Étiquette : enquête (Page 10 of 17)

Au fil des pages avec le tome 1 des Croques

Pendant le Halloween cosy RAT, j’ai lu le tome 1 d’un triptyque Les Croques, Tuer le temps de Léa Mazé (éd. de la Gouttière, 2018), une BD jeunesse à partir de 9 ans et repérée chez Blandine et Bidib. Céline et Colin vivent très mal le fait d’être les enfants jumeaux d’un couple tenant les pompes funèbres d’un village et qui sont quotidiennement harcelés par les élèves de leur collège qui les surnomment « Croquemitaine » et « Croque-mort ». Trop occupés par leur travail surtout à l’approche de la Toussaint, leurs parents ne voient rien et même pire ils les punissent en leur ordonnant de nettoyer le cimetière, après une bagarre de trop au collège.

Poussin, le tailleur de pierres les occupe en leur racontant des histoires fantastiques sur les visiteurs du cimetière et les entraîne sur la piste d’étranges inscriptions sur certaines tombes. Retrouvant le sourire, Céline et Colin partent mener l’enquête avec leur imagination débordante. De quoi tuer le temps et égayer leur quotidien? Rien n’est moins sûr au vu du suspense sur lequel se conclut ce premier tome. Il y est question du mal-être adolescent, de harcèlement scolaire, des rapports parents/enfants sous fond d’enquête dans un lieu insolite.

Je retrouve le coup de crayon de cette autrice dont j’avais bien apprécié les illustrations dans le diptyque Elma, une vie d’ours. Son univers graphique est similaire, dans les mêmes tonalités et des personnages aux cheveux bleus et renforce le côté mystérieux de l’enquête des deux adolescents. Au passage, je coche la case 7 « Cimetière » du bingo et note des passages gourmands comme « la tartine Frankenstein ». Un bon moment de lecture avec ce thriller jeunesse! J’espère pouvoir rapidement emprunter les deux tomes suivants.

Pour d’autres avis sur ce tome 1 (et/ou les suivants): Bidib, Blandine et Syl qui m’a rejointe pour une LC sur la trilogie.

Participation #10 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Case 7 du bingo

Participation #60 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Participation #66 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Tartine Frankenstein

Au fil des pages avec le tome 1 des enquêtes de Loveday & Ryder

Lors des derniers jours du British Mysteries Month 2021, j’avais lu Le corbeau d’Oxford, une enquête de Loveday & Ryder de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2019, 299 pages), le tome 1 d’une série livresque « cosy mystery » qui se passe dans les années 60, à Oxford. Je n’avais pas pris le temps de le chroniquer ni même de la journée consacrée aux années 50/60 du Mois Anglais en juin 2021. Voici avec retard mon avis, venant de lire il y a peu la troisième enquête.

Sir Marcus Deering, un riche industriel reçoit des lettres de menace anonymes qu’il prend à la légère jusqu’à ce qu’un meurtre soit commis, celui d’un jeune jardinier. La jeune Trudy Loveday, seule femme policière a hâte de pouvoir enquêter avec ses collègues mais elle est écartée de l’enquête pour assister le Dr. Clement Ryder, un coroner qui a décidé de réouvrir un vieux dossier classé concernant le décès d’une jeune femme, Gisela Fleet-Wright (décédée d’une mort accidentelle par surdose de médicaments). Et si cette ancienne histoire était en lien avec le récent meurtre du jardinier?

Dans ce premier tome, le duo d’enquêteurs se forme. Ils sont certes aux antipodes l’un de l’autre mais complémentaires et aussi intelligents l’un que l’autre. Il y a d’un côté Trudy Loveday, une jeune stagiaire de 19 ans (bientôt 20) qui, en intégrant la police au grand dam de sa mère qui la verrait plutôt se marier, fonder une famille plutôt que d’avoir de l’ambition professionnelle, se révèle brillante bien qu’impulsive et parfois trop enthousiaste en raison de son peu d’expérience et de son âge  et de l’autre le Dr. Clement Ryder, âgé de 57 ans qui a pris sa retraite de chirurgien pour devenir coroner pour cacher sa maladie (la maladie de Parkinson peu connue à l’époque), élégant et redoutable enquêteur, prenant son temps pour démêler le vrai du faux.

Il y est question de la condition de la femme dans les années 60, Trudy Loveday devant subir au quotidien le sexisme de son chef et de ses collègues, reléguée en cela sur des missions subalternes. Un bon moment de lecture avec ce duo que je prendrai plaisir à retrouver dans d’autres enquêtes!

Pour d’autres avis: Chicky Poo, Belette, Lou et Northanger.

Participation #34 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy Mystery

Participation #17 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

challenge 2021 lire au féminin

Participation #52 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

Au fil des pages avec le tome 2 de la BD des Enquêtes d’Enola Holmes

Fin juin pendant le Mois Anglais 2021, j’ai emprunté à la médiathèque et lu dans la foulée le tome 2 des Enquêtes d’Enola Holmes, L’affaire Lady Alistair de Serena Blasco (éd. Jungle, 2016), une BD jeunesse à partir de 9 ans, d’après le roman de Nancy Springer. L’année dernière, j’avais lu les 6 romans des Enquêtes d’Enola Holmes de Nancy Springer dont le tome 2, L’affaire Lady Alistair mais seulement le premier tome de son adaptation girly en BD jeunesse.

En janvier 1889, quelques mois après son arrivée à Londres, Enola Holmes tente d’échapper à ses frères, en étant Ivy Meshle, assistante du Dr. Leslie T. Ragostin ou la jeune épouse de ce dernier le jour et une nonne muette venant en aide aux pauvres des bas-quartiers la nuit. Un matin, elle reçoit le Dr. Watson qui vient engager le Dr. Ragostin pour enquêter sur sa disparition tout en lui parlant d’une autre disparition, celle de Lady Cecily Alister, une fille de Baronnet à peine plus âgée qu’elle. Et voilà Enola qui part à la recherche de la jeune fille. Fugue ou enlèvement?

Comme je l’avais déjà dit dans mon billet sur le roman, il  y est question de la condition de la femme, de l’essor des grands magasins, du marxisme, des rapports entre classes sociales… L’histoire aborde également le regard porté sur les gauchers, Cecily étant une gauchère contrariée (regard qui perdure malheureusement encore aujourd’hui dans certaines familles, la main gauche étant considérée comme celle du Diable ou a minima celle d’un être maladroit ou peu intelligent).

Condensée en format BD jeunesse, l’intrigue se résout un peu trop vite, Enola Holmes identifiant bien plus facilement le ravisseur de la jeune Cecily. De même, lorsqu’elle est agressée, elle s’en remet en très peu de temps alors que dans le roman originel, elle en ressort très perturbée au point de rester enfermée chez sa logeuse sans sortir de sa chambre. Pour autant, Serena Blasco reste fidèle au roman de Nancy Springer.  Notre jeune héroïne est toujours aussi perspicace et ingénieuse, détournant, pour mieux s’émanciper, comme dans le tome précédent, les tenues contraignantes de l’époque victorienne réservées aux femmes comme le corset et jouant au jeu du chat et de la souris avec Sherlock Holmes.

Enfin, j’ai apprécié le petit plus de la BD avec une nouvelle fois à la fin un carnet secret d’Enola Holmes rempli d’annotations, de croquis et de messages codés. Encore un bon moment de lecture jeunesse!

Participation #33 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Enola Holmes

Participation #16 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #BD jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #44 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Être humain: « Lady »

Au fil des pages avec le tome 6 des Détectives du Yorkshire

Je viens de finir de lire le tome 6 des Détectives du Yorshire, Rendez-vous avec la ruse de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La Bête Noire, 2020), un cosy mystery se déroulant à l’époque contemporaine dans la campagne anglaise du Yorkshire. Cette fois-ci, Samson et Delilah sont engagés par Nancy Taylor, la femme du maire qui pense que ce dernier entretient une relation adultérine et qu’il prépare déjà leur divorce, après avoir découvert une grande somme d’argent en liquide et au vu de son comportement fuyant. Bien sûr, au vu des tomes précédents, le lecteur en sait plus que les personnages, notamment les raisons du comportement de Bernard Taylor et ses liens étroits avec Rick Procter. Les deux associés ont d’ailleurs préparé une partie de chasse au Manoir de Bruncliffe pour des investisseurs bulgares qui ne va pas se passer comme prévu et qui a été infiltrée par Delilah déguisée en Denise pour surveiller le maire en tant qu’extra embauchée à la Pâtisserie des Monts par sa belle-sœur, Lucy.

Se déroulant juste après les événements du tome 5, Rendez-vous avec le danger où Samson et Delilah ont une nouvelle fois frôlé la mort, ce tome redonne une part plus grande et très appréciable à la bande d’amis retraités – dont le père de Samson – se prenant pour un club de détectives amateurs engagés par Samson (me faisant penser aux francs-tireurs de Sherlock Holmes mais avec cheveux gris) ainsi qu’à l’inénarrable Ida Capstick. Dans la dernière partie, l’intrigue s’accélère, après qu’un des participants à la partie de chasse soit retrouvé mort par balle de fusil (suicide ou meurtre?).

Après avoir enchaîné les tomes 4 à 6 des Détectives du Yorshire, je suis à jour de cette série livresque, le tome 7, Rendez-vous avec la menace devant paraître le 25 novembre 2021 (ce qui me paraît bien trop loin au vu des derniers rebondissements). Un cosy mystery addictif même si je sens que c’est bientôt la fin de la série, au vu de l’évolution de la relation Samson/Delilah! Encore un très bon moment de lecture!

Comme Lucy et sa brigade de la Pâtisserie des Monts ont préparé plein de bons petits plats pendant la partie de chasse et Ida le thé à la mode de Bruncliffe (très fort et avec du lait), il y a eu pleins de passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine: tourtes, scones… En attendant, j’ai fait avec mon mini marmiton des scones en suivant la recette d’Enna.

Participation #32 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy mystery

Participation #15 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Lieu: « Yorkshire »

Participation #63 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

challenge 2021 lire au féminin

Participation #47 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

 

Au fil des pages avec Le meurtre de Roger Ackroyd

J’avais prévu de lire pour la journée « Classique » du British Mysteries Month une enquête d’Hercule Poirot mais je n’ai pas lu à temps, même si je l’ai fini mars 2021. J’ai ainsi emprunté à la médiathèque Le meurtre de Roger Ackroyd d’Agatha Christie (éd. du Masque, 2011), un roman policier paru pour la première fois en 1926. Je le chronique finalement pour la lecture commune autour d’Agatha Christie du 4 juin 2021 du Mois Anglais.

Alors qu’Hercule Poirot a pris sa retraite de détective privé dans le petit village de King’s Abbot, dans la campagne anglaise, il accepte d’enquêter sur le meurtre de Roger Ackroyd, un riche industriel. Ce dernier a été retrouvé mort dans le bureau de sa propriété de de Fernly Park, un poignard dans le cou. A priori il ne semblait pas avoir d’ennemis et menait une vie confortable. Il était sur le point de se marier avec Mrs. Ferrars qui venait de se suicider victime d’un maître-chanteur et qui était veuve de Mr. Ferrar qui était décédé de façon étrange un an plus tôt.

Pourtant au fil de l’enquête, Hercule Poirot, accompagné du Dr. James Sheppard, met en évidence de nombreux suspects tant dans l’entourage familial de la victime qu’au sein même du personnel de maison qu’il employait, chacun ayant des secrets ou des mensonges à cacher: sa jeune nièce Flora, sa belle-sœur Mrs. Cecil Ackroyd, son ami Hector Blunt, son fils adoptif Ralph Paton, le maître d’hôtel, la gouvernante ou encore un vagabond aperçu par le Dr. Sheppard le soir du meurtre… Mais qui peut bien être le coupable?

Le narrateur n’est pas comme souvent dans les enquêtes d’Hercule Poirot, le Capitaine Arthur Hastings mais le Docteur James Sheppard, le médecin de famille de Roger Ackroyd et vivant avec sa sœur Caroline, véritable commère du village, admirative d’Hercule Poirot, lui rapportant toutes les rumeurs qui circulent dans le village et bien perspicace pour tenter de trouver elle-aussi le coupable. J’ai d’ailleurs bien apprécié le personnage de Caroline Sheppard, une véritable Miss Marple avant l’heure.

En reine du crime, Agatha Christie brouille les pistes, me faisant douter même si je connaissais le procédé narratif employé et que j’avais déjà vu, il y a (très/trop) longtemps l’épisode, dans les années 90, l’épisode éponyme de la série télévisée britannique, Hercule Poirot avec David Suchet dans le rôle du détective belge. Dans un final où tout le monde est réuni, Hercule Poirot annonce alors, dans un raisonnement implacable, le coupable comme si cela allait de soi et m’oblige à relire certains passages du roman qui m’avait déjà interpellée dans leur double lecture ou omission. Un très bon moment de lecture en compagnie d’Hercule Poirot et qui a fait travailler, avec plaisir, mes petites cellules grises! Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous invite vivement à le faire.

Les autres participantes à cette LC autour d’Agatha Christie: Enna avec des nouvelles: Le mystérieux Mr. Quinn et Mr. Quinn en voyage, Alexielle avec La mystérieuse affaire de styles, Anne avec L’affaire Protheroe et Stéphanie avec un post insta sur ses romans préférés d’Agatha Christie.

Participation #4 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #LC autour d’Agatha Christie

Participation #12 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Classique

Participation #21 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman policier

challenge 2021 lire au féminin

Participation #38 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Participation #16 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Roman policier

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