Étiquette : Contes (Page 16 of 31)

Au fil des pages avec Anika et la sorcière des neiges

Nous lisons un de nos derniers emprunts à la médiathèque, Anika et la sorcière des neiges de Linda Sunderland et Daniel Egnéus (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 selon l’éditeur mais plutôt pour les plus grands, à partir de 5 ans. Pendant qu’Anika reste au Jardin des neiges avec son père, sa mère part cueillir des gentianes bleues, fleurs porte-bonheur de sa fille. Mais elle est capturée par la maléfique Sorcière des Neiges. Anika part la sauver avec son père. Aidée d’un corbeau et d’un renard polaire, aura-t-elle assez de magie en elle pour faire face à la sorcière?

Anika est une petite fille bien courageuse et amie des corbeaux qui lui ont offert une belle robe de plumes. Elle s’épanouit au sein d’une famille unie et en harmonie avec les animaux sauvages, les soignant au besoin en toute simplicité et gentillesse. Elle n’hésite donc pas une seconde pour aider son père dans le sauvetage de sa mère. Il est ainsi question d’aventure, d’amour filial, de respect des animaux et de magie du cœur. A l’instar de la magnifique couverture pleine page, les illustrations sont jolies dans les tons bleutés, même si parfois j’ai trouvé bizarres des animaux avec deux yeux de profil au lieu d’un seul. Un très bon moment de lecture avec ce joli conte initiatique hivernal qui rappelle celui d’Hans Christian Andersen, La Reine des neiges, la jeune Gerda partant sauver son ami Kay prisonnier dans le palais de la reine!

Participation #2 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Météo: « neiges »

Au fil des pages avec Michka

Je réemprunte pour les fêtes de fin d’année deux albums jeunesse à partir de 3/4 ans de Michka, un conte de Noël écrit en 1941 par Marie Colmont mais illustrés par deux illustrateurs différents. Michka, un petit ours en peluche s’enfuit de la maison d’Elisabeth ne supportant plus que la petite fille ne respecte pas ses jouets.  Il découvre alors dans une forêt enneigée la liberté et rencontre le Renne de Noël. Il l’aide dans sa tournée. Mais lorsqu’un jouet vient à manquer pour un dernier enfant, Michka fera-t-il preuve d’abnégation?

Dans le premier album jeunesse, il s’agit des premières illustrations datant elles-aussi de 1941: celles de Feodor Rojankovsky (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 1941, rééd. 2013). Les illustrations un peu désuètes ne manquent pourtant pas de charme. Elles alternent des doubles pages en couleur et des petites scénettes en noir et blanc. Elles mettent bien en avant la liberté retrouvée par le petit ours en peluche le temps d’une journée et les petits plaisirs qui l’accompagnent: marcher dans la neige, jouer avec un roitelet farceur ou encore manger du miel; ce qui rend très touchante la chute de l’histoire.

Puis nous lisons un second album jeunesse reprenant le texte de Marie Colmont mais en le découpant différemment par pages et illustré cette fois de façon plus moderne et sur des doubles pages colorées avec la prédominance d’un bleu neigeux par Olivier Tallec (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2011), tout en gardant l’esprit des illustrations originelles. Par le format des illustrations, Michka apparaît si petit et fragile dans cette impressionnante forêt enneigée. Il est heureux malgré le froid de l’hiver et son inexpérience de la vie au grand air et fait preuve de grande générosité en aidant le Renne de Noël dans sa tournée.

Quelle jolie histoire dans l’esprit de Noël, même si elle peut paraître triste, en compagnie de cet adorable petit ours en peluche qui choisit de rester un jouet auprès d’un enfant! Nous lui souhaitons d’ailleurs que celui-ci soit bien plus gentil que la petite fille, en le choyant avec beaucoup d’amour. 

Je rajouterai enfin pour conclure ce billet que depuis quelques mois, j’ai pris l’habitude de regrouper différentes versions d’une même histoire car je considère que pour un même texte, des illustrations différentes apportent d’autres éclairages dans la compréhension de l’histoire. J’ai ainsi apprécié ici de rapprocher nos deux lectures en mettant côte à côte des passages identiques, avec dans les deux cas, un petit ourson très expressif. Mon ressenti, certes d’adulte, a été différent selon l’illustrateur, chacun des deux n’ayant pas appuyé sur les mêmes aspects du texte de Marie Colmont. Et vous et vos enfants, avez-vous lu ces deux versions ou l’une d’elles? Qu’en avez-vous pensé?

Participation #1 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Christmas Time de MyaRosa #Album jeunesse

Participation #3 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Pot de miel

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Prénom: « Michka »

Participation #1 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Au fil des pages avec Le manteau rouge

J’emprunte à la médiathèque Le manteau rouge de Philippe Lechermeier et Hervé Le Goff (éd. Gautier-Languereau, 2017), un album jeunesse à partir de 6 ans et qui conte une origine possible du Père Noël. C’est à travers le point de vue d’un enfant que la légende nous est racontée. Dans une contrée lointaine, la garance était cultivée et faisait vivre un village tout entier. Pour la récolte puis pour la teinte des tissus, un groupe d’hommes venaient du pays du froid comme travailleurs saisonniers. Chaque hiver, ces hommes dirigés par Akupaï, revenaient au village pour la plus grande joie des habitants, les enfants en tête. Mais un jour, la culture de la garance fut arrêtée. Cela entraîna-t-il également l’arrêt des visites d’Akupaï?

J’ai trouvé les illustrations d’Hervé Le Goff bien différentes de celles que j’avais pu voir de lui dans d’autres albums. Elles accompagnent à merveille le texte de Philippe Lechermeier alternant le bleu et le blanc de l’hiver et le rouge de la garance, les deux s’entremêlant pour former le Père Noël, à l’image de la couverture de l’album. Un très bon moment de lecture avec ce conte de Noël qui véhicule de jolies valeurs simples et pourtant si chaleureuses!

Pour un autre avis de cette histoire du même auteur mais illustrée par Élodie Nouhen: Bidib.

Challenge Christmas Time de MyaRosa #Album jeunesse

Challenge Il était 8 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album Jeunesse

Participation #67 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégorie Objet: « Manteau »

Au fil des pages avec Les trois boucs

Après avoir lu Il n’y a pas de dragon dans cette histoire de Lou Carter et Deborah Allwright, nous voulions en savoir plus sur un des contes repris dans l’histoire et que nous ne connaissions pas, à savoir Les trois boucs bourrus, un conte norvégien paru en 1843 dans Contes populaires norvégiens de Peter Christen Asbjørnsen et Jørgen Moe.

J’ai donc emprunté à la médiathèque Les trois boucs de Jean-Louis Le Craver et Rémi Saillard (éd. Didier Jeunesse, coll. A petits petons, 2001), un album jeunesse à partir de 3 ans. Trois boucs, Poilu, Velu et Barbu veulent se rendre dans une montagne pour y manger une herbe succulente. Mais pour s’y rendre, ils doivent traverser un pont au-dessous duquel vit un troll terrifiant et affamé. Arriveront-ils malgré à gagner la montagne? J’ai apprécié l’histoire et la ruse utilisée par les boucs pour échapper au troll mais pas les illustrations, surtout que le troll meurt transpercé par les cornes du grand bouc dans cette version. Un conte norvégien à découvrir quand même et qui aurait aussi été dans le thème halloweenesque du challenge Contes et Légendes au pays des ogres!

Participation #65 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Conte norvégien

année

Participation #14 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Au fil des pages avec Le sapin

J22 de notre calendrier livresque de Noël: Noël de sapin de Michel Gay (éd. L’école des loisirs, 1991, rééd. 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans que nous avions beaucoup lu et relu l’année dernière. Après avoir servi de sapin de Noël, un jeune sapin est jeté dans les poubelles. Mais un camion-poubelle croise sa route pour le ramener parmi les siens.

Nous profitons de cette version revisitée et optimiste du conte d’Hans Christian Andersen pour relire aussi Le sapin illustré par Marc Boutavant (éd. Nathan, 2008), un album jeunesse grand format à partir de 6 ans et qui reprend le texte originel publié en 1844. Un sapin se désespère de vivre parmi les autres sapins de la forêt, s’imaginant un autre avenir bien plus grand au travers des récits des animaux de la forêt. Et pourquoi ne serait-il pas lui aussi choisi par le bûcheron l’hiver prochain? Lorsqu’il devient un sapin de Noël, il ne peut contenir sa joie mais il déchantera vite, le lendemain de Noël, lorsqu’il sera remisé dans le grenier. Au point de regretter sa vie dans la forêt?

Les illustrations de Marc Boutavant – dont nous reconnaissons le coup de crayon dès la couverture – accompagnent joliment et sobrement le texte tout en y apportant une petite touche de fantaisie dans les animaux que rencontrent le sapin. Une bien jolie version illustrée de ce conte traditionnel qui nous rappelle, à travers l’existence de ce sapin insatisfait, qu’il faut savoir apprécier l’instant présent et les petits plaisirs simples que nous pouvons avoir au quotidien!

Challenge Christmas Time de MyaRosa #Album jeunesse

Challenge Il était 8 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album Jeunesse

Participation #64 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Conte nordique

année

Participation #13 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

« Older posts Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑