Étiquette : Des livres (et des écrans) en cuisine 2021 (Page 13 of 19)

Au fil des pages avec La souris qui voulait faire une omelette

Lors du RAT gourmand de St-Valentin, nous avons lu un de nos derniers emprunts à la médiathèque, La souris qui voulait faire une omelette de Davide Cali et Maria Dek (éd. Hélium, 2017), un album jeunesse à partir de 4 ans. Il était une fois une souris qui souhaite faire une omelette mais qui n’a pas d’œufs. Elle part en chercher chez son voisin le merle qui n’en a pas non plus mais qui a de la farine. Ensemble, ils vont chez un autre voisin. De rencontres en rencontres, d’autres ingrédients sont rassemblés et l’idée d’omelette se transforme en préparation d’un gâteau aux pommes. Mais une fois le gâteau cuit dans le four, les amis s’interrogent sur le nombre de parts à faire. La souris en aura-t-elle une part?

C’est avec un plaisir gourmand que nous suivons la petite souris à la recherche des différents ingrédients pour le gâteau. Le texte est répétitif jusqu’à ce qu’un des voisins offre un œuf. Puis vient le moment délicat du partage où il est alors question de vivre ensemble. Un très bon moment de lecture avec ce conte-randonnée!

Participation #26 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte-randonnée

Participation #29 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Gâteau aux pommes

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Aliment/Boisson: « Omelette »

Au fil des pages avec La tarte aux fées

Je continue avec nos lectures gourmandes du mois dernier avec cette fois-ci La tarte aux fées de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo (éd. Frimousse, 2013), un album jeunesse à partir de 3 ans. Papa Crapaud ne sait plus quoi imaginer pour faire manger Petit Crapaud, jusqu’à inventer des histoires complètement farfelues qui laissent sceptique l’enfant. Serait-ce vraiment une tarte aux fées? Sont-ils une famille de dragons au point que si Petit Crapaud finit son assiette, son père pourra voler?

A trop mentir pour faire manger son fils, Papa Crapaud risque d’aller à la catastrophe. En tant que parent lecteur, l’histoire rappellera des souvenirs plus ou moins agréables. En effet, qu’il est parfois bien compliqué de faire manger un enfant! Les illustrations sont aussi très drôles, avec des crapauds très expressifs. Un très bon moment de lecture avec cette histoire loufoque et hilarante à l’image de la chute!

Participation #28 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Tarte aux fées

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Aliment/Boisson: « Tarte »

 

Nos lectures « Boucle d’Or et les trois ours »

Après avoir regroupé sous un même billet thématique divers contes, j’avais envie de parler d’un autre conte que nous lisons régulièrement et que nous apprécions beaucoup, celui de Boucle d’Or et les trois ours. Alors voici nos lectures, plus ou moins récentes, autour de ce conte traditionnel qui aurait été publié la première fois par Robert Southey en 1837. Ce billet sera mis à jour régulièrement, au fur-et-à-mesure de nos lectures de Boucle d’Or et les trois ours.

Des versions classiques:

  • Les plus jolies histoires du soir pour les petits (éd. Fleurus, 2015), un recueil de contes pour les tout-petits dont Boucle d’Or et les trois ours de Christelle Chatel et Claire Frossard d’après les Frères Grimm
  • Boucles d’Or et les trois ours de Gerda Muller (éd. L’école des loisirs, 2006), un album jeunesse à partir de 3 ans.
  • Les trois ours de Byron Barton (éd. L’école des loisirs, 2014), un album cartonné pour les tout-petits, à partir de 2 ans qui présente une version très classique et colorée du conte avec du chocolat chaud à la place de la soupe
  • Boucle d’Or et les trois ours illustré par Marianne Barcilon et raconté par Anne Royer, d’après les Frères Grimm (éd. Lito, 2011), un album jeunesse à partir de 3 ans
  • Boucle d’Or de Céline Alvarez et Julie Machado (éd. Les Arènes, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans

Des versions détournées/revisitées du conte:

  • Boucle d’Or et les trois ours d’Olivier Douzou (éd. du Rouergue, 2011), un album jeunesse pour les plus grands, à partir de 4 ans selon l’éditeur, mais plutôt 6 ou 7 ans selon moi pour vraiment apprécier le jeu de mots et des illustrations autour des chiffres. En effet, c’est une version très originale dans son graphisme du conte.
  • Boucle d’ours de Stéphane Servant et Lætitia Le Saux (éd. Didier Jeunesse, 2013), un album jeunesse à partir de 4 ans, un petit ours souhaitant se déguiser en Boucle d’Or pour le carnaval. Album jeunesse qui a fait partie de la sélection Maternelle du 26ème Prix des Incos en 2015.
  • Les Trois Ours chez Boucle d’Or de Sibylle Delacroix (éd. Bayard Jeunesse, 2020), un album jeunesse grand format à partir de 4 ans, les trois ours s’invitant chez Boucle d’Or, la petite fille étant restée seule dans la maison pendant que ses parents sont partis faire des courses.

Des histoires reprenant le(s) personnage(s) du conte:

  • La soupe des trois Ours de Cecil Kim et Mique Moriuchi (éd. Âne bâté, 2012), un album jeunesse à partir de 3 ans, les trois ours préparant une soupe.
  • Glouton, Le croqueur de livres d’Emma Yarlett (éd. Gründ, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans, Glouton, un petit monstre jaune croquant le livre de Boucle d’Or et les trois autres.
  • Le livre de Charlie de Julia Donaldson et Axel Scheffler (éd. Autrement Jeunesse, 2006), un album jeunesse à partir de 3 ans et reprenant le conte de Boucle d’Or et les trois ours, les trois ours surprenant Boucle d’Or lire dans le lit de Petit Ours et non dormir.

Des histoires qui m’ont fait penser à Boucle d’Or:

  • Ouste! de Sally Grindley et Peter Utton (éd. L’école des loisirs, 2013), un album jeunesse à flaps à partir de 3 ans
  • Le lit des parents de Christine Naumann-Villemin et Marianne Barcilon (éd. Kaléidoscope, 2007), un album jeunesse à partir de 3 ans. Léo, un petit ourson a bien du mal à rester dans son lit pendant la nuit.

Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Au fil des pages avec Son espionne royale

Vendredi, j’ai commencé une nouvelle série de cosy mystery, Son espionne royale de Rhys Bowen que j’avais repérée depuis un moment et qui me plonge dans la vie londonienne des années 30, à l’époque de la Grande Dépression. Et samedi soir, j’avais déjà fini les deux premiers tomes empruntés et qui se sont rajoutés à ma PAL pour le British Mysteries Month.

  • Son espionne royale mène l’enquête (T1)

Je commence, vendredi matin, par le tome 1, Son espionne royale mène l’enquête de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2019), paru la première fois en Angleterre en 2008. En avril 1932, surprenant une conversation entre son demi-frère Binky et sa femme, Fig au sujet de l’intention de Sa Majesté la Reine d’Angleterre de la voir épouser à un prince roumain, Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugénie, surnommée Georgie décide de quitter le château de Rannoch, en Ecosse, pour s’installer seule dans la maison familiale de Londres, Rannoch House, dans le quartier huppé de Belgravia Square.

Mais il n’est pas si simple pour Lady Georginia, jeune femme de 21 ans, de gagner son indépendance, seule et sans ressources, son demi-frère lui ayant coupé sa rente quelques mois plus tôt – sans chaperon ni même une femme de chambre. Elle est, en effet, du côté de son père, de rang royal et à ce titre est la 34ème héritière du trône britannique dans l’ordre de succession. Mais pas du côté de sa mère, une ancienne actrice qui passe de mari en mari à travers l’Europe et les États-Unis, plus préoccupée par ses charmes que par sa fille. Il n’est ainsi pas permis à Lady Georginia de travailler comme tout un chacun et elle décide d’ouvrir une agence de domestiques de luxe dont elle est la seule bonne employée incognito.

La jeune femme fait donc partie de cette aristocratie désargentée qui a subi le crack boursier de 1929. Ruiné, son père le Duc s’est suicidé en laissant de nombreuses dettes derrière lui. Son demi-frère Binkie est d’ailleurs sur le point de céder le château de Rannoch que leur père a perdu aux jeux au profit d’un sombre personnage français, Monsieur Gaston de Mauxville. Mais ce dernier est retrouvé mort dans la baignoire de Rannoch House, Binky étant le principal suspect. Lady Georginia mène alors sa propre enquête pour l’innocenter.

Se rajoute à cela une convocation à Buckingham Palace, la Reine lui confiant une mission mondaine que Lady Georginia ne peut décliner: se rendre à une partie de campagne pour espionner son cousin, le Prince de Galles, David qui semble s’être entiché d’une riche américaine encore mariée, Madame Wallis Simpson, ce qui déplaît fortement à la Reine.

Mais comment mener à bien sa mission? Heureusement, Lady Georginia peut compter sur l’une de ses anciennes amies du pensionnat en Suisse, Belinda qui aime les mondanités et les hommes, son grand-père paternel, un policier en uniforme à la retraite qui vit dans l’East End et aussi un lord irlandais désargenté comme elle, Darcy O’Mara.

Lady Georginia est une jeune héroïne fort attachante, faisant preuve tour à tour de candeur et d’impulsivité juvénile mais aussi de beaucoup de détermination, d’audace et d’ingéniosité. Même si les cadavres s’amoncellent étrangement sur son chemin, elle reste elle-même en toutes circonstances, gardant à l’esprit les leçons apprises plus jeunes, « une Lady ne montre jamais ses émotions en public » et la devise familiale, « la mort plutôt que le déshonneur ». Elle m’a ainsi fait penser à Cluny Brown, même si dans Les aventures de Cluny Brown de Margery Sharp (éd. Belfond, coll. Vintage, (1944) 2015), la jeune femme du même âge est une femme de chambre qui ne sait pas rester à sa place selon ses proches.

Je suis Lady Georginia avec beaucoup de plaisir entre son travail incognito au sein de son agence domestique de luxe, son enquête pour innocenter son demi-frère et sa mission d’espionnage pour la Reine Mary.  Bien sûr, dans ce genre de roman, le meurtrier est facilement identifiable. Il y est aussi question de la condition de la femme dans les années 30 même si elle est abordée de façon plus superficielle que dans d’autres romans que j’ai lus récemment mais qui se passaient à une autre époque, à l’ère victorienne par exemple dans la série Lizzie et Ben Ross d’Ann Granger. Un très bon moment de lecture avec ce cosy mystery certes classique mais léger, pétillant et à l’humour so british!

  • Son espionne royale et le mystère bavarois (T2)

Puis j’enchaîne immédiatement, vendredi soir, avec les premiers chapitres du deuxième tome, Son espionne royale et le mystère bavarois de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2019), également paru pour la première fois en Angleterre en 2008. Quelques semaines se sont passées depuis les événements du premier tome. Début juin 1932, Lady Georginia est à nouveau convoquée chez la Reine qui lui confie une nouvelle mission mondaine: accueillir chez elle une princesse bavaroise, la princesse Hanneflore de Bavière et jouer les entremetteuses lors d’une rencontre à la campagne avec le Prince de Galles qui continue de s’afficher avec Madame Simpsons. La Reine Mary espère ainsi une union entre Hannie et son fils aîné.

Toujours aussi pauvre, Lady Georginia se démène pour accueillir comme il se doit la princesse à Rannoch House qui arrive accompagnée d’une dame de compagnie, une baronne bavaroise et de sa femme de chambre. Elle se fait aider par son grand-père et sa voisine, Madame Huggins qui se font passer respectivement pour son majordome et sa cuisinière. Elle arrive même à engager une femme de chambre le temps de cette visite officielle.

Mais la jeune princesse Hannie, âgée de 18 ans et sortant du couvent, est bien ingérable et suit encore moins les convenances dues à son rang, parlant un anglais vulgaire appris dans les films américains de gangsters et s’amarouchant de tous les hommes qu’elle rencontre comme Darcy O’Mara (ce qui rend jalouse Lady Georginia) ou encore Sidney Roberts, sympathisant communiste. Bientôt, la princesse est mêlée au meurtre de ce dernier. Pour empêcher tout incident diplomatique, Lady Georginia est missionnée par la Reine pour trouver le véritable assassin. Sera-t-elle une nouvelle fois à la hauteur de sa mission de détective amatrice?

Comme dans le premier tome, le ton est toujours aussi léger et agréable, les événements s’enchaînant les uns les autres, sous fond historique (tensions sociales entre les partisans socialistes et les Chemises noires en Angleterre mais aussi la montée du nazisme en Allemagne et le stalinisme en Union Soviétique), jusqu’au dénouement qui en dévoile un peu plus sur Darcy O’Mara. Lady Georginia est, en effet, toujours bien secondée par son amie Belinda et son grand-père, sans oublier les arrivées toujours à propos de Darcy et les séries de décès auxquels elle assiste une nouvelle fois. Encore un très bon moment de lecture! J’espère pouvoir emprunter les tomes suivants à la médiathèque lorsqu’ils seront disponibles pour continuer à suivre les enquêtes de cette attachante détective amatrice.

C’était ma participation avec un peu de retard à la journée « Cosy Mystery » du 5 mars du British Mysteries Month de Hilde et Lou. Et comme nous sommes le premier dimanche du mois de mars, c’est aussi British Mysteries en cuisine avec le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant Grignote. Même si Lady Georginia mange beaucoup de haricots blancs à la sauce tomate, j’ai noté quelques passages gourmands comme le thé de la Reine, un thé de Chine avec des rondelles de citron et accompagné de nombreux plats: « Un à un, les plats furent disposés sur la table. De minuscules sandwichs coupés en triangle d’où pointaient des brins de cresson, des présentoirs à gâteaux constellés d’éclairs miniatures et de tartes aux fraises tout aussi menues ». (tome 1, p.36/37) et aussi un déjeuner entre Lady Georginia et Belinda au Savoy, un restaurant huppé: « Belinda commanda toutes sortes de plats délicieux – une salade d’endives au saumon fumé et des côtes d’agneau grillées accompagnées d’un bordeaux moelleux à souhait, le tout suivi d’un succulent pudding au pain beurré » (tome 2, p.36). Gare aux thés empoisonnés quand même!

Pour d’autres avis sur le tome 1: Katell , Belette, FondantGrignote et sur le tome 2: Katell, FondantGrignote, Pativore.

Participation #5 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

Participation #5 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy mystery

challenge 2021 lire au féminin

Participation #8 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure britannique

Challenge Petit Bac d’Enna #5 et #6 Catégorie Adjectif: « Royale » et  « Bavarois »

Participation #27 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

Au fil des pages avec Devine où j’suis!

Nous empruntons à la médiathèque Devine où j’suis! de Richard Marnier et Aude Maurel (éd. Frimousse, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. Alors qu’elle s’apprête à prendre le thé avec des amies, la mère du Petit Chaperon rouge reçoit un appel de sa fille contrariée. La petite fille est bloquée dans le ventre du Grand méchant loup. Sa mère lui demande alors à parler au loup qui lui-même est dans une situation délicate.

L’histoire est construite à l’image des poupées-gigognes, les personnages issus des contes traditionnels reprenant cette allure des poupées russes. Apparaissent tour à tour le Petit Chaperon rouge, le loup, un ogre, un dragon et aussi un chevalier. La mère du Petit Chaperon rouge arrivera-t-elle à gérer la situation en parlant au téléphone à chacun, Grand-Mère comprise?

Un très bon moment de lecture pour cet album jeunesse rempli d’humour et qui se finit autour d’une bonne galette peut-être pas assez copieuse pour calmer l’appétit de tous! J’avoue avoir eu une nette préférence pour l’histoire que pour les illustrations au style particulier. Une lecture qui pourra être (re)lue lors de la prochaine Épiphanie!

Participation #25 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #26 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Galette et thé

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