Étiquette : enquête (Page 5 of 17)

Au fil des pages avec Sorcery of Thorns

J’ai lu Sorcery of Thorns de Margaret Rogerson (éd. Bragelonne, coll. Big Bang, 2020, 576 pages), une romantasy  young adult à partir de 15/16 ans se déroulant dans un passé magique alternatif, en 1824. Âgée de 16 ans et demi, Elisabeth Scrivener est une orpheline qui se destine à être gardienne de grande bibliothèque après y avoir été recueillie bébé et élevée parmi les puissants livres de sorts à protéger de leur redoutable magie et dans l’idée tenace de se méfier des sorciers. Or, après le meurtre de la directrice de la Grande Bibliothèque d’Estive, elle est arrêtée et emmenée par un magister âgé de 18 ans, Nathaniel Thorn afin d’être interrogée à Pont-l’Airain par le Chancelier Ashcroft. Ce dernier est accompagné de son mystérieux serviteur Silas, un démon de haute lignée. Avec l’aide de Katrien Quillworthy, la meilleure amie d’Elisabeth et apprentie à Estive, le trio arrivera-t-il à déjouer la menace qui plane?

Il y est question de préjugés et de discriminations à l’égard des sorciers, des démons et de la magie en général mais aussi de la condition de la femme, l’histoire se déroulant dans un début du XIXe siècle réinventé qui rappelle l’époque victorienne. J’ai apprécié l’univers magique inventé par l’autrice avec des grimoires vivants, certains très puissants et qu’il convient d’enfermer afin qu’ils ne se transforment pas en terrible Maléfict.

Le trio est attachant avec Elisabeth, une adolescente forte et courageuse, remettant en cause ce qu’on lui a appris sur la magie, Nathaniel un sorcier orphelin depuis ses 12 ans et qui par l’humour tente de se détacher de son héritage familial et de ses démons intérieurs et enfin Silas, un démon-servant qui par nature ne peut aimer comme un humain, se comportant pourtant comme un parent envers Nathaniel et qui exerce une fascination troublante sur Elisabeth. La romance entre Elisabeth et Nathaniel est toute mignonne. Un très bon moment de lecture plein d’actions et de complots politiques sous fond de romance!

Petit aparté: Je sais que ce roman est classé Young Adult et que ce genre littéraire se définit par des personnages âgés comme son lectorat soit environ 15/20 ans mais encore une fois, comme pour Le royaume assassiné d’Alexandra Christo par exemple, j’aurai apprécié qu’Elisabeth et Nathaniel soient plus âgés.

Participation #5 Challenge Contes et Légendes 2023 de Bidib #Démon

Participation #4 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec le tome 2 d’Hôtel Heartwood

L’hiver dernier, semaine après semaine, nous avons lu le tome 2 d’Hôtel Heartwood, Un hiver si doux de Kallie George et Stephanie Graegin (éd. Casterman Jeunesse, 2019, 187 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans et aux jolies illustrations en noir et blanc. Au cœur de l’hiver bien glacial, l’hôtel Heartwood vit au ralenti, la plupart des clients et membres du personnel hibernant ou hivernant. Après avoir participé pour la première fois au réveillon de la Saint-Édredon, Mona est ravie de recevoir des cadeaux et décide de fabriquer en retour et en secret un cadeau tout en s’occupant d’une cliente âgée et exigeante, la Duchesse Amandine et en cherchant à débusquer celui ou celle qui vole dans les réserves de l’hôtel alors qu’une tempête de neige empêche le ravitaillement. Qui peut être le voleur alors même que les vivres s’amenuisent?

L’histoire est toujours aussi douce, bienveillante et gourmande que le tome précédent et Mona, la petite souris est toujours aussi attachante, débrouillarde et généreuse. Lorsque l’identité du voleur des réserves de l’hôtel Heartwood nous a été révélé, nous avons été surpris et émus. Il y est question d’amitié, d’entraide, de générosité et de préjugés mais aussi de courage, chacun se révélant face aux dangers, même la Duchesse.

Les illustrations de Stephanie Graegin qui ponctuent le récit apportent une note de douceur et de mignonnerie, alternant entre le foyer chaud et réconfortant de l’hôtel et le froid mordant de l’extérieur. Un très bon moment de lecture en compagnie de Mona la petite souris et tous les autres animaux de passage à l’hôtel Heartwood! Depuis cette lecture, nous avons lu au printemps dernier le tome 3, Ensemble, c’est mieux et il nous reste à lire le quatrième et dernier tome, Enfin l’été! que nous lirons l’été prochain.

J’ai enfin noté de nombreux passages gourmands avec la cuisine de Melle Prickles: palets aux graines, soufflé aux glands, crumble au fromage nappé de coulis à la myrtille…

Pour un autre avis sur ce tome 2: Mrs Turner.

Participation #6 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Bons petits plats

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Bâtiment: « Hôtel »

Participation #8 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Canada (Autrice) et États-Unis (Illustratrice)

Au fil des pages avec Poster Girl

Je viens de finir de lire Poster Girl de Veronica Roth (éd. Michel Lafon, 2022, 319 pages), un roman dystopique pour les adolescents. Dix ans après la rébellion ayant mis fin au régime totalitaire de la Délégation en portant au pouvoir le Triumvirat, Sonya Kantor croupit dans la ville-prison, l’Objectif, avec d’autres Enfants de la Délégation, des opposants politiques ayant adhéré à divers niveaux à l’ancien régime, comme elle, surnommée « Poster Girl » et qui a été la fille des affiches de propagande. Un jour, en échange de sa liberté, Alexander Price, le frère aîné de son fiancé Aaron qui a été tué pendant la rébellion, lui propose de retrouver Grace Ward, une adolescente qui a été retirée à sa famille sous la Délégation lorsqu’elle avait 3 ans car conçue dans l’illégalité. Où mènera l’enquête de Sonya? La jeune femme peut-elle réellement espérer un autre avenir que celui de la prison? Mérite-elle une telle seconde chance? Ou restera-t-elle à jamais ce visage figé dans le passé?

La narration lente et introspective plonge le lecteur dans un monde futuriste gris et sombre dans lequel chacun tente de se remettre de la Délégation qui avait formaté les individus à vivre dans un schéma de vie conditionné par la Perception, un implant cérébral et oculaire qui surveillait la population et quantifiait la moindre parole ou le moindre geste en accordant un montant positif ou négatif de cryptodeniers tout en leur permettant d’avoir accès à une réalité augmentée et à un réseau social amplifié directement relié au cerveau. Que ce soit Sonya ou Alexander, chacun doit vivre avec sa culpabilité et l’après-Perception. Comment survivre à ses choix passés et à une vie calculée? Malgré l’endoctrinement technologique, chacun n’avait-il pas malgré tout une part de choix, même infime, autre que de l’adhésion totale, de l’opportunisme ou à tout le moins de la docilité, certains ayant réussi à résister? 

Au fil de l’enquête de Sonya sous la surveillance d’Alexander qui n’est pas sans dangers et qui s’accélère dans la dernière partie du roman, nous en apprenons plus sur le fonctionnement de la Délégation et sur le passé de la famille de la jeune femme. Sonya n’est plus la jeune fille naïve et docile de 17 ans dont le visage est associé aux affiches de propagande, même si dix ans plus tard elle est toujours considérée comme la « Poster Girl », que ce soit à l’intérieur de la prison qu’à l’extérieur. Au fil des années, elle a pourtant développé une personnalité bien différente de celle que lui avait façonnée sa Perception: elle est devenue plus mature et débrouillarde même si d’apparence froide, elle conserve en elle, par peur et par habitude, les réflexes, codes et usages de la Délégation (posture à adopter dans les transports en commun, choix des mots quand elle s’exprime…). 

Il est ainsi question d’identité, de libre-arbitre, de liberté, de conditionnement par la technologie et de la vie après avoir vécu en dictature. L’intrigue m’a fait penser à des épisodes de Black Mirror comme l’épisode 1 de la saison 3 « Chute libre » avec Bryce Dallas Howard. Certes, il y a quelques facilités scénaristiques mais j’ai apprécié que les personnages ne soient pas manichéens, chacun ayant une part d’ombre et que le monde d’après ne soit pas utopique bien qu’ayant permis le retour de libertés mais avec ses propres défauts: délabré, pauvre, sans opulence, rempli d’objets du quotidien venant du passé ou bien encore fortement marqué par le régime précédent et le réchauffement climatique. Il n’a pas non plus tranché le débat autour des technologies, permettant le retour des Précepteurs et luttant contre l’Armée analogique, un groupuscule d’individus radicaux et violents qui souhaitent la disparition de toute technologie et qui prônent la démédication pour tous. 

Un très bon moment de lecture avec cette dystopie avec un zeste de romance qui décrit un monde futuriste bien trop proche de l’anticipation et qui questionne sur le rôle des nouvelles technologies sur la constitution de l’identité d’un individu et avec une fin ouverte! D’ailleurs, ce questionnement sociétal, philosophique et politique est très actuel puisque l’illustration de couverture de ce roman fait polémique ayant été générée par une intelligence artificielle, l’IA MidJournée.

J’ai enfin noté quelques passages pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine malgré les difficultés à se nourrir correctement dans ce monde dystopique: des légumes et fruits du potager de Sonya et Nikhil qui servent principalement au troc, des boîtes de conserve… La jeune femme se régale de peu: une tomate cerise croquée, un chocolat chaud et un croque-monsieur qui lui rappelle son enfance alors qu’un simple jus d’orange l’écœure par son côté sucré. 

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Objet: « Poster »

Participation #1 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #États-Unis

Participation #2 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Le renne mystérieux

Cette année, nous avons lu tout au long du mois de décembre (du 1er au 24) un roman de l’Avent: Le renne mystérieux de Natacha Godeau et Tristan Gion (éd. Auzou, 2021, 196 pages), un roman jeunesse à partir de 8/9 ans et découpé en 24 chapitres à détacher chaque jour. Pour les fêtes de Noël, la cousine d’Eliott, Flore vient passer les vacances dans l’élevage de rennes tenus par les parents d’Eliott. Alors que Noël approche, les deux enfants font face à d’étranges et troublants phénomènes: un renne scintillant blessé, un auto-stoppeur barbu tenant un atelier de jouets en bois ou bien encore un inquiétant gnome qui voudrait bien récupérer son grelot… Les deux enfants parviendront-ils à découvrir le fin mot de l’histoire et passer un merveilleux réveillon de Noël en famille?

Chaque jour, nous attendions avec impatience la suite des aventures noëlesques d’Eliott et de Flore, surtout mon mini lutin qui s’est même réveillé, plusieurs matins, plus tôt que prévu afin que je lise le chapitre du jour avant d’aller à l’école et de voir si ses soupçons quant à l’identité de certains personnages étaient confirmés ou non. L’histoire est rythmé et plein de rebondissements avec une touche magique. Les chapitres sont courts et finissent à chaque fois sur du suspense. Les deux enfants sont attachants et très complices dans leur enquête. Un très bon moment de lecture très addictive et qui a ravi mon mini lutin!

Participation # Challenge Il était 10 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Roman de l’Avent

Participation # Challenge Christmas Time 2022 de MyaRosa #Roman de l’Avent

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Animal: « Renne »

Participation #110 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Au fil des pages avec Une infâme trahison

J’ai lu, en e-book, le tome 3 d’Une enquête de Beatrice Hyde-Clare, Une infâme trahison de Lynn Messina (éd. Les Escales, 2022, 361 pages), un cosy mystery se déroulant sous la Régence anglaise sous fond de romance historique et qui se déroule trois semaines après les faits du tome 2, Une scandaleuse supercherie. Ayant fait passer son comportement comme résultant de la perte de son soupirant inventé de toute pièce, Theodore Davies, Beatrice Hyde-Clare est tenue à l’écart de tous chez elle, malgré les visites de Damien Matloc, le duc de Kesgrave et de la comtesse d’Abercrombrie qui se voient tous deux empêcher par sa tante Vera de la voir. Mais la venue de Monsieur Skellington vient lui offrir une porte de sortie pour oublier son amour naissant pour le duc qu’elle pense à sens unique: il lui demande d’enquêter sur le décès de l’amant de sa future belle-mère. Beatrice arrivera-t-elle à mener son enquête sans interférence de la part du duc?

J’avais hâte de découvrir ce nouveau tome au vu de la fin du précédent et surtout de voir comment la romance de Beatrice et Damien allait évoluer. Comme dans les précédents tomes, l’autrice prend son temps (en nous rappelant longuement ce qui s’est passé dans les tomes précédents) et il faut attendre plus d’un tiers du roman pour que Beatrice et Damien se revoient lors d’un bal et que leur retrouvailles fassent des étincelles. Entretemps, Beatrice a pu une fois encore démontrer ses talents d’enquêtrice amatrice, après avoir inspecté le lieu du crime et la victime.

Encore une très bonne lecture légère et addictive, même si la fin de ce tome est un peu trop rocambolesque et moderne quant à la déclaration réciproque des sentiments de ce duo toujours aussi attachant, bien qu’elle colle bien au tempérament de la jeune femme! L’enquête passe alors au second plan, Beatrice luttant en vain contre ses sentiments à l’égard du duc, pensant que ce dernier ne pourrait pas s’intéresser à elle (de façon peut-être un peu trop répétitive puisque nous lecteur savons bien que c’est le contraire, heureusement que la comtesse d’Abercrombrie est là avec sa liste de prétendants). Il y est toujours question de la condition de la femme et des avantages à faire partie en tant qu’homme de la haute aristocratie anglaise. Il me reste désormais à attendre la parution française du tome 4.

Participation #16 Challenge British Mysteries 2022 de Hilde et Lou #Cosy mystery

Participation #101 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis

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