Étiquette : Des livres (et des écrans) en cuisine 2021 (Page 16 of 19)

Au fil des pages avec Cœur de bois

J’emprunte à la médiathèque Cœur de bois d’Henri Meunier et Régis Lejonc (éd. Notari, 2016), un album jeunesse pour les adolescents, à partir de 15/16 ans. Aurore, la quarantaine est une belle femme qui semble épanouie. Un matin d’hiver, après un passage par la boulangerie, elle se rend au fin fond d’une forêt dans laquelle vit un vieillard.

En apportant une suite au conte originel du Petit Chaperon rouge, les auteurs questionnent sur le sort de la victime après une agression et la résilience. Comment se reconstruire et continuer à vivre? Au fur-et-à mesure qu’Aurore s’enfonce dans la forêt, sa confiance en elle s’étiole, son moi actuel étant intimement lié à son passé et à cette forêt. La réponse apportée est une possible mais l’une des moins courantes et peut être dérangeante. Les illustrations à forte prédominance sépia (sans oublier le rouge) concourent également à l’ambiance pesante de cette rencontre. Cela me fait penser à certaines affaires pénales, chaque victime, même d’une même fratrie, ne vivant pas de la même façon l’après-agression. Un moment de lecture surprenant et aussi gourmand autour de la galette des rois!

Pour un autre avis: Nathalie.

Participation #16 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte revisité

Participation #5 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Participation #17 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Galette des rois

Au fil des pages avec Les oies de Baba Yaga

J’emprunte à la médiathèque Les oies de Baba Yaga d’Alain Serres et Alessandra Vitelli (éd. Rue du Monde, coll. Papagoya, 2012), un album jeunesse à partir de 4 ans, d’après un conte russe. Les parents d’Irina et d’Ivan partent vendre leur récolte de betteraves au marché. Ils demandent à Irina de bien veiller sur son petit frère Ivan. Mais la petite fille distraite par ce qui l’entoure oublie de le surveiller. Ivan se fait enlever par les oies de Baba Yaga. Aidée d’une grenouille avec qui elle a été honnête, Irina parviendra-t-elle à sauver son petit frère?

L’histoire est construite comme un conte-randonnée, la petite fille croisant sur sa route, un four à pain, un pommier et une rivière de lait. Elle leur demande son chemin mais refuse à chaque fois de goûter ce qu’ils leur proposent de façon hautaine (galette de seigle, pomme et lait). Ils ne l’aident donc pas. Irina arrive toutefois à retrouver son frère. Mais en fuyant, elle se montre plus aimable envers eux. Dès lors, ils acceptent de l’aider à se cacher des oies de la Baba Yaga. J’avoue qu’à la lecture, je ne voyais pas trop où voulait en venir le conte avec ces trois rencontres et l’attitude de la petite fille (qui aurait pu décliner de peur de perdre du temps pour retrouver son frère par exemple). Je l’ai finalement lu comme une règle de savoir-vivre et de politesse en Russie, encore en vigueur aujourd’hui dans la plupart des pays slaves (accepter de goûter tout plat ou verre proposé lors d’un repas même trop copieux pour ne pas blesser son hôte). Il y est aussi question d’honnêteté et de courage de la petite fille face à Baba Yaga pour réparer son erreur de protection envers son frère.

Ce conte reprend l’histoire des Oies Sauvages repris dans un recueil de Contes populaires russes d’Alexandre Afanassiev paru en  1873, la sorcière Baba Yaga étant aussi présente. Elle me fait aussi penser à un conte des Frères Grimm, Dame Hiver dans lequel on retrouve les épreuves du four et du pommier, la jeune fille devant retirer du four du pain déjà cuit et cueillir des pommes déjà mûres. D’ailleurs, j’ai trouvé le message d’une aide réciproque plus pertinente dans Dame Hiver que dans Les oies de Baba Yaga. Un moment de lecture dépaysant, le livre finissant avec un petit carnet de Russie comportant de brèves informations sur la vie quotidienne, la culture et les traditions russes!

Participation #14 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte russe

Participation #4 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Participation #16 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Galette de seigle, pomme et lait

Au fil des pages avec Mariette, Soupir et le petit cerisier

Nous empruntons à la médiathèque Mariette, Soupir et le petit cerisier d’Irène Schwartz et Frédéric Stehr (éd. L’école des loisirs, 2005), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un matin d’été, Soupir et Mariette découvrent la neige qui est tombée dans la nuit. Elles s’amusent avec cette drôle de neige jusqu’à s’éloigner un peu trop du terrier.

L’histoire est aussi mignonne que celle que nous avions déjà lu de cette famille de marmottes, Mariette et Soupir cherchent une maison. Par leur imprudence, les deux petites marmottes découvrent des fruits délicieux, des cerises. Mais comment leur mère pouvait elle aussi les connaître? Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse rigolo et gourmand pour les amateurs de neige et de cerises! Il peut être aussi bien lu en hiver qu’en été pour une échappée montagnarde.

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Adjectif: « Petit »

Participation #15 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cerise

Au fil des pages avec Peau d’Âne

Pour le thème des « contes en cuisine » du mois de février 2021 du Challenge Contes et Légendes de Bidib, j’emprunte à la médiathèque Peau d’Âne d’Hélène Druvert, d’après Charles Perrault (éd. Gautier-Languereau, coll. Découpe Laser, 2015), un album jeunesse à partir de 6 ans. Au décès de sa mère, une princesse demande l’aide de sa fée marraine pour empêcher son père de se remarier avec elle. Brisant le tabou de l’inceste, le roi accepte même de tuer son âne magique pour en faire une peau pour la princesse et ainsi procéder au mariage. Ne voyant pas d’issue à son terrible sort, la princesse s’enfuit et devient Peau d’âne, une souillon qui, le dimanche, continue de revêtir une de ses anciennes robes, à l’abri du regard des autres. Mais un jour, un prince l’aperçoit et lui réclame un gâteau. La princesse y laisse une bague à l’intérieur.

Il s’agit d’une très jolie version illustrée du conte. Elle reprend celle de Charles Perrault parue en 1694 et fait aussi penser au film musical, Peau d’Âne de Jacques Demy, surtout pour le passage de la fabrication du cake d’amour liée aux paroles de Michel Legrand chantées par Catherine Deneuve alias Peau d’âne dans le film). Les illustrations en découpes lasers et en noir et bleu avec des reflets argentés sont tout en finesse et magnifiques, malgré un côté plus enfantin et moins fin pour le visage de la princesse lorsqu’il est en gros plan. Il en ressort un côté intemporel et féérique, notamment avec le côté girly des robes portées par la princesse.

Quant au conte lui-même, ce n’est vraiment pas l’un de mes préférés même s’il aborde un thème fort avec l’interdit de l’inceste et rappelle Cendrillon avec l’essayage de la bague découverte par le prince dans le gâteau. Au vu des conseils prodigués par la fée marraine, une femme pour ne pas finir seule et faire un beau mariage doit être belle, être bien habillée et savoir faire la cuisine. La princesse pardonne même à son père. Une lecture qui vaut surtout pour les illustrations d’Hélène Druvert!

Participation #12 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte traditionnel

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Animal: « Âne »

Participation #14 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cake d’amour

Participation #3 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Au fil des pages avec Maman Ours

Nous empruntons, à nouveau, à la médiathèque Maman Ours de Ryan T. Higgins (éd. Albin Michel Jeunesse, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans et je me rends compte que je n’avais pas encore pris le temps de le chroniquer sur le blog. Marcel est un ours solitaire et râleur qui n’aime rien excepté les œufs. Lorsqu’il récupère quatre œufs d’oie pour son déjeuner, il est victime d’une erreur d’identité. Alors qu’ils sont en train de cuire, les œufs éclosent, quatre oisons prenant Marcel pour leur mère. L’ours grincheux finira-t-il par s’attacher à eux au point de les adopter?

Les mimiques de Marcel sont hilarantes et feront très certainement plus sourire le parent lecteur que le jeune lecteur dans la découverte de son rôle parental. Derrière ses airs grognons, Marcel a un bon fond, ce qui me rappelle un autre parent malgré lui et aussi victime d’une erreur d’identité par des poussins, le renard du Grand méchant renard de Benjamin Renner (éd. Delcourt, coll. Shampooing, 2015), une BD jeunesse. Et forcément, en cette semaine de la Chandeleur, c’est encore plus savoureux. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui permet d’aborder avec beaucoup d’humour avec les plus jeunes la migration des oies sauvages et aussi le respect de l’environnement dans ses choix alimentaires!

Participation #13 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Œufs durs

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Animal: « Ours »

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