (p.63/64).

  • Pinocchio illustré par Quentin Gréban

Je lis ensuite ensuite la version abrégée et illustrée par Quentin Gréban, d’après Carlo Collodi (éd. Mijade, 2010), un album jeunesse grand format à partir de 6/7 ans et se découpant en 36 chapitres comme le roman originel.

Les magnifiques illustrations aux couleurs pastel de Quentin Gréban adoucissent la dureté du texte, tout en en décrivant les moments les plus marquants comme par exemple la rencontre avec le Renard et le Chat (et leur copieux repas) ou la Fée aux cheveux bleus qui se comporte envers Pinocchio comme une véritable mère. Pinocchio est plus enfantin et naïf. Le grand format de l’album accentue également le côté épique et lyrique des dernières péripéties du parcours initiatique de Pinocchio avec l’effrayant requin et ses retrouvailles avec Geppetto. J’ai été plus touchée par les illustrations de Quentin Gréban que celles de Carlo Chiostri. Il est vrai que c’est un illustrateur que j’apprécie déjà beaucoup.

  • Pinocchio d’Anne Royer et Aline Bureau, d’après Carlo Collodi

Je continue avec une autre version abrégée du roman de Carlo Collodi avec Pinocchio d’Anne Royer et Aline Bureau (éd. Lito, 2011), un album jeunesse à partir de 6 ans et présentant l’histoire en 7 chapitres de façon plus édulcorée que celle du roman originel.

Pinocchio a des traits ronds et plus enfantins le rendant déjà plus enfant que pantin en bois. Les illustrations mettent surtout en avant les liens familiaux avec Pinocchio, Geppetto et la fée aux cheveux bleus. Les autrices ne mentionnent pas les décès du roman originel comme celui du Grillon parlant ou de Lumignon.

  • une version Disney de Pinocchio

Je passe ensuite une adaptation libre du film d’animation de Walt Disney de Pinocchio par Vezio Melegari (éd. Hatier, 1973), un album jeunesse reprenant des illustrations en noir et blanc et en couleurs issues du film.

Dans la version Disney, Pinocchio est un pantin de bois beaucoup moins polisson et plus candide et naïf que celui décrit par Carlo Collodi. Ce n’est pas de son fait qu’il se détourne de l’école mais à cause de mauvaises rencontres. Alors qu’il est tué très rapidement dans le roman par Pinocchio, le Grillon parlant est ici un des personnages principaux puisqu’il devient la Conscience du Pantin, cette petite voix intérieure qui doit guider le pantin de bois sur le bon chemin et qui le sauve à chaque fois in extremis. En effet, ce n’est pas en apprenant de ses erreurs ou par l’entraide que Pinocchio échappe au pire mais grâce au Grillon Parlant. Le redoutable requin est devenu une baleine.

  • une version Disney de Pinocchio pour les plus jeunes

Je lis également la version adaptée pour les plus jeunes lecteurs, d’après le film d’animation de Disney de 1940: Pinocchio (éd. Hachette, 1998), un album jeunesse à partir de 5 ans. Sont reprises en les simplifiant les grandes lignes du film.

En effet, les illustrations en couleurs reprennent celles du film. On y retrouve le naïf Pinocchio qui enchaîne les bêtises et les mensonges, la fée bleue, Geppetto avec son chat Figaro et son poisson rouge Cléo et aussi Jiminy Criquet, la voix de la conscience que n’écoute pas Pinocchio.

Pour d’autres versions de ce roman: celle illustrée par Nathalie Novi chez Marilyne.

Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Participation #1 au Mois italien 2021 de Martine

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