Étiquette : épouvantail

Au fil des pages avec les tomes 1 et 2 de L’émouvantail

Venant de chroniquer en début de mois le troisième tome, je me rends compte que je n’avais pas pris le temps de chroniquer les deux tomes précédents de L’émouvantail de Renaud Dillies, une BD jeunesse à partir de 5 ans. Nous les avions emprunté à la médiathèque et lu cet été.

Dans le premier tome, L’émouvantail (éd. de la Gouttière, 2018), nous faisons connaissance avec un épouvantail qui vient d’être installé par un fermier dans un champ pour effrayer les oiseaux. Ce dernier prend vie et a bien du mal à tenir son rôle. Y parviendra-t-il avec l’aide d’un chat?

L’auteur nous offre un joli conte philosophique, poétique et avec une pointe d’humour, l’épouvantail prenant conscience de son existence. Cela me rappelle l’épouvantail du Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum. Il est aussi question d’une amitié improbable entre un épouvantail et un oiseau. Coup de cœur pour cet album jeunesse aux jolies illustrations adorables, poétiques et expressives! L’émouvantail est un personnage candide et très attachant.

Puis nous enchaînons avec le tome 2, L’émouvantail, Cache-cache (éd. de la Gouttière, 2019). A la fin de l’été, l’émouvantail continue ses découvertes, entre émerveillement et contemplation. Accompagné de son nouvel ami, Petit Oiseau, il voit dans un champ, un autre épouvantail prenant l’allure d’une femme endormie. Il en tombe amoureux et tente de la réveiller en douceur pendant que Petit Oiseau va chercher conseil auprès de l’Ancien, un sage hibou. Mais est-elle comme lui?

Toujours en quête d’identité, l’émouvantail se sent seul, aucun autre épouvantail ne semblant être comme lui, doté d’émotions. Il n’arrive pas à entendre ce que ne cesse de lui répéter son ami, Petit Oiseau. Comment pourrait-il être le seul épouvantail si singulier? Cette fois, le mal-être de l’émouvantail face à sa singularité me fait penser à la créature de Frankenstein de Mary Shelley. Les illustrations sont, une nouvelle fois, tendres et poétiques. Un très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Blandine (T1).

Participation #15 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte moderne

Au fil des pages avec le tome 3 de L’émouvantail

Nous empruntons à la médiathèque le tome 3 de L’émouvantail, Un, deux, trois… Soleil! de Renaud Dillies (éd. de la Gouttière, 2020), une BD jeunesse à partir de 5 ans. Accompagné de son ami Petit Oiseau, l’émouvantail découvre le cycle des saisons. Il est émerveillé devant les couleurs prises par les feuilles de l’automne. Mais les feuilles sont vite remplacées par les premiers flocons et le froid qui les accompagnent. L’émouvantail part alors à la recherche d’un abri avec Petit Oiseau. Mais les deux amis se perdent et sont séparés. L’émouvantail arrivera-t-il à survivre à l’hiver?

Les illustrations de ce conte sont toujours aussi magnifiques. Après l’été des deux tomes précédents, place aux autres saisons, en particulier l’hiver.  Dans ce tome, il y a plus de tension et d’inquiétudes pour le jeune héros candide et touchant qui découvre pour la première fois l’hiver, la nature pouvant être aussi belle que dangereuse (intempéries, animaux prédateurs…).  Heureusement, il pourra une nouvelle fois compter sur son ami, Petit Oiseau. Un très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse toujours très poétique et qui se finit bien!

Participation #11 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte moderne

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Météo: « Soleil »

Au fil des pages avec Le Magicien d’Oz

J’emprunte à la médiathèque Le Magicien d’Oz de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe, d’après Lyman Frank Baum (éd. Albin Michel Jeunesse, 2018),  un album jeunesse à partir de 9 ans voire un peu plus puisqu’il s’agit plutôt d’un roman illustré. Quelle superbe adaptation de l’œuvre de L.F. Baum publié en 1900!

Le narrateur de l’histoire est ici l’épouvantail qui prend vie dès les premières pages. L’histoire débute ainsi par la rencontre de Dorothy et de l’épouvantail, et non de l’arrivée de Dorothy au Pays d’Oz après la tornade qui a emporté la ferme de son oncle et de sa tante au Kansas. A peine âgé de quelques heures, l’épouvantail grandit au fil des pages en compagnie de ses compagnons de route – la jeune Dorothy avec son chien Toto et qui ne peut pas rentrer chez elle au Kansas, l’Homme de fer sans cœur et le lion sans courage –  vers la Cité des Émeraudes pour rencontrer le Magicien d’Oz, seul à même de lui donner un cerveau. Et si au fond, il possédait déjà tout en lui?

Les illustrations de Benjamin Lacombe sont magnifiques, avec cette prédominance de vert (vert métallisé, vert émeraude…) qui contraste avec le gris des terres fermières du Kansas. L’écriture de Sébastien Perez est très plaisante et fluide, accessible pour un jeune lecteur. Dans cette version, ce n’est pas Dorothy mais l’épouvantail qui est le personnage central de l’histoire – un personnage très attachant, tour à tour naïf et enfantin dans sa découverte du monde mais aussi astucieux et perspicace malgré lui. Cette idée de tout décrire de son point de vue n’oublie toutefois pas toutes les étapes-clés du romande L.F. Baum à partir de la rencontre de Dorothy et de l’épouvantail.

Il y est ainsi question de quête initiatique, d’aventures faites de rencontres et de dangers, d’amitié, d’entraide et de confiance en soi! Coup de cœur pour cette adaptation réussie du Magicien d’Oz, joli conte fantastique et initiatique! C’est aussi une critique sociale de la société américaine, ce que rappelle les dernières pages de l’album. Avec ce roman illustré, je participe au jeu de pistes du Mois des Contes et Légendes de Bidib pour la piste n°5, « Escale en Amérique ».

Participation #39 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Escale en Amérique

année

Participation #10 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

america

Le Mois Américain de Titine #Album jeunesse/roman illustré

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Personne réelle: « Magicien d’Oz »

Au fil des pages avec Le vent m’a pris

Nous lisons Le vent m’a pris de Rascal (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2011), un album jeunesse pour les tout-petits. Par une journée automnale, le vent souffle fort et emporte, un à un, tous les vêtements d’un épouvantail. Les arbres aussi perdent leurs dernières feuilles. L’histoire est simple comme les illustrations mais permet une large exploitation pédagogique en maternelle. Par exemple, il peut permettre d’apprendre le nom des vêtements et leur ordre pour s’habiller, les couleurs ou les parties du corps humain. Cela me rappelle d’une certaine façon Clown d’Elzbieta.

Pour prolonger la lecture, nous faisons des puzzles de la couverture de l’album, des devinettes pour reconnaître les vêtements, un jeu pour déshabiller ou rhabiller l’épouvantail repéré sur le blog de La classe de WJL. Nous y rajoutons un oiseau et les trois feuilles à scotcher. Nous jouons également avec des cartes plastifiées fabriquées à partir des illustrations de l’album ainsi qu’avec des cartes à compter de 1 à 3.

Participation #83 Je lis aussi des albums

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑