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Au fil des pages avec La malédiction de l’anneau d’or

Après avoir lu Anya et Tigre blanc, je lis La malédiction de l’anneau d’or de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2017), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans et préquel du premier. L’histoire revient sur la vie de la sorcière maudite, Cornélia qui avait réussi à duper le couple royal du pays du Grand Blanc en propageant une fausse malédiction pour enlever les enfants du royaume.

Cornélia est une jeune orpheline aveugle qui grandit dans un orphelinat avec son amie et confidente, Virginia, sous le regard de Jack, un corbeau sauvé par Cornélia petite. Toutes les deux sont fascinées par la légende de l’Anneau d’or selon laquelle quiconque réussira à passer cet anneau à son doigt deviendra riche et célèbre. Année après année, elles se rendent régulièrement, la nuit, dans le Temple perdu de la forêt du Mont Battois espérant à chaque fois être l’élue de l’anneau d’or. Elles admirent également l’un de leurs enseignants, Génius la main froide au point que leur amitié est mise en mal lorsque ce dernier jette son dévolu sur Cornélia. Virginia arrivera-t-elle à sauver son amie d’un destin funeste lorsque Cornélia réussit à porter l’anneau d’or, l’ombre de Génius n’étant pas loin?

Les illustrations de François Roca sont tout aussi magnifiques que dans l’album précédent, dans un décor cette fois-ci médiéval. Le narrateur n’est plus le temps mais un corbeau recueilli par Cornélia. L’histoire renvoie à celle d’Anya et Tigre blanc et permet de répondre à certaines questions laissées en suspens et d’apprendre que Cornélia n’a pas agi seule mais sous l’emprise de Génius la main froide.

Toutefois,  il existe des différences/incohérences entre la sorcière décrite dans le premier tome et Cornélia devenue aveugle enfant après avoir été touchée par la foudre qui a emporté ses parents et non du fait de détenir l’anneau d’or. D’ailleurs, si on observe d’un peu plus près les illustrations de la sorcière dans Anya et Tigre blanc, elle ne porte pas d’anneau. Les traits de son visage, et plus généralement sa silhouette, sont plus soignés et plus gracieux dans La malédiction de l’anneau d’or. D’autre part, l’histoire interroge sur ce qu’une personne peut faire par amour ou par amitié, sur comment aider un proche qui se perd et in fine s’il est possible de tout pardonner, même quand l’impardonnable est commis. Un très bon moment de lecture!

Pour un autre avis sur cet album: Bidib.

Participation #6 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Objet: « Anneau d’or »

Au fil des pages avec Anya et Tigre blanc

J’emprunte à la médiathèque Anya et Tigre Blanc de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2015), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans. Au pays du Grand Blanc, dans des temps anciens, après la naissance du prince héritier du royaume gouverné par un Roi cruel et injuste, de nombreux enfants de la même génération que le prince disparaissent un à un. C’est le cas du frère jumeau d’Anya, enlevé bébé. Des animaux les remplacent. C’est ainsi qu’Anya grandit au côté d’un tigre blanc, les animaux et les hommes pouvant communiquer ensemble. Mais, à 12 ans, Anya est à son tour enlevée par une sorcière aveugle et maudite. Sera-t-elle à l’origine de la révolte qui gronde pour retrouver tous ces enfants?

L’histoire est contée par le temps, un narrateur qui se veut le plus neutre possible sur ce qu’il nous révèle, « blanc comme neige ». Les illustrations sont magnifiques et très réalistes, surtout les animaux et me plongent dans le froid de cette contrée lointaine, avant la Grande Fonte. Il y est question de malédiction royale, de travail forcé des enfants et de révolte avec une jeune héroïne forte et courageuse face à la tyrannie du couple royal secondé ou plus exactement dupé par une sorcière maléfique. Un très bon moment de lecture que je poursuis avec la suite, La malédiction de l’anneau d’or qui revient sur la vie de la sorcière maudite!

Participation #5 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Couleur: « Blanc »

Au fil des pages avec Il était une fois le feu des dragons

Depuis qu’il a été glissé sous le sapin de Noël, nous lisons et relisons Il était une fois le feu des dragons de Beatrice Blue (éd. Little Urban, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Après nous avoir conté l’origine de la corne des licornes, Beatrice Blue nous conte cette fois l’origine du feu des dragons. En effet, nous avions découvert cette autrice pendant le premier confinement avec une lecture offerte et racontée par l’éditeur, en mai 2020, d’Il était une fois la corne des licornes.

Dans un royaume enchanté, la rumeur d’un terrible dragon semant le chaos et le froid s’est répandue depuis très longtemps parmi les habitants. Tous en ont peur sauf deux enfants, Freya et Sacha qui passent leur temps libre à lire des histoires sur ce dragon. Un jour d’hiver glacial, ils décident de partir débusquer le dragon au sommet des montagnes enneigées. Et si ce dragon était inoffensif et souffrait de solitude?

Dans ce conte, il est question de rumeur, d’aventures, de confiance en soi, d’amitié et de plaisir de lire. A l’instar de la couverture et de la double page qui s’ouvre, les illustrations de Beatrice Blue sont magnifiques, les couleurs froides et bleutées se transformant au fil des pages en couleurs chaudes en même temps que le dragon se réchauffe par les lectures des deux enfants et leur amitié. Coup de cœur pour cet album jeunesse au joli message universel!

Participation #4 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Animal: « Dragons »

Au fil des pages avec Anika et la sorcière des neiges

Nous lisons un de nos derniers emprunts à la médiathèque, Anika et la sorcière des neiges de Linda Sunderland et Daniel Egnéus (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 selon l’éditeur mais plutôt pour les plus grands, à partir de 5 ans. Pendant qu’Anika reste au Jardin des neiges avec son père, sa mère part cueillir des gentianes bleues, fleurs porte-bonheur de sa fille. Mais elle est capturée par la maléfique Sorcière des Neiges. Anika part la sauver avec son père. Aidée d’un corbeau et d’un renard polaire, aura-t-elle assez de magie en elle pour faire face à la sorcière?

Anika est une petite fille bien courageuse et amie des corbeaux qui lui ont offert une belle robe de plumes. Elle s’épanouit au sein d’une famille unie et en harmonie avec les animaux sauvages, les soignant au besoin en toute simplicité et gentillesse. Elle n’hésite donc pas une seconde pour aider son père dans le sauvetage de sa mère. Il est ainsi question d’aventure, d’amour filial, de respect des animaux et de magie du cœur. A l’instar de la magnifique couverture pleine page, les illustrations sont jolies dans les tons bleutés, même si parfois j’ai trouvé bizarres des animaux avec deux yeux de profil au lieu d’un seul. Un très bon moment de lecture avec ce joli conte initiatique hivernal qui rappelle celui d’Hans Christian Andersen, La Reine des neiges, la jeune Gerda partant sauver son ami Kay prisonnier dans le palais de la reine!

Participation #2 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Météo: « neiges »

Au fil des pages avec Michka

Je réemprunte pour les fêtes de fin d’année deux albums jeunesse à partir de 3/4 ans de Michka, un conte de Noël écrit en 1941 par Marie Colmont mais illustrés par deux illustrateurs différents. Michka, un petit ours en peluche s’enfuit de la maison d’Elisabeth ne supportant plus que la petite fille ne respecte pas ses jouets.  Il découvre alors dans une forêt enneigée la liberté et rencontre le Renne de Noël. Il l’aide dans sa tournée. Mais lorsqu’un jouet vient à manquer pour un dernier enfant, Michka fera-t-il preuve d’abnégation?

Dans le premier album jeunesse, il s’agit des premières illustrations datant elles-aussi de 1941: celles de Feodor Rojankovsky (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 1941, rééd. 2013). Les illustrations un peu désuètes ne manquent pourtant pas de charme. Elles alternent des doubles pages en couleur et des petites scénettes en noir et blanc. Elles mettent bien en avant la liberté retrouvée par le petit ours en peluche le temps d’une journée et les petits plaisirs qui l’accompagnent: marcher dans la neige, jouer avec un roitelet farceur ou encore manger du miel; ce qui rend très touchante la chute de l’histoire.

Puis nous lisons un second album jeunesse reprenant le texte de Marie Colmont mais en le découpant différemment par pages et illustré cette fois de façon plus moderne et sur des doubles pages colorées avec la prédominance d’un bleu neigeux par Olivier Tallec (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2011), tout en gardant l’esprit des illustrations originelles. Par le format des illustrations, Michka apparaît si petit et fragile dans cette impressionnante forêt enneigée. Il est heureux malgré le froid de l’hiver et son inexpérience de la vie au grand air et fait preuve de grande générosité en aidant le Renne de Noël dans sa tournée.

Quelle jolie histoire dans l’esprit de Noël, même si elle peut paraître triste, en compagnie de cet adorable petit ours en peluche qui choisit de rester un jouet auprès d’un enfant! Nous lui souhaitons d’ailleurs que celui-ci soit bien plus gentil que la petite fille, en le choyant avec beaucoup d’amour. 

Je rajouterai enfin pour conclure ce billet que depuis quelques mois, j’ai pris l’habitude de regrouper différentes versions d’une même histoire car je considère que pour un même texte, des illustrations différentes apportent d’autres éclairages dans la compréhension de l’histoire. J’ai ainsi apprécié ici de rapprocher nos deux lectures en mettant côte à côte des passages identiques, avec dans les deux cas, un petit ourson très expressif. Mon ressenti, certes d’adulte, a été différent selon l’illustrateur, chacun des deux n’ayant pas appuyé sur les mêmes aspects du texte de Marie Colmont. Et vous et vos enfants, avez-vous lu ces deux versions ou l’une d’elles? Qu’en avez-vous pensé?

Participation #1 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Christmas Time de MyaRosa #Album jeunesse

Participation #3 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Pot de miel

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Prénom: « Michka »

Participation #1 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

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