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Au fil des pages avec L’anniversaire

En ce 19 juin 2021, je continue en lecture commune avec Blandine notre plongée dans l’univers fascinant d’Alice au pays des merveilles. Outre les nombreuses versions du texte originel de Lewis Carroll (tant des traductions que des illustrations), cet univers a inspiré aussi tout un tas d’auteurs/illustrateurs. Nous avons donc choisi de lire une histoire qui rappelle les aventures oniriques d’Alice avec L’anniversaire de Pierre Mornet (éd. Autrement, 2013), un album jeunesse à partir de 8 ans et qui me replonge dans le monde de l’enfance avec une petite fille qui rencontre le jour de son anniversaire celle qui deviendra sa meilleure amie.

Parmi des coquelicots, une jeune femme brune s’endort et comme Alice, retombe dans les souvenirs de son enfance, en rêvant du jour d’anniversaire au cours duquel elle a rencontré dans une forêt son double blond, une petite fille de son âge qu’elle veut sauver de la Reine de la Nuit. La petite fille brune sera-t-elle suffisamment courageuse pour la défier au nom de l’amitié?

Les illustrations d’un classicisme envoûtant de Pierre Mornet sont magnifiques et participent à entretenir le mystère de cette rencontre contée dans un texte épuré, poétique et avec une logique irréelle propre aux rêves. Les animaux croisés sont à cet égard très réalistes. Il s’y mêle un doux parfum de magie et de nostalgie dans ce rêve dans un rêve, où chaque jour d’anniversaire de la jeune fille la renvoie à cette première rencontre. Ne s’agit-il alors que de la retranscription enfantine d’une amitié naissante? Ou la petite fille blonde est-elle l’incarnation du moi profond de la jeune femme brune qui se rappelle à elle à chaque anniversaire, bravant ainsi le temps qui passe? Un très bon moment de lecture!

Pour un autre avis: Blandine.

Participation #50 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #9 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish

Pause ciné: L’ogre de la Taïga

La semaine dernière, la classe de mon mini lutin est allée à la cinémathèque voir L’ogre de la Taïga sorti en France en 2013 et composé de 4 courts métrages d’animation russes (Studio Pilot) à partir de 4 ans mettant en scène, dans des styles différents, des contes slaves indépendants les uns des autres. Les techniques d’animation traditionnelles et le rythme lent peuvent dérouter. Mais les thèmes abordés captent l’attention (la ruse, le mensonge ou encore de la quête du bonheur…).

C’est aussi l’occasion de faire découvrir la culture russe aux plus jeunes. En effet, entre chaque intermède, le narrateur donne des informations rapides sur la Russie et la région dont est issu le conte (drapeau, folkore russe, texte en cyrillique…). D’ailleurs, L’ogre de la Taïga fait partie d’un projet plus vaste de « La montagne des joyaux ».

  • Le chat et la renarde de Konstantin Bronzik (2004)

Un chat fainéant et insupportable est abandonné par son maître dans la forêt. il y fait la connaissance d’une renarde à qui il prétend être le gouverneur de Sibérie. En retour, la renarde lui demande d’être sa femme, voyant en lui un moyen rusé pour mener une vie paisible, sans avoir à se soucier des grands prédateurs de la forêt. Son plan fonctionnera-t-il?

Le duo chat/renarde fonctionne bien. Le chat ne doit sa survie qu’à l’intelligence de la renarde qui arrive par la ruse et la manipulation à avoir de la nourriture de la part des grands prédateurs tels que le loup, l’ours et le sanglier. Cela me rappelle Gruffalo (l’album jeunesse ayant également été adapté en court métrage d’animation que nous avions aussi vu l’année dernière à la cinémathèque). Les mêmes thèmes sont d’ailleurs repris dans le quatrième conte, Gare aux loups!, le hasard (ou pas) du doublage du bouc faisant qu’il s’agit du même doubleur que celui de la souris dans Le Gruffalo, à savoir Pierre Lorgnay.

  • Les trois chasseurs de Sergueï Merinov (2010)

Le géant de la forêt attrape trois chasseurs et leur chien. Ils n’auront la vie sauve que s’ils arrivent, chacun leur tour, à raconter une histoire contenant un animal sans jamais prononcer le nom. Chacun à leur façon, les trois chasseurs parlent du même animal, un lièvre. Le géant le devinera-t-il?

Je crois que c’est le conte que j’ai le plus apprécié, même si les personnages les plus rusés sont les chasseurs. C’est avant tout le jeu des devinettes que j’ai trouvé très imaginatif et qui permet de faire comprendre aux jeunes spectateurs qu’il est possible de décrire un même animal de différentes façons (les dents, la queue ou les oreilles).

  • La petite Khavroshka d’Inga Korjnera (2007)

Après la mort de ses parents, Khavroshka, une petite fille est recueillie avec sa vache par une vieille femme-sorcière qui vit avec ses trois filles. La petite fille devient très vite une domestique maltraitée et jalousée pour sa beauté. Chaque soir, elle se réfugie auprès de sa vache magique, seule véritable amie qui la rattache à ses parents et qui lui permet de faire les dures corvées dont certaines sont irréalisables. Mais la vieille femme se doute de quelque chose et envoie ses filles espionner Khavroshka qui arrive à déjouer la surveillance de deux des trois sœurs, mais pas la dernière, oubliant de lui fermer son troisième œil. 

Ce conte m’a fait penser à Cendrillon. Comme elle, Khavroshka est une souillon orpheline qui deviendra princesse, la fée étant ici la vache protectrice. Il est assez sombre et dur, malgré la fin heureuse, surtout pour les jeunes spectateurs puisqu’on voit la mort des parents de la petite fille emportés dans l’autre monde et que la vache est tuée puis mangée avant de revivre sous la forme d’un pommier. Nous en avions déjà lu une autre version de ce conte, Févronia la douce dans Contes de Russie de Robert Giraud et Sébastien Pelon (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2013) avec la vache magique mais en rendant moins omniprésente la mort des parents de la petite fille.

  • Gare aux loups! de Natalia Berezovaya (2005)

Un bouc se sauve avec un bélier qui était sur le point d’être tué par leur propriétaire pour être mangé. Alors qu’ils cherchent un endroit pour la nuit, ils aperçoivent un feu de camp entretenu par des loups. Finiront-ils manger? Ou arriveront-ils à vivre paisiblement avec leurs prédateurs?

Comme dans Le chat et la renarde, nous retrouvons la même mécanique comique autour d’un duo cette fois bouc/bélier, le bouc faisant preuve de beaucoup de ruse et de courage, rattrapant même la niaiserie du bélier, pour finir plus fort que les loups et même que l’ours appelé en renfort par ces derniers. Une histoire rigolote qui renverse les codes établis entre prédateur/proie!

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller sur le site des Films du Préau (extraits/photos, jeux et activités…).

Participation #49 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Au fil des pages avec Alice au pays des merveilles

Cette semaine, je continue mon aventure onirique et de non-sense en compagnie d’Alice au pays des merveilles avec cette fois la version magnifiquement illustrée par Benjamin Lacombe et traduite dans sa version intégrale par Henri Parisot (éd. Soleil, 2016), un roman jeunesse pour les adolescents, à partir de 13 ans et qui reprend les 12 chapitres du roman originel datant de 1865, grand classique de la littérature jeunesse.

Après avoir suivi par curiosité un lapin blanc dans son terrier, Alice une petite fille se retrouve plongée dans des aventures extraordinaires au pays des merveilles. Comme dans un rêve, l’histoire est faite d’étrangetés, passant d’une scène à l’autre en jouant sur la logique et les sens, avec des personnages plus farfelus les uns que les autres. Il y est question du sens de l’existence, en particulier le délicat passage de l’enfance à l’adolescence (appréhension de son corps, de son être et du monde environnant) mais aussi de la nostalgie de l’enfance et de toute l’imagination propre à cet âge, comme en témoignent les dernières pages du roman avec les réflexions de la grande sœur d’Alice.

J’ai trouvé la traduction d’Henri Parisot plus fluide et moins confuse que celles d’autres traducteurs. D’ailleurs, à la fin du livre, tout un chapitre est consacré au travail de traduction pour rendre lisible les jeux de mots, les homophonies, les mots-valise et devinettes qui certaines resteront à jamais sans réponse, quelle que soit la langue ou bien encore les détournements de comptines enfantines anglaises.

A l’instar d’Alice qui varie dans sa taille tout au long de son aventure onirique et qui l’empêche de se sentir à sa place, il en va de même pour le texte et les illustrations avec une mise en page dynamique et créative avec des changements de police et de taille d’écriture et encore de rabats. Je retrouve alors une mise en page déjà utilisée par Benjamin Lacombe dans Blanche-Neige mais ici de façon plus aboutie. Les illustrations sont de toute taille avec de magnifiques portraits des différents personnages ou en double-page voire même « quatre-page » tout en couleurs ou intégrées dans le texte, de plus petite taille et en noir et blanc et rouge.

Graphiquement, les illustrations de Benjamin Lacombe ont un aspect tout à la fois gothique, surréaliste, enfantin et inquiétant voire même dérangeant et qui accompagnent à merveille (si je puis dire) l’histoire en se focalisant avant tout sur le personnage d’Alice. Alice est représentée à un âge intermédiaire entre l’enfance et l’adolescence, pas toute petite fille comme dans la version de Paku ni tout à fait adolescente. En cela, l’illustrateur s’est appuyé sur l’apparence choisie par John Tenniel dans le roman originel qui lui-même s’est servi d’une photo de référence donnée par Lewis Carroll.

En effet, dans cette édition du conte d’Alice, il est rappelé la genèse du roman, Lewis Carroll ayant inventé les aventures d’Alice pour faire plaisir à une petite fille, Alice Liddell lors d’une sortie en barque sur la Tamise le 4  juillet 1862 et sur le choix de l’apparence de sa petite héroïne, non brune comme Alice Liddell mais blonde comme une autre petite fille de sa connaissance, Béatrice Henley. J’ai, d’ailleurs, trouvé ces rappels historiques fort à propos quand on sait le passé ambigü et malsain qu’a pu entretenir Lewis Carroll avec de toutes jeunes filles qu’il considérait comme des « filles-amies » entretenant avec elles une correspondance riche en jeux de langage et de logique ou en les faisant poser nues dans des séries photos (les plus jeunes ayant à peine 7 ans). L’ouvrage se finit avec des lettres et photos de Lewis Carroll.

Pour une autre version illustrée de ce conte: Blandine avec celle de Valeria Docampo. Et une recette de gâteau « Eat Me » chez Isabelle.

Participation #9 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #LC / Alice au Pays des Merveilles

Participation #26 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman jeunesse

Participation #18 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Classique jeunesse

Participation #48 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #59 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Tea-party

Participation #8 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Jardin

Au fil des pages avec La légende de la vallée

Attirée par l’illustration de la couverture, j’ai emprunté à la médiathèque et lu La légende de la vallée de Solène Gaynecoetche et Éric Désiront (éd. Bilboquet, 2014), un album jeunesse à partir de 5 ans. Une vallée verdoyante est habitée par de nombreux animaux mais aucun être humain jusqu’au jour où une famille vient s’y installer avec leurs deux jeunes filles, Jehanne et Eléonor. Les deux sœurs sont très vite attirées par un bois enchanté malgré l’obscurité qui y règne, théâtre d’un affrontement entre le Bien et le Mal. Quel sera le choix des deux sœurs? Et sera-t-il le même?

A la fois illustrateur, maquettiste, graphiste et photographe, Éric Désiront allie ces domaines pour apporter un charme délicat à ses illustrations en noir et blanc, en volume et avec des jeux d’ombres et de lumière se fondant dans le noir de l’encadré du texte. Elles renforcent l’ambiance sombre et inquiétante du bois dans lequel plongent les deux sœurs.Les différents tableaux scéniques donnent presque l’impression d’être au cœur d’un court-métrage d’animation.

J’ai bien plus apprécié les illustrations poétiques que le texte convenu, malgré la touche de mystérieux et de magie. On y retrouve des éléments récurrents de contes traditionnels comme une forêt, un cerf-esprit, une sorcière… Il y est question de destin, de quête initiatique, d’équilibre entre Bien et Mal personnifié dans la dualité des deux sœurs. Cette histoire m’est apparue comme un tome introductif bien qu’elle soit parue quelques mois après Le loup de Six-Cailloux (éd. Bilboquet, 2014). J’ai déjà repéré à la médiathèque une autre histoire se passant dans cette vallée, La rébellion des animaux (éd. Bilboquet, 2015). Un moment plaisant de lecture avant tout pour les illustrations!

Participation #48 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Nos lectures « Jack et le Haricot magique »

Pour la journée du 9 juin 2021 du Mois Anglais, « Littérature jeunesse/Album jeunesse », j’ai choisi de rédiger un billet thématique autour de nos lectures de Jack et le Haricot magique, ce conte populaire étant d’origine anglaise. On retrouve différentes versions écrites de ce conte dans lequel Jack, un jeune garçon pauvre et vivant avec sa mère échange la vache qu’il devait vendre au marché contre des haricots magiques qui lui permettent d’accéder au royaume d’un riche géant dont il vole les biens et qui finit tuer. Parmi les plus connues, on peut noter celle de Benjamin Tabart en 1807 qui est une version moralisée avec la présence d’une fée (le géant ayant dérobé les biens du père de Jack) ou encore celle de Joseph Jacobs, en 1890 sans la morale.

  • Jacques et le haricot magique de Richard Walker et Niamh Sharkey

Mon mini lutin a lu et étudié à l’école Jacques et le haricot magique de Richard Walker et Niamh Sharkey (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2000), un album jeunesse à partir de 4 ans.

Alors que sa mère avait envoyé Jacques vendre leur vache Daisy pour éviter de mourir de faim, le jeune garçon l’échange contre des haricots magiques. Pendant la nuit, les haricots poussent tellement que le lendemain matin, Jacques grimpe dessus jusqu’au royaume des nuages où vit un ogre et sa femme. La richesse sera-t-elle au rendez-vous?

Nous retrouvons les différentes péripéties du conte traditionnel, Jacques arrivant à faire fortune aux dépens d’un riche ogre.  Dans cette version, le conte est raconté par un vieil homme qui aurait rencontré Jacques et sa mère, ce qui tend à rendre, si l’on peut dire, crédibles les incroyables aventures du petit garçon pour surmonter avec sa mère la famine. Le narrateur ponctue son récit de jugement de valeur sur Jacques et sa mère, leur pauvreté étant due à leur fainéantise. Pourtant, Jacques se révèle courageux et audacieux en acceptant un surprenant échange puis en allant à trois reprises dans le château de l’ogre, amadouant par deux fois sa femme. Les illustrations complètent le texte dans sa dimension magique et onirique.

Pour prolonger la lecture pendant la semaine de l’école à la maison en avril 2021, mon mini lutin avait également dû planter des graines pour une « expérience scientifique ». Trois graines ont d’ailleurs germé et formé des petits plants qui ont rejoint notre jardinière. Et pour des idées d’exploitation pédagogique en maternelle sur le blog de Chez Lulu. Cette histoire lui a tellement plu qu’elle a été pendant plusieurs semaines lue en journée ou comme histoire du soir (dans ce cas, plus souvent la version que je présente ensuite).

  • Jack et le haricot magique d’Agnès Cathala et Marion Girerd

Nous lisons également Jack et le haricot magique d’Agnès Cathala et Marion Girerd (éd. Milan Jeunesse, coll. Mes p’tits contes, 2014, rééd. 2020), un album jeunesse petit format cartonné pour les 3/6 ans. L’histoire se rapproche beaucoup de la première avec les trois vols de Jack (sac d’or, poule d’or et harpe magique), sans le jugement de valeur d’un narrateur et en reprenant la trame narrative traditionnelle d’un conte « il était une fois… ». 

Les illustrations sont rondes et colorées, plus lumineuses et dans un décor british. Le petit garçon apparaît plus espiègle et dégourdi face à un ogre plus terrifiant. Une bien jolie version illustrée pour les jeunes lecteurs!

  • Mickey et le haricot magique de Disney

J’emprunte enfin à la médiathèque un version revisitée avec Mickey et ses amis que nous lisons début mai après les précédents albums jeunesse: Mickey et le haricot magique de Disney (éd. Hachette, 2001), un album jeunesse à partir de 3 ans, d’après le court métrage d’animation éponyme de Walt Disney de 1947.

Une harpe chantante rend prospère et pleine de joie la vallée enchantée où habitent trois fermiers, Mickey, Donald et Dingo. Mais un jour, la harpe est volée. La vallée sombre dans la désolation et la famine. Affamés, les trois fermiers décident de vendre leur vache. Mickey est chargé de la vente mais au lieu de ramener de la nourriture, il revient avec des haricots magiques, ce qui provoque la colère de Donald. Les trois fermiers vont se coucher le ventre vide. A leur réveil, les haricots ont poussé. Après avoir grimpé tout en haut des tiges, les trois amis découvrent le château de Willy le géant où règne l’opulence, le trio ne pouvant s’empêcher de manger la nourriture présente. Mais cet ogre ne serait-il pas l’auteur du vol?

Revisitant le conte de Jack et le haricot magique, l’histoire n’en retient que quelques éléments, Mickey incarnant Jacques, Willy le géant étant un ogre cupide à l’origine du déclin de la vallée enchantée et l’affrontement qui s’ensuit entre les trois fermiers et le géant. Les illustrations reprennent celle du court métrage.

  • Dans les poches d’Alice, Pinocchio, Cendrillon et les autres… d’Isabelle Simler

Pour finir, nous devinons les poches de Jack dans Dans les poches d’Alice, Pinocchio, Cendrillon et les autres… d’Isabelle Simler (éd. courtes et longues, 2015), un album jeunesse dans lequel l’autrice s’est amusée à imaginer ce que pouvait contenir les poches des personnages principaux des contes populaires traditionnels.

Participation #7 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Participation #24 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Participation #46 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte traditionnel

Participation #19 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte populaire anglais

challenge 2021 lire au féminin

Participation #41 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice/illustratrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #9 et 10 Catégorie Aliment/Boisson: « Haricot »

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