Étiquette : famille (Page 16 of 33)

Au fil des pages avec le tome 1 du Poids des secrets

Pour la lecture commune du 8 avril d’Un mois au Japon,  j’ai choisi de découvrir Tsubaki d’Aki Shimazaki (éd. Actes Sud, coll. Babel, n°712, 1999, rééd. 2016, 115 pages), un roman court constituant le premier tome de la première pentalogie Le poids des secrets de cette autrice japonaise.

Dans les années 1990, Yukiko, dans la soixantaine, vient de mourir et laisse à sa fille Namiko deux lettres écrites trois semaines avant sa mort, une à son attention et la seconde qu’elle doit remettre à un certain Yukio Takahashi dont Namiko n’a jamais entendu parlé. Qui était-il pour sa mère? Quel terrible secret familial cachait Yukiko qui avait pourtant survécu à la bombe atomique tombée sur la ville de Nagasaki le 9 août 1945?

En lisant cette lettre-testament, Namiko est sous le choc des révélations de sa mère sur son enfance paisible à Tokyo puis son adolescence de 14 à 16 ans à Nagasaki en pleine Seconde Guerre mondiale mais aussi sur son grand-père paternel qui a certes péri lors du bombardement atomique mais pas de la façon dont elle le pensait. Yukiko y décrit sa vie d’alors, son premier amour impossible avec Yukio, la découverte des mensonges et choix de son père qui se révèle derrière un père aimant bien lâche, égoïste et manipulateur en mari infidèle…

J’ai beaucoup apprécié ce court roman à l’écriture simple, épurée et pourtant rempli d’émotions contenues. L’autrice aborde, de façon pudique et délicate, des thèmes graves et douloureux à travers une histoire de famille centrée sur le père d’Yukiko qui se mélange à la grande Histoire: deuil, poids pesant des traditions familiales dans le Japon du début du XXe siècle et ses conséquences sur la relation de couple (mariage arrangé, adultère…), conditions de vie pendant la Seconde Guerre mondiale (travail des enfants dans l’effort de guerre, difficulté pour se nourrir, cruauté des soldats japonais, racisme à l’égard des Coréens, prisonniers américains, bombe atomique des Américains…), etc.

Un très bon moment de lecture avec Tsubaki qui signifie camélia, la fleur préférée d’Yukiko qui voulait mourir de la même façon que le camélia rouge et qui était l’emblème des Samouraïs! J’ai hâte de pouvoir lire les tomes suivants de ce premier cycle qui permettent d’en découvrir un peu plus sur les personnages et les faits évoqués dans ce premier tome ainsi que les cycles suivants.

Pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine, j’ai enfin noté quelques passages gourmands comme par exemple un repas du matin japonais (p.65): « du riz, de la soupe miso, des œufs et des nori », le petit déjeuner des parents de Namiko, cette dernière préférant « manger du pain avec de la confiture et du lait ».

Pour d’autres avis avec cette LC autour d’un livre d’Ari Shimazaki: Hilde avec Sémi (tome 2 du cycle 4) et qui avait aussi lu Tsubaki comme Lou, Maggie avec Mitsuba (le tome 1 du cycle 2, Au cœur du Yamato) et Katell avec Azami (tome 1 du cycle 3, L’ombre du chardon).

Participation #2 Un Mois au Japon 2022 d’Hilde et Lou #LC autour d’un livre d’Ari Shimazaki

Participation #10 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Participation #24 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Japon

Au fil des pages avec Mille Milliards de Familles

Nous lisons Mille Milliards de Familles de Mary Ann Hoberman et Marc Boutavant (éd. Gautier-Languereau, 2009), un album jeunesse à partir de 3/4 ans et qui déclinent avec humour et poésie de nombreuses familles, que ce soit d’êtres humains, d’animaux, de couverts et bien d’autres objets pouvant s’associer en famille.

Nous apprécions toujours autant les illustrations de Marc Boutavant qui apportent une touche de fantaisie au texte poétique de Mary Ann Hoberman dont le refrain revient à chaque page, « Bout’ficelle, bouchons et boutons font mille familles pour de bon! ». Il y est donc question de famille au sens large, du temps qui passe et aussi de tolérance. Un bon moment de lecture qui donne envie de faire à notre tour notre arbre généalogique!

Participation #19 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis (autrice) et France (illustrateur)

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Chiffre: « Mille milliards »

Au fil des pages avec Un nez et des papilles!

Nous lisons Un nez et des papilles! de Cloé Vigneron-Doumerc et Vinciane Schleef (éd. La pimpante, 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans. Nous suivons sur une journée le quotidien de Rose, une petite fille au nez fin qui se régale des bonnes odeurs qui l’entourent et qui lui procurent de joyeuses sensations.

Dès le réveil, la petite fille est attirée par les bonnes odeurs du petit déjeuner. Tant de moments de la journée sont propices aux joies olfactives et gustatives, partagées ou non avec son entourage et son chat: la mousse à raser de son père, les fleurs sur le chemin de l’école, le pain au chocolat à la boulangerie, les petits pois à écosser avec sa grand-mère ou bien encore le parfum de sa mère…

Accompagné d’un texte joyeux et poétique, les jolies illustrations sont colorées, pétillantes et gourmandes, à l’instar de la couverture pleine page et des belles pages de garde. Nous pouvons facilement se mettre à la place de la petite fille dans ses petits bonheurs quotidiens.

D’ailleurs, pour prolonger la lecture, il est amusant de relever à notre tour nos odeurs préférés et ce qu’elles nous évoquent et de parler de goût et d’odorat tout en développant un vocabulaire adéquat. Un très bon moment de lecture avec cette balade olfactive et gourmande et qui fait la part belle aux souvenirs olfactifs! Sans avoir autant de nez que cette petite fille, qui n’a jamais associé au moins une odeur à un événement important de sa vie?

Participation #2 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Balade olfactive

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Ponctuation: « ! »

Au fil des pages avec La légende du chien noir

Nous lisons La légende du chien noir de Levi Pinfold (éd. Little Urban, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur voire plutôt de 4/5 ans. Un matin d’hiver, un immense chien noir se dresse devant la porte de la famille Hope, effrayant les uns après les autres les membres de cette famille qui n’ose pas sortir, à l’exception de la plus jeune fille Petite. Cette dernière aurait-elle dû aussi en avoir peur? Ou ouvrira-t-elle les yeux de sa famille sur leur erreur de jugement?

En effet, selon une légende britannique, voir le spectre d’un chien noir est synonyme de mort et de dépression. La petite fille a-t-elle été inconsciente ou au contraire bien courageuse en s’approchant du chien noir? Du fait de son jeune âge, Petite est moins sujette aux préjugés et fait confiance à ce gros chien noir en allant vers lui au lien de se cacher dans la maison comme le reste de sa famille. Au fur-et-à-mesure que la petite fille rusée et enthousiaste apprivoise le chien, celui-ci rétrécit pour devenir un animal de compagnie qui fera sans nulle doute la joie de la famille Hope.

Les illustrations au charme suranné alternent entre des mini gravures en sépia très dynamiques qui mettent en images le texte répétitif et des grands formats colorés et loufoques, la peur qui s’est propagée dans la famille Hope ayant déformé la réalité. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui aborde de façon originale la peur de l’inconnu, la rumeur qui enfle et le fait de grandir!

Participation #2 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Légende britannique

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Couleur: « Noir »

Participation #4 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Australie

Participation #1 Challenge British Mysteries 2022 de Hilde et Lou #Chien noir

Au fil des pages avec La chanson de Petit Loup

Nous lisons La chanson de Petit Loup de Britta Teckentrup (éd. Albin Michel Jeunesse, 2010), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dans les montagnes enneigées, des loups hurlent sous la lune mais le plus jeune, Petit Loup n’y arrive pas. Ses frères et sœurs se moquent de lui, ce qui le rend triste, malgré le soutien bienveillant de ses parents qui lui assurent qu’un jour il y parviendra. Petit Loup part seul, porté par le bruit des oiseaux et se perd.

Les illustrations épurées et pourtant expressives des loups accompagnent une histoire douce et poétique qui aborde la confiance en soi et la patience pour devenir grand mais aussi la difficulté de trouver sa place dans une fratrie. Les plus jeunes lecteurs pourront facilement s’identifier et s’attacher à l’adorable et enfantin Petit Loup. Un très joli moment de lecture avec cet album jeunesse comme lorsque nous avions lu de cette autrice La bonne étoile de Taupe!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Art: « Chanson »

Participation #3 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Allemagne

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