Étiquette : émotions (Page 3 of 11)

Au fil des pages avec Même pas en rêve!

En janvier 2022, nous avions lu et relu Même pas en rêve! de Beatrice Alemagna (éd. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans et repéré chez Bidib qui l’avait aussi bien apprécié. C’est le premier jour d’école pour Pascaline, une chauve-souris. Mais il est hors de question pour elle d’y aller au point qu’elle crie sur ses parents qui rapetissent. Elle les cache sous son aile et part à l’école, rassurée d’avoir ses parents avec elle. Et si pourtant l’école sans les parents c’était mieux?

Comme toute histoire de première rentrée des classes, Pascaline va vivre les temps forts d’une journée d’école tout en devant s’occuper de ses parents et faire face à sa peur de la séparation. Les illustrations à l’aquarelle sont pleines de pep’s et colorées, avec l’utilisation par l’autrice-illustratrice d’un rose bonbon fluo qui au premier abord détonne. Pascaline avec sa petite bouille d’effrontée est attachante. Elle personnifie à merveille le petit enfant à travers ses mimiques très expressives et les émotions ressenties. Un bon moment de lecture rigolo! Attention cependant il est possible après la lecture d’entendre très souvent les enfants dire des « Même pas en rêve! » à tout va.

Pour un autre avis sur cet album jeunesse: Bidib.

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Ponctuation: « ! »

Participation #72 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Italie

Au fil des pages avec L’ours qui jouait du piano

Nous avions lu et relu en avril 2021 L’ours qui jouait du piano de David Litchfield (éd. Belin Jeunesse, 2016), un album jeunesse à partir de 5 ans. Un matin, dans la forêt, un ours découvre un piano abandonné et apprend jour après jour, avec patience et persévérance, à en jouer pour le plus grands plaisirs de ses amis qui viennent l’écouter. Mais ils ne sont pas les seuls: un homme et sa fille découvrant son talent de pianiste invitent l’ours à les suivre dans la grande ville. Malgré le succès, l’ours se sent bien seul, loin de ses amis. Les retrouvera-t-il à son retour dans la forêt?

Dans la première partie de l’histoire, nous voyons bien l’Ours se prendre de passion pour la musique et devenir un pianiste talentueux. Puis après avoir quitté sa forêt, l’Ours est amené à s’interroger sur la vie qu’il souhaite réellement, partagé entre les émotions ressenties par la célébrité et le plaisir de vivre de sa passion mais une vie de solitude et de doutes qui l’assaillent. L’équilibre entre vivre son rêve et conserver ses racines n’est pas si simple à trouver. L’un exclut-il l’autre ou peuvent-ils se concilier? Il y est ainsi question de musique, de vie rêvée, de célébrité, d’épanouissement personnel et d’amitié. Un très bon moment de lecture avec une fin toute mignonne! Il existe deux autres suites que nous n’avons pas encore lus: L’ours et son orchestre (2018) et L’ours et le concert de Petite Ourse (2020).

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Art: « Piano »

Participation #67 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Royaume-Uni

Au fil des pages avec Prendre le large

Nous avions lu en avril 2021 Prendre le large de Johan Pegot (éd. NordSud, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un petit garçon vit mal l’absence de son père, ce qui le plonge dans une grande tristesse et solitude. Un jour, il découvre sur la plage un oiseau migrateur blessé. Et si cette nouvelle amitié lui permettait de retrouver le sourire? Mais jusqu’à quand? L’oiseau prendra-t-il également le large comme son père?

Il y est question de l’absence d’un père (son origine n’étant pas précisé – séparation d’avec la mère, absence pour raison professionnelle ou deuil?), du lien d’attachement et d’amitié. Au fil des pages, le petit garçon tente de gérer l’absence de son père (tristesse, résilience, espoir d’un retour…). Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux jolies illustrations épurées!

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Verbe: « Prendre »

Participation #62 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Au fil des pages avec Öko, un thé en hiver

Nous lisons Öko, un thé en hiver de Mélanie Rutten (éd. MeMo, 2010), un album jeunesse à partir de 8 ans et qui a reçu le Prix Sorcières 2011 dans la catégorie « Premières lectures ». Au cours de l’hiver, Öko et ses amis vont à l’enterrement de Madeleine, la cigale du village qui vient de mourir de vieillesse. Après la cérémonie, ils se réunissent dans la maison de la défunte, passant la soirée à se souvenir d’elle avec émotions et repartant chacun avec des objets d’elle. Mais ce n’est pas le seul sujet des discussions puisqu’ils parlent aussi d’un inquiétant yéti qui habiterait dans la forêt. Öko parviendra-t-il à faire le deuil de son amie?

L’histoire aborde de nombreux thèmes qui s’entremêlent à l’instar des chapitres de l’album jeunesse, passant du rire aux larmes comme dans la vraie vie, des moments plus graves et sombre alternant avec d’autres plus légers et insouciants (comme par exemple la neige au réveil d’Öko). Il y est question du deuil (comment continuer à vivre après la perte d’un être cher), du sens de la vie, de l’amitié, d’un amour naissant entre Öko et Nour, de l’accueil d’un étranger et des préjugés qui peuvent l’entourer… L’hiver laisse alors place au printemps et à un nouveau chapitre dans la vie d’Öko et ses amis.

Les illustrations à l’aquarelle apportent également une touche de tendresse et de chaleur à l’histoire. Mélanie Rutten arrive à retranscrire avec beaucoup de finesse les émotions d’Öko, que ce soit son chagrin, sa solitude ou la vie reprenant son cours dans le souvenir de son amie défunte à l’image des fleurs plantées sur la tombe de Madeleine. Un très bon et touchant moment de lecture avec cet album jeunesse!

D’autre part, j’ai noté des passages gourmands et valide au passage la catégorie « Boisson chaude » du Menu complet du challenge Des livres (et des écrans) en cuisine: une soupe, un thé, un gâteau… et qui sont de beaux moments de partage entre Öko et ses amis et de pensées à l’égard de Madeleine qui, malgré son décès, continue à vivre à travers eux.

J’ai, enfin, hâte de pouvoir lire les autres tomes même s’ils ne sont pas tous à la médiathèque. En effet, j’‘ai découvert cette histoire à la médiathèque, après avoir été attirée par l’illustration de couverture et sans savoir qu’il s’agit du deuxième tome d’une tétralogie écrite par Mélanie Rutten, après Mitsu, un jour parfait et avant Elliot et Nestor et Nour, le moment venu.

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégorie Aliment/Boisson: « Thé »

Participation #3 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Menu complet (Une boisson chaude/Thé)

Participation #6 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Belgique

Au fil des pages avec Sorcidonie et les magipotirons

Potironflette et la boulachagrin

Nous lisons les 4 histoires de Sorcidonie et les magipotirons de Nora Thullin et Ana Duna (éd. Fleurus, 2021), un album jeunesse à partir de 4 ans, chaque histoire abordant une émotion ressentie par l’un des magipotirons de Sorcidonie ou celui de sa tante: le chagrin (Potironflette étant triste qu’on se moque d’elle car elle a un doudou), la colère (Potironchon n’étant pas content du choix d’un jeu), la peur (du médecin, Potirongeur étant malade) et la timidité (de Potironron qui vient passer la journée chez Sorcidonie).

Les illustrations sont colorées avec une adorable petite sorcière et ses potirons de compagnie qui me rappelle Amélia Fang et sa citrouille de compagnie, Trouille. Le texte s’amuse à inventer plein de mots-valises et se prête à une lecture en rimes à voix haute. Un bon moment de lecture avec des histoires sous fond de sorcellerie mais évoquant des épisodes de vie quotidienne pour mettre des mots sur les émotions et des astuces pour apprendre à les gérer!

Potironron et les magibiscuits

Pour prolonger la lecture, nous faisons un goûter avec des magibiscuits en suivant la recette du livre (farine, beurre ramolli, sucre, une pincée de sel et puis un œuf mais sans mettre la vanille ni de cannelle), une des astuces pour la timidité. Mais pour nous ce sera de la pure gourmandise! Après avoir laissé reposer la pâte 30 minutes au frigo, j’ai fait les sablés avec un emporte-pièce en forme d’étoile. Dix minutes plus tard de cuisson au four à 200 degrés, nous les avons dévoré tièdes voire à peine sortis du four. Miam miam!

Participation #2 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #60 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Magibiscuits/Sablés

Participation #5 Les Gourmandises de Syl #Magibiscuits/Sablés

challenge 2021 lire au féminin

Participation #57 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice et française et illustratrice espagnole

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